Catégorie: La protection de l'enfance
Curieusement, la fugue ne susciterait aucun intérêt
« Ça devient presque aussi important que la maltraitance. Mais curieusement, la fugue ne suscite aucun intérêt. Elle est considérée comme un symptôme, pas comme une mise en danger...Alors qu'un ado à la rue est un enfant en danger. »
FAMILLE.
Il n'y a jamais eu autant d'adolescents en fugue
vendredi 28 mars 2008 | Le Parisien
Le nombre d'adolescents en fugue ne cesse d'augmenter en France. L'an dernier, 45 000 jeunes ont fui le domicile parental ou le foyer d'accueil. Un phénomène tabou qui plonge les familles dans un grand désarroi. Les associations alertent !
La garde des Sceaux veut rendre la justice des mineurs « plus réactive »
Réforme de la justice des mineurs : les 1ères pistes dévoilées
NOUVELOBS.COM | 18.03.2008
La garde des Sceaux Rachida Dati prévoit, après les municipales, de refondre l'ordonnance de 1945, en fixant notamment un âge minimum de responsabilité pénale et en rendant la législation plus lisible.
... La garde des Sceaux veut rendre la justice des mineurs "plus réactive", de façon à s'adapter au rajeunissement des délinquants.
Le procès du silence coupable
«L’Education nationale ne s’est jamais souciée de cette enfant déscolarisée. Il n’y a pas eu de signalement, alors que la famille était suivie par les services sociaux. Il n’y a pas eu de signalement de médecins alors que Lydia Gouardo a été par la suite régulièrement hospitalisée pour des brûlures à l’acide chlorhydrique infligées par son père. Quant à la gendarmerie, elle a été plusieurs fois alertée, et on n’a retrouvé aucune trace des plaintes déposées. On est, dans cette affaire, face à de très graves dysfonctionnements des services de l’Etat», confie une source proche du dossier au palais de justice de Meaux.
Société
Le procès du silence coupable • Devant la cour d’appel de Paris, Lydia Gouardo, violée et torturée par son père, aujourd’hui décédé, accuse sa belle-mère d’avoir laissé faire.
QUOTIDIEN : samedi 22 mars 2008
Le rapport Colombani, remis mercredi à l'Elysée, est très critique
M. Colombani estime enfin que l'adoption nationale, qui concerne les enfants nés sous le secret et ceux qui font l'objet d'une procédure judiciaire d'abandon, est trop "marginale" (800 par an). "Les juges et des travailleurs sociaux donnent la priorité à la famille biologique et non pas à l'intérêt de l'enfant, contrairement à d'autres pays", estime-t-il.
PARIS (AFP) - Le rapport Colombani, remis mercredi à l'Elysée, est très critique sur l'organisation de l'adoption internationale en France, "moins efficace" que dans d'autres pays et "mal structurée", et préconise d'améliorer la procédure d'agrément et de recréer une "autorité centrale".
« La loi est formidable, à condition de ne pas laisser les gens seuls », selon une permanente d'ATD
Reportage
Les personnes prioritaires pour un logement opposable hésitent à se saisir de leur loi
LE MONDE | 05.03.08 | Extraits
La loi sur le droit au logement opposable a été promulguée, il y a juste un an, pour des personnes comme elle. Cathy, qui loge avec son compagnon handicapé dans un meublé à Reims - trop cher (480 euros) au regard de ses revenus (400 euros) et trop petit pour pouvoir y accueillir son jeune fils - espère, sans trop y croire, que son recours aboutira. Comme la loi le permet, depuis le 1er janvier 2008, à toutes les personnes qui ne peuvent accéder ou se maintenir dans un logement décent par leurs propres moyens, elle a déposé un dossier auprès de la commission de médiation de son département pour obtenir un HLM.
Sans le soutien d'ATD Quart Monde, Cathy ne se serait sans doute jamais lancée dans la démarche. Car cette mère de cinq enfants, expulsée de son HLM en 2005 pour impayés, dit "se sentir marquée au rouge" : "J'ai peur du regard des administrations, des travailleurs sociaux, des bailleurs." Sous curatelle, il lui était en outre presque impossible de remplir seule le formulaire.
