Un rassemblement à Paris pour soutenir Charia Hebdo
Société
Un rassemblement à Paris pour soutenir Charlie Hebdo et «le droit au blasphème»
Mis à jour le 06.11.11 à 17h31 - 20 Minutes
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce dimanche après-midi à Paris pour défendre «le droit au basphème» et le rire comme «pulsion démocratique» en soutien au journal satirique Charlie Hebdo dont les locaux ont été détruits mercredi par un incendie criminel.
Le siège du journal satirique Charlie Hebdo a été attaqué dans la nuit de mardi à ce mercredi au cocktail molotov. La police recherche toujours deux suspects qui ont été aperçus sur les lieux de l'incendie, sans pouvoir être interpellés. Cet incendie suit une autre attaque, cette fois-ci sur Internet, contre le site du journal.
Depuis cet incendie, les personnels de Charlie Hebdo travaillent dans les locaux du quotidien Libération.
Avec AFP
Une toute nouvelle icône française : Tristane Banon
Je renseigne ou préviens d'abord mes lecteurs habituels ainsi que ceux qui me découvriront. Tristane Banon est d'un milieu auquel je n'appartiens pas, celui des peoples, des militants approuvés, des romanciers et des journalistes. En cas de pépin, ces gens s'enlisent puis s'enfoncent très bien tous seuls, parfois épaulés par des avocats, ils n'ont pas besoin de mes contributions, bien au contraire. Tristane Banon pourrait avoir beaucoup couché, c'est ce qu'elle exposait ce mercredi soir, pour « Semaine d'enfer ». Mais ce genre de choses n'arrive qu'aux autres, elle n'a jamais couché avec moi et je ne crois pas que je coucherais un jour avec elle, même pas par imprudence ou par inadvertance. Je n'ai donc pas d'intérêts particuliers à faire la promotion de cette nouvelle icône, Tristane Banon. Coucher, j'y ai déjà songé, c'est peut-être une nécessité, quand on a surtout trop couché, voire découché, ces gens finissent parfois par parler de vous, le cas DSK nous l'a amplement démontré. Ces précisions faites, je peux poursuivre, livrer une opinion susceptible d'être assez neutre ?
Comme beaucoup, je lis toujours les journaux et j'écoute des discours des peoples. Par moments, j'ai le sentiment d'halluciner et, souvent, je suis partagé entre hilarité et complaisance, celle qui trahirait qu'au fond de moi, je reste d'abord hilare. Je pouffais encore ce 3 novembre, en découvrant une interview de Banon pour Elle. « Tristane Banon est déterminée, habitée par ses convictions et l’envie que son affaire, tant médiatisée, permette de faire changer les choses. Mais elle reste encore fragile, usée par ces mois de combat médiatico-judiciaire et ces huit ans et demi de `' vie volée " ». N'est-ce pas émouvant ?
Dans cet interview pour Elle, je pouffais encore en lisant que « considérant que la reconnaissance de son statut de victime par le parquet de Paris était suffisante », Banon s'était adressée au château, « avec Olivia Cattan, demandant à être reçues par Nicolas Sarkozy sur cette question », le délai de prescription dans les cas d’agression sexuelle. Pour le moment, Tristane Banon et Olivia Cattan n'auraient pas reçu de nouvelles des résidents du château.
Alexandre, ce gamin de 13 ans qui ne souhaite pas être « placé », a aussi écrit à Sarkozy. Je crois que ce collégien attendait également des « nouvelles », Alexandre et sa soeur, un peu plus jeune, en attendent peut-être encore. Je pense que nous sommes nombreux à écrire ou à nous bousculer parfois aux portillons du château, mais que pas grand monde n'y sera reçu. Ce 26 octobre, une femme tentait de s'y immoler, je pense qu'elle avait aussi été refoulée...
