Mot(s) clef: sauver
Entrave à la saisine de la justice
NDLR : Il suffit de bons bouffons en blouse, des « psychologues » ou des « médecins polyvalents », d'un rapport administratif ou deux, à moins que quelques allégations de très intègres sociaux respectueux, ça peut suffire également, et le gentil juge pour enfant peut tout étouffer. Dans la pire des situations, de nouveaux juges, l'avocat de l'enfant, la chambre du conseil de la cour d'appel et sa première présidence sauront toujours trouver les pirouettes qui sauveront la dignité des juges et prétoires ou cours saisis.
Bulletin d'information n° 708 du 1er octobre 2009
N°1188
ATTEINTE A L'ACTION DE JUSTICE
Entrave à la saisine de la justice.
Non-dénonciation de mauvais traitements infligés à mineur de 15 ans.
Prescription. - Délai. - Point de départ.
Le délit de non-dénonciation de mauvais traitements sur mineur de 15 ans, prévu et puni par l'article 434-3 du code pénal, est un délit instantané dont la prescription court à compter du jour où le prévenu a eu connaissance des faits.
Crim. - 7 avril 2009. CASSATION PARTIELLE SANS RENVOI
N° 09-80.655. - CA Angers, 14 janvier 2009.
M. Pelletier, Pt. - Mme Radenne, Rap. - M. Salvat, Av. Gén. - SCP Vier, Barthélemy et Matuchansky, Av.
Un commentaire de cette décision est paru dans la revue La Semaine juridique, édition générale, n° 22, 27 mai 2009, Panorama, n° 1929, p. 44. Voir également la revue Droit pénal, n° 7-8, juillet-août 2009, commentaire n° 91, p. 23, note Michel Véron ("Le point de départ du délai de prescription"), également publiée dans la revue Droit de la famille, n° 7-8, juillet-août 2009, commentaire n° 98, p. 37.
Portrait d'un médecin polivalent
Voir aussi Car tout se soigne, désormais… des sujets à soigner à tout prix. Egalement très intéressant, le n° 101 de Santé Mentale, La paranoïa, et La psychiatrie - et la justice - à l'épreuve du scientisme, etc, etc.
Voir aussi sur Justice au singulier, Daniel Zagury refuse la clé, et « L'expert bouffon » ?
De la page 14 du journal Femmes 3000 n° 36
NDLR : Claude Duviau, un homme « pouvant être dangereux dans certaines circonstances »...
Assises - Procès Duviau : le verdict attendu aujourd'hui
TF1-LCI - le 09/03/2007 - 09h56
Lors de l'audience de jeudi, Claude Duviau, l'agriculteur jugé pour le meurtre de deux contrôleurs du travail, a raconté le drame presque minute par minute mais sans pouvoir expliquer son geste. Il comparaît depuis lundi devant les assises de la Dordogne pour homicides volontaires sur personnes chargées d'une mission de service public, Sylvie Trémouille et Daniel Buffière, tués de coups de fusil de chasse après un simple contrôle de travailleurs saisonniers dans l'exploitation de Duviau.
A l'ARSEA : « une logique citoyenne et surtout le respect des autres »
Sur DNA, le 11/9/2008, un CEF « pour tenter de les sauver »
Alsace Mulhouse Premiers jeunes au centre éducatif fermé
Le 02/10/08 à 06:57 - L'Alsace
L’équipe éducative du centre éducatif fermé (CEF) installé au Cockrouri à Mulhouse a accueilli, hier, les quatre premiers adolescents qui resteront six mois dans cette nouvelle structure.
Géré par l’Association régionale d’aide à l’enfance en difficulté (l’Arsea), ce centre est une première dans le Haut-Rhin, mais aussi en Alsace, en raison de son public. Il accueillera des jeunes âgés de 16 à 18 ans, placés par la justice, encadrés par 27 personnes:professeurs, éducateurs, personnels administratifs et techniques.
« Le but de cette structure est de permettre à des jeunes en difficulté de retrouver un rythme de vie, une logique citoyenne et surtout le respect des autres, rappelait dernièrement la directrice Marie-Pierre Claire. Ce n’est pas un endroit "sécuritaire", mais plutôt un lieu qui va permettre de remettre un certain nombre de jeunes dans une logique de vie en société. »
Efficacité de la Justice et évolutions en France
26 septembre 2008
Budget de la Justice 2009
Présentation du budget de la Justice pour 2009, sur www.justice.gouv.fr
Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a présenté, vendredi 26 septembre, le budget de la Justice pour l’année 2009. Seul ministère à bénéficier de créations d’emplois (+952) et avec un budget en hausse de 2,6%, la Justice est confirmée comme priorité du gouvernement.
