Janvier 2007 : un ancien conservateur de la BNF en prison
Voir aussi au 10/12/2008, un autodafé en contrebas de la BNF. Son annonce est dans la rubrique Sorties.
« Unesco : l'homme qui veut brûler les livres », Libé du 17 septembre 2009
Justice
Un ancien conservateur de la BNF en prison
Par LEXPRESS.fr, publié le vendredi 26 janvier 2007, mis à jour à 16:01 - mis à jour le 25/10/2007
Un ancien conservateur de la Bibliothèque nationale de France, Michel Garel, a été condamné vendredi en appel à 15 mois de prison ferme, pour le vol en 1998 d'un précieux manuscrit hébreu que vient de récupérer la BNF. Il a été immédiatement incarcéré
Crise de l'ostréiculture
Voir aussi Le cas des huitres et La source du bon sens
Voir également Les groupes d'intérêt ainsi que Enfance : des attentes citoyennes contradictoires
Le piratage en ligne pour 5000 emplois à la trappe ?
13/11/2008 08:15 par Jérôme G., sur Génération NT, extrait
Présentée par les sociétés Equancy et Tera Consultants, l'étude qui s'inspire des chiffres du téléchargement illégal notamment relayés par le SNEP, évalue à près de 1,2 milliard d'euros les pertes financières dues au piratage en ligne en 2007. Les pertes pour l'industrie de la musique sont estimées à 369 millions d'euros mais cette étude a été présentée comme " raisonnable ", puisque l'Expansion souligne que les auteurs ont indiqué avoir pris en considération qu'un téléchargement illégal n'est pas forcément synonyme de manque à gagner. Pour le cinéma, ce serait ainsi une perte de chiffre d'affaires de 605 millions d'euros.
Au-delà de ces chiffres, reste les chiffres humains annoncés qui ne manqueront probablement pas de faire mouche sur les bancs de l'Assemblée, avec la perte de 1 600 emplois directs pour la musique, 2 400 pour le cinéma, 950 pour la télévision. Un total avoisinant les 5 000 emplois qui pourrait être doublé en parlant d'emplois directs et indirects, sans compter le secteur du livre également touché.
Si les auteurs de l'étude ne se sont cependant pas aventurés à parler de la riposte graduée, on se doute bien que certains s'en chargeront à leur place. Ils se sont contentés d'indiquer : " il est indispensable de laisser d'avantage d'espace économique à de nouveaux modèles innovants en garantissant une rémunération des droits de propriété intellectuelle ".
Crise de l'ostréiculture
13 ème législature
Question d'actualité au gouvernement n° 0349G de M. Jean-Luc Fichet (Finistère - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 10/07/2009, extrait
M. Jean-Luc Fichet. Ma question, qui s'adresse à M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche, concerne la situation plus qu'alarmante de l'ostréiculture sur l'ensemble du littoral atlantique, du bassin d'Arcachon aux côtes normandes, et tout particulièrement en Bretagne.
Des centaines d'ostréiculteurs ont manifesté dès le mois de juin dernier, à Nantes, puis à la Trinité-sur-Mer et, aujourd'hui, à Caen, pour alerter l'opinion et les pouvoirs publics.
En Bretagne, la conchyliculture représente environ 10 000 hectares de concessions, 70 000 tonnes de production et 150 millions d'euros de chiffre d'affaires.
La production d'huîtres, spécialement la production d'huîtres creuses, est essentielle pour l'économie française en général et pour l'économie bretonne en particulier. L'huître est une production d'avenir, qui fait vivre toute la façade maritime de notre pays, laquelle représente 11 millions de kilomètres carrés, ce qui est loin d'être négligeable.
Or l'ostréiculture française connaît, depuis plusieurs années, une mortalité excessive d'huîtres creuses. Au cours de l'été 2008, c'est plus de 60 % de la production de juvéniles qui a été décimée. Cette crise est la plus importante depuis leur introduction en France, à la fin des années soixante.