De temps en temps, j'écris ou j'envoie encore des trucs au château, mais je n'attends plus de réponses pertinentes de la part du Président de cette République. En tant que femme, « victime », et profitant d'une entrée de Marie Georges Buffet, Tristane Banon sera peut-être mieux reçue par Sarkozy ? En février 2011, le château avait très bien reçu gilles Patron, le père d'accueil de Laeticia et de sa soeur jumelle, Jessica Perrais... c'était avant que le drame de Pornic n'éclate vraiment, puis suscite un scandale national
Après un « calvaire » de huit ans, une « vie volée », puis quelques mois passés à s'épancher dans la presse ou pour des plateaux people, Tristane Banon a donc enfin remporté un « statut de victime »... et une très simple correspondance du parquet de Paris. On croit rêver, on en reste pantois. Vivons nous dans le même pays ou sa justice est-elle effectivement rendue de façon si différente dans Paris intra-muros, de façon si différente pour la classe ou la caste des people ?
Le 21 mai dernier, dans le JDD et une tribune intitulée « Le retour du mâle dominant », se demandant encore si « L’Omerta serait [...] une tradition française », Olivia Cattan, Présidente de Paroles de femmes, et Fadila Mehal, Mariannes de la diversité, soulignaient, entre autres, que « La présomption d’innocence concernant Dominique Strauss-Kahn fut légitimement érigée par les uns et les autres mais présumer que la victime disait peut-être la vérité ne fut pas envisagé. Seules quelques voix politiques s’élevèrent comme celle de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon ou François Bayrou. » Le titre de cette tribune était-il un clin d'oeil à NQF, septembre 2002 ? Où en sommes nous aujourd'hui, après toutes ces semaines et mois au cours dequelles on nous a beaucoup bercé avec ces scandales et affaires dites DSK, puis du Carlton de Lille, ou avec ces affaires qui concernent plus précisément Tristane Banon, qui a dit vrai, qui a dit faux, qui est maintenant discrédité et qui l'est peut-être un peu moins ?
On nous avait parlé d'une tentative de viol, de violence, de la violence de DSK à l'encontre de Tristane Banon. On nous avait parlé de faits très graves, passibles des assises, ou les journalistes nous ont-ils exposé n'importe quoi ? Début octobre dernier, nous apprenions ensuite que la plainte de Banon contre DSK a été classée sans suite. Il semblerait que contrairement à ce qu'elle nous avait pourtant annoncé, Tristane Banon ne contestera pas ce classement par le parquet de Paris. Ce dénouement me surprend alors que la « victime » se voulait toujours très persuasive. Aurais-je loupé des épisodes ou le parquet de Paris ne nous aurait-il pas tout dévoilé des charges susceptibles de peser contre DSK ? Aujourd'hui, et de l'avis même de Tristane Banon, nous ne pouvons plus parler que d'une assez banale agression sexuelle, « un baiser volé », des faits reconnus par DSK, mais du bout des lèvres, et des faits d'ailleurs « prescrits ». Je suppose qu'ici et là, dans des commentaires ou dans des bistrots, certains parleront longtemps encore de violence et d'une tentative de viol... en brandissant donc une simple lettre du parquet de Paris. Dites moi que j'hallucine ou offrez moi un p'tit rouge.
On nous expose que DSK a pu mentir, qu'il a parfois changé de version, qu'aujourd'hui, qu'hormi avoir tenté d'embrasser Tristane Banon, DSK ne se souvient plus de rien, qu'il a pu tout oublier, comme un Mirmand. Je suis vivement déçu, par DSK comme par tristane Banon et leurs soutiens. Pourquoi ne sont ils pas chacun allé au bout de leurs combats, l'un d'eux pour être effectivement « blanchi », l'autre pour obtenir une véritable condamnation, un jugement, autre chose qu'une très banale « lettre du parquet » ? Je suis déçu par DSK comme par tristane Banon, elle n'a pas maintenu sa version non plus. Le premier a tout oublié, ne se souvient plus, et la mémoire de la seconde aurait soudainement également flanchée ? J'ai surtout le sentiment que DSK et Banon sont tous les deux normalement intelligents et qu'ils sont chacuns assez bien entourés et conseillés.
Je suis d'autant plus déçu que j'ai acquis le livre de Tristane Banon, « Le bal des hypocrites ». Je m'étais même précipité pour acquérir ce « roman » dès sa première parution, pensant que de prochaines éditions allaient être « censurées », dépouillées de quelques paragraphes portant atteinte à « l'homme babouin », dépouillées de quelques portions « trop engagées ». Il semblerait maintenant plutôt que Tristane Banon, comme le parquet de Paris, ne pouvaient pas maintenir l'hypothèse ou l'accusation de la « tentative de viol » par DSK, des faits qui n'auraient pas été prescrits, selon les explications qui nous ont été communiquées. « Le bal des hypocrites », aux côtés de quels objets d'études le classer ?
