Archives pour: Octobre 2019
Frontenaud : quatre mômes arrachés et déplacés, pourquoi?
Un billet un peu long après de multiples éditions et ajouts de précisions. A dérouler en cliquant sur Lire la suite
Bref statut au 31 octobre, pour ceux qui découvrent :
- en juin dernier, l'Administration a reçu une lettre anonyme... qui dénonçait une structure d'accueil d'adolescents en difficultés, le LVA (Lieu de Vie et d'Accueil) Les Bruyères, à Frontenaud (71), un centre équestre avec une piscine
- ce 22 octobre, les autorités, gendarmes et travailleurs sociaux sont intervenus dans cet établissement habilité
- quatre enfants mineurs en ont été brutalement retirés, en raison de « suspicions de maltraitances »
- deux jeunes majeurs sont consternés, dépités, ceux-là ont refusé de quitter l'établissement (voir la vidéo, plus bas)
- l'un des quatre mineurs retirés a depuis dû être hospitalisé, « a pété les plombs »
- un autre mineur va mal... deux des quatre ont pour le moment « disparus »
- on attend impatiemment des nouvelles, des précisions et des explications de la part de l'Administration
Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l’erreur qui l’atteint ?
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine...
En 1787, à la Bastille, Sade écrit le poème La Vérité
Au 31 octobre... et tandis que nos fonctionnaires et les élus de Saône et Loire allaient profiter tranquillement de leurs chaussons, de leurs repos ou de voyages pour ce week-end de trois jours, une autre gamine « traumatisée » sortait du bois pour prendre la défense de ce LVA. Voir la seconde vidéo, plus bas, envoyée sur Facebook. #Frontenaud « le seul problème, c'est que la structure est fermée », « les ados, ils font quoi, ils sont où ? » #ASE #educspé
Arrive le mois de novembre 2019, et les 30 ans de la CIDE...
Strand Lobben et autres c/Norvège : des insuffisances dans le processus
Entre 2003 et 2006, cette DDASS s'était obstinée, m'avait plagié Kutzner c/Allemagne. « Les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé. » Tout ceci pour une simple petite dépression, fin 2003, provoquée par la DDASS...
Plus tard, avec la contribution du juge Xavier Serrier, puis encore la cour d'appel de Versailles, et puis même avec la contribution de la cour de cassation, la DDASS me plagiait l'affaire Finaly ; avec le pasteur d'Uhrwiller dans le rôle de Mlle Brun ; préférant faire disparaitre mon ainée dans un internat plutôt que d'accepter enfin quelques évidences.
19 avril 1993 Retour sur l'affaire #INA #Histoire Affaire Finaly
Je constate que la DDASS et la justice de ce pays m'ont également plagié ou ont anticipé Strand Lobben et autres c/Norvège. Des insuffisances dans le processus, dans les enquêtes... Ou sinon, en orientant systématiquement et machinalement toutes les décisions, pour prélever et donner un enfant à un pasteur et à sa soeur, et pour autoriser ainsi une sorte d'adoption simple... A grand renforts d'expertises bidons, puis ensuite totalement obsolètes, mais restées malgré tout brandies par les magistrats. C'est mal, nous dit la CEDH, la Norvège s'est fait taper sur les doigts.
« Violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l’homme dans le chef des deux requérants, une mère et son fils. » Mon ainée avait déjà perdu sa mère, dans des conditions assez bien connues... Ca ne suffisait pas pour cette DDASS ni pour les magistrats, il fallait aussi et absolument pour eux que mon ainée soit aussi privée de son père, de sa belle-mère ainsi que de sa petite soeur !
Le communiqué de presse de la CEDH
Le coup de gueule n°7 de Me Michel Amas...
