Mot(s) clef: zakharova
Un 20 novembre, un combat pour le droit à l'enfant
Edit de ce 20 novembre, en fin de journée…
J’ai dû bien lire le JDD puis le Monde ; Victor Klemperer nous disait que la langue ne ment pas, il s'était trompé ? Pour Adrien Taquet, l’opinion de ceux qui ont une expérience du « placement » d’il y a 15 à 18 ne compte plus, on élimine donc effectivement Lyes Louffok et même @Repairs75, moi aussi, même si mon expérience, dont dans des tribunaux, remonte à 10 et à 5 ans pour ses derniers effets. Taquet nous l’explique pour France Inter, l’invité du week-end… ajoutant : « on doit aux enfants placés qu'ils soient des enfants comme les autres ». Et nous nous limiterons donc au rapport pour les #EnMarche remis ce jour à Taquet, par Gautier Arnaud-Melchiorre, il est allé sonder des enfants actuellement « placés » pour recueillir leurs témoignages. « Je compte apprendre des choses que nous, adultes, experts, politiques, qui ne sommes pas à hauteur d’enfants, ne pouvons pas percevoir », indique le secrétaire d'État chargé de l'Enfance et de la Famille. C'est bien, Taquet, des experts et des politiques vont pouvoir lire et apprendre.
« J'ai l'impression d'être un colis », apprend-on avec France Bleue. C’est ce qu’un enfant de 15 ans récemment revenu chez sa mère avait expliqué, l’été 2009. « Placé, déplacé... sans savoir pourquoi ni avoir un mot à dire ». Les choses auraient-elles tant changées depuis ? « Le rapport est accompagné d'une "charte des droits des enfants protégés" dont le premier point proclame : "j'ai le droit d'être un enfant ou un adolescent comme un autre". » Ca va bien les avancer, ces « colis », une telle charte. L’introduction par France Bleue ou avec Taquet sur France 2 est orientée « dysfonctionnements majeurs, agressions sexuelles, ruptures traumatisantes, et même de la prostitution » ; manquent les addictions, les violences agies/subies autres que sexuelles, les sujets des insultes, des fugues, les sujets de la santé et de la scolarité, etc. Le rapport et son tome pour les retranscriptions de témoignages d’enfants sera à lire. « Les situations sont aggravées en fonction des lieux d'accueil. "L'engagement" de nombreux professionnels est réel, mais trop de mineurs subissent des "dysfonctionnements majeurs" explique Gautier Arnaud-Melchiorre. » Comme par le passé, récent, ces 10 à 20 années passées ? Rien n'a changé ? On en découvrira plus une fois la charte et ce rapport publiés quelque part, probablement des centaines de pages.
« "Il y a encore ce sentiment d'être vus comme des +enfants de la Ddass+, cette expression qui leur colle à la peau. Ces enfants veulent être des enfants comme les autres, on le leur doit" » semble avoir exprimé Adrien Taquet. Peut-on parler de l’ASE, de la protection de l’enfance, de l’Aise Sociale à l’Enfance lorsqu’on a très raisonnablement le sentiment d’avoir ou d’avoir eu encore affaire à cette Ddass, à ses pratiques et à ces établissements d’antan ? Que la Ddass change, évolue un jour, et l'on parlera beaucoup plus volontiers de protection et d'Aide Sociale à l'Enfance.
Enfant de la DDASS, par MC Jean Gab’1, ça commence à dater, d’antan également. « Imagine les glandes, de n'pouvoir voir les tiens, faute de rien, Parce qu’à partir de maintenant, c’est à eux qu’t’appartiens, Trimbalé comme une vieille grole... C’est un luxe, et les jours d’fêtes pas d’quoi grimper aux lustres, Juchés sur ses dossiers, jugé et puis casé, Parce que tes vioques n’arrivent plus à s’blairer ». Sinon écouter Keny Arkana - Eh connard. Ou encore, « pour plus d'antan », réécouter (mais très attentivement) le témoignage d'Assia, prostituée à l'âge de 14 ans, un « malaise » récent, avec C8, sur le plateau de TPMP... « On était en foyer, on s'est connu en colonie », « on était en fugue, de plus de 10 jours, j'étais virée du foyer, si je partais, où aller ? » ; sa maman : « de là, j'étais en prison, j'écris au juge des enfants, au procureur » #hope #ASE #Ddass « elle était placée », « pendant un an, pas une réponse ».
Par ailleurs, j’ai lu La Croix, leur hebdo pour ce week-end. Dix pages, et dès l’introduction, quelques propos sur l’association Repairs, des « ex-placés », peut être aussi des « ex-suivis par les services ». « Partager ensemble ce que l’on a traversé permet de se réapproprier la narration de nos histoires… » Après l’avoir étiqueté « vu les chez LFI », les LaRem #EnMarche vont donc pouvoir lui apposer aussi un sticker « aperçu maintenant au voisinage des cathos intégristes et donc de Zemmour ». Lyes semble avoir été choqué d’apprendre que son vécu présente des similitudes avec des vécus d’orphelins de la seconde guerre mondiale, une période depuis très documentée ; en fouillant un peu plus, il aurait pu en trouver d’autres, de pupilles d’il y a plus d'un siècle, ou encore d’enfances volés sous Debré, à la Réunion, pour repeupler la Creuse et ses champs. Ni père ni mère, Histoire des enfants de l'Assistance publique (1874-1939), par Ivan Jablonka… « En faisant entendre les voix qui vibrent dans les archives, Ni père ni mère tente de comprendre l'expérience du vivre-sans-parents, où se mêlent sentiment d'humiliation, solitude et liberté. »
Ce 20 au soir, ce nouveau rapport et la charte restent introuvables. Mais cela vient tout juste d’être remis à Taquet, et va être publié prochainement. En attendant, il y aurait à relire un document de travail n° 263 2021, produit par l’INED, « Violence sous protection. Expériences et parcours des jeunes récemment sortis de placement » Libé, sur cette étude : « Le sujet s’est imposé par la force des choses. Engagées dans une enquête sur les trajectoires des jeunes sortant de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), des chercheuses de l’Ined (Institut national d’études démographiques) ont constaté qu’une thématique revenait fréquemment dans la bouche des interrogés : la violence. »
Edit de ce 21 au soir… Sauf un barouf pour 240 enfants « sous protection » et dans ce cadre, la remise du rapport à Adrien Taquet, je n’ai pas remarqué grand-chose, ce week-end, pour la promotion des droits de l’enfant. Un peu de lumières bleu Unicef dans des villes, des forums, des activités pour des enfants… ainsi qu'en marge et dans leur entre-soi, les très classiques conférences de professionnels de l'action sociale. Dans la rue et sur Twitter, juste les manifs habituelles (gilets jaunes, anti-vax/pass, …) ainsi que des manifs depuis 15 ans courantes à l’horizon du 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femme (en gros, les violences conjugales, l'inceste, la parole des femmes, des enfants, la prostitution, l'autorité parentale). Avec le Républicain Lorrain de ce 19, nous lisions qu’on peut encore parler « d’assistance publique » ; relire donc également « Ni père ni mère », cet ouvrage de Ivan Jablonca. « Un sujet trop abordé de manière critique », lisait-on encore sur cette feuille, en Lorraine ; tout le monde sait très bien que la critique de l'action/inaction publique ou de professionnels et de leurs méthodes ou travail est historiquement insupportable, rejetée, systématiquement irrecevable, surtout dans les prétoires de la « protection de l'enfance ». Hier, avec France Inter, L’invité du week-end, on apprenait que Adrien Taquet voudra aussi remettre en cause un chiffre qui avait été avancé par des sociologues, suite à leurs études dans la rue, mais autour de 1998… depuis, la crise de 2008 est passée, puis celle du covid s’est inscrite dans la durée ; j’imagine qu’un ultime rapport « plus apolitique #EnMarche et clairvoyant » va un jour paraitre : « soyons précis, parce qu’il y des chiffres qui tournent dans tous les sens… un SDF né en France sur quatre est passé un moment par l’aide sociale à l’enfance… c’est ça le vrai chiffre, qui mériterait d’ailleurs d’être creusé, et on va s’y atteler ». Attendons, « la vérité ».
Dans le JDD de ce dimanche 21, « Après MeToo, le féminisme marque des points », une pleine page, dont sur des chiffres et leurs évolutions, de 2016 à 2021 : après 15 ans (et beaucoup plus) de luttes et de critiques, de multiples immixtions dans l’espace public, les Femen, éphémères, des manifs, des statistiques, des chiffres puis des estimations, des études, des articles de presse à tous sujets, dont le clito, etc, « il apparait clairement que les Français aspirent à ce que le gouvernement fasse du droit des femmes un objectif prioritaire. […] Critiques vis-à-vis des pouvoirs publics les personnes interrogées semblent elles aussi souvent démunies… ». L’article élogieux sur le travail de Gautier Arnaud-Melchiorre était à lire dans le JDD de la semaine passée ; suivaient une belle page du Monde, une autre du Républicain Lorrain. Avec des journalistes domestiqués, de grands médias régionaux ou nationaux aux ordres ou à l'écoute et bien attentionnés, c'est facile : un Secrétaire d'Etat et qui il a missionné communiquent, les journaux du pays publient, propagent, du dithyrambique. Comme tout est cautionné par le gouvernement #EnMarche #LaRem c'est indiscutable et peut être diffusé sans aucun contrepoint, diffusé tout en cassant Lyes louffok, « lui est trop colérique, trop critique, à nous en demander de trop ».
