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L'enfant pendu « a échappé » à la surveillance des éducateurs
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L'enfant pendu sur un toboggan a échappé à la surveillance des éducateurs (source judiciaire)
31/03/2009-[13:45] - AFP
MELUN, 31 mars 2009 (AFP) - L’enfant retrouvé pendu dimanche sur un toboggan au Foyer Alizé de Pamfou (Seine-et-Marne), a échappé à la surveillance de ses éducateurs, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les premières constatations des enquêteurs de la brigade de recherches de la gendarmerie de Melun "montrent que Dimitri a échappé à la surveillance des deux éducateurs" présents dimanche mais "ce n’est pas parce qu’il a échappé à leur surveillance qu’il y a eu un défaut de surveillance", a expliqué à l’AFP une source judiciaire. "Il est trop tôt pour démontrer si la mort de l’enfant est en relation avec une faute commise par quelqu’un", a précisé cette source. Les éducateurs, le directeur du foyer "ont été auditionnés" mais les parents de l’enfant "n’étaient pas en état d’être entendus" jusqu’à mardi matin, a-t-on indiqué de même source. "Après une matinée de jeux, les enfants du foyer se seraient regroupés dans une pièce avant de passer à table. Mais s’apercevant que Dimitri était absent, un éducateur puis tout le monde est sorti pour le chercher et c’est là qu’on a découvert l’enfant mort, la corde à sauter autour du cou, sur le toboggan", a-t-on raconté de même source, précisant qu’il n’y avait "pas eu de témoins" au moment du drame. Dimitri "a dû sortir par une porte fenêtre d’une chambre située à côté de la sienne" pour rejoindre le jardin, a-t-on avancé de même source. D’après cette source, "l’enfant avait joué au chien et avait donc la corde à sauter autour du cou", en guise de "laisse". Quand il "s’est élancé" de la plate-forme du toboggan pour glisser, la poignée de la corde à sauter était "coincée dans les lattes de bois à l’arrière", il "s’est étranglé". Le Conseil général de Seine-et-Marne, qui a autorité sur le foyer, a annoncé dans un communiqué avoir "engagé une enquête administrative" en parallèle de l’enquête judiciaire et a ajouté qu’"au vue des conclusions de ces enquêtes, le département prendra les décisions qui s’imposent de nature à garantir le bien être et la sécurité des enfants". "Les enfants du foyer et le personnel concerné ont été immédiatement pris en charge" dimanche par "une cellule psychologique", a ajouté le Conseil général.