Axant son discours sur « la volonté de résultat » qui doit guider une dépense publique plus « efficace », Rachida Dati a rappelé que les 6,66 milliards d’euros alloués en 2009 à la Justice, ont pour vocation de répondre aux missions fondamentales de la Justice : « protéger, sanctionner, servir ».
Efficacicé de la Justice : la France avant-dernière en Europe
France Info - 8 octobre, 17:36
Selon le le rapport 2008 de la commission européenne pour l’efficacité de la Justice (CEPEJ), qui compare les système judiciaires en Europe, la justice française est dans le peloton de queue, quels que soient les critères retenus.
Le caméléon : « pour quelques jours d'amour, ça valait le coup »
NDLR : De mes notes, de 2005. Les liens sont anciens et ne fonctionnent plus. Depuis, tous les journaux ont modifiés leurs sites mais on peut retrouver de nombreuses informations sur Internet. Aujourd'hui, Monsieur Bourdin s'exprime lui-même par l'intermédiaire de Youtube. Dans l'une de ses vidéos, il met en garde ceux qui se risqueront à interpréter ses discours ou à de quelconques diagnostics.
En 2005, l'expert psychiatre a dit de lui que sa « dangerosité est évidente ». On ne peut que donner raison à l'expert, le caméléon a démontré combien ces dispositifs et des professionnels de la protection de l'enfance pouvaient se faire berner par un adulte... ou de ces expertises et histoires qui peuvent faire rire tout comme indigner ou faire pleurer, une variante du cours du 8 janvier 1975 de Michel Foucault.
PAU (AFP), 15 septembre 2005, extraits - "Je suis venu pour assumer, je reconnais ce que j'ai fait", a-t-il indiqué au tribunal.
A la barre, il a souligné son besoin d'amour, déjà formulé la veille devant le tribunal correctionnel de Grenoble, qui l'a condamné à 18 mois de prison dont 14 mois avec sursis, couverts par sa détention préventive, pour avoir tenté de se faire passer pour un enfant disparu en montagne.
Frédéric Bourdin, 31 ans - Il avait été confié à l'Aide sociale à l'enfance et scolarisé pendant trois semaines en classe de quatrième dans un collège de Pau.
Frédéric Bourdin était arrivé en gare d'Orthez le 3 mai - Ce n'est que le 8 juin que l'usurpateur avait été démasqué par un surveillant, qui l'avait reconnu dans un reportage télévisé consacré à ses mystifications.
Le Caméléon : L'invraisemblable histoire de Frédéric Bourdin
de Christophe D'Antonio
Télémaque, mars 2005...
Présentation de l'éditeur. Un imposteur. Un manipulateur redoutablement intelligent qui a réussi à tromper une famille américaine en prenant la place de son enfant disparu. C'est l'histoire de Frédéric Bourdin, telle qu'on peut la lire dans la rubrique des faits divers. C'est vrai, Frédéric Bourdin a beaucoup menti. Vrai aussi, il voyage depuis des années sous de fausses identités et manipule les autorités en se faisant passer pour un mineur en danger, Vrai encore, il a passé 6 ans dans les prisons américaines, condamné pour avoir, à 24 ans, usurpé durant plusieurs mois l'identité d'un adolescent de 13 ans. Une étrange affaire dans laquelle la justice du Texas s'est montrée aussi sévère qu'aveugle, en fermant les yeux sur l'attitude suspecte de la famille du garçon disparu. La personnalité et l'histoire de Frédéric Bourdin sont pourtant bien plus complexes et surprenantes que ne l'imaginait Christophe D'Antonio en débutant son enquête sur ce jeune homme énigmatique, qui suscite la curiosité autant qu'il inspire le trouble, Frédéric Bourdin, véritable caméléon, a donné à l'auteur les clés pour comprendre son invraisemblable histoire. Christophe d'Antonio est allé chercher les pièces de ce passionnant puzzle aux quatre coins de la France et jusqu'au Texas.