Elles étaient 400 dans Paris, souvent moins à manifester, vers 2008, elles peinaient à se faire entendre ; j’ai pas lu ni compté, aujourd’hui ; « ielles » #NousToutes et si on les compte doivent être des milliers à crier régulièrement dans les rues, tantôt « patriarcat, loi du père », « Cantat » ou « DSK », « Polanski », parfois « inceste » ou comme très récemment, à crier après s'être emparées des recommandations de la CIIVISE. Aujourd'hui, dans la rue, avec des cris de radicaux pas loin... jusqu'à « révolution » et cris encore dissonants pour le commun, des cris et attentes des pires. Il faut croire que certains sujets ne sont d’intérêts que par le chiffre des RT, des TT, ou par le nombre de ceux qui crient - peu importe ce qui est crié, on retient le nombre, les RT ou les présences dans la rue - mais c’est moins vrai pour qui connait l’Histoire et des phénomènes type « nuit debout » ou encore « gilets jaunes » - les uns crient en nombre, rien ne se passe, les autres ont un relais du genre #EnMarche Adrien Taquet, efficace. C’est cependant peut-être une piste pour Lyes Louffok et les Repairs, devraient-ils gonfler leurs effectifs, agiter plus leurs relais ces années qui vont suivre… Pour RESF et les migrants, ça avait fonctionné, sensibiliser, mobiliser, la gauche elle-même avait été agréablement surprise par le résultat, conséquent et durable. Mobiliser en faveur de cette enfance en perdition risque d’être plus compliqué, car avec des enseignants persuadés, qui « signalent », et avec des pans de gauche qui subsistent ou vivent des « sauvetages » et de « placements » longs d’enfants dans des villages éloignés ; « des métiers difficiles » ; tandis que plus ces enfants vont mal, davantage le « prix de journée » est élevé ; comme les migrants et les MNA, un sujet très susceptible de fragmenter leurs opinions. Et moi, dans cette Histoire, c’est simple : « juste un troll » diront Arianne Chemin, PDR et Marie Vaton, Nadine Morano, cette poissonnière, Laurence Rossignol, Aude Lorriaux, toutes outrées, comme beaucoup ; en près de 20 ans, je dois avoir outré un très grand nombre, « un individu à bloquer, à ne pas lire. » Je m'en fous de qui me lit ou non, autant de ce qui va suivre encore #indifférence
Des #révolution de gauche occupés par le djihad et leurs luttes pour permettre à chacun #liberté de voiler les fillettes. En mode arc-en-ciel, contre le patriarcat, oui, c'est tout à fait crédible, et des femmes en nombre soutiennent. Pendant ce temps, des gamins et des gamines vivent des choses « exceptionnelles » #radieux « sous protection ».
Dans ce même JDD, imprimé, aux indiscrets et en très bref, la « fin de cavale » d’une mère : « une infirmière en fuite depuis plus de huit mois avec sa fille M., 6 ans… interpelée mercredi par les gendarmes… elles se cachaient. Toutes les deux sont en bonne santé. » Une contradiction qui a dû mettre tous nos conspis et ceux qui la soutenaient en émoi. En octobre, nous découvrions des recommandations de la CIIVISE, qui « demande la suspension des poursuites pénales pour « non-représentation d’enfant » contre un parent qui priverait de visite l’autre parent soupçonné d’inceste. Enfin, la commission recommande de « croire l’enfant ». » A lire sur le JDD… « "Ma cliente a été mal reçue, on ne l'a pas crue, conteste l'avocat de la mère, Paul Gallix. Et comme souvent dans ces dossiers délicats, il n'y a pas de preuve." La jeune femme, convaincue que sa fille était en danger, refusait de remettre M. à son père. Elle avait médiatisé son combat sur les réseaux sociaux, en lien avec l'association controversée Wanted Pedo. […] Début 2021, l'infirmière avait transmis aux enquêteurs un échange à tournure pédopornographique que son ex aurait eu sur Facebook avec une jeune fille de 14 ans. Problème : si le profil de l'adolescente était un faux, conçu selon le parquet à la demande de la mère par un militant gravitant autour de l'association Wanted Pedo, les investigations ont montré que celui du père avait aussi été créé de toutes pièces ; les perquisitions ont mis cet électricien hors de cause. […] l'association s'était désolidarisée de l’infirmière, estimant que "cette dernière […] leur a menti, a caché des éléments en sa possession et a produit des faux". » Juste le bordel. J’en retiendrais qu’un parent ou une mère qui proteste est très certainement un gros menteur, et que « s’iel » a quelques soutiens, il ne pourrait s’agir que de déséquilibrés. Ou nous finirons par conclure que tricher, produire, valider et approuver jusqu'à des faux, tromper pour parvenir à tous fins « dans l'intérêt de l'enfant » est une violence, un monopole d’Etat et des travailleurs sociaux.
Cette infirmière et les militants qui l’ont soutenue, peut-être une espèce de Chantal Clos, et au lieu de s’en prendre à l’avocate du père en la trainant dans les bois, elle aurait envisagé de disparaitre avec sa fille, un peu comme une Mireille Millet, elle avait tenté de soustraire Sébastien de la broyeuse. Les histoires se répèteraient, à peine autrement.
Disparition à Montpellier : fin de cavale pour **l'infirmière** et sa fille de 6 ans
Publié le 17/11/2021 à 18:06, mis à jour le 18/11/2021 à 10:08
Midi libre, extrait...
Elle était recherchée dans le cadre d'une instruction ouverte pour soustraction de mineure et un appel à témoins avait été lancé par la juge d'instruction au début du mois. L'infirmière avait disparu avec sa fille après que le juge des enfants avait pris la décision de placer M. sa fille de 5 ans, auprès de l'Aide sociale à l'enfance. Accordant à la mère un droit de visite médiatisé deux fois par mois.
Une mesure que la mère n'avait pas supportée alors que cette dernière refusait de remettre la fillette à son père sur ses jours de garde suspectant de se sa part des actes de violences sexuelles sur la fillette. Ce que ce dernier a toujours nié. Des allégations que la justice après enquête a estimé infondées
Je n'affiche pas ici le visage ni le nom de « l'infirmière », je laisse le JDD et d'autres journaux ou talents s'en occuper.
Tromper, un monopole. Qui me fait évidemment repenser encore à la harangue de Ostwald Baudot à ses pairs, 1974... « La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) Ne vous contentez pas de faire votre métier. Vous verrez vite que, pour être un peu utile, vous devez sortir des sentiers battus. [...] Qu’on le veuille ou non, vous avez un rôle social à jouer. Vous êtes des assistantes sociales. [...] Il y a des tâches plus utiles que de chasser ce papillon, la vérité, ou que de cultiver cette orchidée, la science juridique. [...] Soyez partiaux. [...] Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père [...] »
Du JDD de ce 21 novembre
« Ne pas respecter nos décisions ainsi que tromper, c'est mal ! »
« On n'aime pas lire les citations. » J'en aurais une belle pour Adrien Taquet, le Monde, le JDD, le Républicain Lorrain, les DNA... « Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. » • Albert Londres, Terre d'ébène, 1929
Ce 22 novembre, après mise à jour, ASH publie comme des informations contradictoires… En tous cas, sur 2004 à 2005, le référent familial de l’OSE France était comme absent ou déconnecté du terrain également, lorsque je l’appelais, il devait à chaque fois aller d’abord se renseigner ; et ces temps là seraient révolus, datés d'il y a plus de 15 ans : « Le bilan tiré de ces nombreux entretiens est en demi-teinte. Si les enfants font état des bons moments passés avec les travailleurs sociaux et soulignent leurs qualités professionnelles, de nombreux dysfonctionnements sont pointés du doigt. En premier lieu, les jeunes souhaiteraient davantage rencontrer leur référent ASE. » « "On entend les enfants placés d'hier, jamais ceux d'aujourd'hui" : à 26 ans, il donne la parole à ces mineurs », lisait-on dans le JDD, il y a 8 jours... C’est peut-être bien l’inverse, effectivement, qui s’est produit, on aura encore étouffé les voix de ceux qui avaient été « placés », et qui pouvaient nous raconter exactement les mêmes choses, avec un discernement différent.
Je reste impatient de découvrir la charte et le rapport #EnMarche avec Taquet. Je viens de survoler le récent rapport annuel 2021 du Défenseur des droits sur la santé mentale des enfants, leur droit au bien-être. A le lire, page 52 (et autres), en 10 à 20 ans, pas grand-chose n’a évolué : « Le Défenseur des droits relève que, de manière générale, la santé est insuffisamment prise en compte dans les parcours des enfants confiés à l’ASE que ce soit lors de l’évaluation de leur situation, lorsqu’ils sont confiés à l’ASE ou pendant leur prise en charge. » En 2013, rentrant d'une journée de présentation par l'ONED, je publiais ici Les carences massives de la protection de l'enfance... « Premier point proclamé par la charte des assistés #LaRem "j'ai le droit d'être un enfant ou un adolescent comme un autre". » On s’étonne ensuite, comme je l’exposais en mars 2011, à la cour d’appel de Versailles, si des enfants en nombre finissent à la rue, avec un bagage scolaire limité, ou simplement déscolarisés à l’issue du cursus de « sauvetage ».
Si mes sources sont bonnes, c'est le moment que choisissent 3 000 magistrats et une centaine de greffiers pour publier et signer... « Nous, juges des enfants, en sommes réduits à renouveler des mesures de suivi éducatif sans voir les familles, parce que le nombre de dossiers à gérer ne nous permet pas de les recevoir toutes. » J'ai du mal avec le concept. Il faudrait alors 1/ que les parents ou la famille se soucient ou aient les moyens (dont intellectuels) de se soucier 2/ qu'ils trouvent la voie pour faire appel 3/ que la cour d'appel fasse parfois autre chose que confirmer. « Alors que se sont ouverts les états généraux de la justice [cent vingt jours de consultation citoyenne et de débats qui ont démarré le 18 octobre] avec pour objectif annoncé de renouer les liens entre les citoyens et leur justice, nous, juges du quotidien des tribunaux judiciaires, souhaitons témoigner de nos expériences et de nos inquiétudes sur les conditions dans lesquelles la justice est rendue en France et sur l’affaiblissement de l’Etat de droit qui en découle. » Des juges et le parquet puis un OPJ pour un juge d'instruction avaient insisté pour que je « supprime » mon blog ; il est toujours là, et je ne le regrette pas. S'il est illisible pour beaucoup, tant pis, ou vraiment tant mieux. « Nous, magistrats, faisons le même constat que les justiciables. Nous comprenons que les personnes n’aient plus confiance aujourd’hui en la justice que nous rendons, car nous sommes finalement confrontés à un dilemme intenable : juger vite mais mal, ou juger bien mais dans des délais inacceptables. » J'ai mal en lisant leur tribune.