Cette année encore, les ostréiculteurs craignent de nouvelles pertes de cette ampleur. Ils réclament des actions collectives, associant l'État, les collectivités territoriales, les scientifiques et les professionnels, et exigent des réponses sur le long terme.
Cette crise de l'ostréiculture, combinée à une politique gouvernementale qui se traduit par une baisse du pouvoir d'achat, nous fait craindre que les huîtres, à Noël, soient bientôt remplacées par des oranges ! (Sourires ironiques sur les travées du groupe socialiste.)
M. David Assouline. Oh là là !
Réponse du Ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche
publiée dans le JO Sénat du 10/07/2009 - page 6855, extrait
M. Bruno Le Maire, ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche. Monsieur le sénateur, je veux vous rassurer : nous ferons tout pour qu'à Noël vous puissiez avoir à la fois des oranges et des huîtres ! (Sourires. – Très bien ! et applaudissements sur les travées de l'UMP.)
M. Didier Boulaud. Attention aux coupures d'électricité si EDF et Gadonneix n'obtiennent pas satisfaction !
M. David Assouline. En tout cas, les oranges ne viendront pas de France !
Paris dans l'objectif des nazis
NDLR : Un article du jdd.fr mis à jour ce 29 juillet 2009 ? C'est au fond de mes notes d'avril 2008. Tout ailleurs, sur la toile, on peut encore lire à ces sujets que : « les générations passent, l’Histoire officielle trépasse ».
JDD Paris | 30 Mars 2008 | Mise à jour le 29 Juillet 2009, extrait
Paris dans l'objectif des nazis
Une expo-photo, Parisiens sous l'Occupation, organisée par la mairie de Paris, entretient actuellement la polémique. Et pour cause, son auteur, l'inconnu André Zucca (1897-1973), montre la capitale française sous l'Occupation... telle que les Allemands souhaitaient la montrer. Le JDD a contacté l'historien Marc Ferro pour apporter un nouvel éclairage.
Les affiches ont fleuri, il y a quelques semaines. Etonnantes. Fascinantes. Toutes invitent à découvrir la vie des Parisiens sous l'Occupation à travers une série d'images en couleurs réalisées entre 1941 et 1944 par un inconnu: André Zucca (1897-1973). De quoi attirer les foules. Elles sont effectivement nombreuses à se presser dans les allées de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris. D'autant que l'exposition, portée par une élégante scénographie, a été conçue comme une balade au coeur de la capitale. Toutes les photos sont regroupées par quartiers, de la porte Maillot à Belleville en passant par les Champs-Elysées, la Concorde, les Grands Boulevards, le Marais, Bastille ou République. Au fil des images surgit un Paris étrange, inattendu. Certes, les rues sont vides, mais les cafés pleins, les vitrines garnies et les Halles très bien approvisionnées. Il y a bien quelques SDF ou mamies piochant dans les poubelles du marché. Une vieille dame aux cheveux hirsutes portant l'étoile jaune, aussi. Mais à en croire Zucca, dans l'ensemble, il faisait bon vivre à Paris en ce temps-là.
Alors, on nous aurait menti?
Témoignage de Charles Palant
NDLR : Je ne peux que penser au Kapo, cette fiction « scandaleuse » de Pontecorvo. Il faut que je regarde Nuit et brouillard, j'en ai déjà bien trop vu et lu à ces sujets ; c'est à mon programme, mais chaque chose en son temps. Certains de ces films ou de ces documentaires sont particulièrement éprouvants, comme La religieuse, L’hygiène raciale nazie : le cas des sourds ou même, Une enfance volée : l'Affaire Finaly. Je pense que Kouchner pourrait nous en parler, je crois qu'il a l'habitude d'essuyer les plâtres sur la scène internationale, où les discours et récits sont parfois d'une violence extrême. Heureusement qu'il y a le football... private joke.
