Mot(s) clef: famille
« L'homme enceint » a accouché d'une fille
"Notre situation est pleine d'inconnus, au niveau social, politique, légal", écrivait M. Bettie, ajoutant avoir rencontré l'hostilité ou les réticences de personnel médical, d'amis et de membres de la famille.
WASHINGTON (AFP) - Un transexuel américain, qui était né femme avant de subir des traitements pour devenir un homme, a donné naissance hier à une petite fille.
Meeting pour Betancourt : « Y a personne, on fait quoi ? »
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a jugé aujourdhui "pitoyable" de "tenter de rompre l'unité nationale" autour de la libération d'Ingrid Betancourt, après la déclaration de Ségolène Royal soulignant que M. Sarkozy "n'était pour rien" dans cette issue heureuse.
"Tenter de rompre l'unité nationale qui se fait autour de la libération d'Ingrid Betancourt, est tout simplement pitoyable".
"Faire le procès du président de la République, dont chacun a pu mesurer l'engagement total ces douze derniers mois, dans la recherche de toutes les voies possibles pour atteindre cet objectif, n'est vraiment pas digne de la part d'une femme qui aspire aux plus hautes responsabilités".
Betancourt/Royal : "pitoyable" (UMP)
Source : AFP, le Figaro, 04/07/2008
Meeting pour Betancourt: "Allo? Y a personne. On fait quoi?"
Rue89, une vidéo, 04/07/2008
"Madame, Monsieur, vous voudriez que ce soit là le dernier communiqué qui vous harcèle. Il n'en est rien. Aujourd'hui, nous célébrons sans limites de temps ni d'espace la libération d'Ingrid Betancourt et de quatorze autres otages des Farc. Enfin!" C'est avec humour qu'Hervé Marro, du Comité de soutien d'Ingrid Betancourt, a lancé cet énième mail. Celui-ci invitait la presse à un "rassemblement du bonheur" sur le parvis de l'Hôtel de ville, à Paris.
On y va pour voir. Vers 17 heures, une petite foule de proches et soutiens de l'ex-otage s'est massée près du portrait d'Ingrid Betancourt sur lequel a été apposé le mot "libre". Les journalistes ont fait le déplacement en masse pour immortaliser… pas grand chose. Car le public, pas très nombreux, se retrouve quasi minoritaire au milieu de cette foule de caméras et d'appareils photo...
BOGOTA (AFP), extrait - L'ex-otage Franco-Colombienne Ingrid Betancourt qui a retrouvé jeudi matin avec émotion ses enfants à Bogota est repartie avec sa famille dans la soirée pour Paris, deux jours après sa libération par un comando de l'armée colombienne.
L'ex-otage qui arrivera à Paris vendredi après-midi sera accueillie par le président français Nicolas Sarkozy. Elle devrait rencontrer le pape Benoît XVI la semaine prochaine au Vatican.
Le document n'avait apparemment jamais été lu en entier
Quelques semaines après le décès d'un homme de 62 ans à Charvieu-Chavanieux (Isère), sa famille vient de découvrir qu'il était marié deux fois. Sa première union n'avait en fait jamais été dissoute.
José Diniz est décédé le 9 avril dernier des suites d'une longue maladie. Quelques jours après cette douloureuse disparition, sa première épouse se manifestait pour demander un certificat de décès de son mari avec lequel elle avait convolé en 1968. Stupeur dans la famille d'autant que quelques mois avant son décès, le 22 septembre 2007, alors qu'il se savait condamné par la maladie, José Diniz avait épousé tout à fait légalement Maria, sa compagne depuis vingt ans. "Maria, comme nous tous, pensait que le divorce de mon père avait été prononcé. Lui-même le pensait", a expliqué son fils Laurent.
José Diniz, un Portugais qui ne lisait pas le français, avait fourni un document de deux pages à en-tête du tribunal de Vienne (Isère) mentionnant la procédure de divorce. Mais le document n'avait apparemment jamais été lu en entier puisqu'il stipulait à la fin que le tribunal "déboute Mme Hélène Cornillat, épouse Diniz, de sa demande".
Deux procédures vont être engagées en justice: l'une contre la mairie pour ne pas avoir vérifié les documents et l'autre devant le tribunal de Vienne pour l'annulation du second mariage.
