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Dieudonné : « ils ne réagissent que lorsque je fais scandale »
Nouvelle provocation de Dieudonné
lefigaro.fr, 28/12/2008 | Mise à jour : 16:38, extraits
VIDÉO - L'humoriste controversé a remis vendredi au négationniste Robert Faurisson un «prix de l'infréquentabilité et de l'insolence», lors d'un spectacle auquel assistait Jean-Marie Le Pen et sa famille.
[...] Dieudonné n'en était pas à son premier «dérapage verbal» sur la Shoah et la communauté juive. En 2004, il avait par exemple comparé les juifs à des négriers et, en 2003, avait assimilé le judaïsme à une secte. Sans oublier son sketch sur le plateau d'«On ne peut pas plaire à tout le monde», où grimé en juif orthodoxe, il avait fait le salut nazi aux cris de «IsraHeil !». Mais le comique assume son art de la provocation : «Les journalistes ne viennent plus voir mes spectacles. Ils ne réagissent que lorsque je fais scandale», a-t-il confié au JDD.
Dimanche 28 Décembre 2008
Dieudonné dérape encore
Le Journal du Dimanche, extrait
Dernier en date : le vrai-faux baptême de sa fille Plume. "J'ai raconté que Le Pen était le parrain de ma fille; ce n'est pas vrai mais l'audience que cette information m'a donnée m'aurait coûté plusieurs millions de publicité sur TF1 ou France 2", a-t-il confié à ses amis. Cynique, il explique : "Les journalistes ne viennent plus voir mes spectacles, ils ne réagissent que lorsque je fais scandale." Alors il en rajoute, se pose en victime pour mieux attaquer. Flirtant toujours plus près avec les extrêmes.
L'humoriste Dieudonné dérape une nouvelle fois
LEMONDE.FR | 28.12.08 | 10h10 • Mis à jour le 28.12.08 | 10h18, extrait
L'humoriste Dieudonné a remis, vendredi 26 décembre, sur la scène du Zénith de Paris un prix de "l'infréquentabilité et de l'insolence" au négationniste Robert Faurisson, plusieurs fois condamné pour contestation de crime contre l'humanité. Dieudonné a fait monter M. Faurisson sur scène, où un technicien habillé en déporté juif, avec une étoile jaune sur la poitrine, est venu lui apporter son trophée devant près de 5 000 spectateurs, dont Jean-Marie Le Pen.
Avalanche de procès dans l'affaire Madoff
Avalanche de procès dans l'affaire Madoff
Le Figaro, 26/12/2008 | Mise à jour : 08:47
Les épargnants floués poursuivent en justice les fonds qui ont investi leur argent auprès de l'escroc américain.
L'arnaque du siècle va engendrer une série de procès en cascade. Les actions en justice d'épargnants floués se multiplient depuis l'arrestation, le 11 décembre, de Bernard Madoff, 70 ans, gestionnaire de fonds qui a avoué avoir détourné quelque 50 milliards de dollars placés chez lui dans une escroquerie consistant à verser des rendements impressionnants (8 à 12 %) en puisant dans les fonds apportés par les nouveaux clients. Ancien patron de la Bourse du Nasdaq, figure de l'establishment financier international, Madoff avait gagné la confiance de fonds d'investissement ayant pignon sur rue et de personnalités éminentes telles que le cinéaste Steven Spielberg ou le Prix Nobel de la paix Elie Wiesel.
Les milliers de clients floués étudient à présent les moyens de se retourner contre l'escroquerie, avec le maigre espoir de récupérer une partie de leurs avoirs. La firme de Madoff ayant été déclarée en faillite, aucune poursuite civile contre elle ne vaut la peine d'être tentée. Du coup, les épargnants se retournent contre les nombreux fonds intermédiaires qui avaient placé leur argent chez Madoff.
La philanthropie des Français confortée par la récession
LE MONDE | 25.12.08 | 14h08 • Mis à jour le 25.12.08 | 14h32
La crise va-t-elle inciter les Français à se montrer plus charitables pour venir en aide à ceux qui en sont les victimes ou va-t-elle, au contraire, les inciter chacun à serrer les cordons de la bourse pour se prémunir contre les difficultés qu'ils redoutent pour eux-mêmes ?