Témoignage de Charles Palant
Du témoignage au récit : « 700 jours en enfer, Auschwitz 1943-1945 »
Sur CNDP, coll. Pour mémoire, extraits de la présentation et du témoignage
En 1939, au début de la seconde guerre mondiale, Charles Palant a 17 ans. En août 43, parce qu’il est juif, il est arrêté par la Gestapo avec sa mère et sa sœur, expédié à Drancy, déporté à Auschwitz, en Pologne, où il est séparé de sa famille. Commence alors l’enfer de la captivité auquel il survivra pourtant. En 1976, il est invité dans la classe de sa fille Judith, élève de CM2 pour témoigner de ce qu’il a vécu pendant la guerre. Cette expérience terrible, comme la difficulté de la raconter, et la nécessité de le faire malgré tout, Charles Palant l’a confiée à Michèle Kahn, écrivain de livres de jeunesse, qui est venue l’entendre pour écrire, à partir de ce témoignage, un récit destiné aux élèves de cycle 3 : « 700 jours en enfer ».
Extraits du témoignage...
Et qu'est-ce qui s'est passé ?
Et c'est mon humour qui m'en a tiré !
C'est la question suivante que je voulais vous poser.
C'est mon humour.
Votre humour ???
Ah ! oui. Je dois ma vie à mon sens de l'humour !
In Sachen Kaminski : quel QI pour être un bon parent ?
Voir également Le droit au respect de la vie privée et familiale pour l'affaire Kutzner contre Allemagne
Voir aussi Le conseil général recrute ainsi que Un cas clinique, histoire d'en rire et « Amin » ?
Pour In Sachen Kaminski dans une version plus originale, voir sur de.wikipedia.org
Peut être plus choquant encore, Le placement familial ; ses secrets et ses paradoxes
Rendez-nous notre fille
Vendredi 15 juillet 2005 à 20h40
Samedi 29 août 2009, 15h50, ARTE, genre : drame
Martin et Petra Kaminski sont des gens modestes qui élèvent leur fille du mieux qu’ils peuvent. Mais les services de la protection de l’enfance trouvent qu’ils s’acquittent mal de leur mission éducative... Une histoire poignante basée sur des faits réels. Martin et Petra Kaminski forment un foyer modeste et vivent avec Lona, âgée de 5 ans. Le couple n’a pas fait de grandes études et n’a guère d’ambitions. Mais il s’occupe avec amour de Lona. Le jour où un pédiatre constate que celle-ci est en retard par rapport aux autres enfants de son âge, une procédure administrative s’enclenche et une machine infernale se met en marche. Une assistante familiale est chargée de venir régulièrement chez les Kaminski pour leur montrer comment aider leur fille. Mais Martin et Petra finissent par ne plus supporter ce contrôle. Ils se voient alors retirer la garde de Lona, qui est confiée à une famille d’accueil…
De source ARTE
Critique de la raison juridique
A.-J. ARNAUD, Critique de la raison juridique, t. 1: Où va la sociologie du droit
Paris, LGDJ, 1981. © RED&S, 2005. Diffusé avec l'aimable autorisation de la LGDJ
A consulter ou à télécharger sur http://www.reds.msh-paris.fr
2.2.1.1. La France au microscope, extrait...
L’existence d’un enseignement de sociologie juridique tient à l’initiative personnelle d’un professeur intéressé par ce thème. Une première constatation s’impose donc : il y a encore peu d’enseignants tentés, en France, par la sociologie juridique, et la demande, dans les U.E.R. de droit, ne paraît pas excéder l’offre. Cet état d’esprit correspond assez bien à la manière dont les étudiants conçoivent une telle discipline. Loin de se précipiter, à l’annonce d’un tel enseignement, pour en profiter, ils le boudent, pour la plupart. Où trouver l’explication ? La réponse, certainement, n’est ni simple ni univoque. Il faut évoquer, sans doute, le caractère apparemment peu pratique de la discipline. L’analyse sociologique est encore mésestimée dans la plupart des professions auxquelles se destinent les étudiants en droit privé. Plus soucieux de se préparer à une vie professionnelle où la sociologie juridique ne leur paraît pas devoir les aider substantiellement, que d’acquérir une culture qui leur semble étrangère à la mise en oeuvre quotidienne du droit, pourquoi iraient-ils perdre leur temps hors des sentiers dogmatiques ? Il faut ajouter que les candidats à l’enseignement du droit eux-même, qui connaissent bien les tendances et les lubies des membres potentiels de leurs jurys d’examen ou de concours, se gardent bien de s’engager sur la voie de la sociologie juridique, de peur de produire des travaux qu’on irait ensuite leur reprocher d’avoir réalisés, ou dont on ne tiendrait que peu de compte, comme s’il s’agissait de fruits de la pure fantaisie.