Biographie de l'auteur. Christophe D'Antonio est journaliste. Son enquête sur Frédéric Bourdin l'a mené jusqu'au Texas. Durant plus de six mois, il a recherché et rencontré tous les protagonistes de cette invraisemblable histoire : famille, éducateurs, juges, avocats, psychiatres et agents du FBI. Christophe D'Antonio a débuté sa carrière comme reporter à l'agence Reuters, avant de devenir rédacteur en chef adjoint du magazine Gala. " Le caméléon" est son premier ouvrage publié.
«Je venais de purger six ans de prison aux Etats-Unis pour avoir pris l'identité d'un autre enfant disparu et m'être installé dans sa famille. J'étais seul. Je ne me sentais pas bien», a plaidé Bourdin.
«J'ai décidé de voir s'il était encore possible pour moi d'exister. Je savais qu'en me faisant passer pour cet enfant, on s'occuperait de moi. Je savais aussi qu'on découvrirait mon imposture, que j'irais en prison. C'était une sorte de suicide. Mais pour quelques jours d'amour, ça valait le coup», affirme encore Bourdin.
«Je sais, j'ai fait une connerie»», lâche Bourdin.
Son avocat, Me Sébastien Villemagne, insiste sur l'enfance difficile : «Il a été violenté entre 6 et 11 ans par un voisin. Puis a subi de nouvelles violences lorsqu'il s'est retrouvé en foyer. Ces agressions n'ont jamais été punies. C'est contre l'autorité qu'il en a avant tout», dit-il.
L'expert psychiatre s'attache à décrire «une personnalité complexe, un être manipulateur, séducteur, pervers, dont la dangerosité est évidente» et se dit «pessimiste sur son évolution».
Le Figaro, 15 septembre 2005
Grenoble (Isère)
La moralisation du capital, la résolution de la crise financière
Pouvoirs. Sud/Nord, Folies et cultures, no 20–2005/1
collectif, chez Eres. Rédacteur en chef : Michel Minard et Edmond Perrier.
Voir sur CAIRN pour le sommaire, les articles et leurs plans. Voir également Plantu, Le petit juge illustré. Eva Joly est mal aimée. Brigitte Henri, une ex commissaire des RG, a aussi écrit et dit des choses très instructives.
NDLR : Un ensemble à prendre avec des pincettes, il peut arriver que certains prêchent le faux pour savoir le vrai, il peut aussi s'agir parfois d'approximations, voire de diffamation, de luttes de pouvoirs ou de luttes en vue de les déstabiliser (notamment en périodes pré-électorales ou électorales). Ce sont en tous cas des informations qui sont parues et qui ont pu, en leur temps, influencer le lecteur. Se référer aux journaux, aux livres qui traitent ces thèmes, ainsi qu'aux informations officielles pour approfondir ces sujets ressitués dans leurs contextes historiques, sociaux et politiques. Se référer aussi aux rapports du SCPC, à la Documentation française, ainsi qu'aux rapports de la Cour des comptes. Souvent, des relaxes ou des acquittements ne font pas autant de bruit que des déclarations fracassantes qui initient des investigations. Certaines plumes sont plus cyniques ou satiriques que d'autres. Parfois, l'information est simplement insolite. Par ailleurs, de nombreux procès au motif de diffamation n'aboutissent pas en raison de vices de procédure. En théorie, un suspect est présumé innocent... ce qui est moins vrai dans le monde des affaires où, à certains postes, les acteurs doivent être irréprochables. Le pragmatisme et la modération s'impose. Par le passé, je boursicotais avec des collègues ; nous avions des titres Les Beaux Sites ; puis a suivi la guerre du golfe...
Les Européens rejettent l'idée d'un plan de sauvetage pour leurs banques
LE MONDE | 23.09.08 | Extrait
Les Européens ont salué, lundi 22 septembre, le plan de sortie de crise proposé par l'administration Bush. Ils se gardent néanmoins de vouloir mettre sur pied un dispositif d'une telle ampleur, en dépit des demandes en ce sens formulées à Washington. [...] Les Européens se montrent rassérénés par la réponse des Américains. "Nous y sommes ! Les Etats-Unis ont pris les choses en main. Comme cela a été le cas pour toutes les crises précédentes, la Réserve fédérale américaine (Fed) va faire office de pilote mondial pour mener à bien la résolution de la crise financière", estime un haut fonctionnaire. ...
Propos recueillis par J. B. (lefigaro.fr), le 23/09/2008...
