« « Le plus tôt vous l'comprendrez, le plus facile vot'vie d'adulte sera » | Il frappe sa femme et son perroquet » |
Burgaud : « Le mot réprimande résonne comme une farce »
NDLR : Une farce ? Je ne pensais pas si bien écrire, Après le grotesque, le burlesque.
Je constate que des spécialistes savent encore déceler des confits d'intérêt, on pouvait en douter. Au sujet de l'affaire d'Outreau et de cette ultime décision rendue par le CSM, Elisabeth Guigou se demande ce que fait le ministère de la justice. Serait-il occupé par les préparatifs de la prochaine fête de la musique ?
AFFAIRE OUTREAU
Le juge Burgaud "réprimandé" : un magistrat du CSM mis en cause
NOUVELOBS.COM | 25.04.2009 | 11:23, extait
Un des onze membres du Conseil supérieur de la magistrature, qui ont réprimandé le juge pour son instruction de l'affaire d'Outreau, avait participé à la procédure à Douai au moment de l'affaire. Pour les avocats de Fabrice Burgaud, ce point de droit pourrait faire annuler la décision du CSM.
Actualité France | Justice
Outreau : la "réprimande" du juge Burgaud fait débat
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a infligé au juge Fabrice Burgaud une "réprimande avec inscription au dossier", la sanction la plus basse possible. L'un des magistrats qui a pris cette sanction a lui-même participé à l'enquête d'Outreau
25/04/09 - 12h33 - Europe 1
Burgaud "réprimandé" : "fiasco" (Guigou)
AP, 25/04/2009 | Mise à jour : 10:21, extrait
Elisabeth Guigou, députée socialiste de Seine-Saint-Denis et ex Garde des Sceaux, a estimé que la réprimande du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) visant le juge Fabrice Burgaud, dans l'affaire d'Outreau était un "nouveau fiasco pour la justice".
Cette décision "est perçue comme une offense par les victimes, et je le comprends, évidemment", "parce qu'on a l'impression d'une cascade de catastrophes" et "on n'arrive pas à tirer les leçon de ce qui s'est passé", a-t-elle estimé sur France-Info.
Burgaud : «Le mot réprimande résonne comme une farce»
Propos recueillis par Delphine Chayet
Le Figaro, 24/04/2009 | Mise à jour : 22:52, extrait
Pour le rapporteur de la commission sur Outreau, une interdiction d'exercer la fonction de juge d'instruction aurait été plus appropriée.
Député UMP, Philippe Houillon fut le rapporteur de la commission parlementaire sur l'affaire d'Outreau. Il craint que la sanction décidée contre le juge Burgaud ne soit pas «comprise» par les Français.
LE FIGARO. - Que vous inspire la décision du CSM ?
Philippe HOUILLON. - Le mot «réprimande» résonne comme une farce, face à l'ampleur du drame de l'affaire d'Outreau. Quand on pense aux 26 années de prison cumulées, aux nombreuses tentatives de suicide, aux familles séparées, cette sanction semble totalement disproportionnée… Même si la réprimande a une signification précise dans le langage disciplinaire, le mot est décalé, incompréhensible. L'écart risque de se creuser entre les Français et leur justice.
Une révocation aurait-elle été préférable ?
La sanction la plus sévère n'était sans doute pas la plus juste parce qu'elle aurait fait porter au juge Burgaud l'entière responsabilité du fiasco. Or il en a certes été la cheville ouvrière mais il n'est pas seul à avoir failli dans ce dossier. En prononçant une interdiction d'exercer la fonction de juge d'instruction ou de juge unique, le CSM aurait par contre rendu une décision plus appropriée. D'un point de vue symbolique, cette sanction faisait sens même si elle ne changeait pas grand-chose dans les faits. Car je n'ai rien contre le juge Burgaud qui a été - et reste - au cœur d'une tourmente ces dernières années. J'attendais simplement de l'institution judiciaire qu'elle reconnaisse enfin ses propres dysfonctionnements.
Un conflit d’intérêt derrière la "réprimande" du juge Burgaud ?
France Info - 05:53, extrait
En marge du jugement de l’ancien juge de l’affaire d’Outreau, une polémique prend de l’ampleur. Un des onze magistrats qui a jugé Fabrice Burgaud serait intervenu dans cette affaire alors qu’il était en poste à Douai il y a six ans. Il pourrait donc y avoir conflit d’intérêt.
Les précisions de Jean-Philippe Deniau (0'55")
France Info - 09:04
Réprimande de Burgaud : une "provocation" pour Vallini
Créé le 25/04/09 - Dernière mise à jour à 12h44, Europe 1, extrait
Invité de Dominique Souchier samedi matin, le socialiste André Vallini a critiqué sévèrement la simple réprimande adressée à Fabrice Burgaud par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Il parle de provocation.
"Le CSM n’a rien compris à l’impact de cette affaire sur l’opinion publique". Invité de Dominique Souchier samedi matin, l’ancien président de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire de pédophilie d'Outreau André Vallini a critiqué sévèrement la simple réprimande adressée vendredi à Fabrice Burgaud par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Paris
Dati a-t-elle déraillé?
Pour s’être montrée drôle et désinvolte à la Convention des jeunes de l’UMP sur l’Europe, Rachida Dati est accusée d’avoir cherché à couler la campagne européenne du parti
Laszlo Molnar - le 24 avril 2009, 12h57
Le Matin, extrait
Rachida Dati a voulu être drôle mercredi. Eh bien, hier, les sourires étaient crispés! Le ton trop désinvolte qu’elle a utilisé à la Convention des jeunes de l’UMP sur l’Europe a déclenché une polémique. Dans la salle, un jeune UMP aurait même demandé: «Elle se fout de nous?» rapporte Le Parisien. Le thème de la rencontre était de répondre à des questions sur les élections au Parlement européen en imitant le jeu télévisé «Qui veut gagner des millions».
La Convention, estimait une partie de la presse française, demandait quand même un minimum de sérieux. Comme le jeu d’ailleurs: les participants qui s’affrontent pour de bon devant les caméras, font de leur mieux pour gagner. Mais la garde des Sceaux s’est glissée dans la peau d’une ignorante, voire d’une idiote. Bref, le personnage qu’elle a voulu incarner pouvait être très mal interprété.
Arrivée en retard
L’ambiance dans la salle de l’Assemblée nationale, où se tenait la réunion, était bon enfant. C’est Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, qui a pris la parole en premier. Il s’est exprimé de manière précise et sérieuse. Mais Dati, en plus d’être arrivée en retard, n’écoutait pas, elle riait avec son voisin, selon Europe 1.
A la première question posée à la garde des Sceaux, «Quelle est votre capitale européenne préférée, après Paris?», elle a ri, bafouillé, n’a pas répondu. Au premier rang, quelqu’un a soufflé «Rome». Dati a dit: «Rome», a rapporté hier Le Parisien. Deuxième question: «Quel est votre monument européen préféré?» Même absence de réponse, même rire un peu gêné. Dans la salle, les jeunes ont commencé à s’interroger.