Quand les adultes croient au Père Noël
Quand les adultes croient au Père Noël
LE MONDE | 24.12.08 | 14h58 • Mis à jour le 24.12.08 | 14h58
Point de vue
Noël dans la crise : un rendez-vous pour l'espérance
LE MONDE | 23.12.08 | 14h10 • Mis à jour le 24.12.08 | 08h25, extrait
Au moment où le monde entier se trouve engagé dans une crise économique qui frappera en priorité les plus démunis, et dont personne ne peut mesurer la durée et la gravité, Noël demeure une espérance.
La naissance du Christ parmi les plus pauvres, autant dire presque dans la rue, mais aussi de nombreux textes bibliques et écrits sociaux des Eglises chrétiennes, nous renvoient à des références éthiques essentielles pour affronter la crise. La pensée sociale chrétienne qui s'appuie sur ces références n'est pas une alternative à un quelconque système économique, mais un socle de réflexion qui a vocation à inspirer tout mode d'organisation durable de la société.
Ce socle repose sur deux priorités : celle de l'homme sur l'économie, l'économie est au service de l'homme et non l'inverse, et celle des pauvres sur les privilégiés, l'équité condamne une trop grande inégalité entre les revenus. Ces deux priorités définissent les six piliers fondateurs de la pensée sociale chrétienne : la destination universelle des biens (la propriété privée est légitime si son détenteur en communique aussi les bienfaits à ceux qui en ont besoin), l'option préférentielle pour les pauvres, le combat pour la justice et la dignité, le devoir de solidarité, le bien commun et le principe de subsidiarité (faire confiance à ceux qui se trouvent au plus près du terrain pour résoudre ensemble leurs difficultés).
Et, en leur temps, les Pères de l'Eglise n'y allaient pas par quatre chemins. Avec saint Ambroise, par exemple, qui affirmait : "Quand tu fais l'aumône à un pauvre, tu ne fais que lui rendre ce à quoi il a droit, car voici que ce qui était destiné à l'usage de tous, tu te l'es arrogé pour toi tout seul."
La Fondation Elie-Wiesel avait confié tout son argent à Bernard Madoff
LEMONDE.FR avec AFP | 24.12.08 | 18h59 • Mis à jour le 24.12.08 | 20h19, extrait
La liste des victimes du scandale Madoff ne cesse de s'allonger. La Fondation Elie-Wiesel pour l'humanité, qui figurait parmi les victimes potentielles de l'escroquerie, a confirmé, mercredi 24 décembre sur son site Internet, qu'elle avait donné en gestion "la quasi-totalité de ses avoirs", soit 15,2 millions de dollars, au financier déchu. Vouée à l'entretien de la mémoire de la Shoah, la Fondation mène notamment des programmes de sensibilisation à l'antisémitisme auprès des jeunes, en organisant concours et conférences internationaux.
"Nous sommes profondément attristés et désolés d'être, comme de nombreux autres, les victimes de ce qui pourrait être la plus grande escroquerie aux placements de l'histoire", écrit l'organisation, créée en 1986 par le Prix Nobel de la paix et sa femme Marion. Malgré ses problèmes actuels, elle promet "de poursuivre sa mission pour combattre l'indifférence, l'intolérance et l'injustice dans le monde". Des dizaines d'associations caritatives juives créées par de riches mécènes ont été emportées par la vague Madoff.
Où sont passés les 50 milliards de dollars perdus par Bernard Madoff ?
Les "feeder funds" à la fois victimes et complices de l'escroquerie Madoff
LE MONDE | 24.12.08 | 10h47 • Mis à jour le 24.12.08 | 10h49, extrait
Aujourd'hui, les feeder funds se présentent en victimes de l'escroquerie Madoff, montrant du doigt les lacunes du régulateur boursier américain (SEC). Pour M.Hopkins, ces fonds sont tout simplement complices de la fraude, car "c'est presque impensable qu'ils n'aient pas été au courant des tenants et aboutissants du système Madoff", précise-t-il.
