Catégorie: Au sein des Béatitudes
Le frère pédophile assume ses fautes, ses supérieurs se défaussent
NDLR : Depuis un moment dejà, j'ai le très net sentiment qu'à l'Oeuvre de Secours aux Enfants France ainsi que dans les Hauts de Seine et en Alsace, certains individus et Directions jouent également la carte de la prescription, comme au sein de ces Béatitudes, cette « communauté née d'un mouvement d'expression joyeuse de la foi ». Dans mes propres affaires « d'ordre privées », certains faits anciens comme de plus récents sont également déjà prescrits, comme dans les affaires qui concernent des membres ou de hauts perchés de ces Béatitudes ; mais c'est sans importance, certains faits sont prescrits, ce qui ne m'empêche absolument pas d'en reparler encore, bien au contraire.
Société
Aujourd'hui à 17h03, Libé
Le frère pédophile assume ses fautes, ses supérieurs se défaussent
Membre de la communauté des Béatitudes, Pierre-Etienne Albert a abusé de dizaines d'enfants. Malgré des aveux répétés à ses responsables, ceux-ci n'ont jamais rien dit.
Le frère Pierre-Etienne Albert a assumé l'entière responsabilité des actes de pédophilie qu'il a fait subir pendant des années à des dizaines d'enfants; pourtant le procès ouvert mercredi à Rodez aurait aussi pu être celui de sa communauté religieuse, qui savait et n'a rien dit.
Béatitudes : enquête sur de possibles dérives sectaires
Georges Fenech explique : « J'ai saisi le préfet de Haute-Garonne pour vérifier le fonctionnement sur la légalité du travail bénévole, et pour qu'il demande où sont les filles d'un couple sans nouvelle d'elles. Je vais réunir le conseil qui m'entoure. Nous sommes au stade de la réflexion. Mais il faut une surveillance de la Miviludes », conclut Georges Fenech.
Accueil » Grand Sud » Aveyron
Publié le 20/02/2009 09:14 | B.-H. S.-P., La Dépêche
Béatitudes : enquête sur de possibles dérives sectaires
Religion. La Miviludes a entendu la communauté de Bonnecombe et s'est rendue au siège de Blagnac.
Vendredi dernier, les membres de la communauté des Béatitudes de Bonnecombe se sont rendus à Toulouse. Ils ont été entendus par le président de la Miviludes (Mission interministérielles de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), Georges Fenech et deux conseillers. Ont également été entendus Liliane Poinceau et Régis Léonard, conseillers municipaux d'opposition de Blagnac, Bernard Keller, maire de Blagnac, des familles de victimes supposées, et Mgr Legall, archevêque de Toulouse.
Par ailleurs, Georges Fenech et ses conseillers se sont rendus au siège blagnacois national et international des Béatitudes où ils ont rencontré le modérateur général Françoic-Xavier Wallays, son adjoint et plusieurs membres.
Une journée « inoubliable » avant le retour à la réalité
Les Bourses s'effondrent, dans le sillage de la chute de Wall Street
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.01.09 | 06h41 • Mis à jour le 21.01.09 | 13h27, extrait
L'enthousiasme perceptible à Washington lors de la prestation de serment de Barack Obama n'est pas contagieux, tant s'en faut. La Bourse de Paris évoluait en nette baisse, mercredi 21 janvier, dans les premiers échanges, le CAC 40 cédant 2 %, dans le sillage de la dégringolade de Wall Street et dans un marché plombé notamment par la chute de BNP Paribas et des valeurs automobiles. A 9 h 32, l'indice vedette parisien perdait 35,10 points à 2 890,18 points. Mardi, il avait reculé de 2,15 %, signant sa seconde séance consécutive de baisse et tombant au plus bas depuis le 21 novembre. A Francfort, le DAX ne montrait aucun enthousiasme non plus, perdant 1,49 % dans la matinée et au même moment, la Bourse de Londres suivait le mouvement et cédait environ 2 %.
Faits divers
Nouvelle enquête sur la Communauté des Béatitudes
Le Parisien | 21.01.2009, 12h39 | Mise à jour : 12h41, extraits
EXCLUSIF. La très controversée communauté catholique des Béatitudes est sous le coup d'une nouvelle enquête. Le procureur d'Epinal, Bernard Marchal, a décidé l'ouverture d'une enquête préliminaire suite à «des éléments nouveaux» sur les événements survenus au sein du collège Agnès-de-Langeac, entre 1995 et 1999, à Autrey (Vosges). [...] La communauté des Béatitudes a confirmé par mail à ses membres l'ouverture de cette enquête et entend préserver par tous les moyens «la bonne réputation» du cours de Langeac.