Ca me rappelle un coup de téléphone que j'ai reçu en 2005, le JDE de Nanterre venait de suspendre tous mes droits sur ma fille ainée ; et alors que personne ne pouvait déjà le savoir : « bonjour, j'appelle pour la chambre à louer ! »
Le coup de gueule n°7 de Me Michel Amas... Ca me rappelle un coup de téléphone que j'ai reçu en 2005, le JDE venait de suspendre mes droits sur ma fille ainée: "bonjour, j'appelle pour la chambre à louer!" #ASE #educspé pic.twitter.com/wZWKqOYKKy
— Bruno Kant (@bkant) October 25, 2019
C'est quoi, sinon, la différence entre des criminels et la DDASS? Les uns, c'est l'ASE ou des magistrats avec des #educspé? pic.twitter.com/yyZhZsJfML
— Bruno Kant (@bkant) October 25, 2019
Dans ces procédures, il y a les appels téléphoniques douteux. Et puis il y a les écrits qui te parviennent de la part du référent familial... "Le placement va prendre fin d'ici quelques semaines. Voulez vous héberger un peu votre fille d'ici la?" pic.twitter.com/zRjNLKHxMy
— Bruno Kant (@bkant) October 26, 2019
L'idée que le Monde s'est faite des parents d'enfants placés
On en est là. Ne pas critiquer tous ces « professionnels » de la DDASS, pas les juges ni jamais les avocats non plus, et ne surtout pas stigmatiser les enfants, dont ils s'occupent toujours très bien. Par contre, enfoncez les parents d'enfants placés, c’est très bien vu par tout le monde, par la rubrique Sciences du Monde et l'un de ses blogueurs également. « Ce sont des enfants de SDF, toxicomanes, psychopathes, détenus... ces parents à la dérive qui ne promènent pas leur poussette au parc » ; regardez autour de vous dans les couloirs du métro, vous les distinguerez rapidement.
Je suis ingénieur, j'ai jamais été au chômage ou SDF, j'ai aucun trouble psychiatrique, un casier vierge depuis toujours, un permis auto/moto et mes 12 points... et puis je sais lire. Je devrais peut-être postuler pour accueillir des enfants
Extrait de source www.lemonde.fr/blog/lavventura
On en est là. Ne pas critiquer tout ces "professionnels", ne surtout pas stigmatiser les enfants, par contre, enfoncez les parents, c’est très bien vu par tout le monde. @fiammaluzzati @lemonde_science @L_assmat #ASE #educspe pic.twitter.com/v22qORBijg
— Bruno Kant (@bkant) 24 octobre 2019
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Michel Amas : « il ne faut jamais demande d'aide aux services sociaux »
Je pense que c'est plus vaste, et qu'il faut même éviter de s'approcher trop de services publics, toujours susceptibles de vous balancer aux services sociaux. Et ne jamais demander ni espérer d'aide de la part de ces derniers, effectivement. Mais avec les #1000jours maintenant voulus par Adrien Taquet et les Macronistes, un renforcement des contrôles et de suivis, je crois qu'il sera de plus en plus difficile de les éviter, ces « professionnels »...
Par contre, si des voisins et leurs enfants vous font chier, composez le 119. Votre appel pourrait être entendu.
ACTE II DU QUINQUENNAT
➡️ Découvrez la mission d'@AdrienTaquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance suite à l'annonce d'@EmmanuelMacron sur LE CONCEPT DES 1 000 JOURS.#1000jours #Gouvernement pic.twitter.com/3gmPaSuk4U— En Marche (@enmarchefr) June 24, 2019
Le problème des juges
Sur Youtube, dans des commentaires, surgit une « chaussette ouvrière » #troll assez creuse et hostile aux discours de Me Michel Amas. « Comment cet avocat et ces quelques uns peuvent-il être à ce point dans la protestation et le dénigrement ? » Ce que cet avocat raconte ne serait que débile ; il ne s'agirait que d'un « manque de moyens ».
Laissons passer encore des années, voire des décennies. Je m'en fous. Laissons passer quelques temps encore, et puis des gens et des enfants abandonnés à ces rouages, beaucoup. Ensuite seulement, nous finirons par convenir qu'il ne s’agissait que d'un problème de juges ou de la magistratüre, d'affreux réacs et tordus d'outre tombe, qui ne faisaient que soutenir et encourager des pratiques ou usages historiques et iniques plutôt que d'autres choses et du XXIe siècle.
