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Procès Breivik : un lancer de chaussure « libérateur » pour la Norvège
12.05.12 05:17, 7929 vues, Catégories: La justice de qualité, Insolite, Non catégorisé, Polémique et société, Non catégorisé, Non catégorisé
Des gazouillis, sur Twitter
2 commentaires
Commentaire de: bk [Membre]
Un lancer de chaussures, Le Monde.fr avec AFP | 11.05.2012 à 11h37 • Mis à jour le 12.05.2012 à 13h10... L'article de Olivier Truc aurait-il été imprimé sur papier? A voir.
13.05.12 @ 01:20
Commentaire de: bk [Membre]
Ces longues journées, très éprouvantes pour les nerfs de tous, ont été ponctuées également de témoignages. Comme s'il fallait alterner les morts et les vivants pour rendre ces heures plus supportables. Deux survivants d'Utoeya sont ainsi venus à la barre vendredi après-midi. Munir Jaber est celui qui a sans doute le plus touché les personnes présentes. Nous l'avions rencontré en septembre dernier, alors qu'en tant que dirigeant des Jeunesses travaillistes pour la région d'Oslo il participait à la campagne des élections municipales, quelques semaines seulement après le massacre d'Utoeya. Il se montrait alors extrêmement chaleureux avec tous les jeunes militants travaillistes, qui le lui rendaient bien.
Vendredi après-midi, il a raconté combien il se sentait responsable des jeunes qui se trouvaient sur l'île alors que les premiers coups de feu ont éclaté. Il a fait sortir des gens de la cafétéria où il se trouvait, sans savoir à combien de tireurs ils avaient affaire. Il déclare s'être trouvé non loin de Breivik et l'avoir vu sourire, l'arme à la main. Plus tard, alors que le chaos s'installait et que Munir était au milieu d'un petit groupe, quelqu'un lui a dit : "Si tu veux vivre, Munir, cours !" C'est ce qu'il a fait, décidé à courir tant qu'il le pouvait, jusqu'à ce qu'il tombe. Il a ainsi couru, sans se retourner, puis est parvenu à la berge. Munir a découvert les corps de nombreux jeunes qu'il connaissait. Il décrit un "effondrement" à intérieur de lui-même. Avant de réaliser que, s'il restait sur l'île, il allait mourir.
Procès Breivik : "Si tu veux vivre, cours"
Le Point.fr - Publié le 12/05/2012 à 09:30 - Modifié le 12/05/2012 à 09:31
La quatrième semaine du procès du tueur a été consacrée aux victimes d'Utoeya.
Extrait de source http://www.lepoint.fr/monde/proces-breivik-si-tu-veux-vivre-cours-12-05-2012-1460738_24.php
Vendredi après-midi, il a raconté combien il se sentait responsable des jeunes qui se trouvaient sur l'île alors que les premiers coups de feu ont éclaté. Il a fait sortir des gens de la cafétéria où il se trouvait, sans savoir à combien de tireurs ils avaient affaire. Il déclare s'être trouvé non loin de Breivik et l'avoir vu sourire, l'arme à la main. Plus tard, alors que le chaos s'installait et que Munir était au milieu d'un petit groupe, quelqu'un lui a dit : "Si tu veux vivre, Munir, cours !" C'est ce qu'il a fait, décidé à courir tant qu'il le pouvait, jusqu'à ce qu'il tombe. Il a ainsi couru, sans se retourner, puis est parvenu à la berge. Munir a découvert les corps de nombreux jeunes qu'il connaissait. Il décrit un "effondrement" à intérieur de lui-même. Avant de réaliser que, s'il restait sur l'île, il allait mourir.
Procès Breivik : "Si tu veux vivre, cours"
Le Point.fr - Publié le 12/05/2012 à 09:30 - Modifié le 12/05/2012 à 09:31
La quatrième semaine du procès du tueur a été consacrée aux victimes d'Utoeya.
Extrait de source http://www.lepoint.fr/monde/proces-breivik-si-tu-veux-vivre-cours-12-05-2012-1460738_24.php
13.05.12 @ 01:25