Une journée "inoubliable" avant le retour à la réalité
LE MONDE | 21.01.09 | 11h26 • Mis à jour le 21.01.09 | 11h26, extraits
WASHINGTON, envoyé spécial
Imagine… Noires et blanches entremêlées, un groupe de femmes brandit une immense banderole sur Vermont Avenue. "You may say, I'm a dreamer. I'm not the only one" ("Vous pouvez me prendre pour un rêveur, mais je ne suis pas le seul"). Les vers de John Lennon. Mardi 20 janvier, l'imagination a semblé au pouvoir, à Washington, pour l'investiture de Barack Obama, en un moment où plus rien ne semble impossible.
[...] En soirée, Barack Obama, le vice-président Joe Biden, et leurs épouses sont allés au bal. Mais pas leurs conseillers économiques, qui se sont réunis. Premier test de la présidence, le contenu précis de leur plan sera scruté avec une attention extrême. Y compris par les "obamaniaques". Le rêve ne se sera pas encore évanoui, mais le possible et les choix prioritaires auront commencé à reprendre leurs droits.
Société 13 janv. 12h54, Libé, extrait
La mort cachée des bébés
Grand angle • Enfants maltraités, secoués ou tués dès leur naissance: chez les moins d’ un an, nombre de violences et d’homicides ne sont pas détectés.
[...] Parfois, la maltraitance est visible et le signalement à la justice rapide : des bleus ou des brûlures de cigarette, une radio qui révèle de fractures anciennes, un scanner qui détecte des hématomes entre les méninges et le cerveau, indice que le bébé a été secoué. «Nous hésitons beaucoup plus, explique Elisabeth Briand-Huchet, pédiatre à l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart, quand l’histoire racontée par les parents ne colle pas tout à fait avec les lésions trouvées chez l’enfant. Nous sommes face à des familles déjà angoissées. La suite de l’affaire dépendra donc du profil et de l’expérience du médecin.» Certains préfèrent épargner aux familles l’épreuve supplémentaire de la confrontation avec la justice. D’autres ne songent même pas aux sévices. «Les services sociaux se sont focalisés sur les familles précaires, dit Anne Tursz, de l’Inserm, mais nos études montrent que les familles de cadres sont également représentées, notamment dans les cas de bébés secoués. Une des difficultés pour les médecins est d’imaginer que leurs pairs, avocats ou ingénieurs, puissent être auteurs de tels actes. La maltraitance en milieu aisé est totalement sous-évaluée.»
Faute d’investigation médicale et de signalement à la justice, de nombreuses morts violentes d’enfants de moins d’un an ne sont donc pas détectées. Des recommandations ont été émises en 2007 par la Haute Autorité de la santé : investigation approfondie des causes de la mort en milieu médicalisé, généralisation de l’autopsie, qui n’est pas toujours réalisée, meilleure prise en charge des parents. «Mais nous manquons de moyens pour appliquer ces mesures», déplore Elisabeth Briand-Huchet, coprésidente du groupe de travail de la Haute Autorité, avec Anne Tursz. La France compte seulement deux médecins légistes spécialisés en pédiatrie.
Accueil » Actu » Société
Des bébés maltraités et en danger de mort
Chercheuse à l'Inserm, Anne Tursz publie « Enfants maltraités ». Une étude édifiante.
Publié le 19/01/2009 08:21 - Modifié le 19/01/2009 à 10:44 | LaDepeche.fr, extrait
Se posent les questions du signalement et du suivi ?
Le rôle du médecin de ville est fondamental. Mais il exerce dans une grande solitude. Dénoncer une famille est douloureux et, quand cela se fait, le feed-back de la justice est rare. Il faudrait former à une meilleure connaissance des signes, mettre en relais le social et le médical et, au-delà, développer des stratégies visant à soutenir les jeunes parents.
Vous dénoncez la tendance actuelle à décrire les mineurs en tant qu'auteurs de violences plutôt que victimes. Est-ce une dérive dangereuse ?
On assiste aujourd'hui à une espèce de glissement progressif très curieux. Il y a quelques années l'Éducation nationale collectait des données sur l'enfance maltraitée. À l'heure actuelle, elle ne produit plus rien d'officiel. En revanche s'est développé un système de signalement avec be [???]
