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Japon : deux camions spéciaux
NDLR : C'est en lisant ce genre d'informations que nous pourrions nous poser plus de questions. Pourquoi avoir attendu huit jours avant de faire intervenir ces camions « spéciaux » ? Ces camions sont-ils vraiment « spéciaux » ou des militaires ont-ils été « sacrifiés » ? Pourquoi ces camions "spéciaux » ne sont ils pas pilotables à distance ? J'ai l'impression que malgré ce que nous avons déjà pu lire ou entendre, Tchernobyl n'a pas vraiment servi de leçon. Ou nous aurait-on parfois raconté n'importe quoi ? Le groupe Intra - EDF, CEA, AREVA - présente en tous cas encore certains engins sur le web, des robots et machines supposés pouvoir intervenir où l'homme serait surexposé.
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Japon : 2 camions militaires spéciaux
Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 17 mars 2011 à 12h13
Mis à jour le 17 mars 2011 à 12h23
Deux camions spéciaux de l'armée ont commencé jeudi en début de soirée à arroser le réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima (nord-est), après une tentative avortée du canon à eau de la police, a annoncé la télévision publique NHK. Cinq camions citernes de l'armée ont été envoyés sur place, avec trente tonnes d'eau, pour participer aux opérations de refroidissement des réacteurs.
A la différence des camions de la police, ces véhicules peuvent bombarder d'eau une cible sans que les soldats soient obligés de sortir de la cabine. Les policiers avaient tenté auparavant d'arroser le réacteur, mais ils n'ont pu s'approcher assez près en raison du niveau élevé des radiations, a précisé NHK.
Sciences, 12/11/1996 à 01h43, Libé, extrait
Les robots du nucléaire entrent en piste
Ces automates sont conçus pour affronter un environnement radioactif.
Mission: possible. Objet: une intervention robotique en cas d'accident nucléaire. Ils sont vingt, dix en France, autant en Allemagne, opérationnels 24 heures sur 24. Unique au monde, cette force d'intervention commune pourrait entrer en action ailleurs en Europe tout en gardant des robots disponibles pour les deux pays. Petits robots sur multichenilles, ouvreurs de vannes et de portes au look «guerre des étoiles»; renifleurs de radioactivité et récupérateurs de débris; pelleteuses et bulldozers sans pilote: le parc français, un régiment blindé, au complet depuis juillet, est installé à la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire). Télécommandés, parfois à distance depuis un poste blindé, ces engins sont capables d'affronter un environnement radioactif. «Durcie» dans les laboratoires militaires de Thomson et Giat industries, leur électronique supporte des radiations mortelles. «La réglementation admet une dose de 50 rems, en cas d'extrême urgence, pour sauver une personne. Les petits robots d'intérieur peuvent encaisser 1 000 rems. Ceux qui interviennent autour du site tolèrent 100 000 rems», explique Jean-Claude Huault, ingénieur de l'Intra. Groupement d'intérêt économique au budget annuel de 48 millions de francs, l'Intra a été créé en 1988, deux ans après la catastrophe de Tchernobyl, par les trois acteurs du nucléaire français EDF, la Cogema et le CEA avec la participation de l'Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN). Huit ans et 200 millions de francs plus tard, la deuxième génération de robots français fonctionne... la suite, sur Libé.
Devant la catastrophe au Japon, « un stress collectif mondial »
Voir également Idées noires, par Franquin, chez Fluide glacial
Le tournant, par Chappatte pour le Temps (Genève),
de source Globe Cartoon
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