Catégorie: Politique et société
Les programmes d'histoire décidés au Parlement ?
Les programmes d'histoire décidés au Parlement?
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 19:45
Xavier Darcos s'est demandé aujourd'hui si le Parlement ne pourrait pas prescrire "ce qui doit être enseigné" aux élèves dans des matières sensibles comme l'histoire, devant la mission d'information sur les questions mémorielles de l'Assemblée nationale.
Le ministre de l'Education était auditionné par plusieurs députés de cette mission, qui s'interrogeaient sur le contenu de l'enseignement, sur la place des commémorations, ou encore sur le conflit entre mémoire et approche scientifique de histoire.
"Est-ce qu'il ne faudrait pas qu'une bonne fois pour toutes ce que nous considérons comme devant être enseigné aux élèves soit prescrit par la représentation nationale? Nous n'aurions pas ces questions", a affirmé le ministre.
"Evidemment on ne peut pas rentrer dans tous les détails. Mais on aurait au moins des grands sujets qui seraient reconnus une bonne fois pour toutes", a ajouté M. Darcos.
"Je pense que pour ce qui est de l'histoire en particulier, je me demande même si ça ne s'impose pas. C'est moins important pour des enseignements de disciplines qui ont un caractère scientifique et répétitif plus marqué. Mais peut-être que pour l'histoire ce serait nécessaire", a-t-il précisé.
"Je pense que nous réglerions une partie de nos difficultés --parce qu'on voit bien qu'on est en difficulté au fond, derrière tout cela il y a des questions politiques (...) il y a des débats profonds-- et peut-être un vrai débat public devrait se passer au parlement".
L'accès aux toilettes, enjeu mondial de développement
Compte rendu
L'accès aux toilettes, enjeu mondial de développement
LE MONDE | 28.10.08 | 15h05 • Mis à jour le 28.10.08 | 15h05, extrait
Pour réduire la pauvreté dans le monde et améliorer la santé des déshérités, la méthode la plus simple est de construire des toilettes. C'est la conclusion à laquelle est parvenu le Réseau international sur l'eau, l'environnement et la santé (Inweh), branche canadienne de l'Université des Nations unies. Dans un rapport rendu public le 20 octobre, ce groupe de réflexion recommande aux gouvernements une approche plus coordonnée et intégrée des questions d'approvisionnement en eau potable et d'accès à des sanitaires fonctionnels.
[...] L'impact sanitaire est considérable. Les maladies diarrhéiques tuent 1,8 million de personnes chaque année. On estime que 88 % de ces affections ont pour origine un manque d'hygiène et d'accès à des sanitaires sûrs. Les enfants, dont 5 000 meurent chaque jour, paient le plus lourd tribut.
[...] Selon le chercheur, plusieurs "success stories" montrent cependant qu'"il y a de la place pour l'optimisme". Il cite des expérimentations dans les bidonvilles du Kenya, où des toilettes publiques ont encouragé une économie locale. Ou encore Madagascar, où un ministère unique gère désormais cette question.
Ces enjeux d'assainissement ne sont pas réservés aux pays en développement.
Dans le sud de la Chine, des milliers d'usines menacées
Le Figaro, 27/10/2008 | Mise à jour : 06:45
CHINE • Les usines du Père Noël tournent au ralenti
Courrier International, 23 oct. 2008
Les sapins et les décorations de Noël fabriqués dans le sud de la Chine sont d'habitude raflés dès l'automne par les acheteurs américains et européens. Cette année, ils peinent à trouver preneurs.
Deux néo-nazis arrêtés pour avoir projeté de tuer Obama
Deux jeunes néo-nazis arrêtés pour avoir projeté de tuer Barack Obama
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 28.10.08 | 06h54 • Mis à jour le 28.10.08 | 07h06, extrait
Deux néo-nazis, militants de la cause de la suprématie blanche, ont été arrêtés mercredi 28 octobre à Alamo (Tennessee) et inculpés de menaces contre un candidat à l'élection présidentielle - en l'occurence Barack Obama - de détention illégale d'un fusil à canon scié et de complot en vue de dévaliser une armurerie. Les documents présentés lundi lors de l'audience qui a abouti à leur inculpation montrent que le complot restait sommaire et encore à l'état de projet. "Nous ne sommes pas sûrs qu'ils avaient les capacités et les moyens de mettre à exécution leurs menaces", a précisé une source proche de l'enquête.
