Archives pour: Février 2011, 09
Magistrats : « une réaction assez unique », selon Copé
NDLR : On dirait que Copé découvre le « monde démocratique ». « Une grève de magistrats, c'est assez rare », oui, mais nous en avons déjà vu d'autres, par exemple, fin novembre 2007. Je suis cependant assez d'accord avec Copé lorsqu'il affirme que « on peut penser que les Français s'interrogent aussi sur le fonctionnement de la justice ».
Magistrats: "une réaction assez unique"
AFP, 09/02/2011 | Mise à jour : 21:28
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a jugé aujourd'hui sur Canal +, que la grève des magistrats était une "réaction assez unique" dans le "monde démocratique".
"Une grève de magistrats, c'est assez rare bien sûr, mais ce qui est surtout assez rare, c'est de voir des comportement comme ceux-là, des réactions comme celles-là qui sont assez uniques au monde, je veux dire, au monde démocratique", a déclaré M. Copé.
65% des Français derrière les magistrats
NDLR : Qu'est ce que ça doit faire mal....
65% des Français derrière les magistrats
AFP, 09/02/2011 | Mise à jour : 18:42
Soixante-cinq pour cent des Français soutiennent le mouvement de protestation des magistrats provoqué par les déclarations de Nicolas Sarkozy mettant en cause la justice dans l'affaire Laetitia, selon un sondage BVA pour 20 Minutes à paraître demain.
Des rassemblements sont prévus dans des dizaines de villes, tandis que la quasi-totalité des tribunaux a décidé de renvoyer les audiences non urgentes, dans un mouvement de colère sans précédent dans la magistrature.
Selon l'enquête BVA, 65% des Français trouvent "ces grèves et ces manifestations de magistrats" justifiées (39% "tout à fait justifiées", 26% "plutôt justifiées"). 34% estiment qu'elles ne sont pas justifiées (15% "pas du tout", 19% "pas vraiment"). 1% ne se prononce pas.
"Dans le bras de fer engagé avec les juges, et dans l'émotion suscitée par la mort" de Laetitia Perrais, "Nicolas Sarkozy pouvait espérer gagner la bataille de l'opinion. Il n'en est rien", commente l'institut BVA.
Un magistrat ivre à l'audience
NDLR : On a connu pire. Il aurait pu, de surcroit, s'en branler ou répliquer avec une épée de franc-maçon.
Accueil > Le Havre - Région en direct
Exclusif : Le magistrat était ivre à l'audience !
Publié le mardi 08 février 2011 à 17H51, Paris-Normandie
Parce qu'il était imbibé d'alcool, un magistrat du tribunal de grande instance (TGI) du Havre a été invité par le procureur de la République à quitter une audience de correctionnelle à laquelle il siégeait comme assesseur. Selon une source judiciaire, le juge a été soumis à une prise de sang qui confirmerait son état d'ébriété. Le président du TGI du Havre a signé une ordonnance de retrait, procédure d'urgence, qui écarte provisoirement le magistrat du monde judiciaire.
Infos > France
Un magistrat ivre à l'audience
Par Europe1.fr
Publié le 8 février 2011 à 19h45
Mis à jour le 8 février 2011 à 20h08
Un magistrat du tribunal de grande instance du Havre a été invité par le procureur de la République à quitter une audience de correctionnelle à laquelle il siégeait comme assesseur, car il était visiblement ivre, rapporte mardi Paris-Normandie. Le juge aurait été soumis à une prise de sang qui aurait confirmé son état d'ébriété. Le président du TGI du Havre a signé une ordonnance de retrait, procédure d'urgence, qui écarte provisoirement le magistrat du monde judiciaire.
Laëtitia/Sarkozy : mise au point du CSM
NDLR : Un résident du château semble avoir touché le pompon.
Laëtitia/Sarkozy: mise au point du CSM
AFP, 09/02/2011 | Mise à jour : 14:02
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a rappelé aujourd'hui, en forme de mise au point dans l'affaire Laëtitia, que "la mise en oeuvre de la responsabilité disciplinaire des magistrats obéit à des règles précises" qui sont de son ressort.
Le CSM "rappelle que la mise en oeuvre de la responsabilité disciplinaire des magistrats obéit à des règles précises de compétence et de procédure, prévues par la Constitution et la loi organique", écrit dans un communiqué l'instance disciplinaire de la magistrature.
