Mot(s) clef: meute
Les suisses, des antisémites ?
Ce matin, je ricanais déjà en découvrant la une du Nouveau Détective, en pensant à ce que l'UMP et ceux qui nous gouvernent venaient récemment « d'anticiper », une nouvelle loi en faveur d'individus « vulnérables », potentiellement membres du Parti. Je ramassais encore un Monde d'hier, daté du 2 février ; j'ai pu le prendre hier et l'avoir égaré depuis, je le voulais absolument pour reprendre un extrait de sa une, sous mes références se rapportant à Haïti.
Hier soir, j'avais déjà décortiqué la une du Canard du jour, plus particulièrement ce qui est publié en bas, à gauche. Ce matin, j'étais hilare en lisant deux petits articles de sa dernière feuille. 3,5km ou 50km ? Mais quelle importance, nous sommes au troisième millénaire, la France n'est plus celle d'antan !
Mais ce midi, le Parisien m'entraine déjà sur d'autres territoires, je n'ai même pas pu finir mon Canard ni d'ailleurs ouvrir mon tabloïde favori ! Après avoir volé au secours de Polanski, BHL va-t-il devoir bientôt répondre à la Suisse à nouveau, peut-être encore à cette si vilaine Amérique également, sauver maintenant Yann Moix aussi ? Par chance pour eux, les Suisses n'édictent pas encore de fatwas, les minarets n'y pointent pas encore.
J'ai presque le sentiment d'avoir été plagié par Yann Moix. Aurait-il lu mes conclusions que je déposais en décembre dernier, à la cour d'appel de Versailles ? Depuis, je n'ai pas été houspillé comme lui. Je n'ai pas connaissance d'un groupe de plus de 1 000 personnes qui se serait aussi spontanément érigé contre moi. Pourquoi cet auteur ou BHL a-t-il du supprimer des écrits, sur Internet ? Ce n'est pas la première fois que BHL est prié de se rassoir, je l'exposais bien, dans ces conclusions, remises récemment à la chambre des créatures inférieures.
Médias et People
Les propos virulents de Yann Moix bouleversent la Suisse
Le Parisien | 03.02.2010, 10h02 | Mise à jour : 11h22, extraits
Les propos violemment anti-Suisse proférés par l'écrivain et cinéaste français, Yann Moix, suscitent une vive polémique. [...] D'après le journal [le Matin], un groupe Facebook baptisé «Yann Moix, la Suisse t'emmerde!» a même totalisé ce lundi quelque 1407 fans. [...] En fait, il s'agit d'une histoire en deux épisodes. Lundi dernier, Yann Moix publiait un texte, en fait un extrait de son livre à paraître le 24 février prochain, chez Grasset, intitulé «La meute» sur le site : La règle du jeu. Son titre : «J’aime Polanski et je hais la Suisse». Puis il récidivait dans un deuxième écrit, «Je hais la Suisse, deuxième volet...». Sous prétexte de défendre Roman Polanski, assigné à résidence en Suisse, ses propos au vitriol comparent entre autre la Suisse à une prostituée et décrivent un pays antisémite, qui ne sait «rien faire» et ne «sert à rien». [...] Les deux textes ont été depuis retirés du site et remplacés...
Polémique
Les insultes de Yann Moix font bondir les Suisses
Renaud Malik - le 02 février 2010, 23h16 - Le Matin, extrait
Les propos anti-Suisse de Yann Moix, réalisateur de «Podium», ont choqué. Mais que valent vraiment ses arguments? Le débat est ouvert. «Sinistre personnage», «arrogant et hargneux»: pour avoir dit tout le mal qu'il pensait de la Confédération et de ses habitants, Yann Moix a déchaîné contre lui la colère des internautes. L'auteur et cinéaste français, qui avait publié dimanche un texte intitulé «J'aime Polanski et je hais la Suisse», avait accepté de s'expliquer hier dans nos colonnes. Loin de tempérer ses propos, il avait redoublé de hargne en conspuant la «mollesse dégueulasse» des Suisses. De quoi se mettre à dos tout un pays: hier, un groupe Facebook baptisé «Yann Moix, la Suisse t'emmerde!» totalisait 1407 fans. Sur le site du «Matin», certains appelaient même au dépôt d'une plainte pour atteinte à la personnalité.