PS : A ceux qui voudraient m'apporter encore d'autres éclairages que ceux avancés rapidement et lapidairement par la chaussette ou cet anonyme de Youtube, oui, j'ai assez bien lu et entendu Me Amas ou le barreau de Marseilles ; ne pas railler ceux-là, les magistrats ; je n'ai pas prêté serment ni rien de tel, à aucun moment, et ça ne suivra jamais - pouah.
Ca en fera au final le problème des juges, aux affaires familiales et des enfants. Ce sont eux qui décident ou choisissent, de s'opposer ou non, d'encourager ou pas telles ou telles autres pratiques. https://t.co/YNqKyhl8He #ASE #ProtectionEnfance
— Bruno Kant (@bkant) October 21, 2019
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Noyée dans l'alcool : le TGI de Nanterre dans un bouquin
En ce moment, on discute encore de violences conjugales, et maintenant, de L'alcool, "grand absent" du Grenelle des violences conjugales... Au bout de quelques instants, j'ai repéré le bouquin de Virginie Hamonnais, paru en septembre aux éditions Max Milo. « J’ai entendu dire que pour les malades alcooliques comme moi, il n’y avait que quatre issues possibles : la prison, l’hôpital psychiatrique, la mort ou l’abstinence. Je n’ai pas connu la prison, mais le commissariat de police et la cellule de dégrisement oui ; l’hôpital psychiatrique, j’y ai été une semaine, c’était choquant ; la mort, je l’ai frôlée à plusieurs reprises. Je reviens de loin, de très très loin, mais aujourd’hui j’en suis sortie et je suis totalement abstinente. » Je découvre, que son fils alors âgé de 10 ans a été placé, de septembre 2015 à mai 2017 ; même pas deux ans ? Amazon ajoute : « Elle est célibataire et a un enfant. Elle vit à Malakoff et est en recherche d'emploi. »
Pour une simple petite dépression, fin 2003, provoquée par l'ingérence de travailleurs sociaux, du harcèlement et des pressions, sur de longs mois, mais une dépression dont je m'étais très vite rétabli sans même un passage par une case service de psychiatrie, ma fille ainée avait été placée ou raflée, de ses 10 ans jusqu'à sa majorité. Très longuement placée, dans l'intérêt de la gamine, évidemment... Je n'étais ni sans emploi ni célibataire, sans aucun trouble ni le moindre problème de santé. Le TGI De Nanterre pourrait avoir bien changé depuis 2003 à 2008 ; le placement n'y serait aujourd'hui plus que provisoire... ou des enfant intéressent bien moins que d'autres, ce serait une hypothèse à envisager également.
Edit... Après quelques tweets, j'ai appris que Virginie Hamonnais a bien pu surmonter son problème d'alcoolisme, mais que il lui reste à présent à renouer avec son fils de 14 ans, qui la rejette depuis son passage à l'ASE. Il n'y est pas resté placé, sa garde a été transférée à ses grands parents... Il s'avérerait donc plutôt que Nanterre n'a pas changé du tout.
Des parasites, et ça se démontre
C'est curieux. On me parle moins depuis 3 jours. On ne me lance même pas l'usuel « pas moi, absolument pas ! »
Par contre, depuis 2 jours, j'ai comme des aspirateurs qui parcourent encore mon site Internet...
Un parasite, on l'élimine, ou on s'en débarrasse, puis tout va mieux. C'est probablement de ce qui définit le mieux un #educspé https://t.co/KqnVSNa44C b) P. ext. Personne qui vit, prospère aux dépens d'une autre personne ou d'un groupe de personnes. https://t.co/ozG8ZZV9kJ
— Bruno Kant (@bkant) October 17, 2019
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Un ultime grand plan est tombé à l'eau
De nombreux « professionnels » de la DDASS vont pouvoir respirer à nouveau. Malgré l'activisme de quelques uns de ses membres, le plan du CNPE est tombé à l'eau. Ainsi, l'avis du CNPE sur les violences en institutions à paraitre en novembre a lui-même déjà pris l'eau et finira très rapidement enfuit aux archives, inexploitable, inexploité, oublié.
