Mot(s) clef: banane
Une citation, pour conclure, de Nick Cave, sur la mémoire et la vérité
Silence, maintenant, là bas. Ou retour à l'anonymat, pour y discuter de choux et de cailloux, de sujets inertes, probablement moins sensibles que ceux sur le vivant et l'humain ? A moins que je ne file tout simplement cultiver encore ailleurs que sur Wikipedia. Mais j'en relirais des portions plus tard, après avoir pris encore un peu de distance. Je constaterais toujours que quelques uns m'y ont parfois longuement répondu sans jamais m'avoir vraiment lu ?
Après mes derniers échanges avec un wikipedien, d'abord quelques mots autour du thème « C'est vrai ça ? », sur un sujet polémique et pas trop clair, une ou des rumeurs manifestement alimentées il y a près de 15 ans par les fondateurs de Wikipedia, un petit retour sur mes échanges récents, là bas, puis pour lire ensuite que j'aurais du cibler et discuter plutôt avec des wikipediens spécialisés en politique, je retiens une citation qu'il affiche. Ainsi qu'une référence qui existe, d'une revue papier qu'il serait possible de se procurer, pour vérifier les propos restitués par Isabelle Chelley.
Discuter plutôt avec des wikipediens spécialisés en politique ? Ce que j'y ai publié s'adressait bien à cette sphère, dès les premières lignes, après y avoir essuyé des réactions autour des sujets tels que Guy Delcourt (homme politique) et Maître Eolas : « L'AàC porte plutôt sur des articles, des thèmes, des personnalités ou des sujets politisés, voire même parfois fortement politisés, contemporains ou d'actualité (immédiate). Et sur le contenu de ce genre d'articles... » Bien avant Rock'nFolk n° 547, je vais me procurer un livre que je découvre, Odyssée 2.0: La démocratie dans la civilisation numérique, par Guillaume Cazeaux, philosophe, sur les « technophiles béats » et « sur un risque d'abêtissement ».
Discuter... et souvent autant d'objections ? J'ai tout de même fini par y modifier un peu l'article Maître Eolas, Journal d'un avocat, l'introduction. Il n'y a pas eu de réactions négatives. Mais ce n'était qu'un début, dans l'introduction.
Discuter... Au cours des jours passés, on m'a renvoyé de multiples fois aux critères d'admissibilité divers et variés de WP. Critères qui me convenaient, je n'ai pas souvenir en avoir contesté un seul. Je viens de parcourir maintenant quelques pages WP de personnalités politiques, dont celles de Nadine Morano et d'André Vallini. Sur la page de ce dernier, je lis : « a initié plusieurs dispositifs à destination des Isérois: la gratuité des musées départementaux(20), le "chéquier jeune Isère"(21) pour l’accès de tous les collégiens à des nouvelles pratiques culturelles et sportives ou encore... » Sur la page de Guy Delcourt, je comptais aussi ajouter des éléments sur ou autour du « livre blanc » (PDF), de 2012 : « prévention, parentalité, partenariat, proximité », « le nouveau contrat social », sur « une politique globalisée, l'expérience de Lens ».
En fouillant encore, je me suis aperçu que l'article de Christiane Taubira n'était pas à jour. Sans justifier quoi que ce soit en page discussion, j'ai ajouté de premières lignes dans l'article. Puis a vite suivi un conflit d'édition, je souhaitais encore y ajouter des informations. Le paragraphe a juste été déplacé plus loin, sous Victime d'attaques racistes ; c'est plus cohérent, passe aussi plus à la suite, plus bas, bien hors de la rubrique Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Cette partie semblait ne pas avoir été mise à jour depuis 2013 et les condamnations de l'ONU, qui s'alarmait de ces catégories d'attaques à l'encontre de Taubira. Y voir ainsi exposée la une de Minute et son argumentaire m'ennuyait. Il y avait à y mentionner la condamnation en première instance de son directeur, pour cette histoire de banane, en 2014, puis l'appel du parquet qui estimait la peine trop peu sévère. Ce 4 juin, le parquet a requis la même amende qu'en première instance, 10 000 euro, ainsi qu'une peine de prison avec sursis. « Décisions » à suivre, le 17 septembre prochain.