Extrait d'un discours
De la première page d'un PDF, de source www.fondationshoah.org
L'adolescence volée
L'adolescence volée
de Stanislas Tomkiewicz
Chez Hachette Littératures, col. Pluriel psychologie
Description, chez Amazon. " Si quelqu'un avait eu l'idée de me demander pourquoi je travaille avec les adolescents, j'aurais pu répondre : " C'est parce que je les aime. " Il n'était pas question d'avouer aux autres ou à moi même une vérité que j'ai mis des années à oser regarder en face : je travaille avec les adolescents parce qu'on m'a volé mon adolescence... L'expression peut paraître abusive. On a toujours une adolescence, bien sûr ; disons que la mienne, entre les murs rouges du ghetto de Varsovie et les barbelés de Bergen-Belsen, n'a pas été tout à fait normale. " --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Enfants ballotes - JA2 20H - 29/04/1980 - 04min09s, sur www.ina.fr
Furie, fureur
La furie de Mulhouse, Fury, de Lang, furie et fureur, par François Guizot, Le lynchage de précaution, etc...
Sur google books
La vie intellectuelle sous l'Occupation
NDLR : Pour ce qui pouvait se dire du corbeau, de Henri-Georges Clouzot.
Le 25ième numéro d'Apostrophes - 27/06/1975 - 01h05min10s
La vie intellectuelle sous l'Occupation
« Avec les bruits qui courent, on a beau savoir... »
Le conseil général recrute
Voir aussi Les OGM, une affaire très « politique »
De source HDS mag n° 6, juillet-août 2009, page 62
Extrait d'un forum de discussion...
"je suis tiers digne de confiance, je ne suis pas rémunéré. J'ai fait la demande à l'aide sociale à l'enfance, soutenue par le Juge, pour recevoir une allocation d'entretien. Il semble que celle-ci varie selon l'âge de l'enfant et le département de résidence. En ce qui me concerne, je reçois pour un enfant de 14 ans, un virement mensuel d'environ 450 euros. C'est une aide importante ayant un salaire modeste. mais ce n'est pas un salaire et ne se déclare pas sur la feuille d'impot. je reçois d'autre part une allocation familiale du fait que la maman est décédée. montant 80 euros par mois et l'allocation de rentrée scolaire.
Au niveau des impots, nous avons deux parts, j'élève seule l'enfant.
Il est personne à charge, donc sur ma feuille d'impôt."
La religieuse [et la sensure]
« L’ancienne censure voulait rendre l’adversaire inoffensif en le privant de ses moyens d’expression ; la nouvelle - que j’ai appelé sensure - vide l’expression pour la rendre inoffensive, démarche beaucoup plus radicale et moins visible » • Bernard Noël, La pornographie, in Le Château de Cène (ouvrage condamné pour « outrage aux moeurs » en 1973), Gallimard, Paris, 1990, p.180. Cité dans La censure en France à l'ère démocratique (1848- ), sous la direction de Pascal Ory, aux éditions Complexe, 1997 ; de cet ouvrage, d'un article de Emmanuel Wallon : « Aujourd’hui le tyran comprendrait qu’il suffit de laisser dire cette vérité, s’il en existe une, pourvu que rien ne permette de la démêler du fatras des petites phrases, des allégations, des commentaires et des démentis. »
A propos de La religieuse, de Jacques Rivette
DE VISU > Images interdites
La parole aux censeurs
Qui censure, et pourquoi ? A partir de quelques exemples concrets, recensement des arguments qui peuvent justifier un acte facilement assimilé à une restriction de la liberté d'expression.