Ca me rappelle un « appel des 100 », en 2005, qui fût tout aussi vite reécrit, pour devenir « la solution contre la délinquance et pour le dépistage des grands criminels, dès leurs 3 ans ». A l'époque, vers 2005, dans un prolongement d'Outreau, d'Angers et Drancy, « les gens » avaient également eu l'idée de « nous épargner de nouveaux scandales » ; il est donc juste logique qu'on renonce aujourd'hui à plus de contrôles, notamment dans les foyers de la DDASS.
PARIS (AFP), jeudi 8 septembre 2005, 8h36. Ex-ministres, élus, juges pour enfants, responsables associatifs appellent le chef de l'Etat à s'engager pour améliorer la protection de l'enfance, au nom des 235.000 mineurs en danger - estimation minimale -, et pour prévenir de nouveaux scandales type Outreau ou Angers.
VDN, édition du Vendredi 07 Avril 2006. Social / Outreau : l'autre affaire. « J’estime que nous travaillons comme il le faut. Je ne ferai pas autrement demain… », a assuré l’attachée territoriale de l’UTAS (Union territoriale d’action sociale) cette semaine. « On n’a pas à avoir d’état d’âme dans quoi que ce soit », a confirmé sa référente, hier.
« De la protection de l'enfance à la prévention de la délinquance, Deux approches des familles en difficulté », Muriel Eglin et Pascale Le Loher, dans Enfances & Psy 2007/3 (n° 36)... A partir de maintenant, et comme manifestement pas grand chose n'a changé ni ne changera jamais, par manque de volontés et car il n'y a que trop de reticences à tous les étages, avec ou après Adrien Taquet, nous allons parler davantage d'adoption d'enfants « à la façon Anglo-Saxonne », une autre approche encore des familles dites « en difficultés ». Nous referons un point en 2035.
Puis de toutes les façons, le sujet du mois de novembre, vers le 25 et autour du 20 novembre, ce sera encore une fois celui de violences faites aux femmes, de violences infligées par les hommes, ces méchants, ces si mal éduqués. Ou encore, sinon, essentiellement, celui des erreurs et des violences commises par les familles, les parents, ces saletés.
Edit... J'ai peut-être été un peu trompé par ce que j'ai vite lu chez Libé ou ce tract. Selon la communication de solidarites-sante.gouv.fr, la stratégie d'Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat, prévoit bien pour 2020-2022 : « B°) Faire des enfants protégés des enfants comme les autres ... Mesures phares : ... Pour garantir la sécurité des enfants protégés et prévenir les risques de maltraitance, élaborer d’ici 2022 un référentiel national de contrôle des lieux d’accueil de protection de l’enfance, doté de critères communs objectivant la qualité des prises en charge. » A suivre, donc, tout va bien suivre sur ce point particulier des contrôles des MECS et autres villages pour ces enfants.
