Mot(s) clef: louvrier
Mensonge, éternel mensonge... et de l'art délicat de donner des leçons ?
Je viens de survoler à nouveau deux anciens billets de Me Eolas, des lectures toutes fraiches semblaient m'y inviter. Au cours de l'été 2009, je lisais encore beaucoup cette faune là. Puis je me suis brouillé avec elle, après la parution d'un billet de Gascogne, proc', je crois, à moins que substitut : Quand la justice n'exécute plus.
A cette même période, une forme de sensure a commencé à sévir de trop, là bas, chez Me Eolas, peut être après mes commentaires, sous ce prix Busiris, décerné à Frank Louvrier ? J'avais en tous cas bien perçu la censure aussi.
De l'art délicat de donner des leçons, je l'avais lu également, comme de très nombreux billets du blog de Me Eolas, un blog le plus souvent très intéressant, mais, occasionnellement, franchement irritant.
De source www.maitre-eolas.fr, mais par un lien, via Facebook
Je me demande si je doit répondre déjà aux deux faussaires, falsificateurs, affabulateurs et menteurs de Puteaux, ou s'il vaut mieux attendre que le proc' de Nanterre soit bien ferré. D'habitude, je réagis assez rapidement. Mais très souvent, je me suis aperçu que les gens ne lisent pas, ou si peu. Il arrive même que la police convie sans même avoir lu. Alors les juges, n'en parlons même pas ; par chez moi, j'ai le plus souvent croisé de véritables autistes, des indébouchables.
En visite, à l'occasion de la 2 500e « greffe de la foi » ?
Il aurait été scandaleux qu'il n'y soit pas, nous a-t-il fait savoir. Je pense avoir très bien compris la Première Présidence de Versailles, en septembre 2008. Elle m'intimait alors de me faire « mieux » conseiller ; je percevais bien que je n'étais pas ou plus assez « croyant » pour sa République. Depuis, j'ai bien essayé de me convertir...
Clearstream : Villepin déclare la guerre à Sarkozy
Stéphane Durand-Souffland
Le Figaro, 21/09/2009 | Mise à jour : 20:50, extrait
De l'inconvénient ou de l'avantage, c'est selon, d'être plus grand que tout le monde : on ne voit que vous. Surtout si, comme Dominique de Villepin, vous ne vous cachez pas pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris, soupçonné d'avoir joué un rôle central dans la manipulation Clearstream.
Saugrenu et grotesque, des mots de Franck Louvrier ? Voir au 9/9/9
Le Crif en action
Formation à l'Ecole Nationale de la Magistrature
De source www.crif.org, 21/09/09 - Thème: Crif, extraits
Une nouvelle formation de l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM), sur « Le racisme et l'antisémitisme en France », s’est tenue les 17 et 18 septembre 2009 à l’auditorium du Centre Sèvres (à Paris), devant une centaine de magistrats de toute la France. Cette session a été dirigée par Denis Salas, directeur scientifique des Cahiers de la Justice. [...] pour la France, Marc Knobel a souligné que le cadre juridique actuel destiné à lutter contre la propagation des idées racistes et antisémite est adapté. Il a fait notamment référence aux dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse au regard des contenus xénophobes, racistes, antisémites ou faisant l’apologie des crimes contre l’humanité et aux dispositions spécifiques de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique. L’expert a rappelé par ailleurs quelles sont les éventuelles actions en termes de détection, modération, signalement, dénonciation et plainte. Enfin, Marc Knobel a indiqué également quelles sont les actions éducatives et/ou culturelles à mettre en place pour aider à mieux lutter contre les contenus racistes et antisémites sur internet.