Les rats vont sauver des vies en Colombie
La France et l’élimination des mines antipersonnel
Les mines antipersonnel constituent un fléau qui tue, blesse ou mutile chaque année 15 000 à 20 000 personnes dans le monde, touchant essentiellement des populations civiles.
La prolifération de cette arme, qui continue à frapper ses victimes bien longtemps après la fin des conflits, entraîne une déstabilisation durable des pays dans lesquels elle a été massivement utilisée.
Les mines antipersonnel sont traitées par deux instruments juridiques adoptant une approche différente : interdiction totale dans le cadre de la Convention d’Ottawa ; réglementation dans le cadre de la Convention de 1980 sur certaines armes classiques. La France est très active sur l’ensemble de ces questions. ...
BRÈVE, www.diplomatie.gouv.fr
Remise au ministre du rapport de la Commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel (28 juillet 2008)
Par LePost
Le Post - Vendredi 12 septembre, 13h23
Ce n'est pas une blague: les rats vont sauver des vies en Colombie.
Selon Direct Matin, "après avoir suivi un entraînement intensif dans un laboratoire de police à Bogotà, les rongeurs seront envoyés sur le terrain pour traquer les explosifs."
La vétérinaire Luisa Mendez, une des responsables du projet, s'explique dans le quotidien gratuit: "Nous avons choisi des rats car ils ont un odorat comparable à celui des chiens, mais ils peuvent intervenir dans des endroits difficiles d'accès et leur entraînement est rapide. En deux ou trois jours, ils reconnaissent l'explosif."
Et selon Libération, ils sont complètement formés au bout de deux à trois mois.
Quels sont les atouts des rats?
Légers, ils n'explosent pas sur les mines. Aussi, ils coûtent bien moins chers que les chiens: le rongeur revient à 7 euros contre 350 euros pour le chien, selon Direct Matin.
Une drôle d'escorte.
Libération révèle que dès novembre, ce sont 14 rats et... 3 chats "qui seront envoyés sur le terrain pour appuyer les unités de déminage dans le pays le plus miné au monde." Ces chats auront pour mission de protéger les rongeurs... d'autres chats!
Une équipe insolite qui permettra de sauver des millers de vie.
En effet, posées en grande partie par la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farcs), "les mines font près de trois victimes par jour", rapporte Direct Matin. La Colombie est ainsi le pays le plus miné du monde.
Une histoire (de la violence)
Revue Sciences Humaines,
Grands Dossiers N° 2, mars - avril - mai 2006, La moralisation du monde
Numéro spécial N° 7, septembre - octobre 2008, La grande histoire de la psychologie
Des Grands Dossiers N° 2, sur sur Sciences Humaines. L'éthique, un dilemme sociologique. Si Max Weber et Émile Durkheim ont placé la morale au cœur de leurs interrogations, la « sociologie morale » n'en est pas pour autant devenue un champ de recherches à part entière. Le sociologue qui s'intéresse à la morale est généralement confronté à une funeste alternative. Soit, en effet, il pose que la morale est une dimension essentielle de la vie sociale, coextensive de l'appartenance à une communauté ou une société donnée ; mais le constat est alors trop général pour engendrer, en tant que tel, des recherches empiriques précises. Soit il cherche à analyser les moments où dans la vie sociale se cristallisent des controverses ou des débats moraux, mais alors on a affaire à une sociologie spécialisée (sociologie de la déviance, des religions, du débat public...), où se perd la spécificité de la morale comme dimension de l'appartenance sociale.