Ces fonds ont été audités par des commissaires aux comptes ayant pignon sur rue. Mais ces pirates de la finance n'ont pas prévenu leurs clients que l'évaluation du rendement de leur investissement était effectué par Madoff Investiment Securities elle-même, au lieu d'un expert indépendant, comme le réclame la gouvernance d'entreprise.
Où sont passés les 50 milliards de dollars (35 milliards d'euros) perdus par Bernard Madoff ? "Partis en fumée. L'effondrement des marchés a fait capoter le petit commerce des feeder funds. Quant à Bernard Madoff, il a creusé des trous pour en combler d'autres. C'est une escroquerie vieille comme la Bourse", souligne M. Hopkins.
Les investisseurs lésés peuvent par ailleurs difficilement traîner en justice des feeder funds aux caisses vides, immatriculés de surcroît dans des paradis fiscaux. C'est pourquoi, à l'exemple de l'université de New York, bon nombre de victimes de Bernard Madoff envisagent désormais de réclamer des dommages aux commissaires aux comptes accusés d'avoir fermé les yeux sur les liens de ces fonds avec le funeste courtier.
Des titres
Les déficits publics pourraient atteindre 100 milliards d'euros en 2009
LEMONDE.FR | 22.12.08 | 09h37 • Mis à jour le 22.12.08 | 09h48
Les noms de certains des fonds pris au piège de l'affaire Madoff révélés dans la presse
LEMONDE.FR | non daté à 12h37, peut être publié ce 22 décembre. Un bug ?
Islamophobie : les musulmans prêts à "s'inspirer du CRIF"
Mosquée incendiée : les représentants musulmans déterminés à "ne plus rien laisser passer"
LE MONDE | 22.12.08 | 09h49 • Mis à jour le 22.12.08 | 10h30
La SNCF dénonce un nouvel "acte de malveillance" sur la ligne du TGV Atlantique
LEMONDE.FR avec AFP | 22.12.08 | 10h11 • Mis à jour le 22.12.08 | 10h12, extrait
Un nouvel acte de malveillance est à l'origine des retards d'une trentaine de TGV Atlantique dimanche, a affirmé, lundi 22 décembre sur France 2, le président de la SNCF, Guillaume Pépy. L'incident, survenu dimanche après-midi près de Marcoussis, au sud-ouest de Paris, a entraîné des retards pour une trentaine de trains à grande vitesse.
"C'est à nouveau (...) un tir à la carabine" sur la caténaire, a indiqué M. Pepy, citant des informations de la gendarmerie. Le 1er novembre, des tirs ayant endommagé une caténaire à Marcoussis avaient occasionné de très importants retards des TGV Atlantique. Interrogé sur l'hypothèse d'un lien entre les deux affaires, M. Pépy a souligné qu'on était "à quelques kilomètres" et que c'était "le même acte de malveillance".
Les 35 heures, amortisseur inattendu de la crise
Le Figaro, 22/12/2008 | Mise à jour : 09:35, extrait
Critiquées il y a encore six mois, les RTT reviennent en grâce parce qu'elles offrent une certaine flexibilité en temps de crise. Il y a six mois, il fallait les liquider. Aujourd'hui, elles sont bien utiles car elles évitent, provisoirement, à l'économie française une déroute sur le front de l'emploi. Elles, ce sont les «35 heures», mises en place il y a onze ans et que Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse d'assouplir, depuis qu'il s'est installé à l'Élysée, pour mettre fin au «carcan» que représentait la réduction du temps de travail en France.
Un voleur retrouvé grâce à un moustique
AFP, 22/12/2008 | Mise à jour : 12:07, extrait
L'ADN du sang pompé par un moustique retrouvé dans une voiture volée a permis à la police finlandaise de mettre la main sur un suspect, suscitant la fierté des enquêteurs.
