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Procès Breivik : un lancer de chaussure « libérateur » pour la Norvège
NDLR : Je note que Olivier Truc pourrait être un spécialiste de l'imposture, parfait. Selon Google, ça semble être assez concret. Son profil, par Emilie Pommereau, m'a rappellé Valse avec les loups, un billet que j'écrivais un peu après Loup, qui est tu, un colloque d'Enfance et Partage, quelques temps aussi après le scandale Survivre avec les loups. Pas mal, cette histoire d'imposteur et de ces « temps sombres où le mensonge était le passeport pour la survie », je la découvre, sur amazon ; au cours des années passées, je pourrais moi-même avoir croisé quelques créatures ayant un peu « menti pour survivre »... je ricane, en pensant encore à Copé, qui lutte, pitoyablement, pour la cohésion et contre l'implosion de son parti, l'UMP. Je repense aussi au Caméléon, Frédéric Bourdin, qui semblait un moment avoir bien berné son monde, lui aussi, pour quelques jours d'amour.
Olivier Truc, correspondant du Monde en Suède
emiliepommereau.wordpress.com, 17 mai 2011, extrait
“SE BLINDER SANS DEVENIR BLASE”
Olivier Truc multiplie les expériences et sans modération. Il a animé une émission pour une télévision locale, fait des sujets pour TF1 et pour la radio RTL, des documentaires pour Arte et France 5, des plateaux pour France 3, France 24 et il a aussi écrit pour La Tribune et le quotidien belge Le Soir. Avec 25 ans de carrière, Olivier Truc peut se targuer de donner quelques conseils. “La difficulté dans le métier de journaliste, c’est de se blinder sans devenir blasé. On ne peut jamais être sûr que la personne qu’on interroge nous dit la vérité. Parfois on se fait avoir. Alors pour se convaincre qu’on n’est pas dupe on devient cynique. Selon moi un bon journaliste doit pouvoir se laisser surprendre.” Olivier Truc parle en connaissance de cause. En 2006 il publie L’imposteur, un livre qui retrace l’histoire d’un rescapé français du Goulag. Olivier Truc le rencontre en Estonie et réalise plusieurs entretiens avant de se rendre compte que le rescapé ne dit pas toute la vérité sur son passé. “Je décide alors de faire une contre-enquête et je découvre qu’il s’est inventé une vie de toute pièce pour échapper entre autres aux services secrets du KGB. Son histoire en est devenue d’autant plus fascinante.“
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Vendredi après-midi, il a raconté combien il se sentait responsable des jeunes qui se trouvaient sur l'île alors que les premiers coups de feu ont éclaté. Il a fait sortir des gens de la cafétéria où il se trouvait, sans savoir à combien de tireurs ils avaient affaire. Il déclare s'être trouvé non loin de Breivik et l'avoir vu sourire, l'arme à la main. Plus tard, alors que le chaos s'installait et que Munir était au milieu d'un petit groupe, quelqu'un lui a dit : "Si tu veux vivre, Munir, cours !" C'est ce qu'il a fait, décidé à courir tant qu'il le pouvait, jusqu'à ce qu'il tombe. Il a ainsi couru, sans se retourner, puis est parvenu à la berge. Munir a découvert les corps de nombreux jeunes qu'il connaissait. Il décrit un "effondrement" à intérieur de lui-même. Avant de réaliser que, s'il restait sur l'île, il allait mourir.
Procès Breivik : "Si tu veux vivre, cours"
Le Point.fr - Publié le 12/05/2012 à 09:30 - Modifié le 12/05/2012 à 09:31
La quatrième semaine du procès du tueur a été consacrée aux victimes d'Utoeya.
Extrait de source http://www.lepoint.fr/monde/proces-breivik-si-tu-veux-vivre-cours-12-05-2012-1460738_24.php