Archives pour: Juillet 2013
Causette #37, juillet-août 2013
NDLR : Un article de Causette, page 48, « Une liaison particulière », divise, ce qu'on peut bien lire et suivre sur Twitter. Je suis de ceux qui sont ennuyés par ce papier, mais j'ai pris le parti d'en rire, comme du reste. Ce numéro va rester deux mois en kiosques, puis suivra le procès de l'enseignante, peut être aussi celui de @LaPeste, susceptible d'être poursuivie par @GregGLD, pour ses tweets et publications, des réactions bien tranchées. L'affaire, le procès de l'enseignante, a récemment été renvoyée au 23 septembre 2013, « pour une meilleure sérénité des débats » ; à cette période, ils seront maintenant susceptibles de faire rage. Bonjour la promo ! Dans une tribune parue sur Rue89, Grégory Lassus-Debat et Liliane Roudière nous ont déjà livré quelques explications ainsi que des excuses ; extrait qui me suffira : « L’article a manqué de précautions, d’un appareillage éditorial qui aurait rendu le doute impossible. Nous avons voulu rendre compte d’une histoire qui, si elle est complexe, n’en relève pas moins d’une situation qui ne doit pas voir le jour : une professeure de collège ayant des relations sexuelles avec l’une de ses élèves, mineure de moins de quinze ans. » « Pédophilie, l'accusation infamante » ; la prose de Causette pourrait bien heurter plus d'un lecteur ; « Nathalie B. ne laissera pas dire. Son nom a déjà été livré à la presse, elle demande qu'ici on la préserve, par respect pour sa mère et son frère, qui la soutiennent. `'La pédophilie, c'est une attirance perverse pour les mineurs prépubères, décrypte son avocate [NDLR : un « rempart » face aux médias, selon Causette #37]. On est pas du tout sur cette configuration dans ce dossier." Et elle referme le couvercle de la boite à fantasmes : `'atteintes sexuelles", ce sont des caresses et des baisers, commis sans violences, sans contraintes, sans menaces, sans effet de surprises. Sinon, la justice parlerait d'`'agressions sexuelles". » Au moment de la suspension de Nathalie B., « administration et famille imaginent une relation platonique. Elle ne l'est pas. L'illusion tombe pendant l'enquête policière. » Dans Causette #37 et en quatre pages, un article tout de même très fouillé, je n'ai pas su relever un bon contre-point d'avocats ou d'une quelconque association de victimes de faits présentant des similitudes ; seule la mère de « l'amante », la collégienne, semble avoir glissé quelques mots pour Causette. Il y a peu, un enseignant britannique a été condamné à cinq ans et demi de prison après une cavale avec une élève de 15 ans.
Une légende, page 50 de Causette #37
Mediapart et le Point priés de retirer les enregistrements Bettencourt
« Justice is a machine that, when some one has once given it the starting push, rolls on of itself », écrivait John Galsworthy, en 1910... En juin 2010, je lisais et notais que « Liliane Bettencourt et son homme de confiance Patrice de Maistre ont demandé [...] à la justice, via leurs avocats respectifs, de faire cesser immédiatement la diffusion par Le Point et Mediapart des enregistrements pirates réalisés au domicile de l'héritière de L'Oréal. » Aujourd'hui, Edwy Plenel crie à la censure, « Sale temps pour les lanceurs d'alerte ! », a-t-il lâché sur Twitter. En mai 2012, je lançais un appel en faveur de Mediapart, Journée du soutien des journalistes et des commentateurs opprimés ; faudrait-il que je le renouvelle ?
Moi, ça va, on me laisse tranquille, depuis des lustres, depuis mars 2012. Sur Twitter, j’essuie parfois des pluies de BL, rien de plus, et de ceux-là, je m'en fous. Depuis que je ne fréquente plus assidument les prétoires de Nanterre, du juge pour enfant, et de la cour d'appel de Versailles, personne ne m'a plus intimé de « supprimer » mon blog. L'Etat m'a bien fait un peu chier après mon escapade « hors cadre », ce 8 mars dernier, sur le toit de Beaubourg ; mais fin avril 2013, à la cour d'appel de Paris, personne ne m'a plus clairement parlé de mes publications ou de mes discours.
Vu sur www.mediapart.fr, aux alentours de 21h40
DSK fustige les images de son arrestation
NDLR : Dans un extrait d'une « interveiw » pour CNN, diffusé aujourd'hui, DSK semble avoir jugé « terrible » le fait que des images de lui, menotté, aient pu être diffusées dans le monde entier. Il aura été traité comme une FEMEN « capturée » au Bourget, par BFMTV. DSK menotté, le choc de l'image, lisait-on en mai 2011. DSK a-t-il porté plainte, comme semble l'avoir fait Sami Naceri, et obtenu la condamnation de journaux ? Truffés de contradictions, ces médias français, et même d'informations qui viennent s'entrechoquer et se contredire... J'ai le sentiment que les journalistes sont déjà en vacances, je viens de remarquer pas mal de fautes de frappes dans des brèves du Figaro.
DSK fustige les images de son arrestation http://t.co/p0OKYXZ1cE Recemment, on a bien vu une #FEMEN menottée... au Bourget 1/2
— Bruno Kant (@bkant) July 9, 2013
Navalny : sa condamnation préoccupe l'UE
NDLR : Quel est au juste le problème ? Navalny ne peut-il pas faire appel ? Quant un juge pour enfant est saisi, vous pouvez toujours faire appel, c'est toléré. Puis les tribunaux finissent par vous envoyer chier. Bien sûr, les professionnels de ces milieux, les prétoires, sont nettement moins grossiers ; mais les effets sont similaires.
Navalny : sa condamnation préoccupe l'UE
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 18/07/2013 à 11:33
Publié le 18/07/2013 à 11:29
L'Union européenne a exprimé aujourd'hui sa "préoccupation" après la condamnation de l'opposant numéro un russe Alexeï Navalny à cinq ans de camp, estimant qu'elle soulevait "de sérieuses questions" sur l'état de droit en Russie.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, "est préoccupée par le jugement" et "espère" que la condamnation sera "révisée au cours de la procédure en appel", a indiqué son porte-parole dans un communiqué.
Albi. L'Etat porte plainte contre l'avocat
NDLR : Voir aussi 567... ça n'en fini plus, ou comment l'Etat pourrait, au final, bâcler une telle plainte
Incendie dans un centre de formation des Femen
NDLR : Un acte « politique » ? Selon le Parisien, nous pourrions suspecter les Antigones... pfff
Info > France
FEMEN
Incendie dans un centre de formation des Femen
REUTERS | RMC.fr | 21/07/2013
PARIS (Reuters) - Un centre de formation du mouvement contestataire féministe Femen a été en partie dévasté par un incendie, qui n'a cependant pas fait de victime, dimanche matin dans le 18e arrondissement de Paris.
Selon le site internet des Femen, l'incendie a éclaté dans un bureau au deuxième étage de l'immeuble. Il a pu être rapidement maîtrisé par les pompiers. Les causes ne sont pas encore connues mais les Femen n'excluent pas un acte politique.