Edit... Le Rapport sur l’adoption d'octobre 2019 par Monique Limon, Députée de l’Isère et Corinne Imbert, Sénatrice de la Charente-Maritime, vient d'être balancé via Twitter. Il peut être consulté ici, chez la Députée : www.monique-limon-deputee.fr/13-422-4-rapport... Adopter des enfants étrangers #adoption c'est devenu très compliqué, c'est devenu très règlementé, encadré à travers le monde, depuis longtemps. On va donc aller puiser dans le vivier que constituent les enfants de l'#ASE. C'est ingénieux. Pas plus de contrôles que hier des pratiques, ni davantage dans les lieux d'accueils de l'#ASE, lieux et « expertises » qui décrèteront les enfants adoptables ; cela articulé maintenant avec la promotion du modèle de sauvetage Anglo-Saxon. Dans les années qui suivent, si je croise des parents qui auront adopté, sans la moindre hésitation, je leurs lancerais : « il/elle est mignon.ne, il/elle a été volé.e comment ? »
https://t.co/62kp0PGwlE @CreoffM @LyesLouffok On comprend que le CNPE n'a pas été très utile. Et que son avis à paraître en novembre, sur les violences en institutions, ça finira vite aux archives aussi. pic.twitter.com/iWE56O2VcV
— Bruno Kant (@bkant) October 16, 2019
https://t.co/rCfLgIEzVX comment débloquer facilement 400 à 800 millions d'euros pour la protection de l'enfance ? @CreoffM @LyesLouffok faire la promotion des pratiques anglo-saxonnes et de l'adoption... et des économies sur le budget existant de 8 milliards d'euros
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Pour rendre les enfants adoptables, c'est facile. Il suffit de les placer à 400km des parents, ou de suspendre les DVH des parents. Après un an, les juges pourront constater l'absence des parents. pic.twitter.com/bd0fPQOYvA
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Remise du rapport sur l’adoption, avec ma collègue @3807Limon Monique, au Secrétaire d’Etat @AdrienTaquet. Deux principes nous ont guidées : l’intérêt de l’enfant et donner une famille à un enfant #Adoption #Protectionenfance pic.twitter.com/aKyAk0g0hP
— Corinne IMBERT (@imbertcorinne17) October 10, 2019
Je me marre #adoption #ASE #ProtectionEnfance pic.twitter.com/bvvzmMN8z5
— Bruno Kant (@bkant) October 17, 2019
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La partialité et l'obstination des juges... ça n'existe pas du tout
Me Michel Amas et le barreau de Marseilles croient donc pouvoir faire avancer les choses, comme sous huitaine et pour beaucoup, comme d'un claquement de doigts, essentiellement en modifiant quelques textes. J'ai des doutes, de très gros doutes ; j'y reviendrais à l'occasion, et lorsque j'aurais pu prendre connaissance de leur projet de loi.
« Déjà en 1960, le doyen Carbonnier écrivait : "[L'intérêt de l'enfant] C’est la notion magique. Rien de plus fuyant, de plus propre à favoriser l’arbitraire judiciaire. Il est des philosophes pour opiner que l’intérêt n’est pas objectivement saisissable et il faudrait que le juge décide de l’intérêt d’autrui ! L’enfance est noble, plastique, et n’a du reste de signification que comme préparation à l’âge adulte : de ce qui est semé dans l’enfant à ce qui lèvera dans l’homme, quelle pseudoscience autoriserait le juge de prophétiser". » • Pour en finir avec l'intérêt de l'enfant, Pierre Verdier, dans Journal du droit des jeunes 2008/10 (N° 280)
« Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. » • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris
« La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) » • 1974, la « harangue » de Baudot
« ... La plupart de mes convictions entraient en collision avec la pratique de cette infâme profession, dont l'insane vanité fait oublier qu'il s'agit juste de punir, de châtier, tâche vile s'il en est. Juste une carrière de bourreau. » « Sans moi, désormais ! » • Laurent Lèguevaque, Plaidoyer pour le mensonge, ISBN : 2207257541
https://t.co/ncEFQDmNYB @AlexisComite La partialité et l'obstination des juges, comme leur corporatisme, ça n'existe pas du tout, et ça mène à ce genre de situations
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Silence
Silence, c'est ce qu'avaient exigé Xavier Serrier et le parquet de Nanterre. Alors silence #FuckYou pourquoi pas.
Une expérience de « l'assistance éducative », assez pour faire réapparaitre un enfant, assez aussi pour traiter plus tard un avocat de faurisson. Une expérience du droit et de ce milieu, assez même pour effrayer un juge et le forcer à juger... Ca n'a jamais intéressé personne ; j'espère un jour connaitre et comprendre les raisons de cette indifférence.