Les comptes de l'Armée du salut sous la loupe judiciaire
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.08 | 13h46, extrait
L'Armée du salut est sous le coup d'une enquête préliminaire diligentée par le parquet de Paris à la suite d'une plainte déposée par deux auditeurs internes de la fondation. Cette enquête a été ouverte en octobre 2007 "à la suite d'irrégularités de gestion dans les comptes de la fondation et de questions sur la déontologie de certains dirigeants", selon une source judiciaire, confirmant ainsi une information du Parisien.
Et s’il y avait aussi du bon
Economie
Et s’il y avait aussi du bon
leparisien.fr | 27.10.2008, 07h00, extrait
CERTES, on ressent de l’impuissance, du vertige, de l’incompréhension devant le CAC 40 qui dévisse, les usines qui ferment, les mines sombres des grands dirigeants de la planète quand ils lâchent le mot « récession ». Personne n’a le coeur à s’esclaffer. L’angoisse d’un lendemain totalement incertain est bien là.
Pour autant, la majorité des Français ne fait pas la queue pour s’acheter un coffre-fort, ne se bourre pas d’antidépresseurs ni ne vit suspendue au cours de la Bourse… Les réactions, glanées dans les bars, aux caisses des supermarchés ou devant la machine à café, sont même étonnement distantes. Fatalistes : « De toute façon, ça devait arriver ». Cyniques : « Eh bien tant mieux ! » Optimistes : « Le monde était devenu fou, on va enfin repartir sur des bases saines… » Il y a, tapi dans un coin de la tête de beaucoup, le sentiment qu’il peut émerger du neuf de cette crise. L’impression d’un assainissement nécessaire, qui passera par des coups durs et des renoncements douloureux, peut-être, mais obligera chacun à voir la vie autrement. A se passer du superflu, à moins dépendre du matériel.
Economie
Un lundi noir débute pour les bourses
leparisien.fr avec AFP | 27.10.2008, 07h21 | Mise à jour : 08h00
Pas de miracle pour le moment. Après la chute des bourses du Golfe dimanche, les places asiatiques s'écroulait en ce début de lundi, en attendant l'ouverture des bourses européennes.
Economie
Les politiques redécouvrent l’Etat
leparisien.fr | 27.10.2008, 07h00, extrait
QUE VA CHANGER la crise financière pour la politique ? Son impact est déjà considérable. Elle fait bouger les lignes à droite, où l’on ne parle plus que du retour de l’Etat. A gauche, elle bouscule le PS qui risque de se retrouver à son congrès de Reims avec des motions dépassées, et craint de se voir piller ses idées.
Dans ce chamboulement, c’est Nicolas Sarkozy qui a donné le ton lors de son discours de Toulon, le 25 septembre dernier. Ce jour-là, avec des accents que n’aurait pas reniés un Besancenot, il pourfend la folie des marchés, réclame des sanctions pour les responsables du « naufrage » et appelle à « refonder le capitalisme mondial ». Voilà pour les mots. Pour les actes, il assure aux déposants que leur épargne sera garantie par l’Etat. Du discours de Toulon à celui d’Annecy, jeudi dernier, toute une série de mesures (lire ci-contre) illustrent ce retour d’un interventionnisme colbertiste ou gaulliste pratiqué sous la V e République par les pouvoirs de gauche comme de droite.
Hans-Werner Sinn appellé à « s'excuser sans conditions »
Les patrons "stigmatisés comme les Juifs"
Source : AFP, 27/10/2008 | Mise à jour : 07:53
L'un des économistes les plus en vue d'Allemagne a suscité la polémique en comparant aujourd'hui dans la presse la critique actuelle des patrons d'entreprise à la stigmatisation des Juifs en Allemagne lors de la crise économique des années 1930.