De source blogs et Rebuts de presse, par Didier Jacob, extrait
«La Suisse, cette pute»: la dernière pitrerie de Yann Moix
Les lecteurs du Figaro, épargnants pépères ou capitalistes ultralibéraux, apprécieront peut-être moyennement que son éditorialiste (les pages livres) ait lancé sur le site Internet de La Règle du jeu, la revue de BHL, un appel au meurtre de la Suisse, sur le ton loufoque qui ne surprendra cependant aucun des habitués de sa prose (le billet a semble-t-il été retiré, réédité et augmenté d'un autre, puis retiré à nouveau du site, ainsi que le second). Sous le titre « J'aime Polanski et je hais la Suisse », l'ami Yann Moix écrit par exemple: «La Suisse ne se donne même pas, comme le feraient des salopes ordinaires: la Suisse se prête au plus fort. Elle prête sa soumission. C'est une pute. Elle ne se donne jamais mais se prête toujours. Elle se prête avec intérêt. Elle se loue. Elle se sous-loue. Elle fait des offres. Elle écarte les jambes quand viennent à passer un officier nazi, ou une très grande puissance comme, par exemple, aujourd'hui, nos amis les Etats-Unis.»
Une nouvelle rubrique, « Affaires »
D'autres affaires « privées » m'avaient un peu occupé par le passé. J'ai longuement suivi et parfois d'assez près l'affaire Zakharova ; elle a pu faire du bruit en Russie. Les « combats » de Madame Mireille Millet ont fait plus de bruit dans d'autres contrées, en Lorraine. Vers 2004, ces affaires avaient chacune leurs spécificités mais elles avaient, pour moi, pour point commun, un secteur, des prétoires de Nanterre ainsi que de Versailles. Ces affaires ont été médiatisées, beaucoup, jusqu'à la cour européenne. Il m'était donc assez facile d'en parler un peu et de les suivre, sans forcément m'immiscer ni exposer particulièrement la vie privée des personnes concernées, notamment des enfants « placés ».
Interview du Président de la République à la radio "l'Echo de Moscou"
Interview accordée par M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à la radio "l'Echo de Moscou".
De source www.elysee.fr, Moscou, Russie, le mardi 3 juillet 2001, extrait
QUESTION - Un élément important qui a gêné les relations entre la France et la Russie est l'affaire ZAKHAROVA, actrice séparée de sa fille. Nous savons qu'il s'agit d'une décision de la justice française mais il y a encore ici un aspect humain avec lequel la loi entre parfois en contradiction : une mère et sa fille. Vous êtes vous-même grand-père, avec un jeune petit-fils. Le président pourrait-il faire quelque chose pour améliorer la situation ? Cette question a-t-elle été soulevée lors de votre rencontre avec le président POUTINE ?
LE PRÉSIDENT - Oui, cette question a été soulevée. Nous sommes très attentifs à la situation de la petite Macha. Mais la France est un État de droit. La justice est saisie. Elle est indépendante. Les droits de Madame ZAKHAROVA sont garantis, y compris le droit de visite de sa fille. Je souhaite que la décision de justice puisse être prise le plus rapidement possible et, naturellement, dans l'intérêt de Macha.
Est-on certain que des juges français allaient rendre une décision dans l'intérêt de Macha alors que dans le secteur de Versailles et de Nanterre, des magistrats professionnels ne semblent pas savoir ce qu'est un conflit d'intérêt, ne savent peut-être même pas ce qu'est un lobby, un groupe d'intérêt ou quelque chose qui s'y apparente ? Il me semble plus sûr que lorsqu'on provoque un peu ces mêmes juges, avec une plume un peu ébouriffée ou colérique, ils rendent un peu n'importe quoi, même lorsqu'ils finissent par hésiter puis par relire d'abord ce qu'ils tamponnent puis signent.