Et le temps passe. Je me plaignais déjà de l'ASE des Hauts de Seine, dès tout début 2003 ; puis assez vite également du juge des enfants de Nanterre et de son cabinet ; ensuite, de l'OSE, beaucoup de leur MECS de Taverny, puis de quantités de choses encore. Non sans motifs valables. D'ici quelques temps, 15 à 20 années se seront écoulées. L'ASE ou cette DDASS s'occupant mal d'environ 500 000 mineurs d'une classe d'âge, ces « professionnels » auront « travaillé » ou simplement négligé jusqu'à un bon million d'enfants et leurs familles.
« Voisins, services sociaux, justice, tout le monde savait... rue de la Tuyolle à Taverny »
« Excessif ! », pourrait-on me lancer, j'vois pas trop d'autre choses. Mais je ne dois pas être plus excessif qu'un Jean-Marie Vauchez, éducateur spécialisé qui n'a jamais vu de violence dans un foyer de la DDASS. Et je ne pense pas être excessif du tout lorsque j'affirme que seul le juge Thierry Baranger était vraiment très différent d'autres petits juges de Nanterre et très différent aussi des hauts magistrats de Versailles. Ni même excessif lorsque j'affirme que, hormis à de trop rares exceptions et sur très courtes périodes, tout ce qui a été infligé à mes enfants, à ma famille ainsi qu'à moi même a laissé tout le monde indifférent, surtout les gens de milieux qui prétendront qu'ils ne travaillent ou n'ont jamais travaillé ainsi ni cautionné ces façons de faire ; ce n'est ni l'OSE France ni l'ARSEA Alsace qui pourraient ici me contredire. « Masculiniste ! » vont relancer les #radfem qui ont été bernées par la Police de Paris et par AFP...
Mais « silence (et va te faire foutre profondément) »... un haut magistrat d'une Première Présidence vous lâchera plus dignement « allez vous faire mieux conseiller », aujourd'hui, ça me convient ; ça repose, le silence, ou peu de sollicitations, si peu de mentions, par peu de moralistes incultes ou de bas étages, peu de critiques ou de ricaneurs et pas d'injures sur les réseaux sociaux ; ça m'arrange, ce calme, cette quiétude. Par le passé, un peu plus de bruit suffisamment pertinent aurait certainement pu changer le cours des choses pour ma famille et mes enfants. Maintenant, ce n'est plus que la merde dans laquelle d'autres que nous sont enfuis ou en passe de l'être, ce qui n'est pas mon problème, d'autant moins mon problème que j'avais assez bien prévenu toutes ces années passées.
Si, j'avais prévenu, très souvent. Même autour du cas Agnès Marin ou de Matthieu, ce mineur parfaitement réinsérable, une affaire qui avait ébranlée tout le gratin. Là encore, je crois qu'on s'en cognait, ou presque. La PJJ et l'ASE ou ces expertises à raz des pâquerettes nous en seront éternellement reconnaissants ; ils font un boulot formidable
Pour ma fille ainée et ma famille, j'avais prévenu aussi, très régulièrement. Je prévenais les juges, je prévenais les autorités ; je crois que j'ai prévenu partout et tout le temps, de fin 2002 à 2009. Mais on me renvoyait à chaque fois vers les magistrats de Nanterre et vers la cour de confirmation de Versailles... « Sans la justice, c'est la sauvagerie du plus fort ». Pendant tout ce temps, il fallait que je ferme ma gueule, que j'aille me faire soigner ou me faire foutre, ils ne supportaient pas mes critiques et remarques, et que j'accepte et même que je « collabore » avec les #educspé et à leur entreprise de destruction... J'ai tourné une page, j'ai fermé la porte après 2009. Après des années puis des mois et des mois d'efforts encore, et après que des #éducspé et des magistrats aient une fois encore tout anéanti. Passé 2009 et des vacances d'été en famille, j'ai juste laissé la DDASS finir son « travail », pour ne plus avoir de difficultés après la majorité de mon ainée. Ils l'ont « orientée », déscolarisée. Voilà. Quand des imbéciles s’obstinent, on s'incline.