Le fondateur de la communauté des Béatitudes arrêté
Faits divers
Enquête
Le fondateur de la communauté des Béatitudes arrêté
leparisien.fr | 06.11.2008, 17h07 | Mise à jour : 17h09
INFO LE PARISIEN. Gérard Croissant, 59 ans, le fondateur de la communauté catholique des Béatitudes, une association religieuse soupçonnée notamment de dérives sectaires, a été interpellé à sa descente d'avion mardi matin à l'aéroport de Roissy. Il arrivait du Rwanda où il s'était réfugié depuis dix mois.
Cet homme qui dirige un véritable empire religieux sur les cinq continents a été aussitôt placé en garde à vue par les enquêteurs de l'Office central de la répression de la violence faite aux personnes (OCRVP). Ces derniers cherchent à savoir si les autorités et la hiérarchie de cette communauté ont bien eu connaissances d'actes pédophiles ou d'attouchement commis sur des enfants ayant vécu dans la communauté.
Une information judiciaire est ouverte depuis le mois de février au tribunal de Rodez (Aveyron) et le juge d'instruction Severine Contival a déjà mis en examen un ancien frère de la communauté Pierre-Etienne A., pour «agressions sexuelles sur mineurs». Au cours de sa garde à vue, Gérard Croissant, dit frère Ephraïm, a reconnu avoir eu connaissance de ces faits et regrette de «ne pas avoir su protéger les enfants». Il a été remis en liberté mais sera convoqué par la juge d'instruction pour être mis en examen pour «non dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans».
Dès 6 ans, ils jouent les caïds à l’école
PROFS ET PARENTS TRÈS INQUIETS
Dès 6 ans, ils jouent les caïds à l’école
lefigaro.fr | 15.10.2008, 07h00
En France, des milliers d’enfants commettent des actes très violents dès l’entrée au CP. Face à l’impuissance des enseignants et des parents, une association de prévention de la délinquance demande à Nicolas Sarkozy d’enrayer ce phénomène.
Certains de ces enfants extrêmement violents sont capables de renverser des tables en plein cours, d’insulter et de mordre le maître, de tenter d’étrangler un camarade pendant la récré. Ou de donner des coups de pied et des gifles à l’institutrice, à l’image de cet élève de CM 1 qui, il y a deux semaines, a roué de coups sa maîtresse à Persan (Val-d’Oise). Ultra-fragiles socialement et psychologiquement, ces éléments « hautement perturbateurs », aux « conduites éruptives durables », ont entre 6 ans et 11 ans. Face à ce phénomène croissant, Sonia Imloul, membre du Conseil économique et social et à la tête de Respect 93, association de prévention de la délinquance en Seine-Saint-Denis, a décidé aujourd’hui de tirer la sonnette d’alarme en adressant au président de la République un manifeste signé par les députés Delphine Batho et Julien Dray (PS), Hervé Mariton (UMP) ou Jean-Christophe Lagarde (NC). Celle qui a publié cette année « Enfants bandits ? » demande au chef de l’Etat d’engager une « véritable politique de prévention ».
Instituteurs et parents ne savent souvent que faire de ces caïds en culottes courtes traumatisés par l’absence d’un père, une agression sexuelle… dont un seul suffit à paralyser une classe. Les psychologues scolaires et les réseaux d’aide sont débordés.
Une situation inquiétante
En banlieue, là où les « cas lourds » sont courants, l'offre en soins psychiatriques est largement insuffisante. Parmi les 37 000 écoles élémentaires de l’Hexagone, rares sont celles qui ne comptent pas, dans leurs effectifs, un élève ingérable et incasable. Au moins 30 000 enfants seraient violents à l’école. Au ministère de l’Education nationale, on minimise la gravité de la situation. « On ne la conteste pas mais c’est marginal. On recense environ un incident pour 1 000 élèves. Aucun rapport ne nous dit que l’on doit mettre en place un plan national », martèle-t-on dans l’entourage de Xavier Darcos.
Gardes à vue au sein des Béatitudes
Accueil » Grand Sud » Aveyron
Bonnecombe. Agressions sexuelles : la hiérarchie des Béatitudes savait
Trois des six responsables placées en garde à vue ont reconnu avoir été informés.
Publié le 03/10/2008 à 08:59 | www.ladepeche.fr, extrait
Comme nous l'indiquions, hier, des gardes à vue et des perquisitions sont intervenues mardi, au siège de la communauté des Béatitudes à Blagnac, dans l'affaire de l'instruction ouverte par Séverine Contival, juge d'instruction à Rodez, à l'encontre de Pierre-Etienne Albert.