Revoir L'enfant de personne, cette « fiction » sur l'histoire de Lyes, écouter encore Agathe lui dire de patienter, d'y croire, demandant à Lyes d'attendre que la justice entende enfin ; en vrai, Emilie et Agathe n'ont pas insisté, elles savaient l'inutilité ? « Dans la vraie vie, l’agrément lui a été refusé et elle n’a pas insisté », lisait-on sur Ouest-France... Dans mes histoires, sur des années dans des tribunaux, c'était encore différent, la justice s'était donné absolument tous les moyens, des renvois, des confirmations, des rejets, avec trois tours à la cour de cassation, une débauche, puis jusqu'à pour tout écraser, étouffer sous le tapis, et pour nier fermement... en « m'aidant » même, au printemps 2013, pour que je cesse d'en parler, de militer ; mais ce milieu restait cordial avec moi : « allez vous faire mieux conseiller. »
Ca ne va probablement pas s'arranger de si tôt ; suite à sondage CSA récent : « lorsque l’on demande aux Français ce qu’ils pensent quand on parle des institutions judiciaires, ils sont 67% à évoquer des éléments négatifs. [...] 93% des sondés jugent la justice «trop lente», et 69% qu’elle est «opaque». [...] Seule une minorité de Français (34%), la considèrent efficace et estiment qu’elle traite tous les citoyens de manière égale. [...] ceux qui croient le plus dans les institutions judiciaires sont les jeunes âgés de 18 à 24 ans (55%) et les jeunes de 25 à 34 ans (56%). [...] le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire «entend rétablir la confiance entre les citoyens et l'institution judiciaire, en premier lieu en leur permettant de mieux connaître la justice et son fonctionnement», explique le gouvernement. En effet, selon l’enquête CSA, 51% de la population affirme mal connaître le fonctionnement ».
Mes billets du mois d'octobre semblent encore être beaucoup lus. Ils illustrent à mon avis très bien la pratique, une méthode, avec des juges, ou comment des travailleurs sociaux peuvent s'obstiner, s'emparer, prélever et offrir un enfant :
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2021/10/
« Le maintient du lien familial est un problème, il faut oser le rompre ! » Avec les bons bagages théoriques, par nos experts en séparation et en motivations, c'est facile à faire. Il existe une école où tout professionnel peut aller s'instruire à ces fins :
Un Diplôme Universitaire, en Protection de l'Enfance
http://justice.cloppy.net/ ... /2021/11/13/un-diplome-universitaire-en-protection-de-l-enfance
Autorité de la chose viciée
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2021/11/06/vicie-est-le-bon-mot
Mon blog avec mes plus récentes publications deviennent ainsi d'utilité publique, pour les décennies à suivre. Beaucoup pourront s'en inspirer pour dévoyer ce qu'on appelle communément « la justice » et pour pousser des mômes dans les couloirs de l'adoption, où il en manque tant depuis qu'à l'international il n'est plus possible d'en acheter si facilement.
28 février 2018, 12:39 CET, mis à jour le 1 mars 2018, 15:29 CET, theconversation.com, extrait... When Ethiopia stopped allowing its children to be adopted by foreign parents in January, it became the latest country to eliminate or sharply curtail the practice. In recent decades South Korea, Romania, Guatemala, China, Kazakhstan and Russia – all former leaders in foreign adoption – have also banned or cut back on international custody transfers. In 2005, almost 46,000 children were adopted across borders, roughly half of them headed to a new life in the United States. By 2015 international adoptions had dropped 72 percent, to 12,000 in total. Just 5,500 of these children ended up in the U.S., with the remainder landing in Italy and Spain. Today, most children adopted internationally come from China, Democratic Republic of the Congo and Ukraine. But even China, which has been the top sending country since the late 1990s, has decreased its foreign adoptions by 86 percent. Why are international adoptions imploding?
Gautier Arnaud-Melchiorre s'en va, par DM, il m'a expliqué qu'il ne faisait que passer pour quelques mois. Pour produire un rapport ; « un cahier de doléances qu’il remettra samedi 20 novembre, à Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’enfance. […] il a persuadé Adrien Taquet, qui avait remarqué son discours constructif » (« Sortons de l’impasse du misérabilisme ») lors d’un colloque, en 2009, de lui confier une mission de six mois : « Gautier est un garçon persévérant et tenace », confirme en souriant le secrétaire d’Etat », lit-on chez le Monde, dans un papier de Ariane Chemin. « A 2 mois, « Gautier a des gestes lents, sourit peu et ne gazouille pas. Son regard est vif et fuyant », dit le fameux rapport. Après plusieurs semaines de pouponnière loin de sa mère, tout s’arrange. » Encore un canard, et des observations. Pour Macha, la fille de Zakharova, le « placement » l’avait « sauvée » de l’autisme ou de l’amour trop étouffant d’une mère Russe. Mon ainée a été « sauvée », elle aussi, j'avais trop et si longtemps contesté et critiqué son « placement »... Après une période, bien accompagné par l'OSE, Sébastien avait été expulsé dans de la merde et de la pisse de chat ; où il était arrivé « sur décisions de justice », chez sa mère, était si beau que la petite soeur qu'il y trouvait finissait elle aussi « placée ». Pour mon ainée, c'était différent, « placée en internat », un art, « on a rien pu faire de plus, ensuite on l'a déscolarisée. » Il doit s'agir du graal du travailleur social, de tout juge et des cours d'appel, une tâche dure, s'assurer que tous ces enfants seront affectés, et que la plupart d'entre eux s'écrouleront. « Ecoutez ceux qui ont tout surmonté ! »
Au passage, je note que Ariane Chemin ou le Monde pourraient avoir repéré des « trolls » sur internet. Sur twitter, des anti-#LaRem ou des trolls, quelques uns qui critiquent ou qui expriment des désaccords ? C'est intolérable au Monde ? Pour ma part, j'avais remarqué l'absence du Monde et de ses experts en justice, entre autres, au procès en appel de Mathieu, un mineur plutôt très mal encadré ; au Chambon, il avait violé puis fait fumer Agnès ; un énorme couac de la protection de l'enfance. La peine de Mathieu avait été confirmée en appel, le tout premier condamné à cette peine : la perpétuité réelle, de ces peines à la prison pour une période longue et allant jusqu'à la mort enfin du mineur condamné.
Justice : perpétuité pour l'assassin d'Agnès
Publié le 11/10/2014 21:16, francetvinfo.fr, extrait... Matthieu, est un adolescent aux lourds antécédents. Il avait déjà violé une jeune fille, un an avant Agnès. Son profil est jugé dangereux par les experts et la cour qui le condamne à perpétuité. "La perpétuité, c’est l’exclusion. C’est l’anéantissement de l’être humain. On a beau nous dire qu’il sortira un jour, vous croyez qu’il y aura un collège d’experts qui le laissera sortir ?" a estimé son avocate, Maitre Joëlle Diez.
Lyes louffok, on l'écarte, on l'avait déjà bien compris avec le JDD de dimanche dernier. « Il est excessif, trop colérique, avec Marie Vaton, il réclame des contrôles, peut-être même des contrôles de nos pratiques, qu'il souhaiterait homogènes sur le territoire national ! » Le Monde confirme, nous allons travailler à partir de ce que nous apporte Gautier Arnaud-Melchiorre pour les #EnMarche #LaRem un rapport apolitique, et des solutions attendues par Adrien Taquet : une charte à placarder dans les lieux d'accueil. Trois axes principaux, donc, à moins qu'on en découvre un jour d'autres :
• On laisse encore s'exprimer Lyes, il porte un discours très en faveur de l'adoption des enfants de l'ASE
• Une charte, et si dans 10 ans nous constations son inefficacité, nous aurons heureusement eu recours à l'adoption
Lyes louffok, on l’écarte. Mais je l’imagine intervenir prochainement pour cette formation par l’université Paris-Diderot et l’OSE France, aux côtés de Richard Josefsberg et de Maurice Berger, pour y expliquer que « il faut tout rompre, la cour d'appel confirmera, surtout si des professionnels tels que de l’OSE, en amont, ont estimé qu’il y avait un problème. » « Sinon, ça peut faire plus tard des enfants [maghrébins] barbares », ajoutera Berger, « avec un professionnel pour l’enfant, nous aurions souvent pu éviter le pire. » « Des Merah et des frères Kouachi, faut pas que ça se reproduise ! »
Il est terrible ou très transparent sur certaines pratiques de terrain, Maurice Berger ; en octobre 2008, il renvoyait à un documentaire #Infrarouge « mes premiers pas d’éducateur » diffusé ce 16 novembre 2021 : « votre travail comme le mien est basé sur observer l'autre, découvrir l'autre »... comme des canards, observer des humains comme des canards, des êtres dénués de tout. « Cette réflexion a débuté après que j’ai observé à de nombreuses reprises, et à chaque fois avec un adolescent différent, une scène toujours identique dans le tramway de Saint-Etienne. » Observer les humains, et rapporter, un art. « Depuis qu’il est resté allongé à la pouponnière… » ou variante, « depuis qu’elle a été tabassée en foyer, chez nous, et encore plus depuis qu'il n'y a plus personne pour la faire soigner, elle va autrement, vraiment mieux. » Un art.
Maurice Berger, Dunod, 8 octobre 2008, page 107, l'éloge de l'avocat de l'enfant
Voulons-nous des enfants barbares ? Prévenir et traiter la violence extrême
Lyes et peut-être aussi Gautier qui sont revenus, de bien loin. Pour eux, les mères étaient le problème, avant l’ASE. En tous cas, tant mieux pour eux - et sincèrement. Des exceptions, comme Perrine Goulet, placée à 9 ans, ou encore Elie Wiesel, revenu aussi. Qui confirment qu’on peut revenir du pire et réussir, brillamment, un vrai message d’espoir pour tous. Des exceptions qui se relèvent ou ne s'écroulent pas, il en a existé, il en existera encore. « On les a aidé, on a réussi ! »
« Le droit à l’enfant, ça n’existe pas ! On doit parler de confier des enfants à des familles méritantes ! » Vers 2007, Catherine Gadot s’était beaucoup inquiétée, une nouvelle loi avait introduit un entretient avec les mères au cours de leur grossesse, pour s’assurer qu’elles sont dignes. Il subsiste une difficulté mineure, sur laquelle travaillent Monique Limon et autres députés, dans le but d’inscrire mieux dans le code civil les critères de « délaissement » des enfants. « Vers une éthique de l’adoption... Favoriser l’utilisation de la procédure de délaissement ». On ajoute le mot « éthique » et ça sonne toujours mieux, plus acceptable, on ajoutera plus tard « bientraitance » encore. Au besoin, on ira piquer quelques bonnes idées au Canada, nos cousins et si proches. A l’horizon, exactement la même chose qu’il se passe au Royaume-Unis, où les unes, des mères, des parents, sont décrétés indignes et les autres déclarés plus aptes, selon les services sociaux.