Octobre 2010, je ne faisais plus que me moquer des magistrats et du parquet, des journalistes aussi: https://t.co/AiAIYK0tPy Suivait après un arrêt de @Courdecassation qui a juste été ignoré: https://t.co/y6f634crVo
— Bruno Kant (@bkant) October 11, 2019
« Il faut toute fois noter que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus "agitatrices" que d'autres [...]. » • Richard Josefsberg, lire Internat et séparations, une « référence »
Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721 • « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. »
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de "l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.
Michel Amas sur son projet de loi sur le placement d'enfants
Le #avocat réclame de pouvoir faire la même chose que j'ai pu faire entre 2008 et l'été 2009... L'avocat réclame maintenant, à l'époque, puis depuis, j'avais essentiellement été moqué par des avocats ou ces sphères
Michel Amas sur son projet de loi sur le placement d'enfants, 9 octobre 2019
Des sommations de juger sur fond de couacs en série, avril 2008
Internat et séparations
Il faudra que j'y revienne un jour, pour plus développé, en articulant la prose et le travail de Richard ou de ce guru avec, entre autres, les jugements de Nanterre et les arrêts de la cour d'appel de Versailles. Pourquoi la MIVILUDES deviendrait alors très vite évident pour tous. D'un mail que je viens d'envoyer, car c'était un peu un sujet :
Mais cette histoire, c'est déjà du passé. Depuis, Richard Josefsberg reste référencé partout, dans les IRTS ainsi que par le monde judiciaire, par exemple, ici:
http://www.enpjj.justice.fr/mediatheque/modules/webportal/results.php?op=seealso&idbase=14&search_mode=&fields=Auteur&value=JOSEFSBERG%20Richard
Dans ses travaux, et alors que je leurs exposais la situation de ma fille, "cas social" dont il s'était très personnellement occupé; ce sont des passages de cette nature qui pouvaient faire sourciller la MIVILUDES. Des rééducateurs qui coupent les ponts d'avec la famille et qui vont remettre au monde les enfants ailleurs, je crois que ça les dérangeait:
"L’étymologie latine - de la séparation - propose deux hypothèses : une qui signifierait disposer, placer, préparer, l’autre désignerait le fait de produire, d’inventer, de créer et mettre au monde."
"Ces deux théories sont retenues par J.Lacan qui joue sur l’équivoque « autorisée par les latinistes » dit-il entre « se séparer » et « s’engendrer ». Se séparer c’est donc pouvoir donner naissance à."
Extraits de "Internat et séparations"
Richard Josefsberg
Cahier de l'Actif n°306/307
Souvent les gens râlent #MeToo
J'ai encore lâché quelques threads et des tweets en plus de billets de blog, ici... Je crois que tout est assez explicite, limpide. J'ai tout plein de preuves, dont des décisions de justice, de 1995 à 2015, 20 ans d'expérience des tribunaux.
20 ans. D'autres dont des ordures et des crevures auxquelles j'ai été confronté ces années passées en diront que « ce n'est pas normal. » Ceux là voudront encore s'obstiner à me dépeindre totalement dérangé. Voire même maintenant sinon depuis très longtemps déjà complètement à la rue, comme la plupart des parents d'enfants placés ou précarisés davantage par ne serait-ce que quelques premières semaines ou mois « d'assistance éducative » assortis de leurs déluges de calomnies... A ce sujet, à ceux qui me salissaient à outrance pour sauver leurs miches et pour occulter leurs turpitudes, ou aux effets plus communs de ce genre de traitements, lire la lettre de l'ONED de février 2016... « La recherche qualitative qui a été menée en 2015 à la demande l’ONPES vise à mieux appréhender qui sont ces familles, ce qu’elles vivent concrètement, ce à quoi elles aspirent, en répondant à une série de questions ». Relire également La disqualification sociale, par Serge Paugam. Puis approfondir ce que ces mêmes gens font aux enfants... par exemple, en lisant Placement dans l’enfance et précarité de la situation de logement, par l'INSEE, 2016.