Resterait le sacrilège secret et qui n'aurait été vu par personne, et celui-ci Frédéric le condamnerait encore et Montesquieu non. Mais ce cas là existe à peine. • La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire, par Emile Faguet (1847-1916)
Une histoire de la violence
De la fin du Moyen-Age à nos jours
de Robert Muchembled
Seuil, 2008, collection L'univers historique
Présentation de l'éditeur. L'actualité place sans cesse la violence sur le devant de la scène. Thème important pour les sociologues et les politiques, elle est aussi un objet d'histoire. À rebours du sentiment dominant, Robert Muchembled montre que la brutalité et l'homicide connaissent une baisse constante depuis le XIIIe siècle. La théorie d'une " civilisation des mœurs ", d'un apprivoisement voire d'une sublimation progressive de la violence paraît donc fondée. Comment expliquer cette incontestable régression de l'agressivité ? Quels mécanismes l'Europe a-t-elle réussi à mettre en œuvre pour juguler la violence ? Un contrôle social de plus en plus étroit des adolescents mâles et célibataires, doublé d'une éducation coercitive des mêmes classes d'âge fournissent les éléments centraux de l'explication. Progressivement, la violence masculine disparaît de l'espace public pour se concentrer dans la sphère domestique, tandis qu'une vaste littérature populaire, ancêtre des médias de masse actuels, se voit chargée d'un rôle cathartique : ce sont les duels des Trois Mousquetaires ou de Pardaillan, mais aussi, dans le genre policier inventé au XIXe siècle, les crimes extraordinaires de Fantômas qui ont désormais à charge de traduire les pulsions violentes. Les premières années du XXIe siècle semblent toutefois inaugurer une vigoureuse résurgence de la violence, notamment de la part des " jeunes de banlieues ". L'homme redeviendrait-il un loup pour l'homme ?
Biographie de l'auteur. Robert Muchembled, professeur à l'université de Paris-Nord, Visiting Professor à l'université du Michigan à Ann Arbor, ancien membre de l'lnstitute for Advanced Study de Princeton, il a écrit plus de vingt ouvrages traduits en une vingtaine de langues. Il a notamment publié, au Seuil, Une histoire du diable (2000) et L'Orgasme et l'Occident (2005).
Vers une police de la parentalité ?
L'enfant soldat - L'enfant instrumentalisé par le magistrat
Ces juges qui dérapent ou l'éthique dans le service public
Normes et déviances
Véronique Pillon, éditions Bréal, 2006
Prévoir la norme ne suffit pas. Il faut aussi en imaginer tous les dévoiements possibles... • Plaidoyer pour le mensonge, Laurent Lèguevaque, 2006
Maltraitance : 7 ans ferme pour un père
Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné à sept ans de prison ferme un père de cinq enfants pour des "violences aggravées" commises en récidive en 2005 sur ses deux filles âgées d'une dizaine d'années, et à 2 ans de prison son épouse qui n'a rien dit ou empêché.
Ouassini Belmir, qui aura 41 ans en septembre, s'est également vu retirer l'autorité parentale sur les deux enfants. Il avait déjà perdu ses droits sur l'un de ses fils, frappé au point de tomber dans le coma en 2003.
Pour ces faits, cet homme décrit comme manipulateur par les parties civiles avait écopé à Bobigny en octobre 2007 de six ans de prison, et la mère, Pascale Coget, 45 ans, de 3 ans dont 18 mois avec sursis. Tous deux comparaissaient détenus pour cette raison.
Le père avait déjà été condamné pour maltraitance sur ce fils en 1999 à Arras et en 2002 à Bobigny. Les violences sur ses soeurs (brimades, coups, bains brûlants, etc.) ont commencé une semaine après son retour au foyer, à Clichy-sous-Bois, à sa sortie de détention provisoire. Il était alors sous contrôle judiciaire.
Son fils placé en famille d'accueil après les faits graves de Noël 2003, "il a trouvé d'autres souffre-douleurs", a expliqué la magistrate du parquet qui avait requis contre lui, il y a quelques semaines, 14 ans de prison, et 5 ans, dont une partie de sursis, contre la mère.
Le tribunal a retenu une atténuation de la responsabilité du père, comme le préconisait l'un des experts psychiatres l'ayant examiné.
Les cinq enfants du couple, âgés aujourd'hui de 2 à 15 ans, sont tous placés en familles d'accueil.
Maltraitance : 7 ans ferme pour un père
Source : AFP, 04/09/2008
Prisonnier de son père
Le martyre d'un enfant, le drame d'une mère
de Carole Aigon-Rami
Michel Lafon, 2005
Présentation de l'éditeur. Un amour, un mariage, un bébé sur lequel se penchent des parents attendris. Les histoires horribles commencent souvent bien. Celle-ci se solde par un divorce, la maman hébergeant son fils. Mais un jour, le père de Yann - huit ans - réussit à convaincre celui-ci de le rejoindre... dans une maison pleine de chiens et de chats à l'abandon où le petit va devenir la victime de sévices inimaginables. Brûlures, coupures, tortures, Yann mange par terre, parfois les excréments des animaux. Les chiens sauvages, qui d'habitude mordent, lèchent ses plaies, le soir, tandis qu'il s'endort parmi eux. Pendant vingt et un mois, la mère de Yann frappe à toutes les portes, multiplie les démarches officielles, en vain. Pourquoi personne n'a-t-il bougé ? Ni les voisins, ni la police, ni la justice, ni même l'école ? "J'ai décidé avec ma maman qu'elle devait raconter notre histoire. Je voudrais que ce livre aide à sauver les enfants qui souffrent", écrit, en avant-propos de ces pages, un adolescent enfin sorti de l'enfer.