Le 30 mars 2006, je publiais un billet, « J'ai enfin une copie du dossier ». En effet, à l'époque, je n'avais jamais pu mettre le nez dans le dossier « d'assistance éducative » de ma propre fille, tel que construit par Nanterre. Je découvrais puis ne retenais alors pas grand chose d'une décision de la CEDH concluant à l'irrecevabilité d'une requête :
A l'époque, je savais déjà que le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles aimaient motiver des décisions avec de grossières approximations, des emplâtres et des rapports de travailleurs sociaux ou de « psychologues ». Pour s'en convaincre, il suffit de mettre le nez dans le dossier de Justine ou donc, celui de « M. » Zakharova aussi ? En 2006, j'en recherchais encore des pistes, des traces ; depuis, je n'en ai plus eu que des confirmations. Beaucoup plus tard, en 2009, je pouvais enfin prendre connaissance du rapport rendu par le Docteur Magalie bouffon-Bruzel Bodon-Bruzel. Au cours de la procédure qui concernait ma fille Justine, le pasteur d'Uhrwiller a lui-même un moment enfilé la blouse du « pédo-psychologue », lors de l'un de ses prêches, à Versailles ; c'est dire combien les décisions et arrêts de ce secteur ont toujours été convenablement et très laïquement motivés.
Mais j'en ai vu d'autres, de Nanterre, rendus par le JPE ou par le JAF, parfois repris ensuite par Versailles. J'ai en effet pu étudier et lire parfois dans le détail bien plus d'un jugement ou dossier du coin, d'ailleurs également. Souvent, des parents sont réticent car des jugements peuvent contenir des allégations qu'ils estiment diffamatoires ou calomnieuses, parfois aussi des allégations qui les touchent. Certains peuvent passer outre, n'hésitant parfois pas à apporter des explications ou des compléments d'informations.
Il y a peu, dans le cadre d'une autre affaire « privée » encore, des courants de pensées Russes ne comprenaient pas pourquoi la France et un juge de Tarascon ne privilégiaient pas la relation mère-enfant. Ces mêmes courants n'ont probablement toujours pas compris pourquoi ni comment, humainement, la France pouvait condamner l'amour de Natalia Zakharova pour son enfant, prétendant « sauver » ainsi Macha, « psychologiquement » parlant. La conception de la relation mère-enfant est certainement très différente en France, bien que l'association l'Enfant d'Abord qui se prétend bien soutenue dans ce pays exigerait plutôt que nous privilégions aussi la relation mère-enfant dans un certain nombre d'affaires, par exemple, lorsque les séparations sont « conflictuelles » ou lorsque la mère s'inquiète, voire se plaint ? On a déjà pu lire que des juges avaient pu trancher en faveur de mères particulièrement inquiètes (l'inverse était tout autant vrai). Que pouvais-je faire pour rassurer le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau ? Je n'adhèrerais jamais à leur secte, quoi que rendront encore des magistrats professionnels français.
Ce qui se dit au sujet de l'autisme est tout de même à nuancer, à relativiser, tout comme ce qui se dit au sujet de carences ou troubles avérés. L'autisme fait encore couler beaucoup d'encre, ce qu'on peut constater dans le Science Humaines du mois de février 2010, page 21 : « Les causes de ce trouble n'ont pas encore été élucidées ». Je pense qu'il n'y a toujours pas de consensus et peut-être encore des niches radicales. Des courants s'affrontent encore, les uns progressant dans leurs recherches génétiques ou neuropsychologiques tandis que d'autres se sont détachés des travaux de Bettelheim et de théories susceptibles de faire culpabiliser inutilement des mères, voire même de conduire à des prises en charges inadaptées d'enfants. Même un vrai magistrat pourrait à mon avis parfois être en difficulté au moment de devoir trancher. Cependant, dans certains cas, des « thérapies » ou « sauvetages » ont déjà pu laisser sans voix :
Confйrence de presse de V.V.Poutine,
Prйsident de la Fйdйration de Russie,
le 15 janvier 2002, Paris, extrait
En ce qui concerne le systиme judiciaire, j'estime que nulle part ailleurs qu'en France, le problиme des relations avec les tribunaux n'est aussi clair. Que cela plaise ou non, les tribunaux dйcident comme la loi leur prescrit de dйcider . Quoique, je le rйpиte, certaines dйcisions peuvent susciter des rйactions diffйrentes. Ainsi, par exemple, dans le cas de la citoyenne russe Zakharova, qui se voit refuser le droit de communiquer en France avec sa fille dans sa langue natale, bien que cela nous semble йtrange.
