Mot(s) clef: Lise
Ambiance en Saône-et-Loire : « silence ! »
L'an passé, vers la même période, on allait nous annoncer qu'une sorte de Dutroux, qu'un vilain bourreau ou qu'au minimum un François Supéri avait été identifié dans un établissement accueillant des mineurs et jeunes majeurs en difficultés. Un LVA ou Lieu de Vie et d'Accueil, de beaux bâtiments, une piscine, une ferme équestre, en pleine nature.
On s'attendait donc tous (moi, pas du tout, je raille un peu, là) à lire rapidement des papiers et des informations parfaitement scandaleuses, puis l'annonce d'un procès historique et retentissant aux assises. Mais il ne s'agissait que d'une rafle et fermeture Administrative motivée par des tricotages et investigations menées par l'Aide Sociale à l'Enfance (ou l'ASE 71), avec la gendarmerie nationale ainsi que avec le parquet de là bas... depuis, nous attendons toujours des explications. Tout ce que j'ai appris récemment est qu'on nous suggèrerait maintenant à tous de nous taire ?
J'avais pris quelques notes à ce sujet, à l'époque. Elles sont dans ma rubrique Affaires... J'avais été consterné dès la lecture d'une toute première brève ou article, puis ça n'allait pas s'arranger par la suite, tout était affligeant. L'histoire était caractérisée par la démesure des actions et des discours de l'ASE 71 ainsi que par l'absence de contradictoire.
Edit/ajout... Sur Facebook, en privé, Bernard Bigenwald rouspète, semble encore et toujours se plaindre de ce que l'enquête a patiné, patine depuis des années, il avance trois ans et demie. Il faudrait que je relise mes notes à ce sujet précis, quand les premières investigations ont débutées. 2015, après un premier « signalement » ? Encore sur Facebook, il précisait plus tard : « Enquête préliminaire ouverte au printemps 2015, qui est close en janvier 2018 sans que Rossi en soit même informé, puis réouverture en octobre 2019. Délirant ! » Jean Claude Rossi étant le boss du LVA et très probablement le principal mis en cause, avec sa femme et peut être même d'autres employés.
Je lui ai répondu quelques mots, puis : « Ce sont l'ASE, les gendarmes et le parquet, en fait, qui sont sensibles à de simples rumeurs sans aucun fondement. Quant aux auditions et au contradictoire, on a attendu, et nous attendons encore, si j'ai bien compris... N'hésitez pas à l'évoquer auprès des juges lorsque vous serez à ce procès pour motif de diffamations et injures publiques. Pour moins que cela, certains iraient jusqu'à mettre des coups de couteau. Alors des injures.... je plaiderais l'excuse de l'incompétence de ces gens. » On va encore laisser s'écouler un an ou deux, puis l'on se risquera a affirmer qu'ils travaillaient surtout à patienter ou à louvoyer jusqu'à ce que les principaux décideurs soient promus dans d'autres secteurs et activités ? Il s'agirait encore d'une diffamation. Ils font du mieux possible, bien évidemment.
@bbigenwald Et la seule info récente que j'ai vu passer à ce sujet #Frontenaud où les investigations "restent en cours" (depuis plusieurs années déjà) est de la forme "fermez vos gueules." #ShutUp pic.twitter.com/BgkatQTRPB
— Bruno Kant (@bkant) October 10, 2020
https://t.co/CP0E5CLWXU coucou @Gendarmerie @saoneetloire @AccaryAndre @LyesLouffok @creoffM #maltraitance par les institutions
— Bruno Kant (@bkant) November 13, 2019
Suffisamment rare pour le souligner, un lieu d’accueil pour des #EnfantsPlacés ferme temporairement pour des suspicions de maltraitances.
Le Département de @saoneetloire applique le principe de précaution le temps de l’enquête.
Bravo @AccaryAndre. https://t.co/y7pRKTL12A— Lyes Louffok (@LyesLouffok) October 29, 2019
#Frontenaud #ShutUp D'après mes infos, il y aurait maintenant cette caricature #MeToo au dossier(s) à charge contre le patron du LVA et contre @bbigenwald pic.twitter.com/omuhTI66Yy
— Bruno Kant (@bkant) October 10, 2020
Je crois qu'il n'a encore rien dit au sujet de #Frontenaud https://t.co/VwsyxUey0Z
— Bruno Kant (@bkant) November 27, 2019
Enquête : les chefs Taku Sekine et Guy Martin sont-ils coupables ?
D'abord un rappel, ce 30 septembre, l'AFP ajoutait : « Experts caution that suicides are often the result of multiple factors and complex mental health problems. which can be treated with professional help and advice. » Les décès par suicide sont souvent le résultat de multiples facteurs de risques. Taku Sekine, une santé mentale fragile...
Puis une première réponse, qui va déplaire à Franck Pinay-Rabaroust. Depuis longtemps, en France, les pouvoirs sont séparés (la presse n'en est pas un), et c'est à la justice, dans des tribunaux, avec des règles ainsi que avec une défense, avec de réelles garanties, dont celui d'un procès équitable, que la culpabilité d'un individu peut être confirmée. La peine de mort a été abolie en 1981, la mort civile définitivement en 1854, le bannissement, l'ostracisme et l'exil, le bagne et les travaux forcés d'où pas grand monde ne revenait, je ne sais plus trop quand.
Autre rappel susceptible d’embarrasser : les individus pointés du doigt par Atabula ainsi que par d'autres gens et feuilles de choux ou à clics sont présumés innocents. Un concept qui date, de 1789, et qui reste encore en vigueur : « tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable ». On pourrait être vite tenté de trop s'assoir dessus. Pour plus de détails, lire un article sur contrepoints.org, « Le chef Taku Sekine a-t-il été tué par la cancel culture ? »... « Toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie [NDLR : dans des tribunaux]. Les atteintes à sa présomption d’innocence sont prévenues, réparées et réprimées dans les conditions prévues par la loi. » ; y suivent aussi des paragraphes sur les droits de la victime, sur comment les faire valoir, mais il ne dit pas que pour le dépôt d'une plainte, il faut s'adresser à la police, à la gendarmerie ou au procureur, non se rendre chez des spécialistes en salades et soupes voire en musique, était-il utile de le rappeler également ? Pour le moment, à ma connaissance, il n'existe aucune plainte contre ces deux premiers chefs d'une liste « et quelques autres » publiée ce 6 septembre, par Atabula - ne suez pas trop dans les cuisines.
L'opinion à ces sujets là de Franck Pinay-Rabaroust est connue, elle a été précisée sur Atabula. Il y explique d'abord « regretter cet acte irrémédiable de Taku Sekine », ajoutant plus loin : « Quant à l’argumentation qui consiste à dire que ce n’est pas à la presse de sortir des noms, mais à la justice de décider de la culpabilité des uns ou des autres, elle ne repose sur aucun fondement. Bien au contraire. C’est, d’une part, méconnaitre le fonctionnement historique de ces deux « pouvoirs » qui se nourrissent mutuellement depuis que l’un et l’autre existent. »
Je crois que ce n'est pas « la presse » qui a sorti du chapeau le nom du chef Japonais ; à la limite, elle l'a « dévoilé » au grand public comme on dit, mais très tard seulement. Selon Omnivore qui a décidé d'être transparent, le nom de ce chef là était déjà bien connu en juillet, et c'est vers mi juillet déjà que Taku Sekine allait apprendre qu'il ne participerait pas à un festival food de septembre. Ensuite, à partir du 12 août, Taku Sekine semble avoir été boycotté selon un article « agissons » publié publié chez Food and Sense, manifestement à l'initiative de Julie Mathieu et Muriel Tallandier, « à la tête de plusieurs magazines de cuisine ». Un appel « agissons » ou « boycottons » également poussé sur Instagram et Facebook. Un grand chef Parisien, réputé, connu, écarté, boycotté par des influenceurs, probablement plus encore vers la fin août, après la parution de #MeToo l'Auvergnat de Paris, un canard pour les pros des bistros et restos du Grand Paris. Ainsi que davantage exclu après les parutions dans nos tabloïds, TND, Voici, Public, Pure People ? Comment a été perçu l'article de SudInfo titré « Scandale dans le monde de la gastronomie: un jeune chef parisien très célèbre accusé d’agressions sexuelles, une ancienne star de Top Chef soupçonnée! » ? Des rumeurs, du bruit, des ragots, du commérage, puis son nom dans la presse en septembre. Pendant tout ce temps, de la mi-juillet à la fin septembre, le chef Japonais pouvait savoir, redouter et bien percevoir. Un peu avant de s'effondrer, le soufflé finissait même saupoudré d’allégations et d'un démenti immédiat d'un éventuel départ précipité pour le Japon.