A Rennes, deux détenus scient les barreaux de leur cellule et se font la belle
LEMONDE.FR avec AFP | 22.12.08 | 08h27, extrait
Deux détenus se sont évadés de la maison d'arrêt de Rennes en utilisant l'une des méthodes les plus anciennes de l'histoire carcérale, a-t-on appris, dimanche 21 décembre. Les deux hommes "se sont évadés en sciant les barreaux de leur cellule, et, à l'aide d'une corde, ils sont parvenus à franchir le mur d'enceinte", a indiqué la CGT pénitentiaire.
Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, peu avant l'aube.
AFP, 22/12/2008 | Mise à jour : 12:30
L'avocat Karim Achoui entame une grève de la faim
L'avocat Karim Achoui entame une grève de la faim
LEMONDE.FR avec AFP | 17.12.08 | 15h37 • Mis à jour le 17.12.08 | 15h48
Condamné à sept ans de prison ferme pour complicité lors du procès du braqueur Antonio Ferrara, l'avocat Karim Achoui a entamé une grève de la faim, a annoncé, mercredi 17 décembre, un de ses avocats. "Il a été choqué par le verdict et psychologiquement c'est très dur de se retrouver en détention. Il accepte de boire mais refuse de s'alimenter", a expliqué Me Francis Pudlowski à propos de son client et confrère, qui s'est toujours dit innocent, et ce depuis sa mise en examen en novembre 2005.
Affaire Madoff : le régulateur boursier américain enquête sur des dysfonctionnements "troublants"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.12.08 | 08h03 • Mis à jour le 17.12.08 | 09h16
Les autorités de régulation américaines sont sous le feu des critiques depuis quelques jours. "La surprise n'est pas qu'il y ait des voleurs", mais "la question est : que fait la police ?", a ainsi déclaré le patron du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, lors d'une conférence de presse à Madrid. Le président de l'Autorité française des marchés financiers, Jean-Pierre Jouyet, a de son côté rappelé les manquements passés de la réglementation américaine : "Pour la quatrième fois, la réglementation américaine est en cause", a-t-il déclaré, en citant les faillites retentissantes du fonds spéculatif LTCM (1998), du courtier en énergie Enron (2001) et de la banque Lehman Brothers (2008).
Siemens condamné à près d'un milliard d'euros d'amende
Le coût financier et moral de l’affaire Madoff
JDF | 15.12.2008 | Mise à jour : 16H28, extrait
D’un point de vue strictement financier, l’affaire Madoff porte sur 50 milliards de dollars. Mais le coût n’est pas seulement comptable. Elle est de nature à alimenter la défiance des acteurs. L’existance même du marché n’est pas en danger pour autant. [...] Avec une histoire pareille, nul ne doute que Madoff pourra au final négocier les droits pour le cinéma. Mais désormais peut importe. Dans ce nouvel épisode de la crise financière, l’important est l’impact que celui-ci aura sur la confiance des acteurs financiers.
Siemens condamné à près d'un milliard d'euros d'amende
LEMONDE.FR avec AFP | 15.12.08 | 18h18 • Mis à jour le 15.12.08 | 20h11
Siemens a été condamné, lundi 15 décembre, par la justice américaine à une amende record de 800 millions de dollars (585 millions d'euros) pour avoir eu recours à la corruption pour obtenir des contrats. Le groupe allemand de construction électrique devra s'acquitter d'une amende de 450 millions de dollars, à laquelle s'ajoutent 350 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites engagées par le régulateur boursier américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), selon le jugement rendu par un tribunal de Washington.
ESSONNE
Jugé pour un crachat : la police déboutée
leparisien.fr | 11.12.2008, 17h11 | Mise à jour : 17h13
EXCLUSIF. Madiale est ressorti aujourd'hui en début d'après-midi du tribunal de police d'Evry (Essonne) avec un casier judiciaire aussi vierge qu'à son arrivée. Ce jeune homme de 19 ans, élève au lycée Pierre-Mendès France de Ris-Orangis (Essonne), était poursuivi pour avoir craché par terre, en avril de cette année, devant son établissement scolaire.