Hans-Werner Sinn, président de l'institut de recherches économiques de tendance ultra-libérale Ifo, appelle dans le Tagesspiegel à ne pas chercher de "boucs émissaires" pour expliquer l'actuelle crise économique, imputable selon lui à une "erreur anonyme du système."
Faisant référence à la crise des années 1930 et à la montée du nazisme à cette époque, M. Sinn affirme: "A l'époque (cette recherche de boucs émissaires) avait concerné les Juifs, aujourd'hui ce sont les managers". Ces propos ont immédiatement suscité un tollé. Le secrétaire général du conseil central des Juifs d'Allemagne, Stephan Kramer, a appelé l'économiste à "s'excuser sans conditions".
La mauvaise conscience de l'Amérique blanche
Mardi 21 Octobre 2008
La mauvaise conscience de l'Amérique blanche
Le Journal du Dimanche
C'était il y a soixante ans, autant dire une éternité. Barack Obama n'était pas encore de ce monde, et l'Amérique était à mille lieues d'imaginer qu'un Noir puisse un jour franchir le seuil de la Maison-Blanche.
Un Anglais sur 5 contre la monogamie
Source : AFP, 26/10/2008 | Mise à jour : 12:24, extrait
Un Britannique sur cinq estime que la monogamie n'est pas souhaitable et un tiers d'entre eux considère qu'elle n'est pas naturelle, selon un sondage publié par le journal The Observer.
Le FMI blanchit Strauss-Kahn
lefigaro.fr, avec AP, 26/10/2008 | Mise à jour : 08:38, extraits
Le conseil d'administration de l'organisation a estimé que son directeur général a commis une «grave erreur de jugement» mais aucun abus de pouvoir dans l'affaire d'une liaison extraconjugale avec une subordonnée.
L'«incident dans sa vie privée» ne coûtera pas à Dominique Strauss-Kahn sa place à la tête du Fonds monétaire international. Samedi, le conseil d'administration de l'organisation a blanchi le directeur général des accusations de favoritisme qui pesaient sur lui après la révélation de sa liaison extraconjugale.
L'instance dirigeante de 24 membres, réunie toute la journée de samedi, n'a pas trouvé d'éléments permettant d'établir un manquement incompatible avec les fonctions de DSK à la tête du FMI, même si elle relève des actes «regrettables et reflétant une sérieuse erreur de jugement», pour lesquels l'intéressé s'est déjà excusé.
[...] Le 10e directeur général du FMI, nommé à ce poste en septembre 2007, affirme «beaucoup regretter l'incident et accepter la responsabilité» qui en découle. Il rappelle qu'il a présenté ses excuses au conseil d'administration, au personnel du FMI et à sa propre famille. Il exprime également ses regrets pour le stress que cette affaire a suscité au sein de l'institution financière, en première ligne dans le traitement de la crise financière mondiale.
Polémique au Québec après la visite de Nicolas Sarkozy
Polémique au Québec après la visite de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 24.10.08 | 15h27, extrait
Dans une lettre ouverte, face à ce qu'il tient pour une "ingérence" dans le débat national, l'ex-premier ministre indépendantiste québécois, Bernard Landry, a demandé, jeudi 23 octobre, à Nicolas Sarkozy de s'expliquer sur ses propos tenus à Québec le 17 octobre. "Les Canadiens sont nos amis et les Québécois notre famille", avait déclaré celui-ci. "La France est un pays qui rassemble et non qui divise", avait-il ajouté précisant que le monde n'a pas "besoin d'une division supplémentaire".
La presse en a déduit que M. Sarkozy était hostile à une partition du Canada, voire qu'on était passé du célèbre "Vive le Québec libre" du général de Gaulle à un "Vive le Canada uni", réjouissant les fédéralistes et choquant les souverainistes québécois. La polémique a aussitôt éclaté.
