Catégorie: Insolite
Elle promène sa petite-fille sur sa voiture
Une grand-mère de 54 ans a été arrêtée en Floride (sud-est des Etats-Unis) après avoir promené sa petite-fille de trois ans sur le toit de sa voiture pendant que la mère de la fillette faisait des courses, a indiqué jeudi la police de Marathon. La grand-mère, Brenda Bouschet, a été arrêtée mardi. Elle a été accusée d'abus sur mineur et de négligence et placée en détention, avant d'être libérée mercredi, a indiqué la police du comté de Monroe.
La grand-mère a expliqué aux policiers qu'elle "roulait très doucement et qu'elle tenait (la fillette) par une jambe". Elle a aussi expliqué qu'elle "devait attendre que sa fille (la mère de la fillette) finisse de faire ses achats". Selon le rapport de police, Brenda Bouschet a insisté sur le fait que selon elle, "elle n'avait rien fait de mal".
Des témoins, qui ont alerté la police, ont indiqué que la grand-mère semblait vouloir amuser sa petite-fille.
Elle promène sa petite-fille sur sa voiture
Source : AFP, 07/08/2008
Droits de l'Homme : Sarkozy avertit Pékin
Le président français Nicolas Sarkozy a transmis à Pékin, au nom de l'Union européenne, "une liste de cas individuels de prisonniers et défenseurs des droits de l'Homme", a indiqué jeudi le ministère français des Affaires étrangères.
Droits de l'Homme: Sarkozy avertit Pékin
Source : AFP, 07/08/2008
PARIS (Reuters) - Reporters sans frontières (RSF) a déposé une requête en suspension devant le tribunal administratif de Paris pour contester des arrêtés préfectoraux interdisant de manifester près l'ambassade de Chine.
Dans un communiqué, l'organisation souligne que sept manifestations prévues dans différents pays vendredi, jour de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin, devant une ambassade de Chine ont été autorisées, mais pas celle de Paris.
La préfecture de police de Paris n'a pas commenté le communiqué de RSF dans l'immédiat.
"On se moque de la Chine qui délimite des espaces réservés pour les manifestations à Pékin, mais la France fait exactement la même chose", déplore l'association dans un communiqué.
Contacté par l'AFP, le ministère s'est refusé à tout commentaire sur ce point
PARIS, 5 août 2008 (AFP), extrait - Après des incendies à répétition dans des centres de rétention administrative, le ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, a durci le ton mardi, appelant notamment à la "vigilance" des forces de sécurité face aux "agissements des groupuscules".
A l'issue d'une réunion de police au ministère de l'Immigration, Brice Hortefeux a annoncé à la presse avoir demandé au préfet de Seine-et-Marne d'interdire une manifestation prévue, selon le ministère, samedi devant le centre de rétention du Mesnil-Amelot.
L'association SOS Soutien aux sans-papiers a cependant affirmé mardi soir à l'AFP "ne pas" avoir "lancé d'appel à manifester" samedi.
La préfecture de Seine-et-Marne a confirmé à l'AFP ne pas avoir reçu de demande officielle de manifestation samedi devant le centre de rétention administrative. Michel Jeanjean, préfet de Seine-et-Marne par intérim a toutefois souligné qu'il y avait "eu des manifestations les deux samedis précédents" et que "la manifestation de samedi prochain était tout à fait probable".
La gendarmerie a indiqué ne pas avoir eu connaissance d'un tel projet de manifestation.
Contacté par l'AFP, le ministère s'est refusé à tout commentaire sur ce point.
PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux a demandé mardi à la préfecture de Seine-et-Marne d'interdire une manifestation pour la défense des sans-papiers prévue samedi prochain devant le centre de rétention du Mesnil-Amelot.
Les mères porteuses, un créneau indien
Les mères porteuses, un créneau indien
LE MONDE | 04.08.08 | Extraits
"Accepterais-tu de prêter ton ventre à un couple d'Américains ?", a demandé Rajesh à sa femme, un beau matin, dans leur petite maison située dans un village du Bihar, une des régions les plus pauvres d'Inde. Puja crut d'abord à une plaisanterie. "Comment veux-tu que j'accouche d'un bébé blond aux yeux bleus ?", lui a-t-elle répondu en ricanant. "Désormais, la technologie peut faire naître un bébé à partir de n'importe quel ventre", rétorqua son mari.