C'est pourtant simple, Wikipedia, même pour un vrai personnage, Taubira, et une affaire de ce genre. Et je me doute que s'il y avait le moindre problème avec ce que j'y ai ajouté, il suivra des rectifications. A l'historique, on remarque bien des révocations... A l'occasion, peut être en septembre, j'irais voir comment cette rubrique va évoluer.
Réaction au bistro, où je n'ai plus reparlé du reste : « Rien de nouveau, il y a énormément d'articles sur Wikipédia qui ne sont pas à jour. C'est tout à fait normal vu le nombre d'articles et le fait que nous ne sommes que des bénévoles. » C'est évident. Mais je remarque surtout qu'ajouter des choses, même sensibles, n'est pas nécessairement très compliqué.
« J'aime utiliser Wikipédia comme une sorte de mémoire alternative que nous avons tous à disposition. (...) Je me plongeais souvent dans des livres pour y chercher des informations et maintenant on a Wikipédia. Ce qu'il y a de bien sur ce site, c'est que, comme nos mémoires, tout n'y est pas vrai ou fiable. C'est ce que je trouve excitant avec Wikipédia. On ne sait jamais si ce qu'on y lit est la vérité ou pas. »
Nick Cave, « Interview par Isabelle Chelley », Rock & Folk, no 547, mars 2013, p. 70 (ISSN 07507852)
« J'étais ainsi : pour moi deux et deux ne faisaient jamais quatre,
s'il y avait moyen de croire que cela faisait cinq. »
L.P. Hartley, The Go Between, vu dans un ouvrage sur Réseau Européen Droit & Société
C'est Marianne n°950 du 2 ou du 3 juillet? Ou c'est juste un détail? #presse pic.twitter.com/LnEuKleeAZ
— Bruno Kant (@bkant) 8 Août 2015
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En quête d'un second souffle, après un laxatif ?
Je lis qu'il va devoir rebondir ? S'il y arrive, car je pense que les flots de critiques sont loin d'être taris, notre chantre pourrait un jour me remercier, ces suppos sont susceptibles de l'alléger : « les politiques sont tous au régime » ou « maigrir pour faire le poids », peut-on lire dans VSD. Je lis aussi que la nouvelle tendance consisterait à bien arborer la banane. J'ai le sentiment d'être encore dans le rang des avant-gardistes, avec d'autres, je fais depuis très longtemps déjà la promotion de ce parfum, la banane. Mais il y a bien plus intéressant dans toute cette presse du moment.
Y a-t-il un barbare qui sommeille en chacun de nous, m'a-t-on demandé hier, dans un forum. Je pense que cette personne venait de parcourir mon blog. Je lui ai répondu non car je pense plutôt que nous sommes tous historiquement frères et soeurs, comme Caïn et Abel. Ce que j'ai lu aujourd'hui, sur LEMONDE.FR, tendrait à le confirmer. Ce que j'ai pu percevoir dans les écrits, les prêches, les comportements et les agissements du pasteur d'Uhrwiller et de sa soeur, le corbeau de l'histoire, tendrait à le confirmer également. Par le passé, l'un de mes avocats m'avait dit qu'il ne fallait surtout pas parler d'argent ; le juge pour enfant était saisi et les tantes maternelles de ma fille Justine s'étaient déjà beaucoup impliquées, avec la Dass et sa justice, « dans l'intérêt de leur nièce ». Et pourtant, quelques temps plus tard, le juge des tutelles me contraignait à parler d'argent, de biens et de successions, suite à une lettre du corbeau !
Je crois que d'autres ont des perceptions assez similaires à la mienne de ces relations « fraternelles », d'entre-aide, du « Care » ou de ces « sauvetages ». Nous sommes à peu près tous bercés par les mêmes cultures, valeurs et messages qu'elles émettent ou transmettent. Il y a peu, je recevais un livre, paru en septembre : Frères et soeurs, Histoire d'un lien, de Didier Lett. Je n'ai pas eu le temps de le lire ni même de le feuilleter. Mais malgré tout, je pense que son contenu illustre bien la complexité - au sens de la diversité - de ce qui peut nous unir. Dans ce même forum et la réponse qu'on me faisait, je relevais une coquille ou comme un cuir : « Bruno, peut-petre ! » J'en ai sourit. J'ai répondu que maintenant, je vais aller paitre, comme c'était déjà prévu. Je pense que je le pourrais, avec la conscience bien tranquille. Il y a un moment, j'ai déjà écrit que j'en avais bien assez lu. J'attends maintenant de constater tout simplement l'absence de réactions à ce que j'ai pu faire, dire, écrire ou même poster au cours de ces 6 dernières années.