Point de vue
Quand Sarkozy enterre de Gaulle, par Jean-François Lisée
LE MONDE | 24.10.08 | 14h15, extraits
C'était plus fort que lui. Il ne pouvait pas se taire. C'est en répondant à un journaliste et en affirmant son amitié constante envers le Canada que le président français a affirmé que, "franchement, s'il y a quelqu'un qui vient me dire que le monde aujourd'hui a besoin d'une division supplémentaire, c'est qu'on n'a pas la même lecture du monde". Une division supplémentaire, donc l'indépendance du Québec. Lâchant le morceau, se libérant du carcan diplomatique que lui avaient imposé ses conseillers et son aile gaulliste, il a précisé que la France "est un pays qui rassemble et non pas qui divise". Avant d'ajouter : "Je ne dois pas être le seul à penser ce que je viens de vous dire."
Pourquoi faire ce commentaire ? Le gouvernement québécois du libéral Jean Charest, seul habilité à déclencher un référendum, est procanadien et en début de mandat. La question de l'indépendance n'est donc pas d'actualité.
[...] A la décharge de ses conseillers, il faut dire qu'il n'était nullement question que le président aille aussi loin.
[...] Devant une Assemblée dont la politique d'immigration est plus généreuse que la sienne, il a insisté sur l'erreur que constitue "le repliement sur soi". Il est clair qu'il s'imaginait parler des indépendantistes qui, pendant leurs dix-sept années au pouvoir, ont pourtant été les principaux vecteurs de la présence internationale et du métissage du Québec. La relation entre la France et le Québec, avait ensuite conclu le président, ne peut être féconde qu'à "une condition, c'est qu'on la tourne vers l'avenir, cette alliance, et pas vers le passé." Que de Gaulle se le tienne pour dit.
[...] Le Québec a donc goûté à la méthode Sarkozy en affaires internationales. Un mélange d'impulsivité et d'opinions nourries par ses amis des milieux d'affaires. Une propension à sacrifier les équilibres stratégiques à long terme au profit du gain tactique immédiat. Car le remplacement du "Vive le Québec libre !" du général de Gaulle par le "non à la division du Canada" de Nicolas Sarkozy s'est produit alors que ce dernier tentait de convaincre son hôte, le premier ministre conservateur Stephen Harper, de se joindre à lui dans son projet de sommet mondial sur la refondation du capitalisme. C'était sa tâche du moment. Les états d'âme du Québec ne faisaient pas le poids dans la balance.
[...] Mais, l'essentiel, pour le président, n'était pas que le Québec soit "libre" ou plus simplement "libre de ses choix". L'essentiel était que Nicolas Sarkozy soit libre et soulagé de donner son opinion, quelles qu'en soient les conséquences pour le peuple du Québec.
Nicolas Sarkozy s’engage pour le tout-à-l’égout
On ne parle que de ça | Nicolas Sarkozy s’engage pour le tout-à-l’égout
Le Président prend parti contre le bruit et l’odeur au cap Nègre
Gala.fr, lundi 29 septembre 2008
Il voulait «poursuivre l’assainissement de la Corse» et «passer les banlieues au karcher», notre liquidateur se sent aujourd’hui investi d’une mission d’utilité publique: raccorder le cap Nègre au réseau de traitement des eaux usées. Révélée par Var-Matin cet été, l’affaire reprenait de l’ampleur ce matin au micro de France Info. Il semblerait que l’investissement personnel du chef de l’Etat pour le bien-logé de sa belle-famille créé la polémique.
Compte-rendu d’un syndic très politique…
16 août 2008: Revenu des JO de Pékin et sur le point d’affronter la crise géorgienne, le président de la République se ressource dans un coin de paradis: la résidence d’été de sa chère et tendre Méditerranéenne. Ahhh, le doux parfum du Lavandou, ses pins, ses arbousiers… Sauf que, apparemment, quelques effluves non-marines incommodent l’environnement présidentiel.
Incapable de rester inactif et «toujours prêt à lutter contre l’injustice», Nicolas Sarkozy décide d’accompagner sa belle-mère dans une réunion de co-propriétaires du Cap Nègre. L’occasion inespérée d’aborder l’épineuse question du «zonage assainissement»!