Polygame sans le savoir
Source : AP, le Figaro, 27/06/2008
Qui la laissera entrer dorenavant ?
Une assistante sociale dénonce un Sénégalais sans papiers à la police
LE MONDE | 27.06.08 | Extraits
Ce PV, recopié mot à mot (seuls les noms ont été anonymisés), a été publié, mardi 24 juin, sur l'un des blogs les plus lus dans le monde judiciaire, celui de maître Eolas, un avocat qui, pour cet exercice, conserve l'anonymat (Maitre-eolas.fr).
Lundi 23 juin, le Sénégalais qui partageait l'appartement de madame B., en réalité son demi-frère, a comparu devant le juge des libertés du tribunal de Besançon, à la demande du préfet qui souhaitait prolonger de quinze jours son placement en centre de rétention. L'homme avait été interpellé après la dénonciation de B. H. Il est de nouveau libre aujourd'hui.
... Le code de l'action sociale prévoit les cas dans lesquels un professionnel est dispensé de son secret. "La dénonciation d'un sans-papiers ne figure pas parmi ces cas", précise Me Eolas. Par ailleurs, l'article 40 du code de procédure pénale impose aux fonctionnaires de "donner avis sans délai", au procureur de la République - et non à la police -, des crimes ou des délits dont ils auraient connaissance. Mais il écarte les faits connus dans le cadre du secret professionnel. "La raison en est simple, rappelle l'avocat : faites des assistants sociaux des auxiliaires de police, et les familles refuseront de les recevoir ou leur cacheront des informations essentielles."
Me Eolas a cherché en vain d'autres cas de dénonciation spontanée. Jusqu'à présent, c'est l'inverse qui s'est produit : des assistantes sociales ont été poursuivies pour non-dénonciation. À Belfort, en septembre 2007, l'une d'elles fut gardée à vue pendant deux heures parce qu'elle refusait de dénoncer un étranger en situation irrégulière. Le procureur avait classé l'affaire sans suite.
212. Le mercredi 25 juin 2008 à 18:38, par Bruno Kant
@Me Eolas en 20
> Mais je suis choqué, choqué de voir que vous
> approuvez une violation du secret professionnel
> par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions.
Quelques pirouettes pourraient vous avoir échappées.
Cette AS oeuvrait dans le cadre d'une mesure d'assistance éducative. Or dans un tel contexte, il n'importe plus que l'intérêt SUPERIEUR des enfants, TOUTES les autres exigences de la loi peuvent être balayées.
Elle a pu estimer que sa "protégé" et sa progéniture, déjà fragilisés, étaient en PERIL imminent. Cela justifie toutes les pratiques.
> Mais je suis choqué, choqué de voir que vous
"Oubliez le droit; ce qui importe, ici, c'est un peu d'humanité!"
219. Le mercredi 25 juin 2008 à 23:26, par Bruno Kant
@ Eolas en 124...
> Non, la loi ne les protège pas. Le droit d'être confronté à son
> accusateur est un droit fondamental de la défense.
Ah bon? :-)
> Les personnes poursuivies peuvent prendre connaissance du
> procès verbal et même en prendre copie. Oui, même celui où
> il y a leur adresse et leur téléphone perso.
Ah, les exceptions découlant du NCPC 1187 ou, plus généralement, de l'assistance éducative...
Comme tant d'autres par ici, ce billet et ses commentaires sont vraiment très riches d'enseignements.
Adoption : « Il faut passer aux actes », selon Colombani
Colombani : « Il faut passer aux actes »
Le Figaro, 26/06/2008
Quelle est, selon vous, la raison d'une telle situation ?
Elle est politique. Il y a tout simplement de sourdes batailles au sein du gouvernement pour tirer à soi ce sujet : Rama Yade (secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères, NDLR) pour le volet international, Nadine Morano (secrétaire d'État à la Famille) pour l'adoption en France, sans compter l'AFA qui a actionné tous les leviers pour défendre la légitimité de son agence. C'est scandaleux que, aujourd'hui en France, la problématique de l'adoption soit réduite à des petits jeux d'influence dans un appareil déjà complexe et à des guerres de position. D'autant que, au bout de la chaîne, ceux qui attendent sont des familles et des enfants en souffrance.