Une simple « lettre du parquet » de Paris, qu'en pensera Nafissatou Diallo, elle qui a finalement été discréditée par le parquet et par un juge de New-York ? D'après ce qui s'est propagé jusqu'en France, la salive de Diallo a été retrouvée mèlée au sperme de DSK... mais du fait des incohérences de Diallo et de son entourage, de leurs revirements ou de changements de versions, le procureur avait préféré abandonner les poursuites. Ne se serait-il pas produit quelque chose d'assez similaire en France, dans le cadre de cette affaire Banon contre DSK, mais sans l'intervention d'un vrai juge ?
Des lettres, des « lettres du parquet », des constats ou des extraits de minutes d'huissiers de justice, des lettres de l'Elysée, d'une étude de notaire, des extraits de cadastre, des lettres du Ministère de la Justice ou de l'Intérieur, de la MIVILUDES, des jugements, des ordonnances, des arrêts, etc, et même de nombreux livres ainsi que des articles de presse et de bonnes vidéos, j'en ai personnellement rassemblé un très gros paquet au cours d'environ dix années et de multiples procédures. Il semblerait que ça ne prouve rien, rien de bien intéressant, en tous cas, pas pour certains juges, pas pour le parquet du coin non plus. Cherchez la cohérence chez ces peoples, journalistes et militants parisiens alors que je n'ai jamais changé de version, parfois d'avis ou d'objectifs, mais jamais de version
Une simple « lettre du parquet » de Paris... Quelques temps après mai 2010 et après avoir soufflé dans des bronches à la chancellerie, le parquet de Paris avait aussi fini par me répondre en me communiquant une « lettre ». L'été dernier, je n'ai pas eu de lettre, j'avais du voler une photo dans le bureau d'un OPJ. Je me demande si Tristane Banon, « victime », et ses soutiens savent ce que peut être un « combat » lorsque la justice est saisie. J'ai des doutes, d'assez sérieux doutes. Au cours de ces dernières années, j'ai connu des gens qui se sont battus, pour déccrocher autre chose que de simples « lettres du parquet ». Mémé Mireille avait même combattu jusqu'au bout, comme ça arrive parfois lorsque la justice est saisie. D'accord, d'accord, des gens comme ça, ou comme moi, nous ne somme pas des journalistes ni des peoples parisiens. Mais mémé Mireille, la grand mère de Sébastien, avait gagné quand même. Bref
Si une « lettre du parquet » suffisait à octroyer un statut de victime, voire même à condamner quelqu'un comme par décrêt, circulaire ou simple correspondance administrative, cela se saurait. Je pense que nous n'hésiterions plus à couper la tête de nos 8 500 magistrats et à les remplacer par d'assez banals employés de bureau ou par des juges pour enfants.
Une « lettre », après des débats, après une confrontation ou avec quelques éléments de preuves en main, c'est en réalité assez facile à écrire. Des avocats ou des experts - tel que des médecins, pas des « psychologues », ni des charlatants - peuvent souvent en produire d'assez pertinentes. Quand le parquet produit un écrit, il est parfois plus joli ; pour le conserver au fond d'un sac à main, c'est évidemment mieux ; mais pour parler librement, ce genres d'écrits, du parquet, sont à mon avis tout de même souvent très insuffisants. Je pense que Tristane Banon ne parlera plus jamais ou que très exceptionnellement d'une « tentative de viol » ; mais je peux me tromper. Elle n'avait peut-être pas besoin de beaucoup plus dans le cadre de ces histoires qui l'opposaient depuis huit ans quand même à DSK. Après sa version, elle a peut-être aussi changé tous ses objectifs ? Depuis ce mercredi, il semblerait que notre nouvelle icône houspille beaucoup Anne Sinclair.
Ces jours-ci, un autre litige a aussi retenu mon attention. Selon une interview pour l'Express, cet été, Tristane Banon critiquait aussi le Cherche Midi. Selon Europe 1 avec AFP, le Cherche Midi a rapidement réfuté les accusations :
L'Express, le 04/07/2011 : Et sur le plan professionnel ?