Cela dйpasse toutes les bornes. Elle se voit refuser le droit de visiter l'йglise orthodoxe. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?" Non, j'ai beaucoup de peine а m'imaginer quelles raisons ils peuvent avoir, mais je m’incline devant le fait que dans le pays il existe la stricte sйparation des pouvoirs, et le pouvoir exйcutif ne peut pas se mкler de l'activitй des pouvoirs judiciaires. Quoique nous continuions certainement de lutter par des canaux diplomatiques pour que les questions de ce genre, а caractиre humanitaire, soient rйsolues du point de vue non seulement de la loi, mais de la raison. Merci pour votre attention.
Heureusement qu'en France, les pouvoirs sont très strictement séparés... Ce n'est pas vraiment ce que j'ai perçu lors de mon précédent passage à la cassation, dans le cadre d'une procédure de prise à partie. Mais des juges de la cour d'appel de Versailles seront là, en rang d'oignon, l'un d'eux brandissant quelques uns de leurs arrêts, et tous affirmeront que M. KANT raconte n'importa quoi. En effet, on parle bien du « corps » de la magistrature, et selon la rumeur, ils se soutiendraient même entre eux. A défaut de brandir quoi que ce soit, ils vont tous rester silencieux ; on parlera alors du « devoir de réserve », de « l'indépendance de la justice » et de « l'autorité de la chose jugée », d'un « cas très particulier » ou d'un « dossier dont on ne sait pas tout » et peut être, un jour, de l'incapacité du père à user convenablement de « voies de recours » réputées illusoires lorsque le juge pour enfant est saisi. En effet, ces voies là sont réputées illusoires, mais uniquement dans le monde de la recherche, pas dans les prétoires du coin.
J'ai été très amusé par le dernier arrêt de Versailles : « où ça, du prosélytisme religieux ? » A l'OSE France, c'est juif, ils le soutiendront encore eux même à l'occasion de prochains colloques. Leur action sociale est peut être même juive, c'est ce que j'ai cru lire dans plusieurs de leurs documents. C'est ainsi, l'OSE est une association qui oeuvre historiquement en faveur de la communauté juive. Quant au pasteur d'Uhrwiller, il est protestant. Je pensais que c'était indiscutable ; Justine a d'abord été « placée » à l'OSE, puis, ensuite, au presbytère protestant... bref, j'ai mal perçu la réalité, comme un Russe.
Par simple construction du langage, j'ai pu constater que des professionnels de la Dass pourraient motiver n'importe quelle décision de justice. Il suffit à mon avis à certains de s'emparer de bons travaux, ceux qui sèmeront bien assez de doutes dans l'esprit de tous pour que le juge tranche en suivant les recommandations des spécialistes, notamment des « psychologues ». Lorsque ces derniers expriment de « grandes inquiétudes » tout en préconisant une solution « pour l'enfant », je pense qu'ils peuvent assez facilement convaincre des juges, même si la réalité peut être très nuancée sur le terrain. En effet, dans certaines affaires, des juges pourraient poser eux même des questions aux experts, orientant leurs conclusions, tandis que dans d'autres, des juges auront parfois tendance à ne pas accepter n'importe quoi dans leurs dossier. Car certains juges ont bien conscience que des travailleurs sociaux devraient parfois eux-même être recadrés ; c'est ce qu'on peut lire dans de beaux livres. Dans d'autres cas ou contrées, j'ai le sentiment que des juges ou des professionnels ne savent que construire et emplâtrer toujours la même chose ; je pense ici plus particulièrement à des professionnels tels que Richard Josefsberg, un éduc spé. de l'OSE France, auteur de « Internat et séparations » ; mais j'attends encore de trouver plus de traces et confirmations.