Mission civilisatrice, ingérence humanitaire, cultures et discriminations
Mission civilisatrice, ingérence humanitaire
Le Monde diplomatique, septembre 2005, extrait
« Le pays qui a proclamé les droits de l’homme, qui a contribué brillamment à l’avancement des sciences, qui a fait l’enseignement laïque, le pays qui, devant les nations, est le grand champion de la liberté (...) a la mission de répandre partout où il le peut les idées qui ont fait sa propre grandeur (...). Il faut nous considérer comme investis du mandat d’instruire, d’élever, d’émanciper, d’enrichir et de secourir les peuples qui ont besoin de notre collaboration (1). »
Ces mots, écrits en 1931 par le radical Albert Bayet lors du congrès de la Ligue des droits de l’homme consacré à la colonisation, devraient être examinés avec attention par les acteurs contemporains de l’aide internationale. Si la formulation est désuète, ils seraient en effet bien en peine d’en désavouer le contenu, tant ce programme de modernisation sociale et politique reste actuel. Le même congrès de la Ligue des droits de l’homme condamnait la « conception impérialiste de la colonisation », ne justifiant celle-ci qu’à la condition qu’elle se donne les buts « humanitaires » résumés par Albert Bayet.
Pour ce courant humaniste de la colonisation, celle-ci, telle une « charge d’aînesse », était source de bienfaisance et d’élévation des mœurs, une obligation de conscience qui se déduisait de l’évidente supériorité de la société colonisatrice sur les peuplades concernées. Quatre siècles auparavant, à l’époque de la conquête de l’Amérique, ce n’est pas au nom de la modernisation, mais de la christianisation, que le pouvoir conquérant s’exprimait...
(1) Cité par Charles-Robert Ageron, France coloniale ou parti colonial, PUF, Paris, 1978.
« Nous ne construirons rien de durable sans combattre ce poison pour la société que sont les discriminations. Nous ne construirons rien de durable si nous ne reconnaissons pas et n'assumons pas la diversité de la société française. Elle est inscrite dans notre Histoire. C'est une richesse et c'est une force », a assuré Jacques Chirac à l'occasion d'un discours aux français, le 14 novembre 2005.
28 janvier 2006 - Le Président de la République s’est enfin résigné à faire disparaître du droit français l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui enjoignait aux enseignants de faire état du rôle positif de la colonisation française.
Marianne2007.info - Sarkozy : «l'homme n'est pas une marchandise comme les autres» ; Extrait du meeting de Nicolas Sarkozy à Saint Etienne le 09 novembre 2006
« Les enfants volés ont l'impression d'être de vulgaires marchandises » • ADOPTION. Une journaliste française publie l'histoire vraie d'une fille volée à ses parents. Une affaire qui rappelle le scandale de L'Arche de Zoé. • Le Temps.ch, Samedi 3 novembre 2007
Des associations d'outre-mer manifestent contre la "falsification de l'histoire"
LE MONDE | 05.12.05 | Extrait
Déployée au bas d'un chapiteau encadré de deux drapeaux tricolores, la banderole du collectif des Antillais-Guyanais-Réunionnais était explicite : "Napoléon = négrier = criminel. Non à sa glorification. Non à la falsification de l'histoire."
Sauver les enfants
Sauver les enfants
Vivette Samuel
Éditions Liana Levi, 1995
De la couverture. « Sauver les enfants » : autours de ce mot d'ordre, un réseau se met en place dansla France occupée pour sortir les enfants des camps d'internement et, à partir de 1942, les soustraire à la déportation. Faux papiers, « camoufflages » dans des institutions et des familles d'accueil non juives, passages clandestins des frontières sont autant de moyens qui permettent d'arracher des enfants à leurs tragiques destins. Vivette Samuel a tout juste vingt ans lorsqu'elle s'engage dans ce combat, qui permettra de sauver des milliers d'enfants, grâce à une formidable chaine de solidarité.
