Archives pour: Avril 2011, 04
Laïcité : les propositions de l'UMP
NDLR : Elles sont intéressantes, ces propositions qui pourraient s'appliquer bientôt « aux structures privées des secteurs social, médico-social ou de la petite enfance chargées d'une mission de service public ou d'intérêt général ». L'UMP aurait emprunté cette suggestion à la HALDE ? Qu'en pensent-ils, à l'OSE France ? Qu'en pensent-ils, à l'AFMJF ? Ont-ils une quelconque opinion d'éducateurs, à l'ARSEA, en Alsace ? Le pasteur d'Uhrwiller qui-n'en-pouvait-plus-de-ce-cirque pourrait-il un jour exprimer son opinion à ces sujets ? La HALDE ne m'a jamais répondu à une correspondance d'avril 2006. Quant à la réponse de la cour d'appel de Versailles, quelques années plus tard, à ces sujets évoqués maintenant, par l'UMP, la laïcité, et même la philosophie ou la neutralité, n'en parlons pas... Mais je crois que le sujet du moment, c'est surtout l'islam, les musulmans, et quelques 2 000 burqua en France, ce qui se voit parfois ou ce que certains prétendent occasionnellement percevoir ?
Article 1200 En savoir plus sur cet article...
Créé par Décret 81-500 1981-05-12 art. 5 et 52 JORF 14 mai 1981 rectificatif JORF 21 mai 1981 en vigueur le 1er janvier 1982
Dans l'application de l'assistance éducative, il doit être tenu compte des convictions religieuses ou philosophiques du mineur et de sa famille.
Laïcité: les propositions de l'UMP
Mots-clés : LAICITE, UMP, PROPOSITIONS
04/04/11 19:30, NouvelObs, extrait
L'UMP propose qu'une loi étende l'interdiction des signes religieux. En vigueur actuellement dans les écoles, collèges et lycées publics, elle s'appliquerait dorénavant aussi "aux structures privées des secteurs social, médico-social ou de la petite enfance chargées d'une mission de service public ou d'intérêt général".
Cette suggestion, empruntée à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE), vise à éviter des imbroglios comme celui qui s'était produit à la crèche Baby-Loup, lorsqu'une employée de cette association de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) avait voulu travailler coiffée d'un voile.
Fukushima : Le nucléaire plonge dans l'inconnu
Accueil > Actualité > International > Fukushima : Le nucléaire plonge dans l'inconnu
Crise nucléaire au Japon
Fukushima : Le nucléaire plonge dans l'inconnu
4 avril 2011, 06h50, France Soir, extraits
L'accident majeur survenu dans la centrale nucléaire de Fukushima n'a pas été anticipé, aucun modèle n'existe. Mais les experts pensent, pour l'instant, que le pire peut encore être évité.
[...] La situation peut-elle encore s'aggraver ?
Les avis divergent. « Il y a beaucoup d'incertitude sur l'état réel des réacteurs, explique Yves Marignac, directeur de l'agence d'information sur le nucléaire Wise-Paris. On ne peut pas écarter un scénario d'aggravation, car on est quasiment sûrs qu'il y a une fusion partielle du cœur des réacteurs 1, 2 et 3. » Les ouvriers n'arrivant pas à injecter suffisamment d'eau, le combustible en surchauffe fond. De nouveaux dégagements d'hydrogène pourraient provoquer à nouveau des explosions. « Difficile d'évaluer la situation, observe Yves Marignac. Un homologue américain affirme que 70 % du réacteur 1 est fondu... Les autorités japonaises parlent de 3 %. En réalité, personne n'en sait rien. »
Même incertaine, on veut croire à une situation stabilisée. « Il semble que les piscines soient sous contrôle. A moins qu'il se produise un nouveau séisme, le pire est derrière nous », assure Thierry Charles. Yves Marignac se montre plus sceptique : « Les autorités japonaises donnent des informations très rassurantes sur l'état des piscines, mais cela ne correspond pas à ce que je vois sur les images, où elles apparaissent très dégradées. »
[...] La catastrophe avait-elle été anticipée ?
Non. « C'est un scénario complètement inédit », observe Thierry Charles. « La situation de Fukushima n'a jamais été modélisée, renchérit Yves Marignac. C'est la première fois que plusieurs réacteurs sont touchés en même temps et qu'il y a une fusion partielle du réacteur avec une explosion d'hydrogène qui dégrade l'enceinte de confinement. C'est aussi la première fois que les circuits de refroidissement sont hors service aussi longtemps. Les autorités japonaises avaient d'ailleurs écarté cette possibilité dans les années 1980 : elles n'ont envisagé qu'une panne de quelques heures. Tout ceci témoigne d'un échec dans la conception de la centrale. » Le Japon devra payer le prix fort. « Il faudra au moins dix à vingt ans avant que la situation revienne totalement à la normale », selon Thierry Charles.
