« Rien ne prouvait que le radar avait été bien positionné | On s’orientait « vraisemblablement vers un non-lieu » ? » |
Pourquoi le pape va réintégrer quatre évêques lefebvristes
PARIS (Reuters) - Le procureur de Paris a justifié l'enquête controversée sur le député socialiste Julien Dray, visant des mouvements de fonds suspects sur des associations dont il est proche.
Invité sur RTL, le magistrat Jean-Claude Marin a condamné les fuites dans la presse qu'il a qualifiées de "scandale" et réaffirmé le principe de présomption d'innocence de l'élu PS.
Tout en annonçant que Julien Dray sera entendu le moment venu, il a insisté sur la violation du secret de l'enquête. "A partir du moment où la loi est bafouée à ce point, se pose la question de savoir s'il faut changer les comportements ou changer la loi", a-t-il dit.
Cette procédure a été lancée début décembre, après transmission au parquet de documents provenant d'une cellule anti-blanchiment du ministère de l'Economie, Tracfin, alors que battaient leur plein des manifestations appuyées par les syndicats lycéens dont Julien Dray est proche.
Pourquoi le pape va réintégrer quatre évêques lefebvristes
LE MONDE | 23.01.09 | 08h33 • Mis à jour le 23.01.09 | 08h33, extrait
Un geste historique et somme toute logique dans la stratégie adoptée depuis le début de son pontificat par Benoît XVI : la décision du pape de lever le décret d'excommunication des quatre évêques lefebvristes, révélée jeudi 22 janvier par le quotidien italien, Il Giornale, signera, côté Vatican, la fin d'un schisme vieux de vingt ans au sein de l'Eglise catholique. L'information n'a suscité aucun commentaire du Vatican, mais cet acte symbolique, susceptible de raviver de déchirants débats entre catholiques, pourrait être confirmé vendredi ou samedi.
La crise remonte à 1988, lorsque Mgr Marcel Lefebvre contestataire historique du concile de Vatican II (1962-1965), avait ordonné quatre évêques, un acte réservé au pape. Jean Paul II avait immédiatement réagi en les excommuniant. Vingt ans plus tard, toujours en marge de l'Eglise, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X de Mgr Lefebvre, compte 480 prêtres à travers le monde, dont 130 en France.
Attachés à la "tradition", ils célèbrent la messe en latin. Convaincus que la crise de l'Eglise relève d'une "crise doctrinale", ils contestent les orientations conciliaires sur la liberté religieuse et l'œcuménisme. Lors des discussions menées depuis plusieurs années avec le Vatican pour leur réintégration, les intégristes posaient comme préalable à tout dialogue "de fond", la possibilité élargie de célébrer selon la liturgie traditionnelle et la levée de l'excommunication.
Barack Obama s'engage à défendre le droit à l'avortement
LEMONDE.FR avec AFP | 23.01.09 | 08h59 • Mis à jour le 23.01.09 | 09h10, extrait
Le président américain, Barack Obama, a réaffirmé, jeudi 22 janvier, son engagement à défendre le droit des femmes à l'avortement. "Je reste déterminé à protéger la liberté des femmes de choisir" entre avoir un enfant ou pas, a dit M. Obama dans un communiqué publié à l'occasion du 36e anniversaire de la décision "Roe contre Wade" de la Cour suprême américaine. Cet arrêt du 22 janvier 1973 stipule que le droit à la vie privée, présent en filigrane dans la Constitution, garantit aux femmes la liberté d'avorter.
Ce 36e anniversaire "nous rappelle que cette décision non seulement protège la santé des femmes et la liberté de reproduction, mais symbolise un principe plus large : que le gouvernement n'a pas à se mêler des affaires de famille les plus intimes", a dit le président, marquant une nouvelle fois de manière spectaculaire sa différence avec son prédécesseur, George W. Bush.
"Slumdog Millionaire" poursuivi en diffamation par les habitants d'un bidonville indien
LEMONDE.FR avec AFP | 22.01.09 | 10h56 • Mis à jour le 22.01.09 | 18h22, extrait
Le film britannique Slumdog Millionaire, qui fait un triomphe en Occident, est poursuivi en diffamation par une association indienne de résidents d'un bidonville qui se sent salie par l'image véhiculée par le long-métrage, rapportent, jeudi 22 janvier, les médias indiens. Tapeshwar Vishwakarma, représentant de cette association, a porté plainte contre la vedette indienne Anil Kapoor et le compositeur de la bande originale, A.R. Rahman, au motif notamment que le film "violerait" les droits de l'homme et la "dignité" des pauvres.
Dans le journal Times of India, M. Vishwakarma a déclaré n'avoir pas du tout apprécié l'expression Slumdog ("chien de bidonville") pour décrire les dizaines de millions de résidents de bidonvilles en Inde, en particulier ceux du plus grand d'Asie, Dharavi, à Bombay, où a été tourné le film de Danny Boyle. "M. Vishwakarma a dit clairement qu'il ne s'attendait à rien de positif venant d'un réalisateur britannique, puisque ses ancêtres nous qualifiaient de 'chiens'", a ajouté son avocat Shruti Singh, en référence à la colonisation britannique de l'Inde jusqu'en 1947. L'audience judiciaire à Patna est programmée le 5 février.