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Les psychiatres contre un projet de loi « sécuritaire »
NDLR : Est-ce qu'on peut rire, ou au moins pouffer ? Il faut que j'arrête de suivre le flot de l'actu.
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Japon : séisme, tsunami et risque nucléaire
EN DIRECT. Japon : pas de «catastrophe nucléaire», selon la présidente d'Areva
Le Parisien | S.M et A.L | Publié le 14.03.2011, 07h02 | Mise à jour : 21h45, extrait
La présidente du groupe nucléaire français Areva s'exprimait lundi soir au journal de France 2. «Bien sûr que je suis inquiète. On est en face d'une catastrophe naturelle très importante au Japon avec un tremblement de terre suivi d'un tsunami gigantesque», a-t-elle déclaré. Mais «ce n'est pas une catastrophe nucléaire», a-t-elle affirmé. «Je crois qu'on va éviter la catastrophe nucléaire. Nous sommes un petit peu entre les deux», a ajouté Mme Lauvergeon, estimant que la situation à la centrale de Fukushima ne ressemblait «pas du tout» à celle de Tchernobyl.
Mis à jour 14-03-2011 20:48, Metro, un extrait et un encart
Les psychiatres contre un projet de loi "sécuritaire"
Psychiatres et magistrats se mobilisent contre le projet de loi réformant les soins sous contrainte, étudié dès mardi à l'Assemblée. Ils dénoncent un texte sécuritaire.
Professionnels de la santé mentale et magistrats sont vent debout contre un projet de loi qui sera étudié dès mardi 15 mars, en procédure accélérée, à l'Assemblée. Le texte, qui réforme l'hospitalisation sans consentement et les soins sous contrainte, est qualifié de "sécuritaire" par ses nombreux détracteurs.
Simplifier l'hospitalisation sans consentement
Long et complexe, le projet voulu par Nicolas Sarkozy après le meurtre d'un étudiant par un schizophrène en décembre 2008 à Grenoble, prévoit de modifier les soins sous contrainte qui concernent quelque 70 000 personnes par an. Dix mille sont hospitalisées d'office, à la demande du préfet, en cas de menace sur la sécurité des personnes ou sur l'ordre public, et 60 000 à la demande d'un tiers, membre de la famille ou proche. Le projet de loi entend "simplifier l'entrée dans le dispositif". Il instaure une nouvelle possibilité pour le préfet d'hospitaliser une personne sans son consentement, dans le cas où elle représenterait un "péril grave et imminent" pour elle-même.
Potentiellement dangereux ?
Pour rappel, seuls 2,7% des actes violents sont commis par des personnes souffrant de troubles psychiatriques (rapport de l'Igas en 2005). "La réalité, c’est que les personnes atteintes de troubles psychiatriques dans la population générale (hors personnes sans domicile fixe) sont douze fois plus victimes d’agressions physiques, 130 fois plus victimes de vols et ont 25 ans d’espérance de vie en moins que leurs concitoyens." C'est le député UMP Guy Lefrand, rapporteur pour la commission des affaires sociales sur ce projet de loi, qui le mentionne en préambule de son rapport.
ONU : Israël mécontent d'un film
NDLR : Cela me rappelle Une petite distraction, au « Hamasland », début février 2010, juste après le 27 janvier, journée internationale de commémoration de la Shoah. Une représentation de « Terre promise » au théatre de Cachan, un espace culturel perdu en proche banlieue parisienne, avait alors déjà suffit à susciter « l'ire » de « quelques associations juives » en France. J'ai le très net sentiment que sur ces sujets, la Shoah et La vie, après la Shoah, des « docu-fiction » tels que L'affaire Finaly ont souvent plus de succès que de simples « romans »... Des auteurs et des historiens engagés, Israël ainsi que des opposants et des pro-palestiniens pourraient, un jour, y réfléchir ? Pour le moment, nous pourrions tous être d'avantage préoccupé par une ultime « catastrophe », un après tsunami, au Japon.
ONU: Israël mécontent d'un film
AFP, 14/03/2011 | Mise à jour : 09:50
Israël s'est plaint auprès des Nations unies pour avoir autorisé la présentation dans ses murs la première aux Etats-Unis d'un film sur le conflit israélo-palestinien.
Une présentation de "Miral" du metteur en scène juif américain Julian Schnabel devait avoir lieu ce soir dans le hall de l'Assemblée générale de l'ONU. Le film est basé sur un roman autobiographique de la journaliste palestinienne Rula Jebreal qui retrace le conflit israélo-arabe après 1948 avec une perspective palestinienne. Le premier rôle est joué par l'actrice indienne Freida Pinto qui a joué dans "Slumdog Millionaire".
"C'est clairement une décision politique de l'ONU, une décision qui montre un mauvais jugement et un manque d'équilibre", a souligné la mission israélienne à l'ONU dans d'une déclaration qui appelle le président de l'Assemblée générale, Joseph Deiss, à ne pas accueillir cet événement au siège de l'ONU.
Le porte-parole de l'Assemblée générale, Jean-Victor Nkolo, a nié qu'il y ait un "lien politique" avec le film, une co-production française, israélienne, italienne et indienne. "C'est juste une séance", a-t-il dit. "Plusieurs films ont été montrés à l'ONU". Mais Haïm Waxman, ambassadeur adjoint israélien, a souligné: "Nous ne connaissons pas d'autre film avec un tel contenu politique controversé qui ait recu une telle adhésion du président de l'Assemblée générale".
En réalité, la première de Miral a lieu alors que l'ONU a renforcé récemment sa condamnation de la reprise de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens qui, selon les Palestiniens, empêche la reprise des négociations de paix.
Vidéo : deuxième explosion à la centrale de Fukushima
NDLR : Hier, selon Europe 1, Eric Besson semblait encore être assez optimiste. Mais depuis, selon le Parisien, Besson pourrait avoir changé d'opinion. En tous cas, nous pouvons maintenant évoquer « un accident nucléaire grave ».