Archives pour: Mars 2011, 13
Bernard-Henri Lévy : « C’est le début de la fin pour Kadhafi »
NDLR : Qu'est ce qu'ils sont drôles. « Le côté ouvriers de la 25e heure qui attendent que les victimes soient mortes pour verser leurs larmes de crocodile ou que les résistants l’aient emporté pour voler à leur secours, ça va comme ça… » La France va-t-elle bientôt « sévir » aussi en Iran ? Je comprendrais alors mieux ces récentes interventions de BHL. Kadhafi, un « bouffon » ? Bouffon est un mot que je réserve plutôt à des experts, missionnés par des juges, ce que m'avait suggéré Daniel Zagury. « L'expert bouffon » ? Il m'arrive en effet de parler parfois de « bouffons en blouse » ainsi que de « pitres en robe ». Des magistrats ou ce qu'ils rendent, des décicions de justice, me font aussi souvent rire.
Voir Un mode d'emploi du blog... ou quelques pistes de réflexions
La Libye dit avoir sécurisé ses ports
AFP, 13/03/2011 | Mise à jour : 13:43
Le régime libyen a annoncé dimanche avoir sécurisé ses ports et appelé les sociétés étrangères à renvoyer ses pétroliers pour charger le brut, selon la télévision d'Etat.
Actualité > Vent de révolte de l’Egypte à l’Iran
Bernard-Henri Lévy : «C’est le début de la fin pour Kadhafi»
Le Parisien | Propos recueillis par Frédéric Gerschel | Publié le 13.03.2011, 07h00
Bernard Henri-Lévy était présent à Benghazi la semaine dernière et jeudi à l’Elysée lors de la rencontre de Nicolas Sarkozy avec les émissaires de l’opposition libyenne.
Le Conseil européen de vendredi s’est montré réservé sur la Libye. Cela vous déçoit ?
Bernard-Henri Lévy. J’aurais aimé, bien sûr, qu’on soit plus net sur la question des frappes ciblées contre les bases aériennes de Kadhafi.
Mais, d’abord, le communiqué final ne les a pas exclues. Et, ensuite, Sarkozy a quand même obtenu que les Vingt-Sept disent, d’une seule voix : « Kadhafi, dégage. » C’est, qu’on le veuille ou non, le début de la fin pour ce bouffon sanglant et pour ses fils. Et, pour les insurgés de l’Est libyen avec qui j’ai pu parler dans la nuit de vendredi, c’est quand même une victoire.
Loppsi 2 : « La France détruit la liberté de ses propres citoyens »
NDLR : J'avais bien perçu ces « appels à l'interdiction de l'hébergement de WikiLeaks » en France. Faudrait-il que je m'inquiète vraiment ? Ayant depuis quelques temps un tel mirroir sur mon domaine, ce dernier pourrait un jour être filtré ou censuré par ce pays... afin de satisfaire une demande de l'Administration.
Une telle demande arbitraire ou discrétionnaire de « filtrage » de mon domaine, cloppy.net, ne me surprendrait plus. En novembre 2009, sans l'intervention d'un juge, une de mes banderoles a bien fait l'objet d'une confiscation et d'une destruction réclamée par l'Administration française ou le parquet de Paris. En juillet 2010, j'ai été embarqué par la police, pour satisfaire la demande d'un représentant du Ministère de la Défense nationale. Pour le moment, je peux et je préfère encore en rire, railler nos politiciens et polémiciens, quelques intellectuels et des juges également.
J'ai aussi très bien perçu que dans ce pays, la France, il n'existe pas grand chose d'efficace pour permettre à un particulier de s'exprimer durablemenet et librement, sur le web. On peut évidement écrire et publier, mais il faut ensuite aussi savoir réagir et répondre efficacement lorsqu'on est attaqué pour des publications, ce qui peut s'avérer très couteux pour un simple particulier. On pouvait le lire dans un article du Monde de mai 2010 : « si une entreprise de presse a les moyens de faire face à des procès, c'est beaucoup plus onéreux pour un blogueur isolé. »
Le simple fait de n'avoir jamais le soutien du ministère public, cette entité politisée, inféodée à ceux qui nous gouvernent, de voir toutes ses propres plaintes à chaque fois classées, classées sans suite ou sans suites connues, peut également suffir à dissuader, à faire taire, à réduire au silence un « blogueur isolé ». « Bienvenue en république populaire de France », nous lance maintenant le Parti Pirate français... puis suivra Loppsi 3 ?
Web
Loppsi2: «La France détruit la liberté de ses propres citoyens»
Créé le 11.03.11 à 11h08 -- Mis à jour le 12.03.11 à 20h38, 20 Minutes
REVUE DE WEB - Le très polémique article 4 de la Loppsi a été validé par le Conseil constitutionnel...
Si 13 dispositions de la loi Loppsi 2 ont été retoquées par le conseil constitutionnel, jeudi soir, l’article 4, l’un des plus polémiques, est, lui, passé sans encombres. De quoi provoquer la colère des internautes, déjà très mobilisés pendant l’examen de la loi.
Une brèche ouverte
«Assez logiquement, le Conseil n'a pas voulu s'intéresser à l'inefficacité technique du filtrage, puisque ça n'est son rôle d'apprécier la pertinence des choix du législateur», souligne Numerama. Le site s’inquiète toutefois des possibles conséquences d’une telle décision. «La crainte, désormais, est de voir la brèche exploitée par le législateur pour étendre le filtrage sans juge à d'autres domaines que la lutte contre la pédopornographie.»
De son côté, la Quadrature du Net parle d’«une grande déception». «Il est évident que la censure d'Internet ne résoudra rien à la pédopornographie, comme en témoignent les expériences menées à l'étranger. Après les mesures de suspension de l'accès à Internet de la loi HADOPI, les appels à l'interdiction de l'hébergement de WikiLeaks et les discours contraires à la neutralité du Net, la France glisse un peu plus dans le camp des pays hostiles à l'Internet libre en instaurant la censure administrative du Net», déplore Jérémie Zimmermann, son porte-parole.
«Bienvenue en république populaire de France»