J'étais hilare lorsque la meute s'est retournée contre France-Info car cette radio venait de nous apprendre que le bichon de Chirac déprimait. J'étais tout autant hilare lorsqu'un juge de Nanterre a convoqué un dalmatien et des comportementalistes, après un suicide, supposé suspect par des proches de la défunte ; à l'époque, je me disais qu'un juge français allait un jour faire tourner des guéridons. Le coups de la voyante, on nous l'a déjà fait, au Canada. Un article du figaro de mars 2009 avait pour sa part suscité quelques commentaires, sur le net : « Les curieuses demandes d'un magistrat à la famille d'un mort ». A Orly, il y a 15 jours, j'étais face à la mère de l'enfant.
L'an dernier, nous avons enfin appris que les psychiatres et les comportementalistes n'avaient rien pu faire pour Sumo qui avait peut-être mal supporté un déménagement. Pauv' p'tit bichon ; il a été « placé » hors de Paris, puis remplacé. Pour les humains, on ferait parfois autrement ; un certain Cyrulnik nous suggérait même qu'ils pouvaient « renaître » de leur souffrance, on pourrait d'ailleurs même guérir de la Shoah. Mais dans la pratique, tout n'est pas si évident que cela.
Je pense qu'avec des opinions, avis ou contributions de « psychologues » ou de « psychiatres », de bons juges pourraient motiver n'importe quoi, nous l'avions bien constaté, avec l'affaire dite d'Outreau : un fiasco. Mais pour qui suit le fil de l'actu, ce fiasco là ne se distinguait que par son ampleur, le nombre d'années cumulées d'incarcérations, en préventive, et le nombre d'enfants durablement « placés » à la Dass. Je respecte très volontiers l'autorité des choses jugées, tant qu'elles ne paraissent pas être trop viciées. D'après la rumeur, il vaut mieux respecter toutes les décisions de justice, elles s'imposent, m'a un jour écrit la Dass ou un ministère. Elles s'imposent, c'est assez sûr, sauf à ceux que les juges soutiennent. Mais tout n'est pas perdu dans ces histoires, il est toujours possible de critiquer ces décisions.
Les « combats » de Mireille Millet, c'est encore un peu différent. Il semblerait qu'elle n'ait jamais été discrédité par un quelconque « psy ». Je pense qu'en les relisant, on s'apercevrait plutôt que tout est motivé par le droit : le droit du père de réclamer son fils, la nécessité ou le droit de l'enfant d'être « sauvé » par l'OSE France, puis le droit de la mère sur son fils et enfin l'obligation de la grand-mère de se tenir tranquille, peut-être aussi, un peu, le droit de l'enfant d'être élevé par des parents suffisants », puis avec sa demie soeur. Lorsqu'on sait dans quelles conditions les petits enfants de Madame Millet ont un moment vécus, on a peut-être le devoir de s'interroger quand même. Récemment cette affaire a un peu évoluée, un nouveau « combat » occupe Madame Millet, celui de sa petite fille. Madame Millet avait fait plusieurs signalements, puis elle a encore déposé plainte contre l'Etat. Après cela, sa petite fille a été « placée » ; je ne suis pas sûr qu'elle soit « sauvée », je crois plutôt que la justice souhaitera privilégier le droit de la mère sur sa fille, qui que puisse réellement être cette mère.
Je ne regrette pas d'être sorti en novembre 2009 et d'avoir fait la promotion d'un son de Lilly Allen.