En tous cas, selon sa femme et un communiqué officiel, « Taku Sekine a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique », « avec une récurrence s'apparentant à un véritable acharnement ». « Ces personnes malintentionnées [...] ont fait courir des ragots mensongers sur les réseaux sociaux et ont organisé une brutale campagne de destruction du réseau de Taku Sekine, appelant chaque acteur du milieu de la gastronomie pour répandre des calomnies et les mettant en garde de travailler avec lui. » « Privé de son droit d'exercer son talent », Taku Sekine « s'est enfermé en l'espace de deux mois dans une violence spirale de dépression. »
Arrêt sur Images semble avoir produit une analyse assez similaire : « Ce qui est certain, c'est que le jour où il se suicide, le 29 septembre, Taku Sekine est cerné par la rumeur aux mille bouches. Son nom est sur toutes les lèvres du petit monde de la "foodosphère". Toute une flotille de sites de buzz [NDLR #astrotufing #conspirationnisme] qui se recopient les uns les autres livrent le portrait transparent d'un chef. Le 6 septembre, son nom vient même d'être imprimé noir sur blanc par l'un d'entre eux, Atabula, qui affirme aussi que Taku Sekine aurait quitté la France. Toutes ces rumeurs sont crédibilisées... » la suite, chez chez eux, où ils poursuivaient, plus loin, à propos de méthodes, de collectes d'informations et de communications : « Cela peut prendre des semaines, des mois, pendant lesquels cette personne peut suivre les progrès de l'enquête, sans pouvoir y réagir. Que cette personne soit coupable ou non »...
Par contre, contrairement à Daniel Schneidermann, je suis certain qu'on peut facilement réagir, en live, sur les réseaux sociaux. Surtout lorsque le bruit est infondé, quand la cible des bruits n'a rien à se reprocher. Ou encore qu'il doit être au moins possible d'agir pour tenter de modérer le bruit. Il existerait bien des experts dans le domaine de l'e-reputation. Sur Facebook, nous pouvons aussi constater comment des avocats pénalistes peuvent aider, à propager et à crédibiliser ce genre de « news » #facepalm 7k+ personnes y sont ce soir abonnées. Ca pourrait sembler profiter aux sources comme contribuer à la rumeur et tout autant profiter également aux comptes ou sites et feuilles qui les propagent. Il s'agirait peut être d'un bon sujet encore pour Nicolas Vanderbiest, notre brillant débusqueur de Russes #DisinfoEU je serais curieux de lire voire de rire encore d'une de ses analyses. Le titre du HuffPost affiché par des pénalistes, joli :
J'ai le sentiment que Facebook nous incite à nous méfier davantage des jeunes avocats inexpérimentés. pic.twitter.com/k0LzX9Xj5C
— Bruno Kant (@bkant) October 1, 2020
Aujourd'hui, le téléphone et du feuilletonnage sur le net, les réseaux sociaux, Instagram, Facebook, dans la presse à clics ou nos tabloïds, avec les vrais journaux qui copient/propagent, des réseaux d’influenceurs et des feuilles de choux spécialisées. Nous n'attendons plus les enquêtes annoncées de Libération ni d'ailleurs celle de Mediapart. Ce 30 septembre, le Républicain Lorrain publiait : « Enquête », « Le chef étoilé Guy Martin accusé de tentative de viol »...
On ne se méfie jamais assez d'Internet et de l'imprudence des journalistes. Récemment encore, AFP puis Reuters avaient encore une fois été enfumés par une « source policière ». Un ultime petit soucis de précipitation ou de contradictoire ? La fake news avait été propagée dans toute la presse nationale puis internationale. « A daredevil was spotted attempting to climb the Montparnasse Tower—Paris' tallest skyscraper—with no apparent safety equipment, before he was arrested upon reaching the top, according to local reports. ». Nous pouvions lire que un « touriste Polonais » avait été interpellé alors qu'il « tentait » d'escalader la tour Montparnasse. BNT ou Marcin Banot a depuis publié la vidéo de son exploit sur Youtube... Depuis, l'article du Figaro semble avoir été mis à jour, le titre au moins, mais son chapeau reste encore troublant : « Un homme a été interpellé à Paris vendredi soir 18 septembre après avoir tenté d'escalader la Tour Montparnasse à mains nues, a appris l'AFP de source policière. L'homme a été interpellé vers 20h00 au sommet de la Tour, a expliqué cette source. » « L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, est un Polonais, qui s'est présenté comme étant un touriste, selon une source policière. » De quoi relancer le mythe du plombier Polonais, la performance et le physique de BNT doit en avoir fait craquer plus d'un.e.
Aujourd'hui, le téléphone, Internet et nos journaux, ces derniers ayant la prétention d'être tellement plus fiables. Hier, les libelles, c'est où je situe Atabula, Franck Pinay-Rabaroust, mais également beaucoup d'autres qui ont publiés à ces sujets, sur ces chefs, avec « du très lourd », il existe une liste, dont, donc, Taku Satine et Guy Martin. Ce qui nous renvoie à il y a deux à quatre siècles, quelque part sous l'Ancien régime, avec des feuilles, des commérages et des ragots d'anonymes qui propageaient impunément les calomnies et les médisances. Plus haut, je ne rappelais aucune notion du droit contemporain de la presse, je crois que cela resterait incompris, irrecevable, balayé d'un trait de plume sinon d'un grand coup de couteau, ou plus probablement par quelques twittos passant par là. « Preuve et conviction du juge en matière d'agressions sexuelles » est à lire sur Cairn, 25 pages instructives et denses, par François Desprez, Maître de Conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre, Centre de Droit Pénal et de Criminologie (CDPC).
Sinon, à propos d'hier ou d'avant-hier, puis encore en replay, j'ai adoré entendre Franck Pinay-Rabaroust s'expliquer, dire et expliquer pour le public de Quotidien : « qu'on ne me mette pas la responsabilité du suicide de cet homme sur mes épaules" #Quotidien "non, non... / vous lui avez pas demandé sa version? / non, il n'y pas eu de contradictoire et ça, je sais qu'effectivement, c'est un point faible, j'ai essayé, mais j'ai pas réussi... » C'est ici, je crois, que les journalistes de Mediapart se sont interrompus, Taku Sekine étant récemment décédé, leur propre enquête ne pouvant de ce fait jamais être contradictoire. Mediapart en restait là, ajoutant cependant une petite phrase gratinée : « Surtout, un site spécialisé avait diffusé le nom de Sekine en évoquant des accusations de viol (dont Mediapart – si elles existent – n’avait pas été informé), mais sans l’interroger, et le petit monde de la gastronomie avait commencé à se tenir à distance du chef, alors que rien de solide n’avait été publié… » On ne peut que repenser ici à Sandra Muller, qui fût à l'initiative de #BalanceTonPorc puis condamnée plus tard, pour un simple tweet excessif.