Japon. Tepco recrute des « liquidateurs » pour la centrale de Fukushima
Catastrophe, lundi 04 avril 2011, Ouest-France
Tepco (Tokyo Electric Power Company), l’opérateur de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, recrute des « liquidateurs ». Le terme, utilisé en ex-URSS, pendant la catastrophe de Tchernobyl, désigne les personnels civils et militaires intervenant après un accident nucléaire.
Plus de trois semaines après le séisme et le tsunami, qui ont causé l’arrêt des circuits de refroidissement de la centrale, le risque d’une catastrophe nucléaire majeure n’est toujours pas écarté à Fukushima. Les rejets radioactifs continuent et au moins 19 travailleurs ont été blessés par irradiation.
Il faudra des années, voire des décennies, pour nettoyer le site.
« On m’a proposé 1 750 € par jour : j’ai refusé… »
Tepco proposerait jusqu’à 3 500 € la vacation, selon l'agence Reuters. Mission du liquidateur : se rendre dans les zones les plus exposées à la radioactivité, afin de procéder à des réparations.
« Ma société m’a offert 200 000 yens (environ 1 750 €) par jour, confie un employé d’une compagnie de sous-traitance d’une trentaine d’années à l’hebdomadaire japonais Weekly Post. En temps normal, j’aurais pris ça pour un boulot de rêve, mais ma femme a fondu en larmes et m’a dissuadé, alors j’ai refusé… »
« Pour être franc, personne ne veut y aller »
Il y a pourtant des travailleurs prêts à accomplir cette périlleuse mission à Fukushima : c’est le cas d’Hiroyuki Kohno, 44 ans, contrôleur de radioactivité. Trois semaines après avoir vu le tsunami dévaster la centrale de Fukushima où il travaillait, il vient d’accepter d’y retourner.
La suite, sur Ouest-France...
Israël réclame l'annulation du rapport de l'ONU sur Gaza
NDLR : « Gaza strophe » ne s'appuyait-il pas sur ce rapport Goldstone ?
Elle / Société / Nexs / SIDA
SIDA : LES PROPOS DE NORA BERRA SCANDALISENT PIERRE BERGÉ
Le 04/04/2011, extrait
« L’homosexualité est un facteur de risque pour le VIH, donc une contre-indication de don (NDLR : d’organe). » C’est la phrase de trop qui tombe mal. Pour beaucoup, les propos tenus par Nora Borra lors de son intervention sur le débat de la loi bioéthique au Sénat, le 30 mars dernier, scandalisent. Surtout, en plein Sidaction. Dimanche soir sur France 3, Pierre Bergé, président de l’association, a en effet jugé « insupportables » les déclarations de la secrétaire d’Etat à la Santé.
« C'est de la discrimination »
La colère aidant, il n’a pas mâché ses mots. « C'est de la discrimination et les propos choisis ne sont vraiment pas très malin », a lâché Pierre Bergé. Puis, comme une piqûre de rappel, l’ancien compagnon d’Yves Saint-Laurent est revenu sur les causes de la transmission du VIH. « On sait très bien qu'il n'y a pas de population à risque, il n'y a que des pratiques à risque. ... »
Israël réclame l'annulation du rapport de l'ONU sur Gaza
Mots clés : Richard Goldstone, Benyamin Nétanyahou, Israël, GAza
Par Marc Henry
Le Figaro, 03/04/2011 | Mise à jour : 21:16
Richard Goldstone, l'auteur de l'enquête internationale qui accusait Tsahal d'avoir commis des «crimes de guerre» à Gaza à la fin de 2008, s'est livré à un mea culpa.
L'ambiance était dimanche à la jubilation en Israël. Celui qui était devenu depuis deux ans la bête noire du pays, l'incarnation d'une certaine «hypocrisie internationale», autrement dit le juge sud-africain Richard Goldstone, auteur d'un rapport à l'ONU sur l'opération de l'armée israélienne à la fin de 2008 dans la bande de Gaza, s'est effet livré à un mea culpa.
Fukushima : il faudra plusieurs mois pour stopper les fuites radioactives
Crash Rio-Paris : des éléments de l'avion localisés
Par D.H. (avec agence), le 03 avril 2011 à 22h16, mis à jour le 03 avril 2011 à 23:05, TF1/LCI, extrait
Dossier : Crash du vol Rio-Paris
Une 4e phase d'opérations de recherches, lancée le 25 mars, qui s'est révélée payante. Des éléments de l'avion d'Air France, qui s'est abîmé au large du Brésil le 1er juin 2009 faisant 228 morts, ont été localisés "dans les dernières vint-quatre heures", a annoncé dimanche soir le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) chargé de l'enquête technique. "Ces éléments ont été identifiés par les enquêteurs du BEA comme appartenant à l'épave de l'avion A330-203, vol AF 447", accidenté dans le 1er juin 2009, ajoute l'organisme français. Il s'agit des "deux moteurs de l'avion", selon Jean-Paul Troadec, directeur BEA, interrogé sur LCI. Les enquêteurs ont "espoir" de retrouver les boîtes noires de l'avion, le champ de débris étant "relativement concentré", a ajouté le directeur du BEA.