Adoption : les pistes de la réforme
Le Figaro, 26/06/2008
La secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, veut créer un portail Internet et relancer l'adoption nationale.
« La meilleure famille d'accueil de l'Essonne », selon certains éducateurs
Pédophilie
Deux fillettes et un garçon violés dans leur famille d'accueil
vendredi 27 juin 2008 | Le Parisien
Itteville (Essonne)
UN PERE de famille de 46 ans, a été mis en examen hier pour viols et agressions sexuelles sur mineurs et placé en mandat de dépôt à Fleury-Mérogis. Son fils, âgé de 21 ans, a été laissé en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de l'Essonne.
De 2002 à 2006, le père et le fils sont soupçonnés d'avoir abusé sexuellement de deux fillettes et d'un garçon, de 7 et 8 ans, qui étaient placés chez eux, en famille d'accueil. Ces enfants avaient été retirés de leur famille, leurs parents étant incarcérés pour des faits d'inceste.
La famille, décrite par certains éducateurs comme « la meilleure famille d'accueil de l'Essonne », selon une source proche de l'enquête, vivait dans un pavillon cossu d'Itteville, petite commune de 5 000 habitants au sud d'Evry. La mère, agréée par les services sociaux depuis 1997, et qui élève ses trois propres enfants - à l'époque des faits âgés de 15 à 19 ans - accueillait dans son foyer des enfants en difficulté.
En 2004, le père de famille, chef de chantier et par ailleurs propriétaire de nombreux appartements, avait été mis en examen pour « dégradations de biens privés par incendie ». Puis il est poursuivi en juillet 2006, pour l'agression sexuelle d'un enfant du village. C'est à cette époque que, prétextant une dépression nerveuse, son épouse avait mis un terme à son activité de famille d'accueil.
Le père nie les accusations
L'enquête a permis de déterminer que les agressions se seraient déroulées en l'absence de la mère au domicile. Le père et son fils auraient agi séparément, chacun ignorant les méfaits commis par l'autre. Par ailleurs, en janvier 2007, le fils avait été mis en examen pour « violences volontaires avec armes ».
Entendu dans le cadre de la garde à vue depuis mardi, le père de famille a nié tous les faits reprochés. Le fils, lui, ne reconnaît qu'une partie des agressions. Quant à la mère, elle aurait demandé le divorce. Elle pourrait être poursuivie par le parquet. Les trois victimes mineures ont été placées dans une autre famille d'accueil et dans une association.
Sami Mohieldin El Haj : « les lettres arrivaient de façon irrégulière »
« Nous n'avions aucun droit, pas même celui de faire la grève de la faim ! »
GUANTANAMO. Sami Mohieldin El Haj, journaliste à Al-Jazira, a passé six ans et demi dans les geôles américaines sur l'île de Cuba. Libéré début mai, il est venu à Genève témoigner de son calvaire devant les Nations unies.
Le Temps, vendredi 27 juin 2008, extraits
– Avez-vous eu des contacts avec votre famille, avec un avocat durant la détention?
– J'ai eu accès à un avocat à la mi-2005, un Britannique qui se bat énormément pour les prisonniers de Guantanamo. Quant à ma famille, j'ai eu quelques contacts grâce au CICR (Comité international de la Croix-Rouge), mais les lettres arrivaient de façon irrégulière, souvent avec six mois de retard, parfois deux ans.
... Je ne pourrai oublier Guantanamo que le jour où il sera fermé. Il reste 269 personnes enfermées là-bas. Certaines sont devenues folles.
Un père en examen pour viol sur mineurs
Un homme de 46 ans a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur des mineurs placés chez lui, son épouse accueillant des enfants en difficulté, a-t-on appris de source judiciaire.
Un juge des libertés et de la détention devait statuer dans la soirée sur son éventuel placement en détention provisoire, requis par le parquet. Les faits datent de 2006 et auraient été commis sur deux filles et un garçon, alors âgés d'une dizaine d'années.