Vers quelle éthique de l’adoption ?
La Croix, le 03/12/2019, extrait... La fusion en un organisme unique du Conseil national pour la protection de l’enfance, du Groupement d’intérêt public Enfance en danger et de l’Agence française de l’adoption (AFA) est en marche. À marche forcée, même. À peine présentée par Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance, cette fusion doit désormais aboutir le 1er janvier 2021 ainsi qu’il vient de l’annoncer.
Dernière modification : 4 novembre 2021
Proposition de loi relative à l’adoption
vie-publique.fr, extrait... Cette proposition de loi fait suite au rapport "Vers une éthique de l’adoption, donner une famille à un enfant" de la députée Monique Limon, qu'elle a rédigé en 2019 avec la sénatrice Corinne Imbert. Selon l'exposé des motifs, quatre ans après l'entrée en vigueur de la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfance, le régime juridique de l’adoption connaît encore des lacunes auxquelles il faut remédier.
À jour au 31 août 2021
Ce document a valeur officielle
chapitre P-34.1
Loi sur la protection de la jeunesse
http://legisquebec.gouv.qc.ca, extrait, l'essentiel
2.3 Toute intervention auprès d’un enfant et de ses parents en vertu de la présente loi doit: a) viser à mettre fin à la situation qui compromet la sécurité ou le développement de l’enfant et à éviter qu’elle ne se reproduise; b) privilégier, lorsque les circonstances sont appropriées, les moyens qui permettent à l’enfant et à ses parents de participer activement à la prise de décision et au choix des mesures qui les concernent.
Non au projet de loi sur l'adoption
Catherine Gadot
Dans Journal du droit des jeunes 2009/5 (N° 285), pages 13 à 16
www.cairn.info, extrait... Nous disons, que rares sont les parents qui se désintéressent de leur enfant. On les met seulement de côté, ils sont totalement mis knock-out par les services de la protection de l’enfance. Tout est bon pour les évincer, pour les retirer de la vie de leur enfant. En définitive, les parents gênent. Les familles d’accueil adeptes de l’adoption. Il est devenu très difficile d’adopter. La durée moyenne d’une procédure est de cinq ans, le dossier à fournir est volumineux et doit être parfait. Le pourcentage de chances d’aboutir est de moins de 50%. Heureusement, beaucoup de familles candidates à l’adoption ont trouvé un autre système : elles deviennent « famille d’accueil ». La procédure est simple, un petit dossier à remplir, une petite enquête sociale, un petit stage et l’on devient famille d’accueil agréée. Elles seront payées pour élever l’enfant, auront droit à des indemnités de toute sorte, aux congés payés, le tout sans aucune responsabilité civile ou pénale. L’Aide sociale leur livre leur premier enfant. Si l’enfant est trop difficile, il suffit de le renvoyer aux services sociaux comme on renverrait un téléviseur défectueux chez son concessionnaire, pour qu’il le remplace.
A la une
Les enfances dérobées de la Réunion
Mis à jour le 26 janvier 2006, le Monde, extrait
Les services sociaux vont mettre un zèle particulier à une mission qui, selon l'IGAS, jouira de "l'attention personnelle de Michel Debré" . Les familles en difficulté sont légion. Misère, alcoolisme, illettrisme font des ravages. Les 2 CV de la direction départementale de l'action sanitaire et sociale (Ddass) vont sillonner l'île pour alimenter le pont aérien et contenter leurs supérieurs. José Cotché se souvient comment, à 12 ans, lui et neuf de ses frères et sœurs ont été emmenés. "Ma mère est morte en janvier 1965. Une femme a débarqué à la maison, a discuté avec mon père. Elle est revenue quelques semaines après. Mon père a lancé au grand frère : 'Abel, prépare tes frères et sœurs. Ils partent.'" Certains fonctionnaires savent se montrer persuasifs. Ils pourraient bien avoir extorqué des signatures d'abandon ou de délaissement temporaire à des parents en position de faiblesse. L'IGAS note que le nombre de pupilles déclarés à la Réunion a doublé entre 1963 et 1968. Avec un art consommé de la litote, le rapport souligne "l'existence éventuelle de promesses faites aux parents". Il s'interroge sur "le respect des intérêts des mineurs tels qu'appréciés à l'époque", sur le "caractère très succinct de certains dossiers", voire sur leur "absence". Bizarrement, nombre d'archives ont brûlé dans des incendies, qui alimentent aujourd'hui la suspicion.
Ca va foirer. A commencer pour tous ceux qui ne seront pas adoptables, genre, les « incasables » ou les « trop perturbateurs », peu importent les raisons - violences ou crises incontrôlées, addictions, troubles psy plus ou moins sérieux, sexualisation précoce ... En tournant entre familles d’accueil et foyers ou établissements plus spécialisés, ceux-là auront une charte à y contempler. On dira d’eux que « ils se sont déterminés encore à mettre le dispositif en échec. »
En tous cas, c’est gonflé. « Constatant que ça se passe si mal chez nous et avec nous, nos accompagnements, nos maisons, les familles d’accueil, on va essayer en donnant des enfants à des familles qu’on n’aura plus à suivre non plus. » Ces dernières étant déjà idéalisées, sans aucun risque, dont d’accident, de perte d'emploi ni même de divorce dans la vie.
Ces jeunes dont les services sociaux ne savent plus quoi faire
LE MONDE | 05.08.08 | Extrait... Dans le jargon des travailleurs sociaux, on les appelle des "incasables". Des jeunes, en grande difficulté, face auxquels les institutions sociales, scolaires, médicales et judiciaires apparaissent dépassées. Des mineurs passant d'un dispositif à un autre, d'une structure d'accueil à un foyer, d'un service pédiatrique à un institut thérapeutique, sans jamais trouver de réponse efficace à leur souffrance. Des cas extrêmes, quantitativement limités, figurant parmi les quelque 250 000 mineurs bénéficiant de mesures de protection de l'enfance en France, mais qui perturbent la vie des établissements scolaires, des foyers, des hôpitaux.
Interview
Mineurs placés : «C’est le système qui broie les gamins, et non l’inverse»
Libé, publié le 15 novembre 2021 à 20h51, extrait... Lyes Louffok... Rien n’a changé. Le gouvernement se félicite de son enveloppe de 600 millions d’euros, mais c’est toute la politique publique qu’il faut repenser ! D’entendre des responsables politiques dire, «ces enfants-là mettent en échec le système», ça me rend fou. C’est le système qui broie les gamins, et non l’inverse. Il faut un contrôleur, qui veille sur les conditions de prise en charge dans les structures. Un avocat pour chaque enfant, pour faire valoir ses droits devant le juge. Avec la crise sanitaire et sociale, de plus en plus d’enfants sont en attente d’être placés. Tout le système est embolisé, les éducateurs craquent de partout. C’est en train de nous péter à la gueule et personne ne bouge.
« Le combat des « enfants de l'ASE » pour faire changer le système
Manque de moyens, maintient du lien familial, maltraitances... »
« A partir de l’an 2000, toutes les autorités chargées des services de l’enfance
ont reçu l’ordre d’augmenter le nombre des adoptions, autant que possible »
« Si on pouvait faire mieux, rapidement, on le ferait »
Ce monde est petit
Je me doutais qu'un juge pour enfant ainsi que l'ASE et un « expert », un « psychologue », allaient se prendre un gros vent, mais à ce point là... Dans le cadre de la journée mondiale des premiers secours, ce samedi 10 septembre, à Paris, la Croix Rouge enseignait « les gestes qui sauvent ». Mais cette édition du 19/20 de France 3 présentait d'abord une histoire « très sensible », celle d'Arthur et Valentine qui ne souhaitent pas être « placés ». Reportage à Limeil-Brévannes :
Le 19/20 de France 3 région Paris IDF,
samedi 10 septembre au soir
Ce samedi 10 septembre, sur place, j'ai d'abord relevé la lucidité, l'ambiguité, la dangerosité et la virulence de certains slogans et discours. « La violence, si tu te tais, elle te tue, mais si tu parles, la justice t'achève ». « La justice sacrifie les innocents et protège le bourreau »... « Un juge peut-il bafouer les lois ? » Présent, Joseph Rossignol, maire (DVG) de la ville, a proposé d’accrocher les ballons du cortège au fronton de la mairie « jusqu’à ce que Valentine et Arthur aient l’esprit tranquille ». Dans son 19/20, France 3 en ajoutait, présentant d'abord une mobilisation de soutien pour ces deux enfants qui sont sous la menace de l'exécution prochaine ou possible d'une décision de « placement », un « placement » auquel Valentine et Arthur sont opposés, ils souhaitent bien évidemment rester et vivre auprès de leur mère.
Michel Rocard aurait été le bienvenu au cours de cette marche puis pour ce rassemblement, devant la mairie de Limeil-Brévannes. L'ex ministre aurait à nouveau pu plaider en faveur du droit fondamental de dire « n'importe quoi » et de l'immunité ou de l'impunité pour tous
Au dela de tous ces slogans, opinions et discours susceptibles d'être « interprétés », voire même dévoyés, puis retournés contre leurs auteurs et leurs protégés, cette marche puis ce rassemblement de 250 à 300 personnes - dont de nombreux enfants - était un succès. Mais comme je l'ai expliqué à la mère de Valentine et de Arthur, ce succès est evidemment susceptible d'irriter l'ASE et le juge pour enfant actuellement saisi.
Ce samedi 10 septembre, à Limeil-Brévannes, la protection de l'enfance a surtout été surprise en situation d'échec, des échecs multiples et, depuis ce samedi, flagrants. Comment réagiront maintenant le juge pour enfant et l'ASE de Paris ? De façon maladroite et virulente, en retirant bientôt Valentine et Arthur de leur milieu actuel, matérialisant alors un échec de plus, un « placement » non ou très mal préparé ? Face à cette mobilisation dans Limeil-Brévannes, il est aussi possible que l'ASE attende à présent de nouveaux et prochains débats auprès de la cour d'appel de Paris...