Unesco: Paris appelle à la tolérance
AFP, 21/09/2009 | Mise à jour : 13:59
La France prend acte du retrait "digne" par l'Autrichienne Benita Ferrero-Waldner de sa candidature à l'Unesco et appelle "tous les candidats" à défendre "la tolérance" et "le dialogue entre les cultures", a déclaré Mme Christine Fages, porte-parole adjointe du Quai d'Orsay. Un quatrième tour de scrutin était organisé aujourd'hui aprés que trois votes n'aient pas permis de départager les quatre candidats.
Elle : BB « en guerre »
Intéressant, ce discours guerrier - voire suicidaire ? - de BB, vraiment ; il résonne aujourd'hui dans ce pays où l'on gère maintenant historiquement des stocks et où il faut parfois savoir tordre le bras à la Justice pour que celle-ci daigne s'émouvoir. Peut-être faudrait-il que j'écrive à nouveau au château quand même, m'adressant clairement et très franchement au chantre en personne, dans un langage grossier que lui ou ses plus proches seront susceptibles d'entendre, soit à ras la foufoune à moins qu'au niveau de ces pantalonnettes ou fanfaronnades Elyséennes. En lui enserrant évidemment ses couilles à moins que la Rollex, ce pour être certain que quelque chose bouge enfin dans mes affaires réputées « privées », la suite pourrait être bien burlesque encore.
Franck Louvrier n'est-il plus aujourd'hui que simple « conseiller presse » ou le « tract » s'est il aventuré à le déchoir ? J'avais cru lire qu'il était plutôt une sorte de bras droit ou organe du pouvoir.
ELLE / People / La vie des people, 09/09/2009, extrait
BRIGITTE BARDOT EN GUERRE CONTRE LE MAIRE DE SAINT-TROPEZ !
Qu’est ce qui met en rage BB ? Le maire de Saint-Tropez a autorisé les chasseurs à des battues face à la prolifération des sangliers. De quoi énerver l’icône des années 60 ! « Non ! Non Non ! » s’insurge Brigitte Bardot. « ... une guerre de lâches contre de pauvres animaux… » poursuit la fervente défenseuse des animaux avant de traiter les anciens ministres de l’Agriculture, de l’Ecologie, d’ « incapables », « sans cœur et sans couille. »
Saint-Tropez rêve (un peu) d'échapper au bling-bling
LE MONDE | 14.08.09 | 14h46 • Mis à jour le 14.08.09 | 17h18, extrait
Cet été, à Saint-Tropez, certaines boîtes de nuit vendent toujours des bouteilles de champagne à 10 000 euros. Des vedettes ou des gens qui se considèrent telles paradent toujours à l'arrière des yachts sur le port. Les villas "vue sur mer", à 15 millions d'euros, accueillent toujours les soirées de la jet-set. En apparence, vertu cardinale ici, tout va bien. La crise a évité la station balnéaire du Var. Jean Roch, patron du VIP Room, boîte sélecte qui fête ses 20 ans, se réjouit d'un début de saison tonitruant : "Les gros sont toujours là et ont toujours les moyens de faire la fête." Mais, sur fond de tempête boursière, le débat sur la richesse ostentatoire n'épargne pas ce lieu privilégié. B. B. ou b-b ? Ici, Brigitte Bardot a été remplacée par le bling-bling. Mais, comme Nicolas Sarkozy, le président de la République qu'ils ont élu avec 80 % des suffrages en 2007, les Tropéziens tentent de revenir sur cette image. Ils sont nombreux à regretter l'époque où l'acteur Gérard Philipe circulait en 4 CV, où Gary Cooper déambulait comme le commun des mortels sur le port. Les stars en espadrilles ont été remplacées par des m'as-tu-vu avec chaîne en or.
Brut de Net, les vidéos
Actu, buzz: sélection des vidéos du web
Documents vidéos, 07/09/2009 à 11h39, Libé, extrait
Pas de têtes qui dépassent celle du Président : « Une requête de l'Elysée » [...] Un peu gros. « Saugrenu et grotesque », s'étranglait même ce lundi matin Franck Louvrier, conseiller presse de l'Eysée.
« Amin » ?