Certaines des victimes avaient été placées dans cette famille d'accueil, installée dans un petit village de l'Essonne, car elles avaient subi des faits du même ordre. L'intéressé nie les faits qui lui sont reprochés. Ceux-ci se seraient produits lorsque son épouse était absente.
Son fils, dont l'âge n'a pas pu être précisé, a quant à lui été mis en examen pour agression sexuelle. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'un et l'autre auraient agi séparément et ignoraient les faits qui leurs sont respectivement imputés.
Le père de famille avait déjà été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en juin 2006 pour agression sexuelle, dans le même contexte.
Le Figaro, le 26/06/2008
Un père en examen pour viol sur mineurs
L’hallucinante soirée du père accusé d’avoir volé son bébé
Société
L’hallucinante soirée du père accusé d’avoir volé son bébé
Libé, mardi 24 juin 2008, extrait
C’est juste un petit cauchemar avant d’aller au lit. Un père de famille a été transformé, pour un soir, en voleur d’enfant présumé. Ce Parisien de 49 ans, habillé de jeans, d’un blouson de cuir noir et d’une barbe de quatre jours a vécu un déni de sa paternité. Marco a habité en Belgique, ses racines sont italiennes. Cela lui fait un drôle d’accent. Son métier, c’est sculpteur. Il a trois enfants. Sa petite dernière a 3 mois. Le lundi 26 mai, après dîner, vers 20 heures, elle pleure. «Elle est un peu difficile à endormir», raconte-t-il. Marco sort de chez lui, son bébé sur le ventre, à l’abri du blouson. Il vit au quatrième étage dans un immeuble ancien d’une avenue du XIIIe arrondissement de Paris. Un quartier à l’ombre de la bibliothèque François-Mitterrand et de la ligne 6 du métro aérien.
A la sortie de son immeuble, un gamin du quartier, environ 13 ans, le suit en sautillant. Il lui demande si le bébé est bien à lui.
... Une source policière explique ne pas comprendre pourquoi les fonctionnaires ont davantage cru la parole des jeunes que celle du père du bébé. Aux Cigognes, le barman se souvient très bien de Marco. Quand il le revoit quelques jours plus tard, il lui dit juste : «L’enfant, vu comment vous le portiez, on pouvait croire que ce n’était pas le vôtre.»
Veste de portage PEEKARU originale
Un produit de www.coccinellematernite.com
La veste de portage Peekaru est en polaire extensible fait de 85% de matériaux recyclés, en plus de porter agréablement votre bébé, vous contribuez à la sauvegarde de l'environnement ! Elle peut être portée seule ou sous votre manteau habituel, pour un portage ventral ou dorsal, et avec tous type de portes bébés.
La veste de portage Peekaru existe en 5 tailles et 5 couleurs pour hommes et femmes.
Vous aimerez son style, et votre bébé son confort ! Choisissez la taille qui vous convient puisque la taille de votre enfant est déjà calculée dans la conception de la veste.
Incertitudes après l'agression d'un jeune juif à Paris
En déplacement en Israël, le président Nicolas Sarkozy a réitéré lundi la version d'un acte antisémite.
"J'ai été particulièrement choqué de ce qui est arrivé à un jeune Français il y a quelques jours sous le seul prétexte qu'il portait une kippa. Une bande de voyous l'a agressé", a dit le chef de l'Etat lors d'une rencontre avec les Français d'Israël.
PARIS (Reuters) - L'enquête sur l'agression à Paris d'un jeune homme de confession juive de 17 ans n'avait pas encore fait la lumière lundi soir sur les mobiles des auteurs et s'intéressait aux querelles entre groupes communautaires dans le XIXe arrondissement, a-t-on appris de source judiciaire.
Les gardes à vue de cinq mineurs de 14 à 17 ans résidant dans cet arrondissement étaient toujours en cours dans la soirée. Ces derniers ne figurent pas parmi les auteurs de l'agression mais ils semblent avoir été présents sur les lieux, précise-t-on de même source.
L'agression du jeune homme, roué de coups samedi soir par plusieurs personnes, semble être intervenue au terme d'une journée d'affrontements sporadiques opposant des groupes de jeunes Juifs d'une part, de jeunes Noirs et Maghrébins d'autre part, selon la police.
