Catégorie: La mère des batailles
Infections : 162 hôpitaux épinglés
La réforme du Parlement tourne à la crise politique
lefigaro.fr, avec agence, 21/01/2009 | Mise à jour : 11:08, extrait
VIDÉO - Des députés de gauche qui chantent la Marseillaise dans l'Assemblée, puis quittent l'hémicycle, claquant la porte au nez du gouvernement et sa majorité : débat explosif dans la nuit de mardi à mercredi, après une semaine de tension.
Du jamais vu de mémoire d'huissier à l'Assemblée nationale.
Infections : 162 hôpitaux épinglés
AFP, 21/01/2009 | Mise à jour : 10:35
162 hôpitaux et cliniques sont exclus du classement officiel des performances des établissements de santé dans la lutte contre les infections nosocomiales, pour absence de suivi des malades opérés, selon L'Express daté de jeudi qui publie cette "liste noire".
"Ces hôpitaux sont exclus parce qu'ils ne se sont pas organisés pour surveiller si des infections surviennent à l'endroit où les patients ont été opérés", commente la ministre de la Santé Roselyne Bachelot dans l'hebdomadaire.
Parmi ces "mauvais élèves", on compte la clinique de La Muette (Paris) où a accouché la ministre de la Justice Rachida Dati, souligne l'hebdomadaire.
Les nerfs lâchent à l’Assemblée
Politique
Les nerfs lâchent à l’Assemblée
Le Parisien | 19.01.2009, 07h00, extrait
L’examen du projet de loi sur la réforme du travail législatif, qui prévoit notamment de limiter dans la durée la possibilité d’amender les textes, donne lieu à de multiples incidents. Droite et gauche s’en rejettent la faute. Reprise des débats ce soir.
Dans l’indifférence générale, l’Assemblée connaît actuellement des journées particulièrement houleuses ! Si la réforme du travail législatif ne passionne pas les foules, elle déchaîne les passions au Palais-Bourbon : la gauche voit dans le projet de loi organique du gouvernement, qui entend limiter la durée des débats parlementaires, une tentative de « bâillonner », voire de « mater » l’opposition.
Elle a donc entrepris de mener, depuis mardi dernier, la « mère des batailles » contre ce texte, en multipliant les rappels au règlement, les suspensions de séances et les amendements : pas moins de 3 500 ! Mais elle a trouvé en face d’elle une droite très remontée, qui n’entend pas se laisser faire. D’où la multiplication d’incidents de séance, d’insultes et même… de menaces physiques.
Faits divers
Des pistes pour prévenir le suicide en prison
Le Parisien | 19.01.2009, 07h00, extraits
Alors que plus d’une dizaine de détenus se sont donné la mort depuis début janvier, la commission chargée de préconiser des mesures de prévention remettra son rapport à la fin du mois.
[...] Critiquée à gauche pour son « inertie », la garde des Sceaux, Rachida Dati, attend les conclusions de la mission qu’elle a confiée en novembre au docteur Louis Albrand. Objectif : évaluer le dispositif de lutte contre le suicide en milieu carcéral et trouver les moyens de le rendre plus efficace. Cette hécatombe en 2008 fait de la France le pays d’Europe où le taux de suicides est le plus élevé : 17,2 % pour 10 000 détenus (contre 15,2 en 2007), le double de l’Allemagne ou de la Grande-Bretagne, le triple de l’Espagne. Médecin de 58 ans, qui a voué une partie de sa carrière à l’humanitaire et a récemment fondé le groupe de réflexion Psychiatrie et rupture, le docteur Albrand remettra ses préconisations à la ministre avant la fin du mois.
Hollande réagit sur les « Rois fénéants »
Hollande réagit sur les "Rois fénéants"
AFP, 14/01/2009 | Mise à jour : 13:15
L'ancien premier secrétaire du PS François Hollande a affirmé aujourd'hui que Nicolas Sarkozy veut "décider seul en République" et "finit par faire regretter le temps des Mérovingiens" alors que le président de la République avait stigmatisé les "rois fainéants".
Sous le titre "monarchie absolue", le député de Tulle écrit sur son blog : "Nicolas Sarkozy, dans une formule peu élégante à l'égard de son prédécesseur, a évoqué les rois fainéants pour justifier son activisme présidentiel depuis son élection".
Mais, "exercer sa mission n'est pas décider seul en République. Avoir le pouvoir n'est pas détenir tous les pouvoirs. Et c'est là la dérive, le glissement, et pour tout dire la confusion", accuse M. Hollande.
"Pour rester dans la métaphore monarchique, c'est du despotisme éclairé, ce qui finirait par faire regretter le temps des Mérovingiens", souligne le député.
Publié le 07/01/2009 à 16:24 - Modifié le 07/01/2009 à 18:48 Le Point.fr (avec agences)
Sarkozy se préfère en "omniprésident" qu'en "roi fainéant"
Lors de ses voeux à l'Élysée aux parlementaires et aux conseillers de Paris, le chef de l'État s'est montré caustique. Il a repris à son compte l'expression d'"omniprésident" souvent utilisée par l'opposition pour le critiquer, la préférant à celle de "roi fainéant" comme "on en a connu", selon lui, dans le passé. Et d'ajouter sans citer de noms : "À force d'écrire que j'en fais trop, au moins, on ne se pose pas la question de savoir ce que je fais. C'est arrivé dans l'histoire de notre pays : Mais qu'est-ce qu'il fait donc là-haut ? "
"Dans ma conception d'une démocratie saine et exemplaire, un exécutif fort implique un législatif, un Parlement fort", a poursuivi le président de la République, expliquant longuement la révision constitutionnelle adoptée l'été dernier qui accroît, selon lui, les "droits de l'opposition", prédisant que "personne ne reviendrait" dessus.