Ce qui est plus perceptible, @atabula_info c'est que avec le travail de toutes ces petites équipes, nous avons rebasculé sous l'Ancien Régime, à l'époque des libelles, et où Taku Sekine n'a aujourd'hui plus sa place. https://t.co/GTPeKS6PEW pic.twitter.com/97llaEU5bW
— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2020
J'avais pas encore regardé par là, sur Facebook, on voit mieux. @atabula_info C'est joli. Une plume et un gros couteau? #gastronomie pic.twitter.com/eroRaVmF9O
— Bruno Kant (@bkant) September 30, 2020
📣 Tribune • Protection de l’enfance: halte aux dysfonctionnements de l’institution judiciaire (En accès libre) https://t.co/2FcnmiWA3V
— Mediapart (@Mediapart) October 3, 2020
@catherinegaste Faut plutôt faire la promo du Corbeau, récemment restauré et plus représentatif. Le Corbeau : histoire d'un chef-d'œuvre mal aimé du cinéma français https://t.co/lHAgg4Nv9K
"Avec les bruits qui courent, on a beau savoir..." pic.twitter.com/vzQNMGGOXJ— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2020
Le gros bug du masque OCOV, « conçu par Michelin et le CEA »
Edit du 31 juillet… J’ai téléphoné à un journaliste qui vient de faire paraitre un publi-reportage dans une édition du soir. Je lui ai bien expliqué que ce masque pouvait être inefficace. Mais pour lui, l’OCOV est maintenant certifié CE, et je l’ai mal utilisé, nécessairement, il n’a pas souhaité entendre parler d’un quelconque défaut de conception. Par ailleurs, j’ai voulu lui expliquer que le coût d’utilisation de ce masque n’est pas de 28 cts par jour, comme il le suppose, car il faut y ajouter la tâche et les frais de la désinfection quotidienne. Il n’a pas souhaité poursuivre la conversation.
J’ai ensuite téléphoné à AP-HP, car selon ce qu'on lit sur la toile, leurs chirurgiens dentistes utilisent des OCOV. Je souhaitais les prévenir et discuter avec l'un de leurs services techniques. La standardiste n'y comprenait rien, m'a raccroché au nez, « j'ai des appels monsieur, bonne journée, ne rappelez plus », m’a-t-elle dit. J'adore.
A peine plus tard, j’ai rappelé AP-HP, insistant pour discuter avec leur service audit, inspection, mesure des risques. Demandant alors à discuter avec une personne précise. Mais la dame du standard m'a très vite relancé « on vous a dit de ne pas rappeler, un instant monsieur », puis ça a coupé à nouveau, tant pis, donc
D'après ce que j'ai lu encore sur la toile, au mois de juillet, 300 000 masques de ce type ont été distribués. Et je suis tout à fait sûr que le moule du porte filtre (la référence Ouvry PR16026, selon securama.fr) est à refaire.
Edit du 1er août. Hier, j'ai passé un coup de fil à l'ARS IDF, un service d'urgence Parisien au moins utiliserait ce type de masques. J'ai été mal accueilli ou mon interlocutrice était simplement pressée de prendre d'autres appels. On m'a rapidement fait savoir que ce masque avait été validé par la DGA et certifié par AFNOR, puis « remercié ».
Plus tard, j'ai enfin pu contacter la société Ouvry qui a pris ce que je leurs exposais au sérieux. Ils ont fait suivre à leur R&D. Par la suite, deux mails me sont parvenus. Dans les prochains jours, je devrais trouver un petit colis dans ma boite aux lettres. Mais je reste sceptique. Je vais continuer d'utiliser ce masque avec un morceau de strap pour immobiliser le capuchon, ça s'avère efficace. Un strap de 4 ou 5 par 3 cm devrait suffire.
Sur Twitter, le sujet n'a pas intéressé. J'ai également appris que des filtres P2 seront disponibles au mois d'août. Dans un proche avenir, je rappellerais le service NRBC de la DGA. J'attends aussi un éventuel retour de AFNOR.
« Le CEA en première ligne », lit-on sur minatec.org... « Après la fabrication de prototypes sur imprimante 3D et quatre itérations avec le CHU, l’industrialisation et la production ont commencé début avril. [...] Son taux de fuite est cinq fois plus faible que celui d’un masque FFP2. Le CEA Grenoble en a commandé 5000 pour ses collaborateurs. »
Edit du 5 août. Pour le journaliste de Ouest-France, c’était donc un non-sujet. J'ai téléphoné au CEA de Grenoble, ils en ont acheté 5000 ; leur « brigade sécurité » va se pencher à nouveau sur le sujet, m'a-t-on dit. Sur Twitter, je viens de repérer d'autres gens qui ont eu le même soucis, un capuchon qui se dévisse, voire un filtre qui s’envole...
Edit du 6 au soir. J'attends encore l'envoi promis par Ouvry, des capuchons, qui arrangeraient tout. Le strap n'est pas une solution, le capuchon fini malgré tout par se dévisser, un peu. En l'état, je doute que ce masque soit un jour certifié de type FM P2. Je n'ai toujours pas de retour de AFNOR.... Le service NRBC de la DGA restait injoignable.
Edit du 7 août. Comme le bout de strap ne suffit pas, le capuchon tend à se desserrer encore, j'ai modifié un OCOV avec un cutter. Dans les prochains jours, je constaterais vite si ce capuchon se desserre toujours.
Edit du 3 septembre. Vers le 10 août, je recevais bien deux nouveaux capuchons de la part de la société Ouvry. Je pouvais constater qu'ils avaient un grip assez différent. Mais malgré cela, au cours des jours et des semaines qui suivaient, je remarquais que ces capuchons là tendaient également à se dévisser. J'ai continué à utiliser ce masque avec un bout de strap, pour le sécuriser.
Puis après de premiers coups et essais de modifications, j'ai fini par retailler encore un porte filtre au cutter, en modifiant plus franchement la baïonnette, pour un grip et une accroche vraiment plus efficace du capuchon. Pour tourner enfin cette page, j'ai également ajouté une goupille. Depuis, on me regarde parfois plus bizarrement encore dans la rue. Mais je suis serein, je ne perdrais plus mon filtre au supermarché.
Un masque OCOV avec une baïonnette retaillée et goupillé
Ca me saoule. Après avoir constaté encore de gros bugs sur des sites de journaux, j'ai trouvé un méchant bug sur le masque OCOV, un bug qui compromet son étanchéité et donc son efficacité contre le covid. Je ne sais pas combien ils en ont déjà vendu, ni combien il s'en vendra encore dans sa version actuelle... En raison d'un problème de conception, la partie avant de l'OCOV tend à doucement se dévisser ce qui le fait fuiter, voire, si l'on n'y est pas suffisamment attentif, se fini avec un filtre performant tombé parterre, ou au revoir la fiabilité du FM P1 à laquelle a contribué le CEA.
Hormis ce « détail » qui peut être patché, l'OCOV semble être efficace et tend à faire sourire les enfants dans la rue.
1990, Denise Bombardier dénonce Gabriel Matzneff
A l'occasion, fouiller mieux les archives de l'INA. La dame échoue sur une terre qui lui semble étrangère. « Elle conclut "la littérature ne peut pas servir d'alibis, il y a des limites même à la littérature. Et je crois que si Monsieur Matzneff était plutôt un employé anonyme de n'importe quelle société, je crois qu'il aurait des comptes à rendre avec la justice". » Plus tard, Denise Bombardier s'en prend à un « certain milieu Parisien », ajoutant que « aucun pays civilisé n'est comme ça ».