... Choquée à l'idée que "la technologie puisse mettre au monde des enfants", Puja hésita. Avait-elle le droit de refuser ? Lourdement endetté, le couple pouvait difficilement renoncer aux 2 500 euros offerts par la clinique. Invoquant le mythe du conte épique indien Ramayana, Rajesh rappela à sa femme ses devoirs : "Lorsque le dieu Rama a dû se réfugier, seul, dans la forêt, pendant quatorze ans, Sita a bravé tous les dangers pour le rejoindre et remplir son devoir d'épouse."
... En plein coeur de New Delhi, la clinique se repère facilement grâce à sa pancarte, "Lieu de naissance de la joie", et aux dizaines de sandales entassées au pied de l'escalier. Dans la salle d'attente, les patients, pieds nus, ne quittent pas des yeux la comédie romantique diffusée à la télévision. Ici, les ovules et les spermatozoïdes font l'objet d'une attention particulière. "Vous êtes priés de ne pas utiliser de parfum, ni de lotion après rasage. Ces odeurs sont mauvaises pour les ovules et les spermatozoïdes", avertit une pancarte, placée à côté de Ganesh, dieu de la prospérité.
Le docteur Gupta est un "spécialiste de la fertilité", comme l'indique sa carte de visite. Chaque mois, il reçoit, trente demandes de couples étrangers. "Ici, les femmes ne trompent pas leur mari. Elles ne boivent pas d'alcool, ne fument pas et ne se droguent pas. Elles sont en excellente santé", affirme le docteur.
... Après l'informatique, les grossesses se délocalisent en Inde. L'opération, qui peut coûter en Inde jusqu'à 20 000 dollars (13 000 euros environ), est cinq fois moins chère qu'aux Etats-Unis. Des agences se sont même créées dans le but de recruter des mères porteuses.
... "Et si la mère meurt à la naissance ?", s'interroge Bhavana Kumar, coordinatrice au Conseil national des femmes. "En l'absence de loi, les mères porteuses s'exposent à tous les dangers", conclut-elle. En Inde, la pratique de la maternité par substitution n'est pas nouvelle. "Il arrivait qu'une femme porte l'enfant de sa soeur, stérile. Mais on restait dans le cadre familial. Désormais, le corps peut être exploité commercialement. C'est la porte ouverte à tous les abus", avertit le docteur Girija Viyas, la présidente de la Commission nationale des femmes. Récemment, la commission nationale a recueilli le témoignage d'une femme qui, après avoir accouché sept ou huit fois, aurait rencontré de sérieux problèmes de santé.
... Même si une loi est votée, les couples étrangers ne seront pas tout à fait protégés, ajoute le docteur Asha Jaipuria, obstétricienne : "Qu'est ce qui peut garantir aux parents que certains de leurs ovules ou spermatozoïdes ne seront pas conservés pour être ensuite revendus à des mères indiennes désirant avoir un bébé au teint clair ?"
Marc Machin, un jeune homme n’ayant pas su convaincre
AFFAIRE DU PONT DE NEUILLY.
Enquête sur une erreur judiciaire
Condamné pour meurtre, Marc Machin a passé six ans en détention avant que quelqu’un ne s’accuse de ce crime. Condamné à seize ans de prison, il a vu sa peine suspendue. Comment ceci a-t-il été possible ?
leparisien.fr | 04.08.2008
SANS la miraculeuse apparition d’un nouveau suspect, plus de six ans après les faits, la culpabilité de Marc Machin n’aurait sans doute jamais été remise en question. Condamné deux fois par une cour d’assises pour le meurtre d’une femme, tuée en 2001 à Neuilly-sur-Seine, ce garçon, 26 ans aujourd’hui, vient de voir sa peine de dix-huit ans de réclusion suspendue.
Un jeune homme au parcours chaotique
Il serait libre s’il n’avait été condamné, fin juin, à trois mois ferme pour l’agression d’un surveillant de la prison dans laquelle il est incarcéré. Accordée par la commission de révision des condamnations pénales, la suspension de peine est une étape majeure dans ce dossier très engagé dans la voie de l’erreur judiciaire. Retour sur cette affaire exceptionnelle qui pourrait se conclure par la révision du procès de Marc Machin, un jeune homme au parcours chaotique n’ayant pas su convaincre. Dans un contexte où rien n’a jamais plaidé en sa faveur.
D’ailleurs, les verdicts successifs des assises s’expliquent : à la fois par l’enquête policière, qui avait rapidement mené à ce suspect idéal, et par la personnalité de Marc Machin, dont le profil correspond à celui du meurtrier.