Il y a peu, le juge pour enfant ordonnait un placement, un placement déjà confirmé courant août dernier, suite à référé suspension. Une telle décision, « confirmée », s'impose à tous. Mais il semblerait que l'ASE de Paris n'a pas su ou pu préparer « l'accueil » de Valentine et de Arthur, qu'il n'y ait pas de solution sauf « d'urgence », ce qui relèverait bien d'un ultime échec de la Dass. Couac après couac, Valentine et de Arthur finiront-ils prochainement en foyer ou en familles d'accueil, comme l'a récemment exigé le juge pour entant ? Pour le moment, ils restent auprès de leur mère avec cette menace de « placement », une épée de Damoclès, un glaive susceptible de trancher ou non au cours des semaines ou des mois qui suivent. Mais nous devrons bien évidemment parler de « mesures de protection », « en faveur » de ces deux enfants, des mesures tout à fait appropriés et parfaitement adaptées à leur développement, leur épanouissement, etc...
Arthur et Valentine subiraient ces « pressions » ou des menaces de « placement » depuis plusieurs années déjà. Leur père avec qui ils ne veulent plus avoir de relations en raison de « maltraitance » pourrait être à l'initiative de ces mesures « d'assistance éducative », je n'ai pas connaissance de son opinion à tous ces sujets. Selon le Parisien et des discours entendus ce samedi, à Limeil-Brévannes, ces mesures auraient été demandées pour cause « d’aliénation parentale ». Ces enfants ainsi que leur mère se plaignent de faits précis, mais des faits qui n'ont fait l'objet d'aucune sanction ; pour des juristes, pour des juges, ces faits ne sont donc pas « avérés »... Le juge pour enfant de Paris parlera plutôt d'une mère et d'un environnement « toxique » dont il faut éloigner ces enfants, probablement pour qu'ils puissent renouer avec leur père ? D'ici 6 mois, connaissant ces pratiques de sauvages et leurs résultats, très variables et aléatoires, Valentine et Arthur pourraient très bien ne plus avoir aucune relation avec leur mêre et toujours pas de bien meilleures relations avec leur père. Si cette affaire foirait complètement, comme d'autres, nous en dirons que ces enfants n'auront pas su « profiter » du dispositif, ou que leur mère était « vraiment très toxique »...
Cette affaire, également « d'ordre privé », m'intéresse de plus en plus, du fait des acteurs en scène ou dans ses coulisses. Nous retrouvons donc le juge pour enfant Herve Hamon ainsi que le charlatan ou pédo-psychanalyste Claire Davidson, co-auteurs d'un ouvrage rejeté par la cour d'appel de Versailles et le juge pour enfant de Nanterre, la revue Dialogue n° 165, de Erès (rubrique Sciences humaines « et les pratiques qui s'en inspirent »). La cour d'appel de Versailles ne sait qu'instruire et revisiter ou réviser à charge ; en faveur de ma fille Justine, Versailles n'a donc conservé qu'une « expertise » de Madame Davidson et a écarté cette revue. Car Claire Davidson est également intervenue dans mes propres affaires « d'ordre privées », rendant un rapport « en faveur » de ma fille ainée, un document me décrivant moi-même « toxique » ou « dangereux ».
J'ai pour ma part conservé la revue Dialogue n° 165. En regard d'arrêts et de jugements rendus au cours de ces dernières années, par la cour d'appel de Versailles et le tribunal pour enfant de Nanterre, cette revue Dialogue me permet d'affirmer qu'un bon juge ou bourreau pour enfant a pour fonction de définir un cadre dépourvu de bases légales et morales, un cadre qui s'impose à tous, qui plonge les enfants dans une sorte de chienlit éducative et qui intime aux parents de se taire ; tout parent qui s'aviserait de « critiquer », de « faire appel » ou de « rouspéter » sera estampillé « défaillant » ou « toxique », voire même « indigne » ou tout simplement « débile ». En ce sens, j'approuve tout à fait l'un des slogans que j'ai aperçu, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes : « La violence, si tu te tais, elle te tue, mais si tu parles, la justice t'achève », un joli clin d'oeil aux services de communication du Conseil régional de l'Ile-de-France ainsi qu'à des placards affichés dans ses commissariats de police.
J'ai toujours été bavard, prolixe, particulièrement sur Internet, et lorsque j'en avais l'opportunité, auprès de journalistes ainsi que devant des caméras. Au cours des années passés, j'ai souvent pu constater que cette forme de justice, pronfondément inique, rendu par le juge pour enfant ou pour créatures inférieures, ne supporte pas la médiatisation. En retour, les juges se sont fréquemment dévoilés d'autant plus virulents, et très couards ; ils ne m'ont toujours répondu qu'à huis clos, en chambre dite du conseil. « C'est une affaire d'ordre privé », reprendra le ministère de la justice.
En 2005, j'avais bien compris que la Dass et ces magistrats allaient tolérer, ordonner, encourager et même faire n'importe quoi. A l'époque, je protestais et contestais déjà beaucoup ; pour me répondre, les juges ont alors convié un expert psychiatre, un « précieux atout ». En octobre dernier, à Blois, à l'occasion des rendez-vous de l'Histoire, un modérateur m'a confirmé qu'un peu partout à travers le monde, les critiques ou les opposants se font fréquemment traiter de fous par le pouvoir en place... La réaction du juge pour enfant et de la cour d'appel de Versailles n'avait donc rien d'exceptionnel ni de bien inattendu. A défaut d'autres moyens pour me faire taire, un avis psychiatrique tendait à me discréditer, aurait pu me dissuader de bavarder et de publier. Ces palabres indignes d'une femme de ménage ne me touchent pas, ce que j'ai bien fait comprendre, en avril dernier, à la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles. Peu avant avril dernier, probablement moins naïve ou moins téméraire, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles reconnaissait tout de même qu'elle avait perçu une « forte animosité » à mon encontre ; c'est toujours ça.
Beaucoup plus tard, j'apprennais qu'en 2005, l'association OSE France ou l'Oeuvre de Secours aux Enfants faisait face à de sérieuses difficultés financières. A la même période, l'OSE France, ces experts du sauvetage et de la mémoire ou de la Shoah, essuyait déjà le scandale des tomes perdus de la BNF... Je pense qu'en s'efforçant de me discréditer alors que je critiquais déjà beaucoup la Dass, l'OSE, ces professionnels et juges se sont d'abord épargné un gros désastre financier et social (leurs emplois). Mais ces mêmes professionnels et juges martelleront bien évidemment qu'ils ont toujours tout fait et ordonné dans l'intérêt de ma fille aînée, pour sauver son « psychisme ». « Un juge peut-il bafouer les lois ? » Oui, et la morale aussi
Ce 10 septembre, j'ai été surpris par les discours de monsieur Jacques Rousseau. Il disait représenter un collectif d'associations, des associations que je connais pour les avoir beaucoup lues ou étudiées. J'ai le sentiment que ces associations et moi, nous sommes « en froid » ; dans mes propres affaires, ce même collectif serait susceptible de soutenir le pasteur d'Uhrwiller, une femme... Claire Davidson et le juge Anne Valentini sont aussi des femmes. Lise Geraud-Charvet, magistrat, et Magalie Bodon-Bruzel, psychiatre, sont également des femmes. Je pourrais en nommer beaucoup ; selon mes sources, les femmes sont surreprésentées dans le secteur de la Dass ou de la protection de l'enfance, un constat qui peut cependant être nuancé, elles sont souvent chaperonnées par des hommes.
« La justice sacrifie les innocents et protège le bourreau »... Qui sont les bourreaux, dans ces histoires ? Lorsqu'on lit L'Enfant d'Abord et Maurice Berger, pédo-psychiatre, ce ne seraient que très rarement les femmes et systématiquement les hommes. Pour s'en convaincre, il suffit de feuilleter le livre noir de la garde alternée, un contenu qui m'avait inspiré un article peu avant sa parution, en octobre 2005, le Code noir. Claire Davidson, une femme, et le juge pour enfant de Paris vont pouvoir persister et marteller que la mère d'Arthur et de Valentine ainsi que leurs soutiens sont tous très « toxiques », avançant pour preuve qu'ils contestent, protestent, font appel et osent même médiatiser cette histoire, celle de Valentine et Arthur
Début 2005, la chambre des mineurs de la cour d'appel de versailles affirmait que pour son équilibre, Justine devait maintenir des relations avec sa famille maternelle ainsi qu'avec sa famille paternelle. Plus tard, Claire Davidson affirmait que j'empêchais Justine d'aimer les femmes de sa famille maternelle. Aujourd'hui et depuis longtemps déjà, Justine n'a plus la moindre relation avec moi qui suis son père. Je pense que c'est assez représentatif, caricatural même, de ce fabuleux travail dont sont capables ces professionnels de la Dass, de l'Aide Sociale à l'Enfance ou de la Protection de l'Enfance française. « Ne l'écoutez pas, M. KANT est débile, dangereux, indigne », se risqueront les magistrats du coin ?
On baigne dans l'irrationnel. La mère de Valentine et d'Arthur serait-elle moins neutre, plus « toxique » et moins digne de confiance que le pasteur d'Urwiller ? On s'apperçoit surtout qu'effectivement, avec les mêmes idéologies, théories ou « psychologues », les juges pour enfant font la pluie et le beau temps, choisissant un parti, de façon discrétionnaire, puis dénigrant et écartant l'autre des enfants. J'ai tout de même le sentiment que le père de Valentine et d'Arthur pourrait avoir des explications à nous fournir ; pourrons nous les entendre ? Le couple Clementz a toujours refusé de s'exprimer en public, de répondre à des journalistes ; DSK n'a pas parlé non plus, on se demande encore ce qui s'est passé, selon lui, dans la suite du Sofitel, à NYC... « mais rien du tout, le parquet a d'ailleurs abandonné les poursuites. »
Si mon intuition est bonne, si la Dass de Paris travaille comme Nanterre et l'OSE France, d'ici quelques temps, Arthur et Valentine seront finalement « placés », puis pour le juge ou bourreau des enfant de Paris, leur parole sera enfin « authentique » lorsqu'ils accepteront d'être confiés à leur père. Les juges et ces gorets du social savent « réformer » la pensée, comme des chinois ont pu le faire, dans les années 50 (lire
De pressions en pressions, sur les enfants comme sur les parents, les enfants finissent par se détacher de leur milieu de vie, parfois par y renoncer, puis à se résigner à être « placés » ou « déplacés », confiés à quelqu'un d'autre. « Le modèle de toute séparation est celui de la naissance, une renaissance, ailleurs, loin du précédent milieu de vie, jugé toxique », pourrait expliquer Richard Josefsberg, « l’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation, une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant », poursuivra-t-il.