Je me demande si Denise Bombardier avait lu La République des Camarades, un brûlot de 1914, aux éditions Grasset, qui nous confirmait déjà que dans ces sphères, où règne un esprit de corps, le déni doublé d'un outrageant mépris pour toutes critiques ou protestations, « les sanctions sont de plus en plus rares. »
De source INA, Apostrophes, Antenne 2, 2 mars 1990
Polémique sur le comportement de Gabriel Matzneff vis à vis des jeunes filles
Ils pouvaient tout se permettre à l'époque. Même traiter Denise Bombardier de « connasse » en retour :
De source INA, 6 janv. 2020, par l'INA
Quand la télé était complaisante avec les pédophiles
« ... tout le monde sait, tu as toujours préféré les filles aux mères » :
De source INA, Antenne 2, 18 févr. 1989
Lunettes noires pour nuits blanches, Interview Gabriel Matzneff
Le Défenseur des droits et les 30 ans de la CIDE
Depuis ce mois d'octobre, deux sujets m'embarrassaient. Virginie Hamonnais ayant sombré dans l'alcool, son fils de 9 ans avait été placé pour le « sauver ». Il a aujourd'hui 14 ans, il est désocialisé et déscolarisé depuis deux ans, j'en passe, encadré et suivi ainsi par l'ASE et un JDE du 92 (Hauts-de-Seine). Puis est tombé la brève qui nous annonçait la fermeture à l'arrache de Frontenaud par l'ASE 71 (Saône-et-Loire).
J'approfondirais ce qui suit à l'occasion. Le rapport 2019 Violences au sein des institutions publiques : les droits de l’enfant et son intérêt trop souvent négligés peut être consulté sur le site internet du Défenseur des Droits...
« Selon le Défenseur des droits, les institutions françaises sont violentes à l’égard des enfants, publie le Monde ce 18 novembre, Ce rapport s’est penché sur les institutions publiques au sens large : `'Le système éducatif, judiciaire, social, médical et médico-social organisant l’accueil, l’accompagnement et la prise en charge des enfants." Les violences sont, elles, définies sous l’angle de `'toute action ou absence d’action qui contrevient à la sécurité de l’enfant ou à son bon développement, donne prééminence aux intérêts de l’institution publique sur les intérêts de l’enfant, lui cause une souffrance physique ou psychologique inutile et/ou entrave son évolution ultérieure." »
« Les institutions publiques (les structures sociales, médico-sociales, l’école, les centres éducatifs fermés, les hôpitaux, etc.) ne placent pas assez l’enfant au cœur des décisions qui le concernent, ne le consultent pas suffisamment, ne lui expliquent pas les décisions prises. » a tweeté @Defenseurdroit y lâchant aussi « ... Commises par des adultes, elles restent trop souvent banalisées, minimisées ou considérées comme répondant à un objectif éducatif légitime. [Quant aux violences entre enfants, elles ne sont pas toujours détectées ou traitées comme il le faudrait.] »
Pour l'Express, en fin d'un de ses articles, « Le Défenseur des droits propose également de consigner dans un registre tout usage de la force à l'égard d'un enfant, ou d'améliorer les évaluations et contrôles des établissements et services prenant en charge des enfants. »
Le rapport intégral « Enfance et violence : la part des institutions publiques » https://t.co/Zn6j29Zpcu
— Défenseur des droits (@Defenseurdroits) 18 novembre 2019
Frontenaud : « on a retrouvé un rapport de 2015 qui accable ! »
Donc, ce 19 novembre 2019, Jean-Claude Rossi sera au tribunal administratif, il y contestera l’arrêt et les attendus qui ont suspendu « très temporairement » son activité professionnelle. Il a déjà dû licencier et indemniser deux de ses employés, le professeur et la comptable du LVA, mais il espère tout de même pouvoir sauver les chevaux au moins, peut-être même toute la ferme équestre, pour sa propre fille qui y perçoit et y construit son avenir.
Pour reprendre son activité auprès et avec des enfants en difficultés, ce sera nettement plus compliqué, la Saône-et-Loire ayant envoyé des informations diffamatoires à tous les services de l’ASE et de la PJJ du pays… « Ma réputation en France est morte », déclarait-il récemment pour le Journal de Saône-et-Loire, un article en double page qui n’aura pas porté plus loin que très localement. Monsieur Rossi et son entourage vont devoir se remuer encore un peu, par exemple, pour sensibiliser l'AFP et pour que le LVA puisse être réhabilité partout via cet autre canal de communication national... sans quoi ce LVA même rouvert restera pendant longtemps encore très vide. Car calomniez, calomniez, dit-on, même avec d'éventuelles prochaines décisions favorables à M. Rossi, il en restera toujours quelque chose.
L'AFP ou similaire aurait beaucoup de sens, et pas simplement pour M. Rossi. Ca va se faire semaine prochaine ? Car n'importe quel LVA, famille d'accueil ou famille du territoire pourrait être touchée et noyée exactement de la même façon : un « signalement », un bidonnage, puis plus d'enfants, et toujours la possibilité de saisir un tribunal...
Plus d'enfants tant que quelques départements ne referaient plus confiance à M. Rossi, mais alors pourquoi pas tout simplement le retour des ados dépotés ? Un retour était peut-être envisageable dans les huit jours si la mesure Administrative n'avait été qu'une sorte de départ pour un court séjour en colo, le temps pour quelques discussions et réflexions ? Impensable maintenant, car ils finiraient par parler à leur tour de la rafle, d'effets et de suites, de ce qu'ils ont vécu depuis... Compliqué également, car depuis leur déracinage, un travail de rempotage a été entrepris.
Puis dans cinq jours, les 30 ans de la CIDE... « J’ai des droits, entends-moi ! » a tweeté @Defenseurdroits et dans le lot de premières propositions et témoignages par des enfants retenus par lui, « Nous aimerions qu’il y ait plus de contre-enquêtes pour l’ASE afin que la décision prise par la justice ne soit pas basée que sur un seul droit de regard. »
« Avec les bruits qui courent, on a beau savoir... »
Le corbeau, Henri-Georges Clouzot, 1943
Pour sa part et à plusieurs reprises maintenant, ajoutant de la diffamation publique à ses courriels privés qui lui échappent, le conseil départemental de Saône-et-Loire a insisté auprès des journalistes sur « l’urgence impérieuse » de « protéger » ou de rafler les enfants du LVA les Bruyères à Frontenaud, comme cela a été fait. Avec plein de gendarmes et de travailleurs sociaux, en 30 minutes pour tout ramasser et plier, sans avoir prévenu personne et surtout sans avoir préparé quoi que ce soit avec les ados concernés et leurs référents.
A moins de les soumettre à la question en les plongeant dans une eau glacée, sinon en les lacérant de traits de plumes trempées dans du vitriol comme dans ce billet de blog, ou encore, comme le fait Bernard Bigenwald, dans son blog chez Mediapart, au risque d'y être une fois de plus « dépublié » pour les y avoir trop pris à rebrousse poils, nos autorités ne changeront plus de posture, elles ne se désavoueront jamais, en tous cas pas hors des prétoires, où suite à malentendus autour d'approximations, de coquilles, d'erreurs matérielles, voire même après étouffages divers et autres pirouettes et couacs et impasses de procédures, elles pourraient espérer s’en sortir très aisément victorieuses et confortées dans toute leur hauteur et splendeur.
Je ne vois que quelques trois situations ou conditions dans lesquelles des enfants seraient « déplacés » si brutalement, et en tous les cas, c’est affligeant pour le conseil départemental, l'ASE, les gendarmes et le parquet :
• Ce conseil départemental et le personnel installé là-bas, perchés très à l’écart des réalités contemporaines et de terrain, n’en ont que faire du qu’en dira-t-on. Ce sont eux les professionnels, les sachants et savants dont toutes allégations, répliques et arguments même des plus courts et creux feront autorité, les décideurs qui peuvent se contenter de marteler pour la presse, la télé, le public que « tout a été pesé et soupesé » sans avoir jamais à s’en expliquer mieux. « Il n'y a que l'intérêt des jeunes qui nous anime. »
Et n’imaginant pas un seul instant qu’ils allaient être surpris sur le fait puis ensuite être vertement critiqués, sans états d’âmes ni la moindre humanité (toutes réflexions faites, ce ne n’étaient là rien de plus que des enfants de la masse d’abimés que d’autres départements que la Saône-et-Loire administrent…), suite à agglomérats de rumeurs parvenues à leurs oreilles et amoncellement de montages sur leurs bureaux, vérités et certitudes qu’ils n’ont jamais cherché à faire invalider ni d’ailleurs à faire étayer mieux - « pour les vérifications qui s’imposent, nous ferons entière confiance à notre justice, à la gendarmerie nationale et au procureur de Chalons » - ces fonctionnaires territoriaux ont fait dépoter/rempoter les enfants ; voilà.