Mais c'est pour d'autres raisons encore que j'ouvre une rubrique « Affaires ». Il y en a d'autres dont on ne parle jamais, de plus ou de très petites, dans lesquels ne se sont pas forcément impliqué des « psychiatres » ou des « psychologues », mais qui ne font pas moins couler des larmes. J'ai beaucoup appris au cours de ces dernières années. Je vais encore évaluer un peu mes outils et lectures, je pense qu'ils pourront profiter à d'autres, parents et enfants, parfois comme dans une ornière, durablement ennuyés par la Dass. Dans cette nouvelle rubrique, je serais moins bavard. Ces affaires là, à mon avis, souvent aussi « privées » que d'autres, n'évoluent que très occasionnellement voire exceptionnellement.
Quand le bichon de Chirac agace les auditeurs
France Info - 09:55 - 8 février 2009 - Chroniques
Ecouter les explications de Pascal Delannoy avec Jean Leymarie (4'15")
En page 9 / France Société du Figaro du 26 mars
« La meute » ?
Le lynchage de précaution, c'était l'idée de Philippe Bilger. Un lynchage, c'est ce qui arrive maintenant à cette furie de mère ; c'est une sorte de rituel dans ce pays, personne ne va s'en émouvoir. Valse avec les loups, c'était mon idée.
Yann Moix défend Roman Polanski
Le Figaro, 12/01/2010 | Mise à jour : 08:31
L’écrivain publiera en mars, chez Grasset, un livre de quatre-vingts pages où il prend la défense du cinéaste Roman Polanski, poursuivi par la justice américaine pour avoir abusé d’une jeune mineure, il y a plus de trente ans. Son titre - provisoire - annonce la tonalité de l’ouvrage : La Meute.
Je me doutais qu'un pamphlet de moins de cent pages pouvait suffire à dépeindre une situation. Pauv' Romain. La meute, c'est une association, un « réseau international féministe engagé contre la publicité sexiste ».
Je viens de téléphoner à Necker, enfants malades, où j'ai demandé à être mis en relation avec un service presse ou communication, pour discuter du cas de cet enfant défenestré il y a quelques jours, à Orly. Necker m'a rapidement renvoyé vers les parents et vers le parquet des mineurs de Créteil. J'ai maintenant le numéro de fax de ce dernier, le magistrat de service n'était pas disponible. Dans 10 jours, je retourne à Orly, pour des lectures ; ce n'est pas très loin de Bagneux.
Il a bien la banane
Ce dimanche, le 13 heures de France 2 a tendu le porte voix à Obama : « les règles doivent être respectées, les violations doivent être punies, les mots ont un sens », nous a-t-il dit, parlant de la prolifération des armes nucléaires.
Le chantre a également eu son temps de parole. Il a la banane, ça a été fanfaronné partout, même en une du monde de ce 5 avril, et nous, on a les peaux ou des promesses, l'assurance de jours meilleurs, bientôt.
L'UMP est très optimiste, le Figaro du 5 nous serine encore le couplet du ticket gagnant, tandis que l'opposition et des radicaux sont plus sceptiques, certains vont jusqu'à nous montrer leur cul (en une de Libé du 4).
Le Parisien du 5 avril dénonce l'ultra-violence qui a « traumatisé la capitale alsacienne ». Roland Ries, son maire, s'explique en page 4 : « On a comparé Strasbourg à un camp retranché ! Mais ces personnes n'avaient pas pour objectif d'exprimer une opinion critique sur l'Otan. Ce qu'elles ont fait est inacceptable ! Quand une démocratie est attaquée, elle a le droit de se défendre. » Ce n'est qu'en page 11, parmi les faits divers, que nous apprenons qu'il y a encore eu de violentes émeutes en Corse, après des protestations suite à la condamnation d'Yvan Colonna : « on se croirait à Belfast », esquisse l'envoyé spécial.
En page 13, rubrique « vivre mieux » de ce même Parisien, nous découvrons comme un message d'espoir après les polémiques qui ont récemment divisées l'Eglise et même suscité des affrontements, le 22 mars dernier, au parvis de Notre Dame : « L'opinion publique catholique a de nouveau du poids ». Tout ça pour ça ?
En page 10, on peut lire l'invité « du dimanche », Max Gallo : « Le pouvoir est toujours ressenti comme illégitime », une interview publié sur www.leparisien.fr. Sa « Révolution française » cartonne en librairie.
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