A Arles, les arênes ne seraient pas conformes
Vendredi soir, le maire de Fontvieille, Guy Frustié, a finalement décidé d'annuler la manifestation invoquant une demande de la préfecture "pour garantir la sécurité du mineur".
Quelques heures plus tard, les organisateurs annonçaient que le spectacle aurait lieu à quelques kilomètres de là, dans les arènes de l'école taurine d'Arles (Bouches-du-Rhône).
Mais les autorités ont de nouveau décidé d'interdire cette manifestation samedi, à quelques minutes à peine du coup d'envoi, suscitant la colère de la famille de Michelito, dont le père, Michel Lagravère, est un ancien torero, mais également du maire d'Arles, Hervé Schiavetti (PCF), qui a déclaré son intention de contester cet arrêté d'interdiction devant le tribunal administratif.
La présidente de l'Alliance anti corrida, Claire Starozinski, s'est au contraire félicitée "que les autorités appliquent le principe de précaution".
"Il y a mise en danger d'autrui. Même s'il n'y a pas de mise à mort, il y a un risque imposé à un enfant de 30 kilos qui se retrouve face à une bête de 200 kilos", a-t-elle déclaré par téléphone.
Le préfet des Bouches-du-Rhône, Michel Sappin, n'a cependant pas évoqué la mise en danger de la vie d'autrui pour interdire le spectacle mais la "non conformité des arènes", soulignant notamment l'absence d'agrément de la commission de sécurité.
ARLES (AFP) - La polémique autour du jeune apprenti torero franco-mexicain Michelito, 10 ans et demi, a rebondi samedi avec l'interdiction, pour la deuxième fois, d'une manifestation taurine à laquelle il devait participer dans le Sud-Est de la France, à Arles.
Ivre, elle bloquait les voitures sur la voie ferrée
PARIS (AFP), extrait - Au lendemain d'une "série tout à fait stupéfiante et inacceptable" d'accidents sur les passages à niveau, Dominique Bussereau en a appelé mardi à la responsabilité des usagers, annonçant une réflexion pour adapter la signalisation mais aussi un renforcement de la répression.
En France, où on recense actuellement 16.000 passages à niveau dont 3.000 ne sont pas équipés de barrières, 26 personnes sont mortes dans des accidents en franchissant des voies depuis le début de l'année, selon une décompte de l'AFP. Le week-end dernier trois accidents ont fait deux morts et trois blessés.
INSOLITE
Ivre, elle bloquait les voitures sur la voie ferrée
leparisien.fr | 02.08.2008
La police de Varsovie a arrêté une garde-barrière ivre qui s'amusait à bloquer sur la voie ferrée les voitures traversant un passage à niveau dans une banlieue de la capitale polonaise, a rapporté samedi le quotidien Dziennik.
Les policiers ont été alertés par des conducteurs effrayés. La garde-barrière, qui avait plus de 3 grammes d'alcool par litre de sang, a expliqué aux policiers qu'elle avait fêté la veille son 45e anniversaire.
Pour être venue au travail en état d'ébriété et pour avoir mis en danger la sécurité sur une voie publique, elle encourt une peine de cinq ans de prison.
« Travailler avec des gens très perturbés peut s’avérer fragilisant… » souffle-t-on à l’APF
Un des collègues parisiens de Marie-Annick B. se rappelle d’une psychiatre « petite, brune, aux cheveux bouclés et assez sympa ».
« Elle travaillait bien et n’a jamais causé aucun problème, se souvient cet infirmier qui a exercé à l’hôpital Sainte-Anne avec elle de 1993 à 1998. D’après mes souvenirs, aucun patient ne s’est jamais plaint. » « Travailler avec des gens très perturbés peut s’avérer fragilisant… » souffle-t-on à l’Association des psychiatres de France.
ENQUETE
Le corbeau de Guingamp était psychiatre à Sainte-Anne
leparisien.fr | 29.07.2008, 07h00
Après deux ans de cavale, une ancienne psychiatre parisienne, qui avait harcelé des habitants des Côtes-d’Armor, a été interpellée mercredi. Et internée.