Pour le Crif, il s'agit d'« un acte antisémite »
L'agression d'un jeune juif à Paris soulève l'indignation
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 22.06.08 | Extrait
Des associations de la communauté juives se dont déclarées certaines du mobile antisémite de l'agression. Son père est allé prudemment dans le sens de cette version. "Je pense que oui, à 90 %, mais ce sera à voir avec l'enquête, je ne sais pas exactement, parce que je répète ce qu'on me dit", a-t-il dit.
PARIS (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy entame dimanche une visite d'Etat en Israël dans un climat d'amitié entre les deux pays. Les relations franco-israéliennes ont souvent été tendues par le passé, l'Etat hébreu ayant notamment plusieurs fois dénoncé un climat d'"antisémitisme" en France.
Agression d'un jeune juif
Pour le Crif, il s'agit d'«un acte antisémite»
dimanche 22 juin 2008, 11h17 | AFP/le Parisien
Nucléaire : seule la France ne reconnaît pas ses victimes
Etats-Unis, Grande-Bretagne, Australie et Canada, tous ces pays ont reconnu que leurs essais nucléaires avaient eu des conséquences sur la santé des personnes présentes pendant les tirs, qu'ils ont indemnisées grâce à un fonds spécial. Un Etat occidental n'a toujours pas suivi cette voie: la France, désormais la seule puissance nucléaire à ne pas avoir officiellement reconnu ses victimes. Une position qui l'isole vis-à-vis des autres pays et qui accentue les inégalités de traitement entre les malades.
Entre 1960 et 1996, la France a effectué 210 essais nucléaires, dont 50 atmosphériques dans le Sahara algérien et en Polynésie française. Combien de civils étaient présents sur les lieux? Aucun rapport n'a jamais été rendu public. Dans ces conditions, aucune étude épidémiologique, pour en mesurer les conséquences sanitaires, n'a jamais pu être effectuée. L'association des vétérans des essais nucléaires, l'Aven, a toutefois proposé un questionnaire à ses adhérents. Des 1800 réponses, il ressort un taux de cancer deux fois supérieur à la moyenne, des maladies cardio-vasculaires plus importantes, et pour les familles sur les lieux, un taux de mortalité pré- et périnatale jusqu'à trois fois supérieur à la normale.
Interdiction légale de reconnaître la réalité
Pour autant, l'Etat a toujours refusé un lien de cause à effet entre les essais nucléaires et les cancers. Pourquoi? Parce qu'un cancer ne porte pas de signature, comme l'explique Me Jean-Pierre Tessonnière, avocat des victimes, qui avait déjà représenté celles de l'amiante...
Nucléaire: seule la France ne reconnaît pas ses victime
Rue89 | 09/06/2008 | Extrait
Le drame des « enfants réunionnais de la Creuse » face au mur de la justice
Le Conseil d'Etat a quelques semaines pour délibérer mais, au cas où il voudrait ne pas suivre son avis, Mme Courrèges a mis en garde contre la tentation de donner raison aux requérants et d'ouvrir ainsi le débat sur le fond.
Elle a certes jugé indéniables "le rôle moteur de l'Etat" dans ce drame, tout comme "la forte implication personnelle de Michel Debré", gaulliste de la première heure alors député réunionnais.
"Mais la remontée dans le temps est très périlleuse" et "le contexte juridique et social était très différent" il y a quarante ans: "cela peut paraître choquant, mais les éloignements des familles étaient assez courants à l'époque", a-t-elle fait valoir.
PARIS (AFP) - Le drame de quelque 1.600 enfants réunionnais, arrachés à leur île dans les années 60/70 pour être placés dans des familles rurales de la métropole, pourrait bientôt connaître son épilogue judiciaire, leurs demandes d'indemnité restant sans réponse pour des questions de droit.
Abandonnés, confiés aux services de l'aide sociale à l'enfance, pupilles de l'Etat ou encore délinquants: au total, "de 1963 à 1982, un peu plus de 1.600 enfants réunionnais ont été placés dans des département ruraux, principalement la Creuse", a rappelé, vendredi au Conseil d'Etat, la commissaire du gouvernement Anne Courrèges.