« Il n’y a que l’intérêt des jeunes qui nous anime », « une décision qui est liée aussi à la nature des faits qui nous ont été rapportés », leurs suffit-il d’ajouter encore pour finir de convaincre quiconque et le public malgré les quelques doigts levés souhaitant formuler remarques et questions. « A ce sujet, ce très brillant sauvetage de cinq mineurs organisé et parachevé par nos soins, la discussion est close. Là, on est dans un cas qui est assez exceptionnel, voyez avec le parquet qui va s’affairer bientôt puis qui communiquera à l’occasion. » Une aphonie temporaire, une laryngite aiguë...
• Ce conseil départemental disposait déjà d’un « rapport accablant » datant de 2015 et décrivant des « maltraitances physiques », mais auquel le parquet saisit à l’époque n’avait jamais vraiment donné suite, sauf en laissant trainer puis se perdre dans un quelconque tiroir. Rapidement par ce passé, malgré ce rapport, la Saône-et-Loire modifiait elle-même l’agrément des Bruyères en augmentant la capacité d’accueil de 5 à 7 jeunes…
« A l’époque, je leurs avais demandé avec beaucoup d’ironie qui serait les deux nouveaux que j’aurais donc le droit de maltraiter », s’en amusait et s’en amuse toujours Jean-Claude Rossi...
Frontenaud : quatre mômes arrachés et déplacés, pourquoi?
Un billet un peu long après de multiples éditions et ajouts de précisions. A dérouler en cliquant sur Lire la suite
Bref statut au 31 octobre, pour ceux qui découvrent :
- en juin dernier, l'Administration a reçu une lettre anonyme... qui dénonçait une structure d'accueil d'adolescents en difficultés, le LVA (Lieu de Vie et d'Accueil) Les Bruyères, à Frontenaud (71), un centre équestre avec une piscine
- ce 22 octobre, les autorités, gendarmes et travailleurs sociaux sont intervenus dans cet établissement habilité
- quatre enfants mineurs en ont été brutalement retirés, en raison de « suspicions de maltraitances »
- deux jeunes majeurs sont consternés, dépités, ceux-là ont refusé de quitter l'établissement (voir la vidéo, plus bas)
- l'un des quatre mineurs retirés a depuis dû être hospitalisé, « a pété les plombs »
- un autre mineur va mal... deux des quatre ont pour le moment « disparus »
- on attend impatiemment des nouvelles, des précisions et des explications de la part de l'Administration
Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l’erreur qui l’atteint ?
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine...
En 1787, à la Bastille, Sade écrit le poème La Vérité
Au 31 octobre... et tandis que nos fonctionnaires et les élus de Saône et Loire allaient profiter tranquillement de leurs chaussons, de leurs repos ou de voyages pour ce week-end de trois jours, une autre gamine « traumatisée » sortait du bois pour prendre la défense de ce LVA. Voir la seconde vidéo, plus bas, envoyée sur Facebook. #Frontenaud « le seul problème, c'est que la structure est fermée », « les ados, ils font quoi, ils sont où ? » #ASE #educspé
Arrive le mois de novembre 2019, et les 30 ans de la CIDE...
Un ultime grand plan est tombé à l'eau
De nombreux « professionnels » de la DDASS vont pouvoir respirer à nouveau. Malgré l'activisme de quelques uns de ses membres, le plan du CNPE est tombé à l'eau. Ainsi, l'avis du CNPE sur les violences en institutions à paraitre en novembre a lui-même déjà pris l'eau et finira très rapidement enfuit aux archives, inexploitable, inexploité, oublié.
Ca me rappelle un « appel des 100 », en 2005, qui fût tout aussi vite reécrit, pour devenir « la solution contre la délinquance et pour le dépistage des grands criminels, dès leurs 3 ans ». A l'époque, vers 2005, dans un prolongement d'Outreau, d'Angers et Drancy, « les gens » avaient également eu l'idée de « nous épargner de nouveaux scandales » ; il est donc juste logique qu'on renonce aujourd'hui à plus de contrôles, notamment dans les foyers de la DDASS.
PARIS (AFP), jeudi 8 septembre 2005, 8h36. Ex-ministres, élus, juges pour enfants, responsables associatifs appellent le chef de l'Etat à s'engager pour améliorer la protection de l'enfance, au nom des 235.000 mineurs en danger - estimation minimale -, et pour prévenir de nouveaux scandales type Outreau ou Angers.
VDN, édition du Vendredi 07 Avril 2006. Social / Outreau : l'autre affaire. « J’estime que nous travaillons comme il le faut. Je ne ferai pas autrement demain… », a assuré l’attachée territoriale de l’UTAS (Union territoriale d’action sociale) cette semaine. « On n’a pas à avoir d’état d’âme dans quoi que ce soit », a confirmé sa référente, hier.
« De la protection de l'enfance à la prévention de la délinquance, Deux approches des familles en difficulté », Muriel Eglin et Pascale Le Loher, dans Enfances & Psy 2007/3 (n° 36)... A partir de maintenant, et comme manifestement pas grand chose n'a changé ni ne changera jamais, par manque de volontés et car il n'y a que trop de reticences à tous les étages, avec ou après Adrien Taquet, nous allons parler davantage d'adoption d'enfants « à la façon Anglo-Saxonne », une autre approche encore des familles dites « en difficultés ». Nous referons un point en 2035.
Puis de toutes les façons, le sujet du mois de novembre, vers le 25 et autour du 20 novembre, ce sera encore une fois celui de violences faites aux femmes, de violences infligées par les hommes, ces méchants, ces si mal éduqués. Ou encore, sinon, essentiellement, celui des erreurs et des violences commises par les familles, les parents, ces saletés.
Edit... J'ai peut-être été un peu trompé par ce que j'ai vite lu chez Libé ou ce tract. Selon la communication de solidarites-sante.gouv.fr, la stratégie d'Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat, prévoit bien pour 2020-2022 : « B°) Faire des enfants protégés des enfants comme les autres ... Mesures phares : ... Pour garantir la sécurité des enfants protégés et prévenir les risques de maltraitance, élaborer d’ici 2022 un référentiel national de contrôle des lieux d’accueil de protection de l’enfance, doté de critères communs objectivant la qualité des prises en charge. » A suivre, donc, tout va bien suivre sur ce point particulier des contrôles des MECS et autres villages pour ces enfants.
