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Procès Breivik : un lancer de chaussure « libérateur » pour la Norvège
NDLR : Et on ne pourra pas la voir, cette vidéo ? Qu'a répondu la présidente ? Carl Schmitt et Michel Foucault, en Norvège, c'est connu, ou ils ont leurs propres idées à ces sujets ? Des réponses m'éviteraient d'avoir à fouiller plus...
Norvège
Breivik reçoit une chaussure au milieu de son procès
Mis à jour à 11h44, Tribune de Genève
Un proche d'une victime des tueries a lancé une chaussure sur Anders Behring Breivik sous un tonnerre d'applaudissements et de «bravo».
Le proche d’une victime de la tuerie d’Utoeya a jeté une chaussure en direction d’Anders Behring Breivik vendredi en hurlant "Tu es un tueur, va en enfer", rapporte un journaliste sur place.
L’incident, suivi par des applaudissements et des "bravo" dans le public, a entraîné une suspension temporaire de la 17e journée du procès.
Frère d’une des 69 personnes tuées par Breivik le 22 juillet 2011, l’homme, d’origine étrangère, a été rapidement maîtrisé par le service d’ordre et vigoureusement escorté vers la sortie alors qu’il continuait de crier en anglais "va en enfer".
Il s’agit du premier incident sérieux depuis le début, le 16 avril, du procès de l’extrémiste de droite, jugé pour la fusillade d’Utoeya ainsi que pour l’attentat à la bombe contre le siège du gouvernement norvégien, deux attaques qui avaient fait 77 morts au total.
La chaussure noire n’a pas atteint Breivik mais son avocate, Vibeke Hein Baera, assise entre l’accusé et le public. "Heureusement que ce n’était qu’une chaussure", a déclaré Mme Hein Baera.
(Newsnet)
Créé: 11.05.2012, 11h54
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Vendredi après-midi, il a raconté combien il se sentait responsable des jeunes qui se trouvaient sur l'île alors que les premiers coups de feu ont éclaté. Il a fait sortir des gens de la cafétéria où il se trouvait, sans savoir à combien de tireurs ils avaient affaire. Il déclare s'être trouvé non loin de Breivik et l'avoir vu sourire, l'arme à la main. Plus tard, alors que le chaos s'installait et que Munir était au milieu d'un petit groupe, quelqu'un lui a dit : "Si tu veux vivre, Munir, cours !" C'est ce qu'il a fait, décidé à courir tant qu'il le pouvait, jusqu'à ce qu'il tombe. Il a ainsi couru, sans se retourner, puis est parvenu à la berge. Munir a découvert les corps de nombreux jeunes qu'il connaissait. Il décrit un "effondrement" à intérieur de lui-même. Avant de réaliser que, s'il restait sur l'île, il allait mourir.
Procès Breivik : "Si tu veux vivre, cours"
Le Point.fr - Publié le 12/05/2012 à 09:30 - Modifié le 12/05/2012 à 09:31
La quatrième semaine du procès du tueur a été consacrée aux victimes d'Utoeya.
Extrait de source http://www.lepoint.fr/monde/proces-breivik-si-tu-veux-vivre-cours-12-05-2012-1460738_24.php