Dix d'entre eux, aujourd'hui repartis dans leur île natale, mènent depuis des années un combat judiciaire pour que la responsabilité de l'Etat soit reconnue, lui réclamant chacun 15 millions d'euros d'indemnisation.
Mais leur demande achoppe depuis le début sur des points de droit et la plus haute juridiction administrative, appelée à statuer en cassation, risque de tirer un trait définitif sur leurs espoirs.
Sans se prononcer sur le fond, la commissaire Anne Courrèges, chargée de dire le droit, a estimé que la cour administrative d'appel de Bordeaux avait eu raison le 27 mars 2007 de rejeter leur requête.
Cette cour, ressort d'appel de l'île de la Réunion, avait estimé que leur action ne pouvait aboutir en raison de la prescription quadriennale qui couvre les actions intentées contre la plupart des représentants de la puissance publique.
Le débat, très technique, porte sur la date à partir de laquelle cette prescription quadriennale devrait courir. La cour de Bordeaux avait estimé qu'elle partait de la majorité de chacun des enfants réunionnais, tandis que que les requérants voulaient qu'elle débute seulement en 2002, date de la publication d'un rapport sur ce sujet de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).
En première instance, le 22 juillet 2005, le tribunal administratif de Saint-Denis de la Réunion avait rejeté leur demande pour une toute autre raison, estimant que le préfet de l'île agissait pour le compte non de l'Etat, visé par leur action, mais du département.
Le dossier a été mis en lumière dans les années 90 sous le nom de "l'affaire des enfants réunionnais de la Creuse", parce qu'une grande partie de ces enfants avaient été placés dans ce département du centre de la France métropolitaine, touché par l'exode rural.
Tout en demandant le rejet de leur requête, la commissaire a souligné leur "enfance douloureuse faite de déracinement et de mauvais traitements" tout en estimant que "l'émotion ne peut prévaloir".
Le Conseil d'Etat a quelques semaines pour délibérer mais, au cas où il voudrait ne pas suivre son avis, Mme Courrèges a mis en garde contre la tentation de donner raison aux requérants et d'ouvrir ainsi le débat sur le fond.
Elle a certes jugé indéniables "le rôle moteur de l'Etat" dans ce drame, tout comme "la forte implication personnelle de Michel Debré", gaulliste de la première heure alors député réunionnais.
"Mais la remontée dans le temps est très périlleuse" et "le contexte juridique et social était très différent" il y a quarante ans: "cela peut paraître choquant, mais les éloignements des familles étaient assez courants à l'époque", a-t-elle fait valoir.
"Avec le recul, on peut se dire que les bons sentiments ne suffisent pas", a-t-elle reconnu, mais au vu du dossier, il s'agissait d'abord "de donner une meilleure chance aux enfants réunionnais" plutôt que "de repeupler la Creuse".
Témoignages du vendredi 15 juillet 2005
Débat sur les enfants de la Creuse
"C’était une politique du chiffre"
Six livres, un CD, de nombreux documentaires et articles, des assignations en justice... le dossier des enfants de La Creuse, en seulement deux ans, a connu une médiatisation internationale. Pourtant, il reste un constat troublant : l’État s’en moque.
... Voyage ou déportation ?
En 1967, soit 4 ans après le début de la vague migratoire, le professeur Benoist envoyait une lettre au député Michel Debré pour dénoncer la déportation de ces enfants. Déportation, c’est le mot juste selon les ex-mineurs de La Creuse. Pire, ils parlent de rafles, faux et usage de faux.
Les témoignages sont éloquents en la matière, parce qu’ils dénoncent des faux actes d’abandon. Arlette, une mère de famille aujourd’hui encore anéantie par cette histoire, raconte que son père l’a recherchée 17 ans durant. "À 65 ans, il est tombé à mes pieds. Il m’a dit : pourquoi tu m’as fait ça, pourquoi tu es partie", raconte-t-elle. Et de poursuivre : "je lui ai dit, papa, pourquoi m’as-tu abandonnée. Il m’a répondu : tu étais ma fille unique, pourquoi je t’aurais fait ça".