L'hésitation à faire valoir ses droits semble concerner une partie non négligeable des personnes prioritaires au regard de cette loi, adoptée suite aux campements de l'association des Enfants de Don Quichotte. "La loi est formidable, à condition de ne pas laisser les gens seuls", dit Françoise Ferrand, permanente d'ATD à Reims. La militante rapporte la parole d'un sans-abri : "Si je demande un logement, ils me mettront sous tutelle." D'autres disent la terreur du placement de leurs petits s'ils révèlent l'insalubrité de leur logement.
... Pour Olivier Nodé-Langlois, coordinateur de la plateforme pour un droit au logement opposable, "nous sommes dans une phase de réglage délicate". "L'administration a eu un an pour se préparer, mais elle n'est pas encore prête."
Rétention de sûreté : Sarkozy reçoit le soutien d'associations
PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a reçu le soutien d'associations de victimes dans sa volonté de faire appliquer rétroactivement la loi sur la rétention de sûreté pour les criminels jugés les plus dangereux, malgré la censure du Conseil constitutionnel sur ce point.
Actes de barbarie sur une fillette de 5 ans : un père et sa compagne arrêtés
MULHOUSE (AFP) - Le père d'une fillette de cinq ans et sa compagne ont été mis en examen et écroués vendredi pour actes de torture et de barbarie sur mineur après l'avoir martyrisé pendant des semaines, lui imposant sévices et privations de nourriture, a-t-on appris de source judiciaire.
Placée chez son père depuis le mois d'août 2007, elle n'allait plus à l'école depuis plus d'un mois. Le père, un quadragénaire, ne s'étant pas rendu aux convocations de l'éducateur qui le suivait, les services de l'assistance éducative ont entamé cette semaine une procédure au parquet de Mulhouse.
Lorsque les policiers se sont présentés jeudi au domicile du père, ils ont constaté que l'enfant présentait des signes de malnutrition et d'importantes marques sur le corps. La fillette a été hospitalisée d'urgence, tandis que le père et la belle-mère étaient placés en garde à vue. Les trois autres enfants du couple, tous plus jeunes, ont été placés chez leurs grands-parents.
Selon le vice-procureur de Mulhouse, Alexandre Chevrier, la fillette était devenue "une véritable chose qui n'avait plus de prénom".
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'enfant avait d'abord été victime de coups à mains nues, puis avec un bâton, sur tout le corps. Les punitions se sont ensuite multipliées au fil des semaines: enfermée dans des endroits sombres avec les mains liées, elle subissait aussi, ligotée, des douches gelées. La fillette était également menacée de ne plus voir sa mère si elle venait à parler.
Le père et sa compagne, nettement plus jeune que lui, avaient d'abord nié les faits, avant de finir par les reconnaître. L'enquête se poursuit à propos de l'entourage familial.
MARSEILLE (AP) - Trois mineurs, qui avaient participé à une "tournante" au mois de juin 2006 dans une cave de la cité La Busserine, à Sainte-Marthe, dans les quartiers nord de Marseille, ont été condamnés vendredi par le tribunal pour enfants de la ville, à des peines de deux ans et demi de prison ferme pour deux d'entre eux, à trois ans ferme pour le troisième, a-t-on appris samedi de source judiciaire. Deux étaient déjà placés en détention, le dernier a été arrêté à la barre.
Pendant 24 heures, ils avaient séquestré, les 6 et 7 juin 2006, une jeune fille de 16 ans, après l'avoir convaincue de fumer du cannabis, puis ils avaient abusé d'elle à tour de rôle, avant de lui dérober ses papiers d'identité, son téléphone portable et son porte-monnaie.
Traumatisée, la victime avait ensuite tenté de se suicider en se jetant d'une passerelle surplombant une voie rapide, mais elle en avait été dissuadée par un passant. Les auteurs des faits étaient âgés de 14 à 16 ans au moment des faits.