La juge a donné raison à l'avocat du prévenu, Damien Brossier, et annulé la citation devant le tribunal, jugée irrégulière. Le commissaire de police, qui fait office de procureur devant cette juridiction, a la possibilité de faire une nouvelle citation. A l'audience, ce dernier a fait référence aux... ravages de la tuberculose à travers l'histoire, avant d'évoquer le manque de politesse que représentait le crachat, notamment en présence de policiers à proximité.
La chute de Bernie
La chute de Bernie, le philanthrope modeste ami des riches
Le Figaro15/12/2008 | Mise à jour : 07:16, extrait
L'ex-président du Nasdaq était toujours évasif lorsqu'on lui demandait d'expliquer sa méthode d'investissement. On sait maintenant qu'elle était simple : il inventait ses rendements.
Ses amis l'appelaient «Bernie». Devenu très riche, Bernard Leon Madoff était resté généreux et modeste. Ce n'est pas si fréquent à Wall Street.
Né dans le quartier new-yorkais de Queens en 1938, il s'était fait tout seul. Il se sera défait tout seul. Même ses deux fils, pourtant hauts placés dans son entreprise familiale, affirment n'avoir jamais rien su de l'incroyable fraude dont Madoff s'accuse aujourd'hui et qu'il chiffre à 50 milliards de dollars.
Ce septuagénaire incarnait jusqu'à la semaine dernière un modèle de réussite.
Madoff : opération vérité pour les banques françaises
Le Figaro, 15/12/2008 | Mise à jour : 13:08, extrait
Natixis et BNP seraient parmi les banques françaises les plus touchées dans l'affaire d'escroquerie initiée par le financier américain Bernard Madoff.
Nouvelle tuile pour Natixis. La filiale de la Caisse d'Epargne et de Banque Populaire annonce qu'elle serait une victime potentielle, touchée indirectement par l'escroquerie de Bernard Madoff, l'ex-patron du Nasdaq arrêté le 11 décembre par le FBI. Aucun investissement pour le compte propre de Natixis n'était fait dans les hedge funds gérés par Madoff.
La banque a en fait investi dans le cadre d'opérations pour sa clientèle, dans plusieurs fonds dont les titres ont été confiés à des dépositaires de grandes banques internationales, qui ont eux même délégué ces titres à une société de Bernard Madoff . Il semblerait que, de 2003 à 2008, ces placements étaient presque tous présentés comme étant investis en bons du trésor américain.
Bernard Madoff, l'homme aux investissements "de haute éthique"
LE MONDE | 15.12.08 | 10h04 • Mis à jour le 15.12.08 | 10h17, extrait
Bernard Madoff, 70 ans, "génie" de la finance et jovial partenaire de golf de célébrités du gotha, avait conquis au fil des années la confiance des plus riches investisseurs : des particuliers fortunés, des fonds d'investissement et de grandes institutions financières internationales.
Considéré comme l'un des gourous de Wall Street, ce courtier américain à l'allure débonnaire était avant tout une légende aux Etats-Unis. Maître nageur à Long Island, devenu président du Nasdaq, la prestigieuse Bourse des valeurs technologiques, il incarnait le rêve américain.
M. Madoff avait créé son propre fonds à l'âge de 22 ans, avec 5 000 dollars de mise personnelle. Réputé intuitif, ultrarapide mais aussi très "éthique", il avait fini par s'imposer dans la communauté financière. Il avait pris la présidence du Nasdaq après en avoir révolutionné le fonctionnement.
[...] Mais depuis plusieurs années, sa méthode d'investissement mystérieuse, et le personnage lui-même, faisaient l'objet de vilaines rumeurs. Comment de tels rendements étaient-ils possibles ? Où allait l'argent ? M. Madoff, à qui l'on connaissait plusieurs propriétés immobilières et un yacht aux Bahamas, mais dont la fortune restait discrète, était-il si "éthique" ? La SEC, le gendarme de la Bourse, avait enquêté à plusieurs reprises sur les étonnants rendements de l'homme d'affaires, sans jamais rien mettre au jour.
