« Arrêté pour un courriel envoyé à Dati | Dessaisi, Courroye parle de « gâchis » » |
Alliot-Marie : l'affaire Bettencourt « n'est pas politique »
NDLR : MAM insistera, en France, dans les prétoires, rien n'est jamais politique. MAM, es tu sûre que par chez moi, dans mes affaires, tout a très bien fonctionné ? J'ai de très gros doutes, j'en ai déjà depuis plusieurs années. En France... « il y a des juges chargés d'appliquer le droit au vu des éléments qui sont fournis par le parquet et par la défense » ? J'y crois pas, et la cour de cassation non plus. « Le procureur n'est pas le juge », en es tu certaine ?
Voir « Il n'y a pas de procès politique en France », nous a lancé MAM ?
Alliot-Marie: l'affaire Bettencourt "n'est pas politique"
(AFP) – Il y a 14 heures
PARIS — La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie a estimé mercredi sur France Inter que l'affaire Bettencourt n'était "pas politique" et assuré qu'elle ne voulait pas qu'elle le soit, estimant que la justice avait "bien fonctionné" et de manière "indépendante".
Comme la veille devant l'Assemblée nationale, la garde des Sceaux a expliqué les récents développements de cette affaire tentaculaire ayant conduit mardi le procureur général de Versailles à ordonner l'ouverture d'informations judiciaires sur ses différents volets, dont ceux dans lesquels est mis en cause le ministre du Travail, Eric Woerth.
Selon Michèle Alliot-Marie, cette décision, qui va se traduire par la désignation de juges d'instruction, condition nécessaire au "dépaysement" désormais souhaité de l'ensemble du dossier vers une autre juridiction, a été prise dès lors qu'il y avait eu une plainte déposée par un avocat pour violation du secret de l'instruction.
"A partir du moment ou vous aviez des soupçons qui pesaient sur une juge, il était normal de faire ce que le procureur général a fait", demander le dépaysement de toute l'affaire dans un souci de "cohérence". "Le dépôt de plainte a déclenché l'ensemble de ce phénomène", a-t-elle résumé. "On peut regretter qu'il y ait des problèmes de personnes, qui aient amené un certain nombre de tensions", a-t-elle poursuivi.
Mais, selon elle, ces tensions (notoires entre le procureur de Nanterre et la juge au centre du dossier) n'avaient pas empêché jusqu'alors la justice de "fonctionner". "Je pense que la justice a bien fonctionné, elle a avancé en ce qui concerne le dossier", a-t-elle insisté.
"Le procureur général de Versailles a pris une initiative et nous en a informés, point à la ligne", a assuré la ministre, affirmant que ce n'était pas la Chancellerie (dont dépendent les magistrats du parquet) qui avait piloté cette évolution du dossier. "Ce serait faire injure aux magistrats que de penser que, sur chaque dossier, ils ne travaillent pas de manière complètement indépendante", a-t-elle dit.
"Il faut désormais que l'on s'abstienne de continuer à vouloir faire de l'ingérence politique dans ce dossier", a poursuivi la ministre, en déplorant "l'agitation politique et médiatique".
"Non cette affaire n'est pas politique et je ne veux pas qu'elle soit politique", a-t-elle martelé. "C'est une affaire qui est extrêmement complexe", a-t-elle admis, mais qui part d'une plainte déposée par la fille de Liliane Bettencourt pour une affaire d'abus de faiblesse.