Prisons : le principal syndicat de surveillants appelle à des actions
Le syndicat proteste également contre une circulaire diffusée le 5 juin dernier visant à étendre certains régimes de détention "sans pour autant qu'on ait des moyens supplémentaires pour appliquer cette directive", selon le secrétaire général du syndicat Jean-François Forget.
Pour l'UFAP, cette circulaire prévoit notamment "l'allongement des horaires de parloirs familles", le "maintien des parloirs pour les détenus au quartier disciplinaire", l'augmentation de la durée des promenades ou encore "le développement des activités sportives les week-ends et jours fériés".
"Nous ne sommes pas contre ces mesures, mais comment on fait pour les mettre en place sans avoir un seul surveillant supplémentaire? Le seul résultat va être de créer une nouvelle tension avec les détenus qui ne comprendront pas pourquoi on ne peut pas appliquer les mesures", a expliqué jeudi à l'Associated Press Jean-François Forget.
PARIS (AP) - Après les avocats, les magistrats ou encore les avoués, les surveillants de prisons se mobilisent à leur tour contre la politique de leur ministre de tutelle Rachida Dati. Leur principal syndicat, l'UFAP-UNSA, appelle à des rassemblements vendredi devant tous les établissements pénitentiaires de France pour dénoncer leurs conditions de travail, dans un contexte de surpopulation carcérale.
L'employé licencié pour avoir voulu changer de sexe témoigne
MetroFrance.com 11-06-2008, extrait
Privé de garde pour cause de diabète
Le tribunal de Niort a refusé à un père la garde régulière de son fils de deux ans pour cause de… diabète.
S’estimant victime de discrimination, Jérôme a immédiatement contacté la Halde (haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) qui s’est dite « incompétente s’agissant d’une affaire de justice ».
NDLR : A la suite, les prénoms ont été modifiés.
DISCRIMINATION.
L'employé licencié pour avoir voulu changer de sexe témoigne
jeudi 19 juin 2008 | Le Parisien, extrait
Il se prénomme Germain, mais se fait désormais appeler Anne. Ce père de famille, licencié après avoir annoncé à son patron qu'il souhaitait changer de sexe, a obtenu réparation devant les prud'hommes. Il s'exprime pour la 1re fois sur son combat.
EN JUIN 2005, Germain était embauché en tant que directeur administratif et financier chez K., une société multimédia de Montpellier (Hérault). Fin 2006, ce père de deux enfants annonçait à son employeur et à ses collègues son souhait de changer de sexe. Or, quelques semaines plus tard, Germain, devenu Anne, recevait une lettre de licenciement pour « manquements professionnels ».
A la suite de la décision de son employeur, Anne porte plainte et saisit la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) qui l'a soutenue lors de l'audience fin mars. Le 9 juin, le jugement rendu par les prud'hommes de Montpellier lui donne raison. Le conseil considère le licenciement nul car discriminatoire et condamne K. à verser à son ancien cadre 25 000 € de dommages et intérêts et 32 440 € d'arriérés de salaires. L'entreprise a d'ores et déjà annoncé son intention de faire appel.
C’est une décision qui va faire des vagues et très certainement jurisprudence. C’est une première en France. Ce lundi après-midi, le conseil des Prud’hommes de Montpellier a considéré le licenciement de Anne par son employeur K. pour cause de transexualisme, abusif et discriminatoire.
Anne, c’était Germain, marié et père de deux enfants. Il était depuis 2005 directeur administratif et financier dans une entreprise multimédia spécialisée dans la création de sites sur internet. Quand il a décidé d’annoncer, en septembre 2006, sa volonté de changer de sexe, il a été licencié.
Hier, les juges des Prud’hommes ont donné raison à Anne, fortement appuyé(e) par la Halde. « C’est une excellente décision car la discrimination est reconnue. C’est la conversion sexuelle qui avait motivée le licenciement et qui a été sanctionnée par les juges », se félicitent son avocate et Hussein Burgi du Collectif de lutte contre l’homophobie.
De son côté, Anne lâche : « C’est une conclusion normale à un processus qui n’aurait jamais du débuter ».
Outre la nullité du licenciement, K., qui va faire appel, est condamné à verser 25 000 euros de dommages et intérêts à Anne. La page Germain peut enfin se tourner.
De source ... .midiblogs.com