L’ordre du jour comporte des sujets ordinaires: embauche d’un nouveau gardien, fleurissement des allées, choix des conifères pour les parterres.... Quelle n'est pas la stupeur des 54 heureux habitants du rocher azuréen, de voir débarquer au bras de Marisa Borini, son gendre de l’Elysée! En fait de visite de courtoisie, la présence du Président se transforme rapidement en «opération tout-à-l’égout». Une mission commando, car, depuis des années, vacanciers et propriétaires s’y opposent, dénonçant un projet écologiquement nuisible et légalement discutable.
Mais son l’implication dans les petits problèmes domestiques ne s’arrête pas là. Nicolas Sarkozy prend à cœur ce débat nauséabond.
Trois jours après cette Assemblée Générale extraordinaire, il organise chez belle-maman une cellule de crise. Contre les fosses septiques, le chef de l’Etat réunit, tenez-vous bien: le Préfet, le Maire, la directrice de l’Equipement ainsi que tous les membres du bureau de l’Association des copropriétaires.
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La magistrature explore son divorce avec l'opinion
La magistrature explore son divorce avec l'opinion
LE MONDE | 22.10.08 | 13h54 • Mis à jour le 22.10.08 | 16h24, extrait
C'est une autocritique inédite. Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a choisi, dans son dernier rapport annuel rendu public mercredi 22 octobre, d'aborder de front la crise de confiance qui sévit entre les Français et leur justice. Le document produit par le CSM, organe chargé de gérer les carrières judiciaires et d'assister le président de la République dans la défense de l'indépendance de la justice, intervient en plein conflit entre les magistrats et la garde des sceaux, Rachida Dati.
[...] La justice doit se dépoussiérer : "Les rites judiciaires non seulement semblent désuets, mais aussi lourds et confus (...) D'où le sentiment que la magistrature vit hors du temps et paraît ne pas vouloir y entrer." Le CSM souhaite que les magistrats communiquent davantage et fassent entrer les caméras dans les prétoires. Ils doivent surtout accepter les critiques : "C'est l'incapacité de l'institution judiciaire à reconnaître la réalité des problèmes puis à s'en emparer pour éviter qu'ils ne se renouvellent qui est à l'origine de la crise de confiance du public envers elle."
[...] Le public, lui, ne fait guère de différence entre juge et procureur : 69 % voient mal la distinction. Plus inquiétant : l'incertitude persiste chez 60 % des personnes après qu'elles ont eu affaire à la justice. Le sondage réalisé par l'IFOP pour l'occasion montre que 51 % des Français considèrent que les magistrats ne sont pas indépendants du pouvoir politique.
[...] L'USM et le SM ont saisi le Conseil supérieur pour lui demander de prendre position sur les "graves atteintes" subies par la profession, suite à la mise en cause de magistrats après le suicide d'un mineur à la prison de Metz, ou la convocation de cinq procureurs généraux car les peines planchers n'étaient pas suffisamment appliquées dans leur ressort.
33 700 : le numéro contre les arnaques par SMS
Economie
TELEPHONIE
33 700 : le numéro contre les arnaques par SMS
leparisien.fr avec AFP | 21.10.2008, 14h34 | Mise à jour : 20h51
Un nouveau numéro de téléphone va être mis en place à partir du 15 novembre prochain pour permettre de faite la chasse aux SMS suspects ou frauduleux qui polluent la messagerie de plus en plus d'utilisateurs de téléphones portables. Le secrétaire d'Etat à la Consommation Luc Chatel et la Fédération française des télécoms l'ont annoncé ce mardi.
Le numéro d'alerte contre les SMS indésirables sera le 33700.
«Nous avons voulu donner un signal fort», a expliqué le président de la Fédération, Frank Esser, lors d'une conférence de presse, précisant que le secteur est «assez jeune» et doit «traiter plus de 100 millions de contrats par an».
Le «dispositif anti-arnaque par SMS» sera opérationnel à partir du 15 novembre et permettra au consommateur de signaler ces messages frauduleux, par l'envoi de SMS au 33700.
«De plus en plus d'utilisateurs de mobiles reçoivent sur leur téléphone des SMS indésirables, les poussant à composer abusivement des numéros surtaxés sans aucun service en contrepartie», a expliqué M. Chatel.