Edit... Le Rapport sur l’adoption d'octobre 2019 par Monique Limon, Députée de l’Isère et Corinne Imbert, Sénatrice de la Charente-Maritime, vient d'être balancé via Twitter. Il peut être consulté ici, chez la Députée : www.monique-limon-deputee.fr/13-422-4-rapport... Adopter des enfants étrangers #adoption c'est devenu très compliqué, c'est devenu très règlementé, encadré à travers le monde, depuis longtemps. On va donc aller puiser dans le vivier que constituent les enfants de l'#ASE. C'est ingénieux. Pas plus de contrôles que hier des pratiques, ni davantage dans les lieux d'accueils de l'#ASE, lieux et « expertises » qui décrèteront les enfants adoptables ; cela articulé maintenant avec la promotion du modèle de sauvetage Anglo-Saxon. Dans les années qui suivent, si je croise des parents qui auront adopté, sans la moindre hésitation, je leurs lancerais : « il/elle est mignon.ne, il/elle a été volé.e comment ? »
https://t.co/62kp0PGwlE @CreoffM @LyesLouffok On comprend que le CNPE n'a pas été très utile. Et que son avis à paraître en novembre, sur les violences en institutions, ça finira vite aux archives aussi. pic.twitter.com/iWE56O2VcV
— Bruno Kant (@bkant) October 16, 2019
https://t.co/rCfLgIEzVX comment débloquer facilement 400 à 800 millions d'euros pour la protection de l'enfance ? @CreoffM @LyesLouffok faire la promotion des pratiques anglo-saxonnes et de l'adoption... et des économies sur le budget existant de 8 milliards d'euros
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Pour rendre les enfants adoptables, c'est facile. Il suffit de les placer à 400km des parents, ou de suspendre les DVH des parents. Après un an, les juges pourront constater l'absence des parents. pic.twitter.com/bd0fPQOYvA
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Remise du rapport sur l’adoption, avec ma collègue @3807Limon Monique, au Secrétaire d’Etat @AdrienTaquet. Deux principes nous ont guidées : l’intérêt de l’enfant et donner une famille à un enfant #Adoption #Protectionenfance pic.twitter.com/aKyAk0g0hP
— Corinne IMBERT (@imbertcorinne17) October 10, 2019
Je me marre #adoption #ASE #ProtectionEnfance pic.twitter.com/bvvzmMN8z5
— Bruno Kant (@bkant) October 17, 2019
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Silence
Silence, c'est ce qu'avaient exigé Xavier Serrier et le parquet de Nanterre. Alors silence #FuckYou pourquoi pas.
Une expérience de « l'assistance éducative », assez pour faire réapparaitre un enfant, assez aussi pour traiter plus tard un avocat de faurisson. Une expérience du droit et de ce milieu, assez même pour effrayer un juge et le forcer à juger... Ca n'a jamais intéressé personne ; j'espère un jour connaitre et comprendre les raisons de cette indifférence.
Et le temps passe. Je me plaignais déjà de l'ASE des Hauts de Seine, dès tout début 2003 ; puis assez vite également du juge des enfants de Nanterre et de son cabinet ; ensuite, de l'OSE, beaucoup de leur MECS de Taverny, puis de quantités de choses encore. Non sans motifs valables. D'ici quelques temps, 15 à 20 années se seront écoulées. L'ASE ou cette DDASS s'occupant mal d'environ 500 000 mineurs d'une classe d'âge, ces « professionnels » auront « travaillé » ou simplement négligé jusqu'à un bon million d'enfants et leurs familles.
« Voisins, services sociaux, justice, tout le monde savait... rue de la Tuyolle à Taverny »
« Excessif ! », pourrait-on me lancer, j'vois pas trop d'autre choses. Mais je ne dois pas être plus excessif qu'un Jean-Marie Vauchez, éducateur spécialisé qui n'a jamais vu de violence dans un foyer de la DDASS. Et je ne pense pas être excessif du tout lorsque j'affirme que seul le juge Thierry Baranger était vraiment très différent d'autres petits juges de Nanterre et très différent aussi des hauts magistrats de Versailles. Ni même excessif lorsque j'affirme que, hormis à de trop rares exceptions et sur très courtes périodes, tout ce qui a été infligé à mes enfants, à ma famille ainsi qu'à moi même a laissé tout le monde indifférent, surtout les gens de milieux qui prétendront qu'ils ne travaillent ou n'ont jamais travaillé ainsi ni cautionné ces façons de faire ; ce n'est ni l'OSE France ni l'ARSEA Alsace qui pourraient ici me contredire. « Masculiniste ! » vont relancer les #radfem qui ont été bernées par la Police de Paris et par AFP...
Mais « silence (et va te faire foutre profondément) »... un haut magistrat d'une Première Présidence vous lâchera plus dignement « allez vous faire mieux conseiller », aujourd'hui, ça me convient ; ça repose, le silence, ou peu de sollicitations, si peu de mentions, par peu de moralistes incultes ou de bas étages, peu de critiques ou de ricaneurs et pas d'injures sur les réseaux sociaux ; ça m'arrange, ce calme, cette quiétude. Par le passé, un peu plus de bruit suffisamment pertinent aurait certainement pu changer le cours des choses pour ma famille et mes enfants. Maintenant, ce n'est plus que la merde dans laquelle d'autres que nous sont enfuis ou en passe de l'être, ce qui n'est pas mon problème, d'autant moins mon problème que j'avais assez bien prévenu toutes ces années passées.
Si, j'avais prévenu, très souvent. Même autour du cas Agnès Marin ou de Matthieu, ce mineur parfaitement réinsérable, une affaire qui avait ébranlée tout le gratin. Là encore, je crois qu'on s'en cognait, ou presque. La PJJ et l'ASE ou ces expertises à raz des pâquerettes nous en seront éternellement reconnaissants ; ils font un boulot formidable
Pour ma fille ainée et ma famille, j'avais prévenu aussi, très régulièrement. Je prévenais les juges, je prévenais les autorités ; je crois que j'ai prévenu partout et tout le temps, de fin 2002 à 2009. Mais on me renvoyait à chaque fois vers les magistrats de Nanterre et vers la cour de confirmation de Versailles... « Sans la justice, c'est la sauvagerie du plus fort ». Pendant tout ce temps, il fallait que je ferme ma gueule, que j'aille me faire soigner ou me faire foutre, ils ne supportaient pas mes critiques et remarques, et que j'accepte et même que je « collabore » avec les #educspé et à leur entreprise de destruction... J'ai tourné une page, j'ai fermé la porte après 2009. Après des années puis des mois et des mois d'efforts encore, et après que des #éducspé et des magistrats aient une fois encore tout anéanti. Passé 2009 et des vacances d'été en famille, j'ai juste laissé la DDASS finir son « travail », pour ne plus avoir de difficultés après la majorité de mon ainée. Ils l'ont « orientée », déscolarisée. Voilà. Quand des imbéciles s’obstinent, on s'incline.
Octobre 2010, je ne faisais plus que me moquer des magistrats et du parquet, des journalistes aussi: https://t.co/AiAIYK0tPy Suivait après un arrêt de @Courdecassation qui a juste été ignoré: https://t.co/y6f634crVo
— Bruno Kant (@bkant) October 11, 2019
« Il faut toute fois noter que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus "agitatrices" que d'autres [...]. » • Richard Josefsberg, lire Internat et séparations, une « référence »
Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721 • « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. »
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de "l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.
Souvent les gens râlent #MeToo
J'ai encore lâché quelques threads et des tweets en plus de billets de blog, ici... Je crois que tout est assez explicite, limpide. J'ai tout plein de preuves, dont des décisions de justice, de 1995 à 2015, 20 ans d'expérience des tribunaux.
20 ans. D'autres dont des ordures et des crevures auxquelles j'ai été confronté ces années passées en diront que « ce n'est pas normal. » Ceux là voudront encore s'obstiner à me dépeindre totalement dérangé. Voire même maintenant sinon depuis très longtemps déjà complètement à la rue, comme la plupart des parents d'enfants placés ou précarisés davantage par ne serait-ce que quelques premières semaines ou mois « d'assistance éducative » assortis de leurs déluges de calomnies... A ce sujet, à ceux qui me salissaient à outrance pour sauver leurs miches et pour occulter leurs turpitudes, ou aux effets plus communs de ce genre de traitements, lire la lettre de l'ONED de février 2016... « La recherche qualitative qui a été menée en 2015 à la demande l’ONPES vise à mieux appréhender qui sont ces familles, ce qu’elles vivent concrètement, ce à quoi elles aspirent, en répondant à une série de questions ». Relire également La disqualification sociale, par Serge Paugam. Puis approfondir ce que ces mêmes gens font aux enfants... par exemple, en lisant Placement dans l’enfance et précarité de la situation de logement, par l'INSEE, 2016.