Tristane Banon : A plusieurs reprises, je me suis retrouvée blacklistée, sans comprendre. Je travaillais dans un endroit et, du jour au lendemain, tout se passait mal. Un exemple: j'étais directrice de collection au Cherche Midi depuis l'été 2009. Tout se passait bien jusqu'au mois de septembre 2010, où tout d'un coup le patron, Philippe Héraclès, me dit que je travaille mal, etc. Je n'ai pas compris. Et il y a peu de temps, sur Internet, j'ai lu une interview de lui révélant qu'il avait un accord de principe avec les collaborateurs de DSK: quand celui-ci annoncerait sa candidature, le Cherche Midi publierait son livre de campagne. Je trouve la coïncidence étonnante. Nous avons rendez-vous aux prud'hommes le 25 octobre pour requalification de contrat.
On apprend que de grosses tuiles en auraient suivies de précédentes ? D'après Europe 1, dès juillet, nous pouvions donc lire une réaction de Philippe Héraclès, PDG du Cherche Midi : « C'est avec stupéfaction que j'ai pris connaissance des propos diffamatoires de Tristane Banon me mettant en cause dans une interview de l'Express ». Puis ce 26 octobre, par exemple sur l'Express, nous pouvions lire que « Le jugement du tribunal des prud'hommes de Paris dans l'affaire qui oppose l'écrivaine Tristane Banon et Le Cherche Midi éditeur sera connu en juin 2012, a indiqué mercredi la maison d'édition, au lendemain d'une audience de conciliation. » Notre nouvelle icône vendrait-elle parfois la peau de l'ours avant de l'avoir tué ? Les journalistes qui la reçoivent ne pourraient-ils pas parfois inciter Tristane Banon à être un peu plus prudente ? Je n'ai pour ma part que très peu parlé d'un litige dont j'ai récemment retrouvé des traces dans des comptes-rendus analytiques de scéances du conseil municipal de la ville d'Asnière-sur-Seine (9-2). Lorsque je n'ai pas de traces, je me tais.
Quand une tuile tombe du toit, il arrive que d'autres suivent. Dans certaines histoires, il peut parfois pleuvoir des tuiles et on peut occasionnellement penser à d'étranges ou « d'étonnantes coïncidences ». Les plus fragiles et les vrai paranos développeront des théories conspirationnistes, ils soutiendront, martelleront que ce sont toujours les mêmes qui font tomber toutes ces tuiles, les jetant les unes après les autres du toit. Des travailleurs sociaux, des juges, des « psychologues » et des « psychiatres » peuvent développer et soutenir des théories tout aussi fantasistes ou farfellues que des conspirationnistes. DSK aurait-il pu tirer des ficelles du Cherche Midi ? Rho, c'est pas possible, « l'homme babouin » aurait-il vraiment osé ?
Début 2004, la ville d'Asnières n'a pas honoré un contract, c'est ce que soutenait une « victime », ma compagne d'alors, qui s'est ensuite tournée vers le tribunal administratif. En 2009 seulement, je crois, le tribunal administratif de Versailles a condamné la ville d'Asnières. Mais malgré cette condamnation, la « victime » était insatisfaite et a donc fait appel. Ce genre de procédures peuvent s'étendre sur des années, ces litiges ne se résolvent pas avec de simples « lettres » du parquet. Voyons donc, en juin 2012, comment notre nouvelle icône s'en sera sortie, contre le Cherche Midi, ou inversement.
Corrida : tous unis face à la crise de fréquentation
Grand Sud
Corrida : tous unis face à la crise de fréquentation
S. BARBIER
25/10/2011, 14 h 27 | Mis à jour le 25/10/2011, 14 h 32, Midi Libre
Sept organisateurs publics et privés des arènes françaises de première catégorie ont annoncé avoir adopté à l’unanimité une charte afin de garantir l’avenir des places taurines françaises, face à la baisse de fréquentation.
L’ensemble des participants, les représentants de Bayonne, Dax, Mont-de-Marsan, Arles, Nîmes, Béziers et Vic-Fezensac ont qualifié cette signature d’"historique".
Le député-maire de Bayonne, Jean Grenet, a expliqué que "cette charte était prise dans le but de pérenniser la tauromachie dans un contexte de crise économique mondiale".
