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Japon : Le taux de radioactivité explose à Fukushima
NDLR : Bientôt sur nos écrans, le ballet du largage de sacs de sables, puis la construction du sarcophage de Fukushima...
La crise nucléaire au Japon
27 mars 2011, 11h32, France Soir
Japon : Le taux de radioactivité explose à Fukushima
Des taux de radioactivité 10 millions de fois supérieurs à la normale ont été enregistrés près du réacteur n°2 de Fukushima. Des travailleurs ont été évacués de la centrale. Une nouvelle qui prouve que le scénario catastrophe ne peut plus être exclu.
Les employés de Tepco qui restaient sur place pour relancer le processus de refroidissement ont été évacués ce dimanche et pour cause : des taux de radioactivité 10 millions de fois supérieurs à la normale ont été détectés dans une nappe d'eau en sous-sol du réacteur n°2. La preuve que le combustible a été largement endommagé et que la centrale est de plus en plus poreuse. Le taux mesuré aux alentours du réacteur est désormais de 1000 milliSievert par heure.
Au large de Fukushima, le nouveau d'iode 131 augmente lui aussi considérablement : il était, ce dimanche, 1850 fois supérieur au niveau habituel, selon l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle. Mais, selon un de ses responsables, Hidehiko Nishiyama, « il n'y a pas à craindre pour la santé », ni pour la vie marine. Néanmoins, cette évolution de la situation montre que le spectre du scénario catastrophe refait surface.
Plus loin de la centrale, à Tokyo, la dose de radioactivité ambiante atteignait 0,22 milliSievert par heure. C'est six fois le taux habituel pour la capitale nippone mais cela reste dans la fourchette de la moyenne mondiale de radioactivité naturelle (entre 0,17 et 0,39 milliSievert/heure).
Par Actu France Soir
Fukushima, silences coupables
LEMONDE | 26.03.11 | 13h40 • Mis à jour le 26.03.11 | 13h59, extrait
Tokyo Correspondants - Sous-informés par les autorités, de plus en plus conscients du risque d'une catastrophe dont ils sont, pour la plupart, dans l'incapacité d'évaluer la gravité, les Japonais sont désormais d'autant plus inquiets que fait aujourd'hui surface, à la lecture de la presse et grâce aux témoignages d'experts nucléaires diffusés sur des chaînes privées de télévision ou sur des blogs, l'arrière-plan nauséabond de ce drame : la puissance de ce que, par pudeur, on nomme le "lobby nucléaire".
Un milieu riche et puissant dont le coeur bat au ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), qui a la haute main sur la politique nucléaire, et dont les ramifications comprennent la Fédération des compagnies d'électricité (FEPC), l'Agence de sûreté industrielle et nucléaire (NISA), les groupes industriels qui construisent les centrales - Toshiba et Hitachi en tête - et les opérateurs.
Ce lobby, qui voit d'anciens hauts fonctionnaires des ministères et agences liés au nucléaire "pantoufler" dans des compagnies d'électricité, est passé maître dans l'art de verrouiller l'information. Il finance d'importantes campagnes publicitaires dans la presse et à la télévision pour assurer que le nucléaire est parfaitement sûr.
BHL s'en prend à un ministre allemand
NDLR : La Shoah, c'était grave, et ça ne doit pas se reproduire, l'antisémitisme, c'est pas bien non plus, on nous le rappelle assez souvent, et le reste, souvent on s'en cogne, on y répond parfois même pas. Je pense avoir été assez bien rééduqué par les travailleurs sociaux, le juge pour enfant, la cour d'appel et les parquets du coin, ceux de Paris, de Nanterre et de Versailles.
BHL s'en prend à un ministre allemand
AFP, 27/03/2011 | Mise à jour : 13:17
Bernard-Henri Lévy, avocat déclaré de l'opposition libyenne au colonel Kadhafi, a qualifié le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle de "catastrophe", dans un entretien au Spiegel paru aujourd'hui. "Angela Merkel a le pire ministre des Affaires étrangères depuis très longtemps. Guido Westerwelle est une catastrophe", explique l'écrivain, interrogé sur l'abstention allemande au Conseil de sécurité de l'ONU, lors du vote de la résolution autorisant l'intervention militaire en Libye. L'intellectuel français n'est pas tendre avec la chancelière allemande non plus, puisqu'il estime qu'elle a "balancé par dessus bord tous les principes qui soutenaient la politique extérieure allemande depuis la fin de la" seconde guerre mondiale. "Il y avait un principe [...] c'était d'empêcher que se reproduisent des) crimes contre l'humanité. Merkel et Westerwelle ont rompu ce pacte, c'est un acte extrêmement grave, pas une bagatelle", poursuit Bernard-Henri Lévy. "Westerwelle devrait démissionner, mais il ne semble même pas avoir honte de sa décision, de ce summum de la honte", ajoute-t-il encore. "Nous avons perdu beaucoup de temps à cause des Allemands et c'est une catastrophe avant tout pour les Libyens, mais aussi pour les Allemands, qui paieront cher leur abstention", estime-t-il.