Vivette Samuel est née à Paris en 1919. Ses études de philosophie sont interrompues par la guerre et le statut de Juifs décrété par Vichy. Recrutée par l'OSE (Oeuvre de Secours aux Enfants) en 1941, elle est internée volontaire au camps de Rivesaltes. Sa mission : faire libérer les enfants pour les placer dans des maisons d'accueil. A partir de 1942, lorsque les déportations des Juifs de France commencent, elle se consacre à l'action clandestine de sauvetage des enfants. A la libération, elle se tourne vers la profession d'assistante sociale et, en 1954, elle retrouve l'OSE, dont elle assurera la direction à partir des années 80.
De la présentation détaillée, par Marianne Rabain, psychiatre à l'OSE, sur Carnet/Psy. Ce livre est avant tout une leçon d'histoire. Son auteur, Madame Vivette Samuel, fit preuve toute jeune encore, d'un grand courage en s'engageant dans un combat, pendant la deuxième Guerre Mondiale, pour sauver des enfants juifs menacés de mort. Elle s'est consacrée par la suite, après-guerre, au travail social, faisant figure de pionnière dans l'élaboration des mesures de protection de l'Enfance. Ce livre, paru en avril 1995, vient juste célébrer le cinquantième anniversaire de la victoire des Alliés sur le Nazisme, et de la libération des camps de concentration où périrent des millions de juifs, tandis que d'autres étaient sauvés grâce à la lutte acharnée de militants qui, comme Vivette Samuel, ont refusé de plier sous la loi du plus fort.
L'enfance dans l'ombre du génocide
Le Monde, 6 Octobre 2000
Extrait. Une étude précise et sensible, Katy Hazan décrit l'action des institutions juives - laïques et religieuses - qui ont recueilli après guerre les enfants de déportés. Initiées dès le lendemain de la défaite de 1940, les persécutions antisémites poussent immédiatement les juifs à lutter pour leur survie. Avec les rafles de 1942 qui touchent les familles sans distinction d'âge, la dramatique urgence de disperser et de cacher les enfants s'impose aux organisations juives. Totalement prises de court, elles en recueillent des centaines à l'abandon.
Les Réunionnais de la Creuse veulent faire reconnaître leur « déportation » en métropole
Le Monde, 18 Août 2005
Extrait. De 1963 à 1980, 1 630 enfants ont été transférés. Me Gilbert Collard et Simon A-Poi, président de l'Association des Réunionnais de la Creuse, ont indiqué, mardi 16 août, lors d'une conférence de presse à Guéret, qu'ils assignaient l'Etat devant le tribunal administratif de Limoges pour « violation des lois sur la famille et sur la protection de l'enfance, violation des conventions internationales, non-respect des droits de l'enfant ». L'affaire devrait être examinée à l'automne. « Ce n'est pas gagné, mais c'est une bagarre qu'il faut mener », a déclaré Me Collard, avocat de l'association. Cette nouvelle démarche, qui s'inscrit dans une action engagée il y a trois ans, permettra d'éclairer une histoire méconnue.
De la quatrième de « Ma vérité », par Eric Breteau. Pourquoi une opération humanitaire, au but noble et juste, visant à sauver des enfants orphelins de la guerre du Darfour, devient en quelques heures une abominable affaire de trafic d'enfants ? Pourquoi des hommes et des femmes courageux et dévoués à un idéal humaniste deviennent, en seulement quelques jours, d'horribles criminels conspués par l'opinion publique et jetés en prison ? Parce qu'ils ont osé défier les « puissants ». Parce qu'une toute petite organisation humanitaire a agi là où l'Onu et les grandes ONG restent passives quand s'accomplissent les pires crimes contre l'humanité.
Un rapt parental « qui fini bien »
Un juge confie la garde de Sophie à sa mère, qui l'avait enlevée
Le Figaro, 21 novembre 2006
LAURENT DUBOIS retrouvera-t-il la garde de Sophie, sa fille de 4 ans enlevée par son ex-épouse le 9 août 2006 au Touquet (Pas-de-Calais) dans des conditions rocambolesques et aussitôt emmenée en Russie ? Rien n'est moins sûr, depuis qu'un juge des affaires familiales de Saint-Quentin (Aisne) a décidé, le 14 novembre dernier, de confier la garde de l'enfant à sa mère.