Edit... Plus loin et après mes derniers tweets, on m'a demandé un résumé, par mail. Je l'ajoute ici, page suivante. Après quoi, on me redemandait quelles étaient les relations que je pouvais encore avoir avec mon aînée, aujourd'hui. Aucune. Je ne suis définitivement pas fou. 20 ans d'histoires avec cette môme et sa famille maternelle, ainsi que avec des gens de robe et ceux qui les côtoient, c'en était assez, et ça en restera très longtemps encore bien assez. 20 ans d’expérience des tribunaux et de toutes ces difficultés. Et la première des choses qu’on me lance le plus souvent, c’est « aviez vous un #avocat ? », ou encore, « avez-vous fait appel ? » Ceux-là peuvent passer leur chemin
Souvent les gens râlent #MeToo mais ils n'ont pas de preuves. J'en ai plein, même la preuve que la justice a détruit un dossier médical alors que des expertises judiciaires devaient être faites avec.... pic.twitter.com/3rmz79tbUk
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
"Fruits de dysfonctionnements familiaux, ces dossiers proviennent souvent de divorces difficiles. L'enfant majeur devient une arme supplémentaire dans le conflit qui oppose d'anciens conjoints." https://t.co/TBNESkq0pD @Lau_Be1 1995 à 2015: 20 ans d'histoires... ça me suffit.
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
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Michel Amas découvre...
Un profil Facebook particulier, donc. L'avocat y gratte sa guitare, y poste aussi des choses improbables. Et il y pousse de temps en temps ses coups de gueule. Il découvre ce qu'il est très convenu d'appeler « assistance éducative »...
Par le passé, le Fil d'Ariane, l'association de Catherine Gadot, animait un petit forum ; plus rien de cela n'existe aujourd'hui, tant pis. Quelques femmes y échangeaient et s'y exprimaient, exposaient leurs difficultés personnelles ou familiales ainsi que celles que leurs infligeaient de surcroit l'Aide Sociale à l'Enfance. Parmi ces femmes ou ces situations dépeintes, y avait bien entendu le grand classique, une mère dénoncée/accusée/suspectée d'être indigne, ses enfants étaient placés ; les travailleurs sociaux s'affairaient à distendre pendant des mois et des mois les relations mère-enfants avec, pour objectif, le transfert de la garde au père... Puis de l'encore plus glauque ; une mère s'y morfondait terriblement, dans une grande confusion, y pleurait ses entants ; elle en avait perdu un premier, en bas âge, un nourrisson ; et car cette mère-ci ne s'était pas encore remise du décès de son premier né, ou parce qu'elle était peut-être susceptible de « mal s'y attacher », la DDASS lui avait simplement retiré son second enfant, dès sa naissance... On va nous jurer que de telles méthodes et pratiques étaient bien nécessaires et parfaitement humaines.
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Anger : une femme retourne le bureau d'un juge des enfants
Curieux. Qu'est ce qui peut bien mettre une jeune femme et mère dans cet état, de nos jours ? « Près du bureau, dans les entrailles du palais de justice d’Angers, les hurlements ont vite alerté. Une femme de 31 ans est entrée en furie, mardi 17 septembre, dans le bureau d’une des juges... Son avocate est parvenue à la calmer... » Mais ma question est peut-être trop osée. Des affaires de femmes et entre femmes, là, qui ne me regardent en rien
En 2007, une femme poignardait le juge pour enfants Jacques Noris. 13 ans de prison, en appel. Depuis, on accède aux tribunaux par des portiques. C'est du passé, ça. Mais qu'est ce que ça fait chier depuis, ces contrôles et portiques aux accès des tribunaux. METZ (AFP) - « Le juge a été poignardé vers 10H30 par la mère, une femme de 36 ans, avec un couteau dont la lame mesurait une vingtaine de centimètres, a-t-on précisé de source préfectorale. » Les confidentiels de nouvelobs.com NOUVELOBS.COM | 06.06.2007 | 16:39 - « Tribunal de Metz. Jacques Noris, le juge des enfants poignardé par une mère en plein audience, hier, est une figure très... » ...
Parfois des confidentiels pour ces histoires, et parfois rien qu'une unique brève. Pas plus. #silence
Les mères ou ces femmes, ces dérangées. Montbéliard | Faits divers « La mère hystérique fonce dans les locaux de l’Aide à l’enfance, Mis à jour le 29/08/2019 à 12:24 Est-Républicain À 11h20, mercredi matin, à Montbéliard, une femme de 39 ans est entrée dans une rage folle quand le personnel de l’ASE (aide sociale à l’enfance) lui a refusé un rendez-vous avec ses enfants. Au volant, en marche arrière, elle a détruit l’entrée de la structure et brisé des vitres. » « Une patrouille se rend sur place. Nouvel appel, entre-temps, du personnel. Telle une furie, la dame est remontée dans sa voiture, un SUV. En marche arrière, elle a défoncé l’entrée du bureau, détruisant la porte et les vitres. Elle n’avait pas bu, n’était pas - apparemment- sous l’emprise de stupéfiants. »
Je pense que ça ne changera jamais avant très longtemps (des décennies). D'abords à cause des femmes, et ensuite ou surtout, à cause des #feministes du moment. Tant pis pour ces mères ou femmes. J'en ajoute pas plus, ici, ou elles vont encore me pourrir de partout en ajoutant #mansplaining et que sais-je encore. Qu'elles se débrouillent. #ShutUp
Edit... « Il y a un chiffre noir des violences contre les magistrats », 25 septembre 2019, à lire sur le Parisien
@JosuJEANBART On en saura plus? https://t.co/VdrejKGqsk
— Bruno Kant (@bkant) September 26, 2019
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Je note
Je note que Greta Thunberg a pu me plagier. En réaction à une sortie de Trump, elle a modifié sa bio Twitter. « A very happy young girl looking forward to a bright and wonderful future. » Mais je crois que la mienne reste encore assez singulière. « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « So nice to see ! », ajoutait Trump.
Je note aussi que ce 24 septembre, à Bordeaux, une femme pouvait être jugée pour outrage, injures, tracts et/ou que sais-je encore. Juste des rumeurs, des bruits, sur Twitter... Me Michel Amas avait récemment bien prévenu, personne ne s'en doutait jusqu'à cet été, dire ou publier n'importe quoi peut exposer à des poursuites et à de la haine.
En cas de doutes à tous ces sujets, lire également Le Net, c'est du chinois...
Je note également que suite au « cacagate », « fait d’armes », notre Batman national compte aujourd'hui parmi les plus puissants du pays. Il faut probablement trembler. #PopCulture ajoutait cependant QG magazine.