La plateforme de signalement avertit les opérateurs qui prennent ensuite des sanctions contre les expéditeurs de ces spams, allant jusqu'à la fermeture des numéros surtaxés.
Autre litige qui oppose souvent les consommateurs aux opérateurs: les changements de ligne non-sollicités, qui aboutissent à une interruption des services (internet, téléphonie, télévision) alors que l'usager n'a effectué aucune démarche pour résilier son contrat.
Ils se produisent notamment lors d'une erreur de saisie du numéro de téléphone à l'occasion d'un nouvel abonnement.
Les opérateurs se sont engagés à rétablir gratuitement la ligne en sept jours ouvrés maximum et vont élaborer un barème pour indemniser le client.
Le SNJ demande l'arrêt de l'émission « Les Infiltrés »
PARIS (AFP) — Le syndicat de journalistes SNJ de France 2 demande mercredi dans un communiqué l'arrêt de l'émission "Les infiltrés", dont le principe consiste à envoyer un journaliste incognito sur un lieu d'enquête pour mieux l'observer.
Le syndicat réagissait ainsi à la polémique déclenchée par le premier numéro du magazine, dans lequel les journalistes de France 2 ont filmé en caméra caché les abus dont sont victimes les résidents d'une maison de retraite.
Tout en reconnaissant qu'"il est possible de recueillir des informations par des moyens détournés quand il n'y a aucune possibilité de faire autrement", le syndicat estime qu'il ne peut s'agir que d'"exceptions".
"Bâtir un concept d'émission sur des exceptions est à la fois dangereux et choquant", écrit le SNJ.
Le syndicat souligne notamment que "de nombreux contentieux peuvent surgir du fait que les personnes mises en cause, même +floutées+ peuvent être reconnues dans leur entreprise, leur entourage et ainsi se retrouver dans des situations très préjudiciables".
"Pour toutes ces raisons, le SNJ demande à la direction de France 2 de cesser ces émissions", conclut le communiqué.
Le Synerpa (syndicat national de maisons de retraite privées) s'est insurgé mardi contre les "dérives journalistiques tendant à faire croire que les pratiques de maltraitance sont une généralité dans les maisons de retraite", à propos de l'émission "Les infiltrés" (France 2).
L'émission, qui doit être diffusée mercredi à 22H35, est consacrée à la maltraitance en maisons de retraite et présente en caméra cachée des images de "maltraitance passive", telles celles de soignants qui brusquent les résidents et menacent de les attacher, des personnes âgées laissées nues dans leur chambre, d'autres qui n'ont pas reçu de soin depuis deux semaines, ou encore abandonnés devant la télévision.
"La maltraitance existe, certes, nous le savons et nous la condamnons au quotidien", réagit le Synerpa dans un communiqué, "mais il est important de rappeler les efforts importants entrepris depuis plus de dix ans par les professionnels, afin que les ratios d'encadrement soient améliorés, le personnel formé et les pratiques de soins encadrées".
Rumeurs : DSK menace de contre-attaquer
Rumeurs : DSK menace de contre-attaquer
lefigaro.fr avec AFP, 22/10/2008 | Mise à jour : 19:48, extrait
Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a mandaté son avocat afin de «poursuivre judiciairement ceux qui relaieraient «des rumeurs malveillantes» dont il fait l'objet.
Avis à ceux qui voudraient «rajouter de la rumeur à la rumeur», le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, veut «poursuivre judiciairement avec détermination» tous ceux qui relayeraient des «rumeurs malveillantes», suite à l'enquête interne dont il fait l'objet au FMI. Il a annoncé mercredi avoir mandaté à ce sujet son avocat, Me Jean Veil.
Le FMI dément l'existence d'une deuxième affaire Strauss-Kahn
LEMONDE.FR | 21.10.08 | 09h49 • Mis à jour le 21.10.08 | 17h04, extrait
Le Fonds monétaire international a démenti, mardi 21 octobre, tout favoritisme dans l'octroi d'un stage à une Française de 26 ans, que le Wall Street Journal avait présentée comme une "protégée politique" du directeur général de l'institution, Dominique Strauss-Kahn.