L'Anastasie aux lourds ciseaux créée par Gil en 1874 correspond à une image récurrente de la censure : bornée, acariâtre, exagérément moralisatrice, cette mégère n'entend que ce qu'elle dit et ne veut surtout pas voir ce qu'on lui montre. Raillée par la presse, qui est souvent la première à en subir les effets, boudée par les politiques, qui n'osent plus guère user de cette tentation à double tranchant que dans des situations extrêmes, synonyme enfin d'atteinte à la liberté d'expression et de désinformation, la censure trouve pourtant ses défenseurs et ses usagers. Qui sont-ils, comment et surtout pourquoi agissent-ils ?
Un dossier sur www.crdp.ac-creteil.fr
Les Shadoks
NDLR : « Et ils pompèrent »...
Les Shadoks, l'édition intégrale
Cinq mois de guerre
NDLR : Cinq mois de guerre, un ouvrage paru en 1916 ou 17, pour des discours politiques très divers, de tous bords, dont des prêches ou propos de pasteurs. Je vais passer commande d'ouvrages de Jean-Claude Farcy et de Emanuel Filhol, Les camps de concentration de la Première Guerre mondiale et Camp de concentration français : Crest 1915/1919. La feuille du Canard du 8 juillet, je l'ai trouvée ce 9, peu après l'audience, aux abords du tribunal de Nanterre, sur le trottoir ; un article pourra me servir de marque page.
Cinq mois de guerre
Février, mars, avril, mai, juin 1916
Ouvrage couronné par l'Académie Française
De Gaston Jollivet
Hachette & Cie
Page 104, lisible
Page 138, lisible
Collaboration
Voir aussi Le devoir de mémoire et La Cour : « les résultats d'une psychothérapie se font attendre »
Pour un peu d'histoire, voir également Après Kapo, Nuit et Brouillard
COLLABORATION, subst. fém., de source CNRTL extraits
A.− Participation à l'élaboration d'une œuvre commune. ...
B.− Spéc. [En France sous l'occupation allemande] Politique de coopération avec l'ennemi. La collaboration de Vichy avec l'Allemagne (De Gaulle, Mémoires de guerre, 1954, p. 472). Collaboration, résistance... l'embrouillamini habituel (A. Arnoux, Double chance, 1958, p. 150) :
Aymé, Uranus, 1948, p. 25.
− P. ext. L'ensemble des partisans de cette politique.
DESTRUCTION, subst. fém., de même source, extrait
Action de détruire; résultat de cette action. Destruction rapide, totale. Anton. construction.
SYNT. Destruction aveugle, massive, progressive, systématique; ferment de destruction; culte de la destruction; désir, fureur, instinct, rage, soit de destruction; avoir le goût de la destruction. ...
B.− Au fig.
1. Désorganisation d'un ensemble cohérent et organisé selon une structure déterminée (cf. renversement). Destruction de la famille, de la société; destruction d'un parti, d'un régime, d'un système...
2. P. ext. Action de faire disparaître totalement et résultat de cette action (cf. abolition, anéantissement, suppression). Être voué à la destruction; destruction des routines, des usages; destruction d'une théorie; destruction de la science. Consacrer l'art d'écrire à la destruction de la pensée (Staël, Consid. Révol. fr., t. 2, 1817, p. 425)...
INJONCTION, subst. fém., de même source, extrait
Ordre, commandement précis, non discutable, qui doit être obligatoirement exécuté et qui est souvent accompagné de menaces de sanctions. ...
KAPO, subst. masc., extrait de même source...
[Dans les camps de concentration nazis] Détenu de droit commun qui était chargé de commander énergiquement les déportés, résistants ou raciaux, pour les services du camp ou pour les travaux extérieurs. Les maquereaux et les racketters de Varsovie et de Lodz étaient devenus policiers juifs dans les ghettos et kapos dans les camps (Le Nouvel Observateur, 26 oct. 1966, p. 39, col. 2). Innocents kapos de camps de concentration (Les Lettres fr., 23 févr. 1967, p. 16, col. 2)