Les journaux et les livres, j'ai lu qu'on pouvait les recycler, en faire des sacs à main, des serviettes. Ca me rassure, j'en ai des piles et des étagères remplies. Je pensais qu'ils ne me serviraient bientôt plus à rien.
« Passez un bon dimanche »
Famille : "La question de l'argent reste taboue"
LE MONDE | 17.10.09 | 14h41 • Mis à jour le 17.10.09 | 17h59, extrait
Dans cette arithmétique familiale, qu'est-ce qui fonde les liens de la fratrie ?
Les liens fraternels sont très éloignés de l'idéologie de la fraternité. Ils se construisent dans la durée. Il ne suffit pas d'être frères pour être dans le partage. Le frère qui naît, c'est d'abord un gêneur qui nous fait perdre l'exclusivité du regard parental. Cela peut susciter chez l'enfant une angoisse existentielle très forte. Cette peur s'accompagne de désir de destruction d'autant plus difficile à dépasser qu'il génère une lourde culpabilité. Il incombe aux parents d'établir un lien éthique dans la fratrie en posant les limites de ce qui est à l'un et à l'autre. On ne doit pas imposer aux enfants de s'aimer, mais de se respecter.
A propos de « bruits qui courent »
J'apprends aujourd'hui, de source assez sûr, que, par le passé, le maire d'Uhrwiller aurait reçu des chewing-gums parfum banane ainsi que quelques feuilles de papier. Je n'en doutais pas, j'avais expédié le tout par RAR, à diverses personnalités et élus.
Le maire d'Uhrwiller pourrait ne pas avoir compris ce que signifiait cet envoi ; je n'avais pas eu d'échos. Quelques jours plus tard, Jacques Chirac nommait donc un nouveau Défenseur des enfants. Le parfum banane ou même la banane, on en parle assez souvent dans les médias traditionnels pour que personne n'ignore à quoi on peut faire allusion en s'y référant ? Les plus curieux taperont « banane », à droite, dans la case « Rechercher ».
On en a déjà beaucoup rit sur la toile. Et cela confirme une fois encore que la Poste dysfonctionne bien. Le greffier de la cour d'appel de Versailles dysfonctionne tout aussi bien que la Poste, et ce malgré les vacances judiciaires. En effet, je reçois déjà mon récépissé suite à ma dernière déclaration d'appel.
Il a bien la banane
Ce dimanche, le 13 heures de France 2 a tendu le porte voix à Obama : « les règles doivent être respectées, les violations doivent être punies, les mots ont un sens », nous a-t-il dit, parlant de la prolifération des armes nucléaires.
Le chantre a également eu son temps de parole. Il a la banane, ça a été fanfaronné partout, même en une du monde de ce 5 avril, et nous, on a les peaux ou des promesses, l'assurance de jours meilleurs, bientôt.
L'UMP est très optimiste, le Figaro du 5 nous serine encore le couplet du ticket gagnant, tandis que l'opposition et des radicaux sont plus sceptiques, certains vont jusqu'à nous montrer leur cul (en une de Libé du 4).
Le Parisien du 5 avril dénonce l'ultra-violence qui a « traumatisé la capitale alsacienne ». Roland Ries, son maire, s'explique en page 4 : « On a comparé Strasbourg à un camp retranché ! Mais ces personnes n'avaient pas pour objectif d'exprimer une opinion critique sur l'Otan. Ce qu'elles ont fait est inacceptable ! Quand une démocratie est attaquée, elle a le droit de se défendre. » Ce n'est qu'en page 11, parmi les faits divers, que nous apprenons qu'il y a encore eu de violentes émeutes en Corse, après des protestations suite à la condamnation d'Yvan Colonna : « on se croirait à Belfast », esquisse l'envoyé spécial.
En page 13, rubrique « vivre mieux » de ce même Parisien, nous découvrons comme un message d'espoir après les polémiques qui ont récemment divisées l'Eglise et même suscité des affrontements, le 22 mars dernier, au parvis de Notre Dame : « L'opinion publique catholique a de nouveau du poids ». Tout ça pour ça ?