Obama suspend sa campagne pour raisons familiales
Etats-Unis / Election présidentielle
Obama suspend sa campagne pour raisons familiales
leparisien.fr avec AFP | 21.10.2008, 08h31 | Mise à jour : 08h42, extrait
Barack Obama a annoncé lundi soir la suspension de sa campagne pour se rendre au chevet de sa grand-mère âgée de 86 ans et gravement malade. Le candidat démocrate à la Maison Blanche devrait partir jeudi pour Hawaii, où vit sa grand-mère, après un meeting prévu à Indianapolis (Indiana, nord), a précisé son directeur de communication Robert Gibbs.
Le sénateur de l'Illinois devrait reprendre sa campagne samedi.
«Au cours de ces dernières semaines, la santé de la grand-mère de M. Obama s'est considérablement détériorée», a déclaré M. Gibbs, précisant que cette dernière «a été toujours l'une des personnes les plus importantes de sa vie». Après le départ de son père, quand il était encore un jeune enfant, Barack Obama a en effet été élevé par sa mère et ses grands-parents maternels.
Pas plus de 32 000 selon la préfecture de police ?
Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent à Paris pour défendre l'enseignement
LEMONDE.FR avec AFP | 19.10.08 | 14h39 • Mis à jour le 19.10.08 | 18h01, extraits
La manifestation nationale pour la défense du service public d'éducation et contre les suppressions de postes a démarré, dimanche 19 octobre, peu après 13 heures de la place d'Italie à Paris. Selon les organisateurs, 80 000 personnes, s'étaient réunis. Ils n'étaient pas plus de 32 000 selon la préfecture de police. Venus d'un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d'enseignants, ont répondu à l'appel de 47 organisations qui redoutent que l'éducation ne soit plus une priorité pour le gouvernement.
[...] Cette mobilisation intervient avant l'examen à l'Assemblée nationale, le 4 novembre du budget de l'éducation qui prévoit 13 500 suppressions de postes en 2009, après 11 200 en 2008, et 8 500 en 2007.
[...] Dimanche matin, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, invité du "Grand rendez-vous" d'Europe 1 / Le Parisien-Aujourd'hui en France a estimé que les raisons de la manifestation étaient "injustifiées et décalées". "Nous avons fait en deux ans des changements profonds dans l'éducation. Nous allons poursuivre", a insisté la ministre, citant "le soutien scolaire pour les plus défavorisés", "l'assouplissement de la carte scolaire", "la revalorisation en cours des carrières des enseignants", la "refonte des programmes du primaire".
En réponse, le leader de la FSU, Gérard Aschieri, "aimerait que le gouvernement cesse de faire l'autruche" et voit que la mobilisation de dimanche "exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d'attente en termes de postes mais aussi d'orientation, de lutte contre l'échec et réussite de tous les jeunes". ...
Le pape de la polémique
Vendredi 17 Octobre 2008
Le pape de la polémique
leJDD.fr, extrait
Le Crif s'est indigné vendredi des propos papaux. Benoît XVI a en effet rouvert la polémique sur la béatification de Pie XII. Le souverain pontife a estimé que son prédécesseur avait toutes les vertus requises et a appelé ses fidèles à prier pour que le procès aille à son terme. Mais le pape, dont le pontificat a commencé en 1939, est souvent critiqué pour son silence face à la Shoah.
Benoît XVI a relancé le débat. A l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Pie XII, le pape a plaidé pour la béatification de son prédécesseur, persuadé qu'il est de ses vertus, nécessaires à l'aboutissement du procès. Benoît XVI a ainsi exhorté les fidèles à prier pour qu'Eugenio Pacelli soit déclaré bienheureux. La figure du pape du milieu du 20e siècle est pourtant encore très contestée. Ainsi le Crif a vivement réagi vendredi.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France reproche en effet le silence du souverain pontife face à la Shoah lors de la Seconde Guerre mondiale. L'attitude du Vatican à cette époque est l'objet de nombreuses polémiques. ...