Libération d'un suspect dans l'affaire Kitty
14 décembre 2008, le JDD
Ils vont faire l'actualité cette semaine
Mardi 16/12: Eric de Montgolfier
Le procureur de Nice, 62 ans, est jugé devant le tribunal correctionnel de Lyon pour "atteinte à la liberté individuelle". Il est suspecté, avec l'ex-directeur de la maison d'arrêt de Nice, d'avoir omis de libérer, début 2003, à la suite d'un imbroglio procédural, un voleur de bijoux qui se suicidera en prison quatre ans plus tard.
justice
Libération d'un suspect dans l'affaire Kitty
Mis en ligne le 14/12/2008, La Libre(.be)
Cette décision est dûe à une erreur de la justice.
Selon nos informations exclusives, le Ministre de la Justice ou son cabinet sont intervenus en catastrophe samedi soir pour empecher la libération d'un des assassins présumé de la policière Kitty Van Nieuwenhuysen.
Tuée à Lot (Beersel) en décembre 2007, la libération est survenue après une faute imputable à la justice bruxelloise, soit à l'administration de la prison de Forest soit au parquet de Bruxelles.
Ce suspect, Iasir Hassan, qui devait être libéré au plus tard vendredi soir à minuit, est en détention illégale depuis 0h00 et une seconde samedi, ce que reconnait le procureur du Roi de Bruxelles Bruno Bulthé.
Une audience exceptionnelle de la Chambre du Conseil de Bruxelles est prévue lundi matin.
La Libre.be > Nouvelles dépêches
Affaire Madoff: BNP Paribas pourrait perdre 350 millions d'euros
Mis en ligne le 14/12/2008 à 21:10, PARIS (AFP), extrait
La banque française BNP Paribas a annoncé dimanche dans un communiqué qu'elle pourrait perdre 350 millions d'euros dans l'escroquerie du gérant de fonds américain Bernard Madoff. La première banque espagnole Santander a annoncé de son côté que les clients de son fonds spéculatif Optimal étaient exposés à hauteur de 2,33 milliards d'euros à la fraude présumée du courtier américain Bernard Madoff.
Conflit judiciaire au sein de la famille Bettencourt
Dans les arcanes du palais, la révolution silencieuse
un dossier de Sciences Humaines de décembre 2008
FORTUNE
Conflit judiciaire au sein de la famille Bettencourt
NOUVELOBS.COM | 14.12.2008 | 16:01
Liliane Bettencourt, principale actionnaire de L'Oréal et femme la plus riche de France, est poursuivie par sa fille qui lui reproche d'avoir fait don d'un milliard d'euros à un photographe.
La milliardaire Liliane Bettencourt, principale actionnaire de L'Oréal et considérée comme la femme la plus riche de France, est poursuivie en justice par sa fille, apprend-t-on dans le Journal Du Dimanche du 14 décembre, qui reprend une information révélée par la Lettre de l'Expansion et le site Bakchich.info.
L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
Le Figaro 12/12/2008 | Mise à jour : 20:01, extraits
50 miliards de dollars : c'est le montant atteint par la fraude avouée par ce septuagénaire via une société pyramidale. Il pourrait s'agir du plus gros montage de ce genre jamais réalisé aux Etats-Unis.
«Ce n'est qu'un grand mensonge, je suis fini, j'ai perdu environ 50 milliards...» ce sont, en substance, les derniers mots que Bernard Madoff a adressés à ses employés.
L'ancien dirigeant de la Bourse du Nasdaq a été placé en liberté sous caution. C'est ce qu'ont indiqué hier le parquet de New York et le FBI, suite à la découverte d'une vaste escroquerie portant sur un montant de 50 milliards de dollars.
[..] Cette affaire fait tâche en ces périodes difficiles, et éclate alors que les autorités essaient de changer le mode de fixation des rémunérations des dirigeants d'entreprises, considérées par certains comme exorbitantes. La SEC-Securities & Exchange Commission-, le gendarme boursier américain, a qualifié cette escroquerie d' «épique». Les experts de la SEC tentent de chiffrer le montant total de ses pertes. Lors de son arrestation à son domicile de Manhattan par le FBI, il n'aurait eu aucune hésitation à avouer son forfait.