Dans un communiqué, le parquet de Rodez a apporté, hier, quelques précisions : « Six responsables ou membres de la communauté ont été placés en garde à vue par les enquêteurs de l'office central pour la répression des violences aux personnes, la section des recherches de la gendarmerie de Toulouse et la brigade de recherches de rodez à la Roche sur Yon (vendée), Prayssas (Lot-et-Garonne) et Toulouse sur commission rogatoire du magistrat instructeur du TGI de Rodez, pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personnes ayant autorité
[…] Trois d'entre eux ont reconnu avoir été informés des agissements du mis en examen sans toutefois avoir connaissance de la gravité réelle des faits et du nombre de victimes. Ils ont précisé avoir pris des dispositions afin de le placer dans des maisons de la communauté non accessibles aux mineurs. Ils ont été remis en liberté à l'issue de leur audition et seront convoqués ultérieurement pour audition par le magistrat instructeur ». ...
JUSTICE
03/10/2008 | France 3 Aquitaine
Gardes à vue au sein des Béatitudes
6 personnes de cette communauté catholique ont été entendues puis libérées dans le cadre d'une affaire de moeurs.
Les interpellations ont eu lieu mardi dans différents sites de cette communauté religieuse reconnue par l'église catholique, notamment à Prayssas en Lot-et-Garonne. Trois des interpellés ont reconnu avoir été au courant des dérives sexuelles d'un des membres de la communauté, actuellement mis en examen pour agression sexuelle sur mineurs. Ils nient cependant avoir eu connaissance de la gravité des faits et du nombre de victimes de leur "frère" Pierre-Etienne Albert.
Cet homme de 47 ans, arrêté en Février 2008 et placé sous contrôle judiciaire, a reconnu des attouchements sur une cinquantaine d'enfants de 5 à 14 ans dans toute la France entre 1985 et 2000.
Il accuse cependant sa hiérarchie de ne pas avoir pris les mesures nécessaires à son égard. Il aurait en effet parlé de ses tendances pédophiles à des responsables de la communauté. Ces personnes qui viennent d'être entendues se défendent en affirmant avoir veillé à placer "frère" Pierre-Etienne Albert dans des maisons de la communauté non accessibles aux mineurs.
Remises en liberté ce jeudi après leur garde à vue, elles seront convoquées ultérieurement pour audition par le magistrat instructeur du dossier. La communauté des Béatitudes a trois antennes en Aquitaine : à Nay en Béarn, et à Prayssas et Nérac en Lot-et-Garonne.
Exclus d'une communauté religieuse après avoir dénoncé des actes pédophiles
Faits Divers
Aveyron
Exclus d'une communauté religieuse après avoir dénoncé des actes pédophiles
lundi 07 juillet 2008, 16h27 | leparisien.fr avec l'AFP
Quatre membres de la communauté religieuse des Béatitudes de l'Aveyron exclus après avoir dénoncé un frère, mis en examen ensuite pour «attouchements sexuels sur mineurs», ont lancé mardi un appel aux évêques de France leur demandant «d'agir» en leur faveur.
Ces quatre personnes ont indiqué qu'un «bon nombre d'évêques» sollicités pour trouver une solution à leur situation se sont réduits à dire: «Nous prions pour vous mais avec les médias vous aggravez votre cas».
«Nous demandons aux évêques de France d'arrêter de prier et d'agir», ont insisté les quatre exclus, une religieuse, un prêtre et deux laïcs, dont Cyrille, membre de la communauté depuis 33 ans, qui ont dénoncé les agissements pédophiles d'un ancien frère, Pierre-Etienne.
Celui-ci a été mis en examen en février dernier pour des «attouchements sexuels sur mineurs», commis de 1985 à 2000. Des faits qu'il a reconnu avoir commis.
Selon les exclus, «les voies de presse sont les seuls porte-parole qui (leur) restent» depuis leur exclusion prononcée par les responsables de la communauté, qui ont estimé que ces quatre personnes n'étaient plus «en communion avec la communauté» porté cette affaire au grand jour.
«Nous refusons de servir la loi du silence et de vivre comme des condamnés», a insisté Cyrille, précisant que l'évêque de Rodez, Bellino Ghirard, avait accepté de continuer à les héberger dans l'abbaye Notre-Dame-de-Bellecombe, près de Comps-la-Ville (Aveyron) jusqu'au procès du frère Pierre-Etienne.
Les exclus de la communauté religieuse se sont dits prêts à tenir une conférence de presse, «documents à l'appui, sur les conditions dans lesquelles (ils vivent) aujourd'hui suite au refus de taire des actes de pédophilie».
Cette décision a été prise malgré un récent courrier du modérateur général des Béatitudes qui indique vouloir «plaider contre ceux qui se servent de la presse, de la radio et de la télévision».