LES PSYCHIATRES aussi pètent les plombs. Après deux ans de cavale, Marie-Annick B., une ex-praticienne parisienne de 51 ans domiciliée sur l’avenue des Champs-Elysées, vient d’être internée. Recherchée pour « violences volontaires et outrage à magistrat », elle a été interpellée mercredi, rue Villedo (I e r ), par la brigade de recherches de la gendarmerie de Paris après avoir été reconnue sur des images de vidéosurveillance d’un centre d’appels téléphoniques.
Le délégué du SGP-FO met en doute la « manière de penser » de jurés
Société
Les policiers piégés par leur procès
Epinay. Verdict adouci pour des jeunes accusés d’avoir attaqué les forces de l’ordre.
DIDIER ARNAUD
Libé, lundi 9 juin 2008, extrait
Le procès s’est tenu à huis clos à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Dix jours plus tard, le verdict n’en finit pas de faire des vagues. Après un délibéré de plus de onze heures, deux mineurs jugés pour un guet-apens tendu aux forces de l’ordre (lors duquel un policier avait été blessé à la mâchoire par un jet de pierres à Epinay en octobre 2006) ont été acquittés. Les trois autres ont été condamnés à trois ans de prison. Pourtant, l’avocate générale Agnès Thibault avait requis de huit à dix ans. Les faits, de «tentatives d’assassinat», ont été requalifiés en «violence». Trois quarts d’heure après l’annonce du verdict, le parquet faisait appel du jugement.
Ambiance. Présents en nombre à l’audience, les policiers étaient, selon un témoin, «sidérés». Des syndicalistes n’ont pas tardé à réagir. «Pour nous, ce procès a été un fiasco total. Il s’est transformé en procès de la police nationale», dit Kamel Hadj, délégué du SGP-FO (Syndicat général de la police) pour la Seine-Saint-Denis. «On marche sur la tête. Durant l’audience, les victimes [les policiers, ndlr] sont passées pour des auteurs.» Il dit que lui et ses pairs ont «été abandonnés», «désavoués» par la justice. «La seule fois où les jurés se sont mis à l’unisson, c’est pour constater la dégradation du véhicule administratif. Sur les violences vis-à-vis des fonctionnaires, ils sont mitigés. On peut remettre en doute leur manière de penser.» Selon lui, les jurés ont été «embrouillés» par la défense et l’ambiance du procès, où on a parlé deux jours de l’affaire et, durant les deux autres, de la «police nationale».
Réforme de la carte militaire : l'armée a connu un moment difficile
PARIS (Reuters) - Au nom de la modernisation, et de l'adaptation face aux nouvelles menaces, le gouvernement a annoncé la fermeture ou le déménagement de 116 unités de l'armée, dessinant une nouvelle carte militaire chamboulée à l'Est qui suscite la colère des élus locaux.
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Tout en reconnaissant que la réforme était difficile, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont joué la carte de la fermeté.
C'est "un travail très juste que nous sommes en train de faire et on ne tremble pas (...) Il fallait le faire", a déclaré le chef de l'Etat, en déplacement en Loire-Atlantique.
... Le Sud-Est et le Sud-Ouest sont très peu visés et les militaires ont "connu un moment un peu difficile quand on nous a accusés de vouloir migrer vers le soleil", a expliqué le général Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de terre.
Or il ne s'agit que de parvenir à une carte militaire "un peu plus équilibrée", libérée du poids de l'histoire, a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Un motard oublie sa femme sur une aire d'autoroute
STRASBOURG (AFP) - Un motard corrézien étourdi a parcouru pas moins de 120 km avant de se rendre compte... qu'il avait oublié sa femme sur une aire d'autoroute de la banlieue de Strasbourg, a-t-on appris mardi auprès des gendarmes.
D'après les premiers éléments, le site n'était pas surveillé
PARIS (Reuters) - La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le vol de 28 kilos d'explosifs dans la banlieue lyonnaise, a-t-on appris vendredi de source proche de l'enquête.
Des fonctionnaires ont constaté vendredi que des inconnus s'étaient introduits sur le site d'un service de déminage de la Sécurité civile à Corbas, près de Lyon, et qu'ils y avaient dérobé 28 kilos de plastic, ainsi que des détonateurs.
Le vol a été constaté vendredi mais pourrait remonter à une semaine, a-t-on précisé. D'après les premiers éléments, le site n'était pas surveillé.
L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Lyon et à la sous-direction antiterroriste.
Le divorce de Sarkozy vaut bien une Légion d’honneur
L'histoire
Le divorce de Sarkozy vaut bien une Légion d’honneur • La juge ayant prononcé dans la discrétion le divorce de Cécilia et Nicolas Sarkozy a reçu la Légion d’honneur. Tout comme Jacques Séguéla, qui avait organisé la rencontre avec Carla Bruni !