Chez Maître Eolas, je suis sensuré, mais c'est à présent sans la moindre importance. Là bas, il n'est pas possible d'échanger sérieusement, surtout sur le thème de la protection de l'enfance (aujourd'hui, nous parlons plutôt de prévention, voire même de répression de la délinquance, tout simplement). Il faut s'y taire. A mon avis, parfois, peu de choses me distinguent réellement de la faune qui s'exprime là bas. Certains d'entre eux ont prêté serment.
247. Le Samedi 29 août 2009 à 00:06 par Vert du Rhin
[...] @bruno 193 Une citation admirable qui prouve que l’on peut être un sociologue du droit important et un crétin fini.
Par le passé, j'avais un ancien outil pour mon blog. J'ai gardé ces notes. Hier, je me suis efforcé de répondre de manière modérée à Vert du Rhin mais mon commentaire n'a pas été publié, tant pis. Je lui suggérais d'être plus prudent. J'ai le sentiment que Vert du Rhin est persuadé que tout différend ou litige peut être résolu par la logique, des mathématique et du Droit. Des professionnels de la protection de l'enfance s'en remettraient plutôt à leurs pierres philosophales ? Depuis quelques temps, je n'hésite plus à parler d'incurie crasse, ce n'est pas sans raisons, voir Versailles über alles pour plus de précisions.
Un extrait de « Justice, la bombe à retardement », que j'avais déjà publié et commenté, par le passé ; tout le monde comprendra peut-être un jour mieux pourquoi je pourrais éventuellement avoir trois enfants et non plus deux, pourquoi, au dossier de l'ARSEA, mon aînée se prénomme Julie, pourquoi, selon les juges du secteur, ma cadette serait née en 2001, et non plus en 2003, comme selon les fichiers de l'état civil :
(...) Suit un dialogue de sourds entre la mère analphabète, qui s'exprime avec un fort accent, et la juge enferrée dans son language juridique qui récite la procédure sans une explication : « Il n'y a pas de retard staturo-pondéral... » La mère est totalement perdue. D'autant plus perdue que, depuis un moment, sans que personne ne le relève, son fils Mohamed a été rebaptisé en cours d'audience « Amin ». Et de son côté, Marie-Hélène s'entête à parler de l'« Azim » de son fils sans que le tribunal comprenne qu'il est question d'asthme.
193. Le Mercredi 26 août 2009 à 11:18 par Bruno
@192 par Wyrm “@149, Vert du Rhin: Si A est vrai alors (A=> non A) est faux Or si…”
J’ai trouvé ceci, en dernière page d’un gros ouvrage de sociologie du droit: j’étais ainsi: pour moi deux et deux ne faisaient jamais quatre, s’il y avait moyen de croire que cela faisait cinq. L.P. Hartley, The Go Between
Dans une préface de The Go Between, par Colm Toibin: The past is a foreign country: they do things differently there.
Have fun.Le Nouveau Détective du 26 août : « à ta place, je l'achèterais ! »
Hadopi, quelques notes
Je les retrouverais plus facilement.
4. Le Dimanche 23 août 2009 à 01:03 par Bruno
Vous pouvez rassurer grand-mère.
EnquêteL’impuissance masculine, c’est fini !
LE MONDE 2 | 21.08.09 | 15h03 • Mis à jour le 22.08.09 | 18h45
7. Le Dimanche 23 août 2009 à 01:25 par Bruno
@2 par ladyteruki “Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est à quoi cela sert à Louvrier de faire publier cette tribune ?”
Peut-être pour qu’on se méfie un peu plus de ce qui est publié ailleurs, sur Internet, par exemple au New-York Times.
« Quand la Justice n'exécute plus »
De petites notes perso suite à la parution d'un billet, chez Me Eolas, puis des échanges...
49. Le Dimanche 23 août 2009 à 15:59 par Bruno
@6 par Luc Montesquieu “Le problème de l’exécution des peines est un problème rarement traité par la presse.”