En page 10, on peut lire l'invité « du dimanche », Max Gallo : « Le pouvoir est toujours ressenti comme illégitime », une interview publié sur www.leparisien.fr. Sa « Révolution française » cartonne en librairie.
Des coupons de la semaine
Le n° 619 de Marianne est paru
Avec l'allusion aux clowns et au chocolat, nous pourrions encore heurter quelques sensibilités et courants de pensées... Il faut que je revoie d'anciennes notes à propos de Footit et Chocolat, un duo de clows qui a connu une belle carrière en France, à la fin du XIXe siècle, ainsi que mes notes relatives à la United Fruit Company.
En 2006, après l'amnistie de Guy Drut, tout le monde s'est mis à parler d'une république bananière. J'ai écrit à la place Vendôme en joignant des Hubba Bubba Duo à cette correspondance : « Avec la présente vous trouverez encore quelques friandises goût banane. Je vous prie de croire, Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice... » J'ai également distribué et posté quantité de ces friandises, avec des tracts de mon cru.
Fin mai 2008, un substitut de Nanterre m'humiliait devant Justine, me priant de cesser d'amuser la galerie... Je ne pensais pas si bien écrire fin janvier, « Après le grotesque, le burlesque », ce qui se confirmait déjà début février.
Hubba Bubba Duo, parfum banane et chocolat |
Une correspondance type
Je me demande si François Fillon et le préfet, son chef de cabinet, m'ont bien lu. Ce samedi, j'ai ramassé quelques journaux. Il semblerait que d'autres pensent comme moi, voir que eux, lisent mon blog ou diverses informations qui circulent sur Internet. J'ai le sentiment que de nombreux journalistes, des éditorialistes et des rédactions partagent une même culture et même, parfois, des opinions très similaires aux miennes.
Le juge pour enfant de Nanterre devra donc d'abord moucher le CRIF mais également les médias français et internationaux, surtout la presse satirique, et, ensuite seulement, il pourra éventuellement envisager de me prier fermement de changer de discours, d'adhérer à ceux du procureur et à ceux du pasteur d'Uhrwiller ?
Dans mon dernier billet, j'ai écrit que j'allais réfléchir à un « outrage absolument monstrueux ». Je pense que je vais avoir beaucoup de mal à rivaliser avec les médias français quoi qu'en communiquant sur des thèmes tels que le rôle « positif » de la Shoah, je risque fort d'ouvrir quelques esprits. Tout en y réfléchissant, je vais me mettre à la recherche d'un animal crevé, j'ai parfois vu des rats courir la nuit dans les rues...
----- Original Message -----
From: PM COURRIER Pm
To: bkant
Sent: Thursday, October 23, 2008 1:01 PM
Subject: RE : [Mail au PM]La marseillaise et la protection de l'enfance - PR - A054855.02
Monsieur,
Par courriel du 15 octobre 2008, vous avez fait part au Premier Ministre de vos réflexions à la suite des incidents survenus le 14 octobre 2008 au Stade de France pendant l'exécution de notre hymne national.
Monsieur François FILLON a pris connaissance avec attention de vos propos et des arguments que vous avez exprimés. Il m'a chargé de vous apporter les précisions suivantes.
Le Chef du Gouvernement a souligné dès le 15 octobre au matin le caractère insultant d'une telle manifestation, soulignant le manque de considération et de respect pour toute une nation.
Le Président de la République a convoqué le même jour à 13 heures Monsieur Jean-Pierre ESCALETTES, Président de la Fédération Française de Football en présence de Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative et de Monsieur Bernard LAPORTE, Secrétaire d’État chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. A l'issue de cette réunion, un certain nombre de décisions ont été annoncées par Madame BACHELOT-NARQUIN :
- Tout match, où notre hymne national sera sifflé, sera immédiatement arrêté. Les membres du gouvernement quitteront immédiatement l'enceinte sportive où notre hymne national aura été sifflé.
- Quand un match aura donné lieu à de tels sifflets, tous les matchs amicaux avec le pays concerné seront suspendus pendant un délai qui restera à fixer par le président de la fédération.
Par ailleurs, à la demande de Madame Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire pour "outrages à l'hymne national".
Convaincu qu'un tel incident ne saurait rester impuni, Monsieur François FILLON tenait à vous apporter ces quelques compléments d'information.
Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Pour le Premier Ministre
Franck ROBINE
Préfet,
Chef de Cabinet