LIBERATION.FR : mardi 15 juillet 2008, extrait
Qu’Ingrid Betancourt reçoive des mains de Nicolas Sarkozy la Légion d’honneur, on comprend. Que Dany Boon soit aussi épinglé, pourquoi pas. Mais quand c’est la juge qui a prononcé en octobre dernier le divorce du couple Cécilia – Nicolas Sarkozy, là, on se marre.
Exclus d'une communauté religieuse après avoir dénoncé des actes pédophiles
Faits Divers
Aveyron
Exclus d'une communauté religieuse après avoir dénoncé des actes pédophiles
lundi 07 juillet 2008, 16h27 | leparisien.fr avec l'AFP
Quatre membres de la communauté religieuse des Béatitudes de l'Aveyron exclus après avoir dénoncé un frère, mis en examen ensuite pour «attouchements sexuels sur mineurs», ont lancé mardi un appel aux évêques de France leur demandant «d'agir» en leur faveur.
Ces quatre personnes ont indiqué qu'un «bon nombre d'évêques» sollicités pour trouver une solution à leur situation se sont réduits à dire: «Nous prions pour vous mais avec les médias vous aggravez votre cas».
«Nous demandons aux évêques de France d'arrêter de prier et d'agir», ont insisté les quatre exclus, une religieuse, un prêtre et deux laïcs, dont Cyrille, membre de la communauté depuis 33 ans, qui ont dénoncé les agissements pédophiles d'un ancien frère, Pierre-Etienne.
Celui-ci a été mis en examen en février dernier pour des «attouchements sexuels sur mineurs», commis de 1985 à 2000. Des faits qu'il a reconnu avoir commis.
Selon les exclus, «les voies de presse sont les seuls porte-parole qui (leur) restent» depuis leur exclusion prononcée par les responsables de la communauté, qui ont estimé que ces quatre personnes n'étaient plus «en communion avec la communauté» porté cette affaire au grand jour.
«Nous refusons de servir la loi du silence et de vivre comme des condamnés», a insisté Cyrille, précisant que l'évêque de Rodez, Bellino Ghirard, avait accepté de continuer à les héberger dans l'abbaye Notre-Dame-de-Bellecombe, près de Comps-la-Ville (Aveyron) jusqu'au procès du frère Pierre-Etienne.
Les exclus de la communauté religieuse se sont dits prêts à tenir une conférence de presse, «documents à l'appui, sur les conditions dans lesquelles (ils vivent) aujourd'hui suite au refus de taire des actes de pédophilie».
Cette décision a été prise malgré un récent courrier du modérateur général des Béatitudes qui indique vouloir «plaider contre ceux qui se servent de la presse, de la radio et de la télévision».
Un faux prêtre au confessionnal
Un faux prêtre surpris en train d'écouter des confessions dans la basilique Saint-Pierre de Rome a été traduit devant un tribunal du Vatican, selon un juge de la cité-Etat dans une interview publiée hier.
Selon le juge Gianluigi Marrone, l'homme était vêtu en prêtre et avait avec lieu des documents semblant prouver son ministère.
"Il y a quelques temps, j'ai dû faire face à un cas inhabituel - un faux prêtre", explique Gianluigi Marrone dans le journal du Vatican "L'Osservatore Romano".
"Il a été pris sur le fait dans la basilique alors qu'il essayait de s'installer dans un confessionnal. Il portait une aube de prêtre, mais l'oeil exercé du personnel" de la basilique "n'a pas eu besoin de grand chose pour sentir qu'il y avait quelque chose de bizarre dans son comportement", explique-t-il sans développer plus avant.
L'homme a été arrêté et ses papiers contrôlés, et bien que les documents en sa possession semblaient authentiques, le personnel est resté méfiant, poursuit le juge.
L'usurpateur a finalement été "démasqué" après vérification des documents auprès des autorités italiennes, révèle-t-il, ajoutant que ce n'était pas la première fois qu'il se faisait passer pour un homme d'église en Italie.
"C'était un cas d'usurpation d'un titre ecclésiastique, il a donc été jugé par notre tribunal", conclut le magistrat, sans préciser la date du méfait ni le verdict du tribunal.
Un faux prêtre au confessionnal
Source : AP, le Figaro, 06/07/2008