Edit... Plus loin et après mes derniers tweets, on m'a demandé un résumé, par mail. Je l'ajoute ici, page suivante. Après quoi, on me redemandait quelles étaient les relations que je pouvais encore avoir avec mon aînée, aujourd'hui. Aucune. Je ne suis définitivement pas fou. 20 ans d'histoires avec cette môme et sa famille maternelle, ainsi que avec des gens de robe et ceux qui les côtoient, c'en était assez, et ça en restera très longtemps encore bien assez. 20 ans d’expérience des tribunaux et de toutes ces difficultés. Et la première des choses qu’on me lance le plus souvent, c’est « aviez vous un #avocat ? », ou encore, « avez-vous fait appel ? » Ceux-là peuvent passer leur chemin
Souvent les gens râlent #MeToo mais ils n'ont pas de preuves. J'en ai plein, même la preuve que la justice a détruit un dossier médical alors que des expertises judiciaires devaient être faites avec.... pic.twitter.com/3rmz79tbUk
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
"Fruits de dysfonctionnements familiaux, ces dossiers proviennent souvent de divorces difficiles. L'enfant majeur devient une arme supplémentaire dans le conflit qui oppose d'anciens conjoints." https://t.co/TBNESkq0pD @Lau_Be1 1995 à 2015: 20 ans d'histoires... ça me suffit.
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
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La commission prévention du CNPE travaille
Depuis quelques semaines, j'avais pour projet de republier un billet sur le cloaque de l'OSE France, ou cette MECS dirigée par Richard Josefsberg. J'apprends que le sujet serait aujourd'hui seulement à l'étude, par le CNPE...
« Les manques de moyens et de professionnels », nous dit encore Michelle Creoff ; poncif auquel je ne crois plus du tout. Les travailleurs sociaux et nos autorités s'en donnent énormément pour obstruer et pour tout étouffer ; en bons « professionnels » qu'ils sont, et avec ces moyens là, ils vous cacheraient facilement jusqu'à une baleine sous un tapis.
On attend donc maintenant deux choses, ces prochains temps :
• Le projet de loi de Me Michel Amas ; je pressens qu'il ne servira pas à grand chose, pour en avoir déjà discuté par le passé, avec mon avocat d'alors, puis après avoir bien approfondi le sujet ; les parents n'ont plus de capacité juridique lorsqu'un JDE est saisi, dans son cabinet ou bureau, une variante du Code noir et de son article 30 s'applique, l'article 16 du même code également ; à chaque pique ou réplique des parents ou de leur conseil, le magistrat motivera autrement ; pour patienter, relire la harangue de Baudot, par exemple, à la rubrique Festival du Monde : « La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) »
• Un avis du CNPE « sur les violences en institutions » ; je doute qu'il s'étendra sur tout, et je doute très fort qu'il s'étendra sur les violences exercées jusque dans les prétoires par ces mêmes dits « professionnels » de la DDASS ; mais un avis sur ce qui se passe dans leurs maisons du bonheur, ces iles aux enfants où tous les monstres sont gentils et où les parents sont absents, serait déjà un premier petit pas ; en attendant que les experts missionnés par le CNPE nous rassurent, relire Droits des enfants placés et en situation de risque, de 2007 : « Bien que les foyers d’accueil aient assumé la responsabilité de l’éducation de millions d’enfants en Europe pendant des siècles, les éducateurs et les spécialistes de l’enfance connaissaient bien depuis longtemps les inconvénients et les effets pervers de ces institutions pour le développement et le bien-être des enfants. Les conclusions d’observations répétées dans de nombreux pays au cours des dernières décennies n’ont fait que renforcer cette certitude. »
La commission prévention du CNPE travaille sur les violences en institutions. L'avis sera rendu en novembre 2019.Cette thématique est analysée depuis longtemps. Ce qui manque; le courage politique et des professionnels des moyens.
— Créoff Michèle (@CreoffM) October 6, 2019
Vous voulez savoir pourquoi ma fille ainée a disparue en 2005? Et ce que les travailleurs sociaux nous reprochaient? Elle comme moi, nous parlions de trop. Un #thread: https://t.co/Rwyh4hLRMW
— Bruno Kant (@bkant) October 6, 2019
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