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ONU : Israël mécontent d'un film
NDLR : Cela me rappelle Une petite distraction, au « Hamasland », début février 2010, juste après le 27 janvier, journée internationale de commémoration de la Shoah. Une représentation de « Terre promise » au théatre de Cachan, un espace culturel perdu en proche banlieue parisienne, avait alors déjà suffit à susciter « l'ire » de « quelques associations juives » en France. J'ai le très net sentiment que sur ces sujets, la Shoah et La vie, après la Shoah, des « docu-fiction » tels que L'affaire Finaly ont souvent plus de succès que de simples « romans »... Des auteurs et des historiens engagés, Israël ainsi que des opposants et des pro-palestiniens pourraient, un jour, y réfléchir ? Pour le moment, nous pourrions tous être d'avantage préoccupé par une ultime « catastrophe », un après tsunami, au Japon.
ONU: Israël mécontent d'un film
AFP, 14/03/2011 | Mise à jour : 09:50
Israël s'est plaint auprès des Nations unies pour avoir autorisé la présentation dans ses murs la première aux Etats-Unis d'un film sur le conflit israélo-palestinien.
Une présentation de "Miral" du metteur en scène juif américain Julian Schnabel devait avoir lieu ce soir dans le hall de l'Assemblée générale de l'ONU. Le film est basé sur un roman autobiographique de la journaliste palestinienne Rula Jebreal qui retrace le conflit israélo-arabe après 1948 avec une perspective palestinienne. Le premier rôle est joué par l'actrice indienne Freida Pinto qui a joué dans "Slumdog Millionaire".
"C'est clairement une décision politique de l'ONU, une décision qui montre un mauvais jugement et un manque d'équilibre", a souligné la mission israélienne à l'ONU dans d'une déclaration qui appelle le président de l'Assemblée générale, Joseph Deiss, à ne pas accueillir cet événement au siège de l'ONU.
Le porte-parole de l'Assemblée générale, Jean-Victor Nkolo, a nié qu'il y ait un "lien politique" avec le film, une co-production française, israélienne, italienne et indienne. "C'est juste une séance", a-t-il dit. "Plusieurs films ont été montrés à l'ONU". Mais Haïm Waxman, ambassadeur adjoint israélien, a souligné: "Nous ne connaissons pas d'autre film avec un tel contenu politique controversé qui ait recu une telle adhésion du président de l'Assemblée générale".
En réalité, la première de Miral a lieu alors que l'ONU a renforcé récemment sa condamnation de la reprise de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens qui, selon les Palestiniens, empêche la reprise des négociations de paix.