Mais pour le moment, Valentine et Arthur ne sont pas encore « placés » et refusent encore ces mesures dont ils sont supposés « profiter », bientôt. Je les soutiens dans ce refus. Même si je suis loin de partager les opinions de l'association ARVA, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes, j'ai rempli un bulletin d'adhésion, il sera fondu parmi les autres.
Un arrêt du 18 mai 2005 rappellait le droit des mineurs capables de discernement d'être entendus dans toutes les procédures qui les concernent. Un juge pour enfant peut cependant écarter l'audition d'un mineur, surtout si les palabres de psychologues ou de charlatants tendent à le discréditer. Les juges pour enfant de Nanterre et de Versailles s'éclaireront d'abord auprès de Claire Davidson. En septembre 2008, un juge de Nanterre a réclamé l'audition d'un dalmatien, il avait fait rire la France entière...
Je pense cependant que Arthur et Valentine ont été assez bien reçus par le juge pour enfant de Paris. Ces enfants refusent leur « placement » et l'idée que leur mère pourrait être « toxique », ils refusent également des relations avec leur père. Arthur et Valentine refusent tout simplement le « cadre éducatif » que souhaite leurs imposer le juge pour enfant et Claire Davidson (lire ou relire la revue Dialogue n° 165, « L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial »).
Jusqu'à la mi-2005, ma fille Justine souhaitait rester ou rentrer à la maison. Le juge pour enfant de Nanterre estimait qu'elle était alors inaudible. J'ai foutu le Conseil général du Val d'Oise dans la merde, l'OSE France dans la merde, le juge pour enfant de Nanterre dans la merde... puis les pressions de ces professionnels sur ma fille Justine se sont faites de plus en plus intenses (relire Bulles n°40, la réfome de la pensée, et Richard Josefsberg, « internats et séparations »), pour qu'elle accepte enfin un « placement » en Alsace, dans sa famille maternelle. Tout a basculé en octobre 2005, je venais d'écrire un peu partout, à l'Elysée, à l'IGAS, etc... puis tous mes droits de visite et de correspondance avec ma fille Justine ont rapidement été suspendus. Un peu plus tard, les juges de Versailles ont affirmé que c'était à ma fille de 13 ans (comme Arthur, aujourd'hui) de décider quand elle renouerait avec nous, sa famille naturelle, celle de son père (la mère de Justine est décédée en 1999). Je n'ai pas eu la moindre nouvelle de mon ainée, pendant bien plus de deux ans.
Début 2008, j'ai appris que Justine souhaitait renouer avec nous. Elle avait déjà 15 ans. Les juges ont refusé de l'entendre. J'ai engagé une procédure de prise à parti contre Xavier Serrier, juge pour enfant alors saisi. Il a refusé d'entendre Justine. J'ai fait appel ainsi qu'un référé suspension. La cour d'appel a refusé d'entendre Justine et a blanchi Xavier Serrier (dans la foulée, la cour d'appel et ce juge ont cependant perdu contre moi, en cassation, une première fois). C'était très virulent... mais au cour de l'été 2009, Justine avait tout de même pu passer deux mois à la maison. Elle avait 16 ans. Peu après, Justine refusait à nouveau des relations avec nous et les juges l'ont à nouveau et très volontiers entendue... J'ai alors fini par me faire une raison, Justine allait rester « placée » jusqu'à sa majorité, comme l'avait « recommandé » l'ASE des Hauts de Seine, dès début 2003, puis comme l'avaient exigé ensuite le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles.
Tant que la parole ou les désirs d'un enfant s'opposent au « cadre éducatif » ou à la volonté du juge pour enfant, l'enfant est inaudible, son audition est écartée par les juges, ou les juges n'en conserveront que ce qui est susceptible d'accabler leur(s) parent(s), par exemple, des comportements ou des propos « interprétables » ou dont pourront s'emparer des psychologues, des psychiatres ou des travailleurs sociaux... En novembre 2005, au cours d'une audience très dure, Justine, 12 ans, n'avait pas dit un mot, n'avait qu'un peu pleuré ; le juge pour enfant Thierry Reveneau a « interprété » ou lu dans ses larmes comme d'autres auraient pu lire dans des entrailles d'un poulet : « les larmes de l'enfant démontrent que... » Tous mes droits ont été suspendus. Quoi et comment répondre à ce genre d'allégations, à pareils tyrans ou gurus dans la toute puissance ?
Arthur et Valentine vont devoir se faire une raison, à leur tour, ils ne seront pas entendus tant qu'ils s'opposeront à la volonté du juge pour enfant de Paris ? Sébastien, le petit fils de Mireille Millet n'a pas été entendu non plus. Macha, la fille de Natalia Zakharova, n'a, à mon avis, pas été entendue non plus, on peut le lire dans un arrêt de rejet rendu par la CEDH.
Ce 10 septembre, certains ont parlé du Défenseur des enfants, du Défenseur des Droits également. Je n'ai pas pris la peine d'écrire au second. J'ai parfois écrit au premier. Il y a longtemps, j'ai également écrit à la HALDE ainsi qu'à la MIVILUDES. Je pense que seule la MIVILUDES pourrait m'avoir assez bien lu et compris, elle m'a répondu, en 2006, il me semble.
Ces services n'interviennent pas lorsque le juge ou bourreau pour enfant est saisi, ne réfléchissent ou ne répondent parfois même pas. Le juge pour enfant est souverain, comme dieu tout puissant ; on ne peut que faire appel de ses décisions, user les voies de recours prévues par la loi, mais lorsqu'on fait appel, on ne fera que démontrer à ce même tout puissant ou bourreau pour enfant qu'on s'oppose à sa volonté, au cadre ou la chienlit éducative qu'il impose...
En novembre dernier, une réponse du Défenseur des Enfants me laissait consterné ; je ne suis pas sur qu'il m'ait lu avant de me répondre. Puis en janvier 2011, alors que j'avais fait appel, je faisais désavouer deux juges des tutelles, le parquet se prennait encore un revers et une étude de notaire se prennait une bonne déculottée ; je n'ai pas pris la peine d'en faire part ou de répondre à nouveau au Défenseur des Enfants, ni d'ailleurs à d'autres de ces obéissants ou soumis services non plus.
Il y a peu, ces services et autorités ont tous pu souffler ; mon aînée est aujourd'hui majeure. Cette semaine, j'ai cependant fait appel de l'ultime et dernière décision rendue par le juge pour enfant de Nanterre. Après cela seulement, et lorsque la chambre des mineurs m'aura une fois de plus débouté, ce marathon judiciaire sera enfin derrière moi et tout le monde sera tranquille ?
Pierre Pedron, Yvon Tallec, l'Enfant d'Abord ou Maurice Berger, cet extrémiste pas très rigoureux... ce monde de la protection de l'enfance est assez petit, nous retrouvons très souvent les mêmes acteurs, contributeurs ou intervennants. Avec ces noms, en farfouillant sur la toile, j'ai remis la main sur le rapport de la commission Varinard et ses propositions de réforme de l'ordonnance de février 45. Rachida Dati soutenait ce projet de réforme, elle affirmait alors que la prison dès 12 ans relève du « bon sens », suscitant une polémique assez vive, quelques juges pour enfants, des militants de gauche, DEI-France ainsi que le Défenseur des enfants devraient s'en souvenir.
Ce 10 septembre, à Limeil-Brevannes, on nous a lu une lettre que Arthur, 13 ans, a envoyé à Nicolas Sarkozy, Président de cette République. Arthur lui exposait sa déception, ses désillusions, constatant déjà que les idéaux de justice présentés et décrits au collège ne prévalent plus lorsque le juge pour enfant est saisi. Arthur a déjà pu comprendre qu'il est largement en âge d'être condamné, au pénal, et bien pu percevoir aussi qu'il ne sera pas entendu par les juges... où prévaudront les opinions toutes particulières de Madame Claire Davidson, « psychologue ». J'ai aujourd'hui 43 ans ; récement encore, la cour d'appel de Versailles a une fois de plus refusé de m'entendre, avançant, comme depuis 2005, les palabres du charlatant Davidson. Je doute fort que les juges ou bourreaux pour enfants de Paris entendront d'avantage ou bien différement Athur, 13 ans. Mais attendons la suite, ainsi qu'une éventuelle réponse de l'Elysée à la lettre de Arthur...
Le Défenseur des enfants produisait également des rapports et des avis, parfois des condensés d'opinions, des contenus pas toujours convainquants et tous manifestement inutiles lorsque le bourreau pour enfant est saisi. J'ai souvent évoqué son rapport annuel de 2005, ce que j'en retenais et que je rappellerais récemment encore est aujourd'hui susceptible d'embarasser l'association ARVA, des adultes qui soutiennent Valentine et Arthur, de la page 99 : « Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue ».
Mais je ne pense pas que ARVA ait à échapper à de quelconques responsabilités ; je n'en dirais pas tant de certains professionnels de la Dass... Quand au point de vue de cette même association, ARVA, j'ai le sentiment qu'il est assez conforme à celui encore promu et enseigné dans nos collèges, ainsi qu'assez conforme également à celui promu par de nombreux spécialistes en matière de droit de la famille et de l'enfant ; et j'en connais donc d'autres, des professionnels moins sérieux ou plus illuminés, qui n'hésiteront pas à lire dans des larmes des enfants pour faire valloir n'importe quoi !
Dans sa présentation, ARVA est suffisamment explicite, avançant d'abord que « Les avis d’Arthur et Valentine ne sont pas pris en compte alors qu’à 13 et 10 ans ils sont capables de discernement ». De nombreux avocats pourraient soutenir un discours assez similaire puis tenter ensuite de le faire valloir dans un prétoire ; des avocats de Mme Bettencourt, la mère, n'en font pas moins ni d'avantage lorsqu'ils dénoncent des irrégularités et contestent des expertises ou leur validité.
Mais comme exposé plus haut, personne ne devrait jamais critiquer le cadre ou la chienlit éducative souhaité et imposé par le juge pour enfant, c'est également valable pour tout représentant, avocat ou cafard pour enfant. Je pense que, avec les magistrats de mon secteur, Maître Delphine Roughol a assez bien défini le rôle ou le parfait profil de l'avocat pour enfant. Certains cafards sont noirs et la plupart ont la réputation de fuir la lumière, était-il utile de le rappeler ?