« Stupéfait », le père s'apprête à faire appel de cette décision. Pour autant, les retrouvailles entre ce chef d'entreprise et sa fille paraissent aujourd'hui plus éloignées que jamais.
Closer n°165, du 9 au 15 août 2008, page 40
Que se passe-t-il vraiment au sein de Nour Nejma ?
29 Avril 2008, allafrica.com
Maroc: Dissolution de l'Association Nour Nejma pour les bébés abandonnés à Essaouira
LA GAZETTE DU MAROC
Que se passe-t-il vraiment au sein de Nour Nejma ?
Un nouveau scandale d'enfants maltraités a été découvert par la section locale de l'AMDH à Essaouira au sein de l'association Nour Nejma. Cette dernière va être dissoute et les enfants vont être transférés.
[19/05/2008] sur www.ambafrance-ma.org
M.E.H
16 Mai 2008, www.lagazettedumaroc.com
Nouveau scandale d’enfants maltraités. C’est un nouveau drame qui est en train d’éclater à Essaouira. Celui-ci nous rappelle celui de l’enfant des toits, Ahmed Yacine de Marrakech.
Une association caritative dirigée par une allemande, est soupçonnée par la section locale de l’AMDH d’Essaouira de maltraitance envers une vingtaine d’enfants abandonnés. Pis encore, l’ONG marocaine accuse cette allemande de « vendre » la misère de ces enfants pour soutirer de l’argent à des donateurs étrangers et renflouer ses comptes bancaires. Les enfants hébergés par l’association souffrent de malnutrition, de maladies dermatologiques, de troubles psychiques et d’apprentissages. Selon le témoignage d’une enseignante à l’école primaire de Laäyoune : « les enfants de Nour Nejma scolarisés à l’école, développent tous des comportements anormaux, comme la somnolence pendant les cours. Leur alimentation à l’association ne comporte que du thé et du pain sec ». Pire encore, l’AMDH souligne que le siège même de l’association est limitrophe d’une décharge où prolifèrent toutes sortes de bestioles, sans parler de la vétusté de l’établissement lui-même. Le rapport de l’AMDH dont une copie a été remise au Parquet d’Essaouira, rapporte le cas de quatre enfants âgés de 3 à 5 ans, dont un handicapé, privé de soins et qui souffre de paralysie, de dermatose et d’évanouissements. Le plus grave encore, est le cas d’enfants qui ont atteint l’âge de la scolarité et qui sont isolés de tout contact extérieur, ce qui les empêche de grandir normalement. L’AMDH a formulé une demande urgente auprès des autorités de la ville pour dissoudre l’association et poursuivre sa gérante en justice. Elle lance également un appel pour sauver ces enfants et les mettre dans un centre d’accueil immédiatement, avant de les soumettre à une expertise médicale. Réponse des autorités : le gouverneur a fait appel à la justice pour dissoudre l’association. à partir de la semaine prochaine, les enfants seront transférés dans un centre d’accueil de l’INDH.
L'enfant proie
L'enfant proie
Dysfonctionnements et dérives de la protection de l'enfance
Pascal Vivet, Samuel Luret
Seuil, avril 2005
Page 53
L'Australie présente ses excuses
A lire sur letemps.ch
« Une Australie Blanche et Pure »
SYNOPSIS • Entre 1910 et 1970 plus de 100 000 enfants aborigènes ont été enlevés à leurs parents pour être confiés à des familles blanches qui les ont adoptés. Des centaines d’entre eux ont été abusés. D’autres se sont suicidés.
AUSTRALIE • La "génération volée" obtient réparation
Un article de Courrier International
Actualités : asie >> 6 août 2007
Un Aborigène enlevé à sa mère à l'âge de 1 an dans le cadre de la politique d'assimilation forcée menée dans les années 1950 vient de recevoir 525 000 dollars (330 000 euros) à titre de dédommagement. C'est la première fois que la justice australienne indemnise une victime de la "génération volée".
Une dizaine d'années après la publication du rapport "Bringing them Home", qui a fait connaître au grand public la tragédie des enfants aborigènes volés, la Cour suprême d'Australie-Méridionale est la première juridiction du pays à reconnaître aux victimes un droit à l'indemnisation. Cette décision de justice historique stipule que Bruce Trevorrow, 50 ans, a été victime de traitements illégaux et soumis à une détention abusive en étant retiré à sa famille et placé dans une famille blanche en 1957, alors qu'il n'avait que 13 mois.
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