Je note encore un tweet et lien de la CNIL. « Ce droit #DroitOubli permet à toute personne de demander à un moteur de recherche de supprimer certains résultats associés à ses noms et prénoms qui apparaissent à partir d’une requête faite sur son identité. Cette suppression ne signifie pas l’effacement de l’information sur le site internet source. »
Edit du 30 octobre 2019... « Contestant le placement de son fils, elle tient des propos outrageants pour la justice et les services socio-éducatifs » \o/ « 10000 euros d’amende dont 7000 avec sursis. La quadragénaire était jugée pour diffamation puisque sur Internet, par tract ou vidéo, et encore avant l’audience `'de rattrapage" devant le TGI avec un petit comité de soutien, elle a crié son sentiment d’injustice » • Sud-Ouest
Droit au #déréférencement | La CNIL prend acte des arrêts rendus par la @EUCourtPress en matière de droit au déréférencement. Lisez-le compte-rendu complet sur notre site 👉 https://t.co/FERq5RAwJQ
— CNIL (@CNIL) September 24, 2019
Un essai clinique « sauvage », mené illégalement
J'avais été très surpris puis vite affligé par ce qui se passait à Taverny, par la pratique, par les théories et le travail des « professionnels » de l'OSE France (Oeuvre de Secours aux Enfants), par tout ce qui se tramait et que la magistrature cautionnait. Puis je pouvais constater que ça indifférait tout le monde, ou presque. Jusque dans leurs publications, ces travailleurs sociaux pouvaient pourtant paraitre suspects - « irréprochables », insisteront encore les magistrats :
Un enfant malade ou blessé chez eux, fréquemment, les travailleurs sociaux le font disparaitre, puis avec les juges pour enfant, l'approbation du parquet ainsi que de la cour d'appel, ces oies, ils envoient le père chez le psychiatre, plutôt que l'enfant chez le médecin et pour des soins. Ca ne vous laisserait pas pantois, vous aussi ? #altmed
Quelques oies... |
On nous rappelle maintenant que des recherches ou travaux de ce genre devraient être encadrés. Mais ce n'est peut être pas le cas lorsqu'il s'agit simplement d'enfants en MECS ou de « dits cas sociaux » confiés à la DDASS :
A l'époque, seule la MIVILUDES, ces spécialistes en pratiques sectaires ou déviantes, pourrait m'avoir lu. « Comprenant bien vos inquiétudes, et vos interrogations, nous sommes au regret » ; au regret, eux aussi ; à me laisser me démerder alors avec le système archaïque et barbare que décrit aujourd'hui, à son tour, Me Michel Amas :
Tout est pervertit, inversé, avec la DDASS et dans ses huis clos. La famille maternelle laisse crever la mère? La magistrature prive ensuite l'enfant de son père, la donne à ses tantes maternelles. https://t.co/dtA8CKXKCK https://t.co/eL0iFb4evD
— Bruno Kant (@bkant) September 19, 2019
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Marseille : « les avocats » au secours de l'enfance en danger
On en compterait maintenant trois. Selon 20 Minutes, Me Yves Moraine (maire LR des 6e et 8e arrondissements) et Me Yann Arnoux-Pollak, bâtonnier du barreau de Marseille, se sont ralliés à l'appel ou aux cris de Me Michel Amas.
« Si, nous, les avocats, nous ne nous levons pas, jetons les robes ! », peut-on lire sur la Provence. J'attends que d'autres s'expriment à leur tour, à ces mêmes sujets. Les Parisiens n'ont encore rien lâché pour la presse ? Ils pourraient avoir d'autres soucis, priorités ou combats depuis la rentrée, tel que la défense de leurs retraites...
Pour le moment, je n'ai pas vu de proposition ou projet de loi. Juste des « diatribes », puis un pamphlet, mais limpides. « face au juge des enfants qui souvent ne répond pas, "ni expertise, ni confrontation, ni appel encadré". "Les parents ont moins de droits qu'un individu suspecté d'un crime", martèle Me Amas. Enfant déstabilisé, changé d'école, privé de ses copains, de ses activités extrascolaires, de soins dentaires: le sort réservé à ces enfants placés est d'une rare violence, assure Me Amas. » Si j'ai bien lu 20 Minutes, leur récente conférence de presse a pu être modérée par Me Arnoux-Pollak ; mais le fond semble cependant rester tout à fait similaire.
Une « lettre » aurait maintenant été envoyée à Macron. « Aussi, la proposition de loi vise à réduire les délais d’instruction et obliger le magistrat à répondre aux demandes des parties dans un délai d’un mois. Elle espère aussi contraindre les services de la protection de l’enfance de déposer leur rapport avant l’audience. `'Au pénal, on peut donner des pièces, se défendre, là j’ai plaidé des centaines de fois, et ce rapport je ne l’ai jamais eu avant l’audience", se désole Me Amas pour qui `'le huis clos ne protège pas l’enfant mais les juges." Plus diplomate, Yann Arnoux-Pollak, bâtonnier du barreau de Marseille, appuie la démarche en soulignant que `'si on veut que les juges puissent faire leur travail, il faut leur en donner les moyens". Reste à savoir si les parlementaires vont également se saisir du texte. »
Ces avocats Marseillais sont à deux doigs d'inventer le contradictoire en assistance éducative, ainsi que la sommation de juger. « Ca existe, et tout fonctionne très bien, on y veille ! », poursuivront d'une voix Dalloz, les travailleurs sociaux ainsi que l'AFMJF (Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille). D'expérience, personnelle et longue, le contradictoire, le respect de ses règles et principes, existe bien chez le JAF, mais pas du tout chez le juge des enfants, ni d'ailleurs chez le juge des tutelles ; chez le juge des libertés, en matière assez voisine, privative de liberté, en psychiatrie, c'est assez borderline également... mais ce dernier point n'est pas trop le sujet du moment.
« `'Les parents d’enfants placés n’ont pas moins de droits que les autres, ils n’en ont aucun", dénonce l’avocat. Il a depuis défendu dans toute la France 300 dossiers de ce type et, à chaque fois, il dit se confronter au même couperet : `'Il y a une présomption de culpabilité qui pèse immédiatement sur les parents. Et cette défiance se traduit par l’absence totale de moyens donnés aux parents de pouvoir se défendre et d’être acteurs de la procédure." » Il est tout à fait crédible, Me Amas. Dans cette matière, où la justice est rendue par des inhumains et des sauvages, tout exercice légitime d'un droit banal tel que l'appel vous est même renvoyé à la figure et présenté comme ayant été abusif.
Dans des écrits de Me Amas, entre quelques autres détails, je remarque que publier dans un blog ou sur les réseaux sociaux serait maintenant un « délit pénal ». C'est nouveau, ce bouleversement ou cette perversion des règles de 1881, un projet de loi du silence a été approuvé ? Ou c'est propre au barreau et ressort de Marseille, on doit s'y taire comme tout bon bavard ou fonctionnaire, sinon on fini à l'écart, paria, au ban, voire en geôle ? Lorsqu'ils râlaient à huis-clos, j'y percevais pour ma part d'ultimes abus des magistrats et des travailleurs sociaux, qui plutôt que de faire saisir une 17ième en ajoutaient aux palabres, à leurs éructations, aux élucubrations et au fiel déjà au dossier d'assistance dite éducative.
Mais Me Amas a aussi pour réputation d'être un bon pitre à ses heures. En nous parlant ici de « délit pénal », en nous intimant ainsi de nous taire, de ne jamais discuter avec des journalistes non plus donc, l'avocat a peu être simplement souhaité piquer un peu les « professionnels » de la DDASS. « ... et tout cela va être jeté sur Internet et les réseaux sociaux par les parents qui pensent bien faire. Certains iront plus loin encore et joindrons le nom de l’assistante sociale, du juge, de la chef de service. Ces là dégâts aussi seront irréparables, car ils vont briser le lien de confiance qui n’existait déjà pas. Chaque action étant en soit un délit pénal. Le lien de travail, lui va être dès lors immédiatement rompu avec les services sociaux. Une fois que ce lien est rompu, aucun travail n’est fait et le placement se perpétue de six mois en six mois, d’année en année, `'... parce que avec Madame ou Monsieur on ne peut pas travailler..." »
On fait quoi, lorsque ces gens (parfaitement péjoratif) n'ont de toute façons aucune intention de travailler un jour avec « Madame et Monsieur » ou la famille, et lorsqu'ils ne nourrissent jamais d'autre projet ou objectif que celui de prélever puis de partir avec un enfant de la fratrie, ce tout en construisant obstinément et de toutes pièces un dossier légitimant un rapt de mineur ? On publie, on documente ce qu'ils font, leurs méthodes, leurs agissements et bassesses, leur radieux travail. A ce propos justement, sur Twitter, on vient de me suggérer de revenir un jour sur la pratique et les théories de Richard Josefsberg, de l'OSE (Oeuvre de Secours aux Enfants), de les croiser à nouveau avec des ouvrages tels que sur les sectes ainsi que avec Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi...
A l'époque, je publiais des choses de ce genre. Et plutôt que de m'attaquer alors au motif de diffamation publique, et pour défendre ses théories, Josefsbeg avait donc fait le choix de calomnier auprès de la Cour. pic.twitter.com/HugLBtKTxY
— Bruno Kant (@bkant) September 17, 2019