« Un juge peut-il bafouer les lois ? » Bien sûr ! Ce bourreau pour mineurs ou créatures inférieures dispose d'abord d'un concept mou qui permet voire même encourage toutes sortes de pratiques et dérives, un concept qui pousse aux naufrages : « l'intérêt de l'enfant », son « intérêt supérieur ». La Dass et ce juge disposent encore d'autres outils de mystification, par exemple, le « dossier d'assistance éducative » : « strictement confidentiel », « dans l'intérêt de l'enfant », bien évidemment. La Dass et ce juge disposent également d'une bonne caution : le cafard d'enfant, sa contribution à l'histoire assurera aux plus naïfs que les droits du « mineur protégé » sont systématiquement ou ont toujours été respectés. Au cours de toutes ces années de procédures qui concernaient ma fille aînée, Maître Delphine Roughol n'a jamais critiqué ou contesté la moindre décision du juge pour enfant de Nanterre, ni de la cour d'appel, ça démontre et prouve que les droits de l'enfant ont toujours été respectés...
Il me semble que l'avocat qui représente Arthur et Valentine a également contesté les décisions du juge pour enfant de Paris. Il ne fera certainement pas carrière dans ce milieu, la protection de l'enfance, ces juges pour mineurs et la Dass ne supportent pas les critiques... et vous le rendent bien, il n'y a qu'à lire les jugements de Nanterre et les arrêts de Versailles pour le constater, j'en ai pris plein la tronche, d'abord pour avoir été beaucoup trop « bavard », dans ces prétoires comme en public ou auprès d'autres autorités de ce même pays, la France ou, plus précisément, la Moldavie française. Lorsque la Dass s'occupe si mal d'une famille ou de ses enfants, il faut toujours tout accepter, ne jamais se plaindre ni surtout parler de quoi que ce soit, « ça porterait préjudice aux mineurs concernés », poursuivront les magistrats et les travailleurs sociaux.
Je pense que pour « plaire à la Cour », l'avocat de Valentine et Arthur devra plutôt s'inspirer des stratégies ou des maladresses de Maître Roughol. Il devra se tourner résolument vers l'avenir et ce fabuleux cadre défini pour eux, par le juge pour enfant de Paris. Il devra toujours sourir, saluer et tendre la main à tout le monde, bien maitriser aussi la procédure, surtout celle du renvoi d'audiences aux calendes grecques ainsi que les solutions pour faire capoter les référés. Après un ou deux renvois à la cour d'appel, la Dass de Paris aura enfin pu trouver un nouveau foyer ou des familles d'accueil pour séparer Valentine et Arthur ? Leur avocat devra évidement aussi contribuer à noircir le tableau de leur mère, à édulcorer celui de la Dass, et, si nécessaire, plaider même en faveur du juge pour enfant... ce qui n'est pas très compliqué. La cour d'appel passera systématiquement l'éponge, balayera sous le tapis, fera toujours tout pour emplatrer mieux le « cadre éducatif » qui s'impose à tous.
En 2009, la cour d'appel de Versailles a rendu un arrêt qui pourrait plaire à plus d'un terroriste, à nos politiciens les plus corrompus et à nos ex-magistrats au passé trouble : ponctuellement, il ne pouvait être fait aucun reproche à Maître Roughol, la justice en a conclu que rien ne pouvait donc mettre en doute ses compétences et sa probité. Cet arrêt a cependant été cassé et annulé... et aujourd'hui, le temps ayant fait son oeuvre, toutes ces procédures sont « sans objet », bâclées et bouclées. Entre 2008 et 2010, la cour d'appel de Versailles en a également rendu de bien bonnes en faveur du juge pour enfant Xavier Serrier. Quelle était au juste la mission de tous ces professionnels, « sauver » ou « protéger » ma fille Justine ? Depuis 2003, j'ai d'avantage perçu un milieu constamment hostile à l'enfance et à la famille, ainsi que des professionnels principalement prompts à s'auto-protéger, des spécialistes oeuvrant coûte que coûte à la préservation de leur pré-carré.
Je ne crois pas que ce milieu, cette Dass et pareils prétoires, puisse être apte à faire beaucoup mieux « en faveur » de Valentine et Arthur. De mon point de vue, ce milieu ne pourrait aller et errer à nouveau que de naufrages en fiascos... En tous cas, c'est après avoir assez bien étudié et même longuement éprouvé ce même milieu, des pédo-criminels et des complices, que, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes, j'ai adhéré à l'association ARVA en les assurant de mon soutien, surtout lorqu'ils s'opposent au « placement » de ces deux enfants, à la séparation de la fratrie et à leur séparation d'avec leur mère.
Pages: 1 · 2
Où Chantal Clos a-t-elle pu disparaitre ?
Récemment, l'affaire Zakharova a encore pu retenir notre attention. Aujourd'hui, cette affaire semble être à nouveau eclipsée, jusqu'à un prochain rebondissement, peut-être l'extradition de Natalia Zakharova. La Russie aurait réclamé son extradition, peu après son incarcération, en France.
J'ai depuis envisagé de rendre une visite à Natalia Zakharova, elle serait incarcérée à Fleury-Merogis. Renseignement pris, il me fallait un extrait du bulletin n° 3 de mon casier judiciaire pour accéder au parloir ; j'en ai demandé deux.
Un premier extrait pourrait me permettre d'entrer à Fleury, le second me permettra peut-être de rendre visite ou de communiquer avec Chantal Clos, cette « encombrante voisine » ? Depuis son coup de folie ou cette grosse bêtise, fin décembre 2009, je n'ai plus lu la moindre information la concernant. Tout le monde semble s'être fait très discret autour de cette affaire ; je suppose qu'on s'attache dans ce cas précis au respect le plus absolu du secret de l'instruction.
Je vais essayer de trouver où Chantal Clos est incarcée, puis je vais très certainement lui rendre une visite au moins. Son procès aura-t-il lieu bientôt ? Je témoignerais volontiers en sa faveur, je vais essayer d'en discuter avec elle ainsi qu'avec son avocat ; en a-t-elle un ? Chantal Clos m'avait elle-même soutenu, le 20 novembre 2009, au cours de l'inauguration de la place des droits de l'enfant, à Paris, lorsque le service d'ordre de la ville de Paris s'était précipité vers moi pour m'arracher et détruire ma banderole « fuck you - Sarkozy - very much ». D'autres soutiennent ou défendent bien des travailleurs sociaux, des familles d'accueil, des terroristes ou même des pédocriminels...
Un bulletin n° 3, « celui-ci ne comporte qu'une barre transversalle »
Les états généraux du complexe tutélaire de la famille sont ouverts
J'ai loupé l'info. Si j'avais su que Madame la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano allait se pavaner dans les parages, à quelques minutes de Bagneux, j'aurai probablement posé une journée de congé pour aller écouter son beau discours, comme ATD-Quart Monde, en simple « observateur ». D'habitude Madame Morano m'envoie ses cartons d'invitation pour ses voeux ou ceux de ses proches, à Toul. M'a-t-elle oublié ? Si elle m'a lu, elle a pu s'apercevoir que je me suis souvent rendu à ce genre de grandes fêtes de la protection de l'enfance, cet évènement à bouder figure d'ailleurs bien dans ma rubrique Sorties. Evidement, j'aurais pu en profiter pour la saluer à nouveau, en coulisses, comme je l'avais fait par le passé, en janvier 2009, à Toul. En retour, elle pouvait encore une fois me faire une belle grimace ?
Madame Morano était dans un « centre d'accueil » du Plessis Robinson, la Cité de l'Enfance ? Je me demande si M., la fille de Natalia Zakharova, n'était pas passée par là, il y a quelques années déjà. Depuis, les temps et les équipes de ce centre ont pu changer. Des structures spécialisées feraient défaut dans ce secteur ? Tout est encore à « perfectionner » ?
Des feuilles confidentielles du Parisien du 9-2 du jour
Je suis curieux d'en savoir plus. Lira-t-on bientôt des actes de ces états généraux ? La liste des participants « actifs » sera-t-elle un jour publiée ? En 2005, une centaine de personnalités et élus n'avaient pas un seul instant hésité à signer l'appel des 100, à l'initiative du juge Jean-Pierre Rosenzweig et de Claude Roméo. Je vais feuilleter quelques grands quotidiens des prochains jours, ils vont très probablement me renseigner.
Protection de l'enfance: le gouvernement lance des états généraux
Mis à jour 15-02-2010 21:48, Metro France
Le gouvernement lance ce mardi matin des états généraux de protection de l’enfance. Des associations et syndicats du secteur les boycottent, refusant d'être « des instruments de contrôle et de surveillance ».
La petite Marina venait de succomber aux coups de ses parents quand Nicolas Sarkozy a exigé la tenue rapide d’états généraux de l’enfance, le 20 novembre dernier, jour anniversaire de la déclaration internationale des droits de l’enfant.
Le but de ces états généraux, lancés mardi matin par la secrétaire d’Etat à la famille, Nadine Morano, est d’améliorer la prévention et la prise en charge de la maltraitance infantile. Les discussions devraient se poursuivre jusqu’au printemps et vont réunir le gouvernement, les conseils généraux - acteurs pivots de la protection de l’enfance -, les professionnels de santé, les travailleurs sociaux et les associations.
Manqueront à l’appel trois organisations professionnelles. L'Anas (assistants sociaux), le SNMPMI (médecins de la protection maternelle et infantile) et l'Ones (éducateurs spécialisés) sont opposés à l’objectif affiché par le chef de l’Etat, à savoir l’amélioration de « la transmission de l’information préoccupante (…), pour éviter que le nomadisme de certaines familles ne leur permette d’échapper au contrôle et à la surveillance des services sociaux ».
« L’accompagnement, l’aide, la prévention et le soin ne peuvent et ne doivent pas être des instruments de contrôle et de surveillance », rétorquent les organisations. ATD-Quart Monde, qui avait également vivement réagi à ces propos de Nicolas Sarkozy, a décidé de ne pas participer au lancement des états généraux mais d’y envoyer un observateur pour voir si « le but est de fliquer les familles ou de trouver un moyen de mieux les aider ».