Japon, lundi 4 avril 2011, Le Temps
A Fukushima, la bataille désespérée pour contenir les fuites radioactives
Par Richard Werly, extrait
L’injection de béton a échoué. Tout au long du week-end, les six cents employés présents dans la centrale de Fukushima ont tenté de colmater les fuites apparues dans l’enceinte de son réacteur numéro deux.
En vain. Selon les dernières mesures opérées dimanche soir, heure locale, de l’eau hautement radioactive continuait de s’échapper de l’un des puits fissuré de ce réacteur, s’écoulant dans l’océan Pacifique. Une nouvelle tentative de colmatage à l’aide de résine absorbante doit avoir lieu ce lundi, alors qu’une barge dotée de réservoirs capables de contenir plus de 10 000 tonnes doit venir s’arrimer face à la centrale, afin d’alimenter les systèmes de refroidissement désormais rétablis, et d’évacuer l’eau utilisée jusque-là dans les cuves des quatre réacteurs, où les barres de combustible nucléaire sont toujours en surchauffe. Fait paradoxal après deux semaines d’arrosage intensif des enceintes de protection des réacteurs, l’urgence est en effet d’évacuer l’eau contaminée pour permettre à ceux que la presse surnomme désormais les «liquidateurs» de stopper l’hémorragie radioactive. Patauger dans une telle gadoue est hautement dangereux pour les quelque 600 employés présents sur le site, dont 17 auraient été irradiés. Les conditions de survie de ces derniers, qui estiment eux-mêmes être des «kamikazes» dans les messages adressés à leur famille, ont été révélées en fin de semaine par Tepco, la firme énergétique propriétaire du site. Tous dorment dans les salles de réunion ou les couloirs de Fukushima où la radioactivité par heure est plus importante que celle tolérée sur les centrales européennes en un an! Leur régime alimentaire frugal, et les protections inadéquates dont ils ont disposé jusqu’à ces derniers jours, suscite, au fil des révélations, la colère de l’opinion dans l’Archipel.
Actualité > Japon : séisme, tsunami et risque nucléaire
Fukushima : il faudra plusieurs mois pour stopper les fuites radioactives
Le Parisien | Publié le 03.04.2011, 07h38 | Mise à jour : 20h00, extrait
Une plateforme flottante en acier de 136 mètres de long et 46 mètres de large devrait arriver dans les prochains jours en face de Fukushima Daiichi. Ses réservoirs d'une capacité de 10.000 tonnes pourraient servir à évacuer l'eau contaminée de la centrale.
Les réacteurs sont-ils étanches ? Le PDG du conglomérat industriel américain General Electric (GE), Jeff Immelt, était au Japon samedi pour y rencontrer les dirigeants de Tepco. GE est le concepteur des réacteurs (Mark I) de la centrale. Critiqué pour les problèmes d'étanchéité de ces réacteurs, le groupe avait répondu une semaine après le séisme que ces réacteurs étaient entièrement conformes aux normes de sécurité internationales. «Je pense que nous allons apprendre beaucoup sur l'industrie au travers de cette situation», avait indiqué Jeff Immelt lors d'une conférence à Washington jeudi.
Les Etats-Unis tirent les leçons. Des experts américains estiment que le désastre nucléaire au Japon révèle deux faiblesses majeures : les piscines de stockage de combustible irradié sont vulnérables, et les systèmes de refroidissement de secours insuffisamment autonomes. Le tsunami a endommagé deux des six piscines de refroidissement de combustible usé, a constaté Gregory Jaczko, directeur de la Commission américaine de réglementation nucléaire (Nuclear Regulatory Commission/NRC). Il assure qu'aux Etats-Unis, ces piscines comme les enceintes de confinement sont «des structures solides», où le carburant irradié usagé peut être stocké «en toute sécurité» pour au moins un siècle. Au contraire, David Lochbaum, spécialiste de l'Union of Concerned Scientists (UCS), un organisme scientifique indépendant, souligne la fragilité de ces piscines qui contiennent selon lui, davantage de matériaux irradiés que les réacteurs eux-mêmes, tout en étant nettement moins sécurisées. Un réexamen de la sécurité des 104 réacteurs américains doit être lancé.