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Ségolène Royal et la pédophilie
NDLR : Rubrique insolite, oui, je confirme. Royal devrait peut-être discuter de pédophilie, de pédocriminalité et d'omerta avec l'association La Voix de l'Enfant ? Ce 31 mai au soir, à la chambre de commerce et d'industrie de Paris, je parlais moi même avec des membres de cette association en leurs expliquant sommairement que dans certains milieux, il pèse comme une épaisse chappe de plomb... Pauv' juge Burgaud, quand cesserons nous de ressasser ces histoires déjà si anciennes ?
La polémique Ferry
Ségolène Royal et la pédophilie
Publié le 1 juin 2011 à 22h54
Mis à jour le 1 juin 2011 à 22h55, France Soir
« La condamnation de la pédophilie a régressé depuis l'affaire d'Outreau » : telle est l'opinion -alarmiste- de Ségolène Royal. Elle l'a exprimée avec force dans l'interview qu'elle a accordée mercredi matin à France-Soir. La candidate aux primaires du PS rappelle qu'elle a depuis longtemps -lors de sa campagne présidentielle de 2007 mais aussi bien avant, quand elle était, par exemple, ministre de la Famille dans le gouvernement Jospin- condamné la pédophilie, défendu les enfants qui en sont victimes et regretté l'omerta qui entoure cette autre forme de viol. « Nous vivons dans une société où règne la loi du silence sur les questions de harcèlement moral et de harcèlement sexuel », insiste Ségolène Royal. « Les victimes pensent qu'elles sont les seules à subir cela, et ont peur de révéler ce qui se passe... ».
Mais, aux yeux de la présidente de la région Poitou-Charentes, si les femmes arrivent aujourd'hui mieux qu'hier à se faire entendre (alors qu'il y a en France, statistiquement, « un viol toutes les deux heures ») et si l'affaire DSK doit, du moins peut-on l'espérer, aider à « libérer » leur parole, le destin des enfants victimes de la pédophilie, lui, ne s'améliore pas. Bien au contraire.
« On n'a pas reconnu la parole des enfants »
« On vient de découvrir dans l'affaire d'Outreau », dit Ségolène Royal à France-Soir, « qu'une partie au moins des parents dont on a dit qu'ils avaient été injustement accusés se sont bien prêtés à des actes sexuels avec des enfants : on a retrouvé des cassettes chez un des couples ! ». Et la candidate socialiste d'ajouter, sans craindre de bousculer les consensus trop commodes et les nouvelles idées reçues : « Or on a accablé un juge (le juge Burgaud. NDLR), on n'a pas reconnu la parole des enfants... ».
Dans son élan, Ségolène Royal n'hésite pas à parler, songeant aux adultes, des « soi-disant victimes de cette affaire ». « La loi du silence est très lourde », conclut-elle, visant, bien sûr, les agressions (de tous ordres) contre les femmes mais, sans doute d'abord, les enfants, si seuls, ici et ailleurs, face aux pédophiles. L'ex-candidate à la présidentielle estime qu'on a gravement tort de ne pas prendre au sérieux la parole des enfants victimes. Ce qu'ils disent, laisse-t-elle entendre, est 9 fois sur 10 l'exacte vérité. Une vérité évidemment dérangeante.