S'agirait-il de sauvagerie judiciaire ?
Si Onfray me lisait, il pourrait découvrir bien pire que ce que Camus avait pu imaginer, à savoir ce qu'est de la sauvagerie judiciaire en chambre du conseil, et même ce qu'est pire qu'un curé, un pasteur à la perception littéralement apocalyptique ? Je ne pensais pas non plus que cela pouvait exister, pas en France, au troisième millénaire.
Mais Onfray, comme d'autres, ne pourra que s'incliner devant sa magistratüre qui travaille donc très dur, depuis plusieurs années déjà, à sauver ma fille ainée. Elle aurait pu attraper la trisomie 21 de ma propre soeur ainée ? « Leur caractère est plutôt sournois ; leur éducabilité relative », peut-on lire dans un compte rendu de Désiré-Magloire Bourneville de 1902-1903. Cette même magistratüre pourrait aussi avoir sauvé une certaine M. Zakharova de l'autisme... ce qui serait un tout autre « dossier » même si j'y lis comme des signatures de professionnels du coin, un secteur un peu à l'ouest de Paris.
Ce 22 novembre, dans le Parisien, justement, j'ai lu un message à l'attention des parents d'enfants trisomiques, une « petite lueur d'espoir » dans un « vide thérapeutique sidéral ». Un traitement pourrait un jour améliorer les capacités d'apprentissages de ces enfants aussi ? Pour le moment, des recherches menées avec des souris génétiquement modifiées seraient en tous cas très prometteuses. Je suppose que contrairement à celles de Richard Josefsberg, de l'OSE France, ces recherches sont très bien encadrées, il s'agit de petites bêtes et non de créatures inférieures...
Justine a eu beaucoup de chance, comme M., elle aura donc échappé au pire ? Souvent, je me demande pourquoi cette même Dass ne s'est pas acharnée aussi sur ma fille cadette. Pourquoi sa magistratüre, l'ASE et l'OSE France n'ont-ils pas insisté pour la sauver également de la trisomie 21 de ma soeur ? Le Docteur Bodon-Bruzel a peut-être une bonne explication à fournir ? Comme il n'a pas été très précis dans son « expertise », il pourra toujours prétendre qu'il a été très mal compris par les tantes de Justine, les pros de la Dass et son parquet. A ma connaissance, ces derniers n'ont jamais fait appel, ils ne s'expriment jamais en public et certains tendent donc même à se défiler lorsqu'ils sont convoqués à Versailles. En février dernier, même le collège a eu comme un malaise, il m'a semblé qu'il a également préféré se défausser.
Ce samedi, j'ai été assez clair avec la police. Si le parquet de Paris décide de me poursuivre, il m'offrira une magnifique tribune en public. Si ce parquet classe ou renonce à me poursuivre, qu'en penseront les résidents du château, mes lecteurs, les élus, les associatifs, les professionnels ainsi que le peuple que j'ai croisé ces 20 et 21 novembre ?
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le Monde du 25/11, par Michel Onfray,
« Monsieur le Président, devenez camusien ! »
Ca bruisse dans la mare
En septembre 2006 et alors que je menais depuis longtemps mes propres investigations, je m'adressais à la faune de ma mare car je souhaitais mieux comprendre ce qui s'était passé après la fin 1999. Aucune créature n'avait su, pu ou oser me répondre. Pourtant, en 2006, cette mare bruissait, comme depuis longtemps déjà.
A peine plus tard, en novembre 2006, le juge pour enfant de Nanterre prorogeait le « placement » de Justine et nous interdisait encore tous contacts et correspondances pour deux années supplémentaires. Justine et nous n'avions plus la moindre relation depuis octobre 2005, elles étaient interdites, le juge pour enfant avait de grandes inquiétudes.
Une grève de la faim pour se faire entendre de la justice
L'Humanité, 14 décembre 1999
Enquête, l'Humanité, 14 décembre 1999
Des juges sourds à la détresse d’un enfant en souffrance
En allant à la rencontre de gens de toutes horizons, avec des recherches et des lectures de toutes natures, j'ai fini par trouver plus d'informations (fiables). Si je me fie à ce qu'on peut lire aujourd'hui, ici et là, sur la toile ou dans des journaux, il semblerait que, parfois, hormis des discours, pas grand chose n'ait vraiment changé depuis 1999.
En 2008, des juges de Nanterre et de Versailles me priaient de changer moi aussi de discours... de tout brûler, d'oublier le passé. Cette exigence ne me paraissait pas motivée, bien au contraire. Ce week-end, j'ai changé de chaussures, c'était nécessaire. Il faut que je change maintenant un PC, celui que j'utilise le plus depuis la fin 2005 rend l'âme.
Le mois dernier, une tribune de Darcos m'a fait sourire, j'ai repensé à des leçons du collège. Ces derniers jours, j'ai pris un peu plus de journaux et revues qu'à l'habitude. Plusieurs articles ou couvertures ont retenu mon attention.
Point de vue
Esprit français, es-tu là ?, par Xavier Darcos
LE MONDE | 18.03.09 | 14h13, extrait
Parmi les grandes démocraties contemporaines, la France occupe, historiquement, une place particulière, parce qu'elle a toujours accordé au savoir et aux idées une prééminence dans la conduite du débat public et, partant, de l'action politique.
Et lorsque les intellectuels semblent moins s'exprimer, on leur fait reproche de leurs "salves de silence". On y voit une sorte de trahison ou de manquement. Car cette vigilance de l'esprit constitue un utile contre-pouvoir, une force dialectique, un stimulant. Cette singularité est un atout dans une société soumise au rythme de l'information immédiate et éphémère, dans laquelle tout se perd et tout se vaut.
La une de la Croix du week-end ne m'a pas laissé indifférent. Le hors-série de Marianne de mars-avril 2009 développe le thème de la crise du capitalisme : « 300 ans de drames ». En une de l'hebdo Marianne de cette semaine on peut lire que « ils ont eu tout faux et ça continue... » Ces couvertures n'engagent que Marianne. Celle de l'hebdo a ému une journaliste de France info ; ce vendredi, sur les ondes, elle nous a fait part de sa consternation.
Le mois dernier, à la cour d'appel, je me référais moi-même aux périodes les plus sombres des trois siècles passés afin d'éclairer des jugements et arrêts rendus ces dernières années, par Nanterre et Versailles. « Rendez-moi ma fille » peut on lire en une du Journal du Dimanche de ce week-end... Le Wifi et le téléphone, c'est dangereux ?
On nous parle aussi beaucoup d'adoption depuis l'été dernier. La famille reste un sujet sensible ? Les idéologies apparaitraient aujourd'hui plus vivantes que jamais ? J'ai également craqué pour une BD : « L'avenir du chat ».
Quel est le problème avec l'article paru dans Maxi, en mars dernier ?
La justice me reproche la parution d'un article (au pluriel en justice...) dans le magazine Maxi, en mars dernier. Quel est au juste le problème ? Aujourd'hui, j'ai constaté que Nanterre a exigé la publication d'une décision dans Voici, en couverture. Discuter avec un journaliste de telle ou telle catégorie de presse n'est donc en rien un crime ?
J'espère que ce n'est pas mon « engagement » auprès de certaines associations qui pose un problème à la justice, il y avait un petit encart dans Maxi... Le Fil d'Ariane, les Enfants de L'Orchidée, mes relations avec Mme Mireille Millet, avec Mme Natalia Zakharova avant qu'elle ne disparaisse en prison, avec M. Gérard Faure, ma sortie avec des juristes du Village de la Justice ? mes interventions dans le forum de SOS papa, mes échanges avec Jérome Le Huec ? ou dans ceux de aufemnin.com, dans le forum de Doctissimo... de France 2, dans des blogs, des sites Internet de journaux, des listes de diffusions, j'en passe, la liste serait longue, vraiment très longue. Je reste indépendant, je ne suis même pas syndiqué ni proche d'un quelconque parti politique.
L'Eglise, je n'y mets plus les pieds. Et j'ai bien compris que cela pose un réel problème à la République.
Ce 13 octobre, chez un buraliste, en vente libre
Reportage : une décision de justice incompréhensible
L'histoire et l'affaire qui concerne ma fille aînée Justine sont présentées étrangement dans Maxi de cette semaine. On croirait pour partie de l'introduction lire des éléments du dossier Macha Zakharova. Plus loin, l'article sert aussi de tribune pour les travailleurs sociaux de l'OSE France (Oeuvre de Secours aux Enfants).
J'ai le sentiment que la journaliste s'est adressée au tribunal pour enfant de Nanterre et qu'un juge s'est mélangé les pinceaux entre ses dossiers. Ce ne serait pas la première fois, en juillet 2005 le juge pour enfant a ouvert l'audience en parlant de Sébastien au lieu de Justine.
L'article est cependant très intéressant, par sa lecture il est en effet possible de percevoir de quelle manière et pour quels motifs - ici, fantaisistes - des enfants perdent parfois tout contact avec leurs parents et proches pourtant respectables. Justine est déjà orpheline de mère, elle l'a perdue de façon brutale et dramatique, elle est aussi privée de son papa, de sa petite soeur, de sa belle-mère et de ses amis, de tout ce qui fût sa vie à mes côtés, en région parisienne. Quelques éclaircissements pourraient rendre ces décisions de « justice » compréhensibles, je veillerais à en apporter par la suite.
Un encart présente brièvement l'association Fil d'Ariane de Madame Catherine Gadot. Cette association peut soutenir et conseiller des familles confrontées au placement d'enfants.
Je poursuis toujours mon travail avec Madame Mireille Millet, elle devrait bientôt publier de nouveaux éléments dans son propre blog. Elle même insiste et tient également à ce que la vérité se sache.
J'envisage d'aller manifester ce 6 mars, dans Paris, aux côtés des avoués et du personnel de justice concernés par les réformes que suggère le rapport Attali. J'emporterais ma grande banderole « justice corrompue ».
Maxi n° 1114, du 3 au 9 mars 2008
Au 19-20 de France 3 région Lorraine du 30 mai 2007, à propos d'une toute autre affaire, celle de Sébastien, mais qui concerne donc également des magistrats de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles : « dans ce dossier, il apparait tout de même important de souligner quelques dysfonctionnements entre les différents services de la justice et qu'il est évident que, à un moment, ou à un autre, il faudra bien que tout le monde s'explique » :