Le problème de l’exécution des décisions de justice ne se limite absolument pas aux peines. J’ai pour ma part une perle dans mes cartons. Un juge a ordonné. Quelques temps plus tard, il n’a pu que constater que sa décision n’a pas été exécutée. Un couac administratif. Le juge m’a condamné aux dépends, c’est moi qui l’avait saisi. Je reste zen, j’ai même fini par en rire.
Eolas:
Je sais que votre nombril a pour vous la force d’attraction d’un quasar pour que vous vous croyez obligé de nous abreuver de vos passionnantes considérations sur vos déboires, mais vous confondez l’exécution en matière civile (qui incombe aux parties) et l’exécution en matière pénale. Ce billet ne parle que de l’exécution pénale.
70. Le Lundi 24 août 2009 à 01:47 par Bruno
@49 Me Eolas: “Je sais que votre nombril a pour vous la force d’attraction d’un quasar pour que vous vous croyez obligé de nous abreuver de vos passionnantes considérations sur vos déboires, mais vous confondez l’exécution en matière civile (qui incombe aux parties) et l’exécution en matière pénale. Ce billet ne parle que de l’exécution pénale.”
Non, il n’y a pas que le civil et le pénal. Je parlais d’ordonnances et d’un couac au tribunal administratif. J’attendais - puisque vous rebondissez sur mon nombril - la commission d’une expertise suite à instruction et après un non lieu, après un décès très bizarre, en milieu hospitalier. Peut-être était-ce à mes avocats de bousculer plus tous ces gens là…
Si j’avais voulu râler et me plaindre du civil, j’aurai bien évidement parlé de l’exécution de décisions du JPE et d’arrêts de cour d’appel. Mais je crois qu’on en a déjà assez rigolé.
@49 Me Eolas: “Ce billet ne parle que de l’exécution pénale.”
Oui, je sais, et je trouve son titre et peut être même son contenu indécent. Gascogne a pu rapidement le comprendre.
@Me Eolas en 65 “Et il n’y a pas 27000 prisonniers dans le couloir de la mort, je précise”
J’ai cru lire qu’ils allaient d’abords relâcher les voleurs de chaussettes.
Plus loin, dans un autre billet, publié par Me Eolas...
88. Le Lundi 24 août 2009 à 00:09 par Bruno
@87 par Fred
Je suis assez d’accord avec vous. Mais selon les réactions que cette tribune pourrait susciter, quelles qu’elles soient, son auteur sera aux premières lignes. Il ne pourra même pas soutenir qu’un journaliste a mal compris ou mal rapporté ses déclarations.
@87 par Fred “Franchement le coup de la dictature iranienne pour limiter le P2P… Respect.”
C’est en effet une manière de le percevoir, on mêle allègrement d’intenses émotions et des intérêts des plus divers, y compris internationaux. Oui, respect.
Cette nuit, j'ai un peu de mal à trouver le sommeil.
En 69, sous « Quand la Justice n'exécute plus », le pseudo cap-justice répondait à Me Eolas en citant l'IGSJ. J'invitais moi-même, plus tôt, sous ce même billet, à lire un article du Parisien qui m'avait interpellé.
71. Le Lundi 24 août 2009 à 04:08 par Bruno
@69 par cap-justice “et qu’en outre, les problématiques de régulation des flux et des stocks, d’organisation et de suivi”
J’adore ce langage. Plus haut, j’avais d’abords quelques scrupules à renvoyer à la lecture d’un article du Parisien, je pouvais heurter; extraits: Fin juillet une circulaire a été envoyée à tous les préfets de département attirant leur attention sur le fait «qu’il y a nécessité de renforcer l’effort de régulation». …. Le ministre demande par ailleurs aux préfets de faire un point précis de la situation dans leurs départements : populations présentes, difficultés rencontrées et mesures mises en oeuvre pour y faire face.