En rappelant qu'il lui revient d'apprécier d'éventuelles fautes des magistrats, le CSM, de manière sibylline, vise les propos de Nicolas Sarkozy qui a déclaré le 3 février que "quand on laisse sortir de prison un individu comme le présumé coupable sans s'assurer qu'il sera suivi par un conseiller d'insertion, c'est une faute. Ceux qui ont couvert ou laissé faire cette faute seront sanctionnés, c'est la règle".
"Attentif à la situation du tribunal de Nantes", le CSM, dont la composition vient d'être totalement renouvelée, annonce par ailleurs que ses membres se rendront dans les juridictions du ressort de la cour d'appel de Rennes pour effectuer leur première "mission d'information".
Pour les magistrats du siège, les sanctions disciplinaires sont prises, après enquête et rapport d’un des membres du CSM, par décision motivée de la formation du siège du Conseil. Pour ce qui concerne les magistrats du parquet, c'est le garde des Sceaux qui décide des sanctions, mais après avis de la formation du parquet.
La presse satirique survit difficilement
170 tribunaux sur 195 votent le renvoi
AFP, 09/02/2011 | Mise à jour : 12:32
La quasi totalité des tribunaux et cours d'appel français, soit 170 sur un total de 195, ont voté un renvoi des audiences non urgentes, a annoncé mercredi l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), qui appelle à une poursuite du mouvement jusqu'à lundi.
La presse satirique survit difficilement
AFP, 09/02/2011 | Mise à jour : 11:35, extrait
Zélium, mensuel dont le premier numéro sort vendredi, espère s'imposer et vivre de la veine satirique : un pari osé dans un genre où après de nombreuses disparitions, les plus courageux tiennent le coup grâce au bénévolat et en s'appuyant sur de petites communautés de lecteurs. Récemment, plusieurs titres ont mis la clé sous la porte - Le Plan B, Siné Hebdo, La Mèche et Kamikaze -, incapables de se faire une place aux côtés des deux "historiques" de la presse satirique, Le Canard Enchaîné et Charlie Hebdo, journaux installés avec des dizaines de salariés.
Sarkozy demande aux ministres de «privilégier la France» pour leurs vacances
AFP, 9/02/2011 | Mise à jour : 10:50
Nicolas Sarkozy a demandé aujourd'hui à ses ministres de désormais "privilégier la France" pour leurs vacances et de soumettre à l'approbation du premier ministre leurs invitations à l'étranger, selon un communiqué de l'Elysée.
"Les invitations à l'étranger seront autorisées par le premier ministre en accord avec la cellule diplomatique de la présidence de la République pour examiner leur compatibilité avec la politique étrangère de la France", a déclaré M. Sarkozy lors du Conseil des ministres. Les modalités de ces voyages à l'étranger "seront examinées par le secrétariat général du gouvernement, qui les autorisera ou les interdira", a ajouté le chef de l'Etat selon un communiqué de l'Elysée.
Le premier ministre François Fillon devait faire aujourd'hui devant le Conseil des ministres une communication sur la "prévention des conflits d'intérêt". Après la polémique sur les vacances tunisiennes de Michèle Alliot-Marie, le premier ministre a été à son tour montré du doigt pour avoir utilisé un avion du gouvernement égyptien et avoir été hébergé aux frais du régime de Hosni Moubarak pendant ses vacances de Noël en Egypte. Le chef de l'Etat, qui a refusé lundi de s'exprimer depuis Varsovie sur la controverse visant Mme Alliot-Marie, doit participer jeudi soir à une émission sur TF1.
Tentative de suicide: décès du garçon
Le Figaro, 09/02/2011 | Mise à jour : 11:51
Le garçon de 11 ans qui a tenté de se suicider hier au domicile familial à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis, et a été transporté dans un état critique à l'hôpital, est mort, révèle BFM TV.
Sa mère l'avait découvert pendu vers 18 heures, alors qu'elle rentrait à son domicile.
Transporté à l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), il avait été plongé dans un coma artificiel.
La tentative de suicide pourrait être liée aux résultats scolaires de l'enfant, qui est fils unique, a rapporté la source préfectorale.
Son geste survient après la mort dramatique en janvier de deux enfants: une fillette de 9 ans par défenestration près de Lyon et un garçon de 11 ans par pendaison ans dans le Jura. Selon la famille de ce dernier, il ne s'agissait pas d'un suicide mais de la conséquence tragique du "jeu du foulard".