Plus de 500.000 ménages ont au moins un loyer de retard
NDLR : « Chômage » et surtout « séparations » sont encore classés parmi les « imprévus » ?
Trêve hivernale: Plus de 500.000 ménages ont au moins un loyer de retard
Créé le 31/10/2011 à 11h17 -- Mis à jour le 31/10/2011 à 11h17 - 20 Minutes
ECONOMIE - C'est 35% de plus qu'il y a dix ans...
Plus de 500.000 ménages français sont en situation d’impayé. La Fondation Abbé-Pierre publie ce lundi ce chiffre alarmant, à la veille de la trêve hivernale des expulsions en France.
L’organisation assure que, selon ses calculs, le nombre de ménages qui ne parviennent plus à faire face à leurs loyers a augmenté de 35% en dix ans. Elle dénonce la hausse des loyers, de près de 50% dans le même laps de temps, et le manque d’accès au relogement pour les 100.000 personnes expulsées chaque année en France.
Selon une enquête récente de l’Anil, le montant moyen des impayés est de 2.600 euros. Et dans trois cas sur quatre, l'impayé fait suite à une perte des ressources imprévue (chômage, séparation...). La même enquête montrait le manque de connaissance des bailleurs -qui sont dans 90% des particuliers gérant eux-mêmes leur bien- des dispositifs susceptibles de limiter les impayés.
T. S.
Egypte : un blogueur placé en détention provisoire pour 15 jours
Egypte: un blogueur placé en détention provisoire pour 15 jours
AFP – il y a 1 heure
LE CAIRE — Un blogueur et militant égyptien a été placé dimanche en détention provisoire pour 15 jours par le Parquet militaire pour "incitation" à la violence lors d'une manifestation, a indiqué à l'AFP le directeur d'une organisation de défense des droits de l'Homme.
Alaa Abdelfattah est accusé de vandalisme et d'avoir incité à la violence le 9 octobre, lorsqu'une manifestation de Coptes (chrétiens d'Egypte) protestant contre l'incendie d'une église a dégénéré en confrontation avec l'armée et les forces de l'ordre, a indiqué Gamal Eid, du Réseau arabe pour l'information sur les droits de l'Homme (ANHRI).
Le jeune homme "a refusé d'être interrogé par le Parquet militaire parce que l'armée elle-même, dont dépend ce Parquet, est accusée d'être impliquée dans les évènements. Le Parquet a donc décidé de le placer en détention pour 15 jours", a précisé M. Eid.
L'ex-détenu israélo-américain à Tel-Aviv
NDLR : Nous inciterait-on à prendre des otages ?
L'ex-détenu israélo-américain à Tel-Aviv
AFP Mis à jour le 27/10/2011 à 18:51 | publié le 27/10/2011 à 18:50
L'Israélo-Américain Ilan Grapel, accusé d'espionnage par les autorités du Caire, a atterri ce soir en provenance d'Egypte à l'aéroport international Ben-Gourion de Tel-Aviv, ont annoncé les médias israéliens.
Le jeune homme de 27 ans a été libéré après plus de quatre mois de détention en Egypte en échange de 25 prisonniers égyptiens, dont trois mineurs.
Sa mère Irène, l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël Daniel Shapiro, ainsi que des représentants du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devaient l'accueillir à l'aéroport, ont précisé les médias.
Pontault-Combault : une enquête confiée au commissariat
NDLR : J'ai l'impression que ce sujet est beaucoup plus important que d'autres, dont on n'a pas ou que peu parlé. On pourrait avoir le sentiment que le Parisien, AFP et la justice française infligent une leçon de soucis des autres aux chinois, juste après un fait divers tout aussi dramatique, en Israel.
Actualité > Seine-et-Marne
Pontault-Combault : une fillette de 3 ans écrasée par une camionnette
Le Parisien, avec l'AFP | Publié le 25.10.2011, 17h16 | Mise à jour : 20h14
Une fillette de trois ans est décédée mardi, à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), sur le parking de la gare, écrasée par camionnette qui effectuait une marche arrière. Le tragique accident s'est produit vers 14H30. Une jeune femme de 23 ans, au volant de la camionnette, a effectué une marche arrière pour se garer mais n'a pas vu cette fillette qui se trouvait derrière le véhicule, selon des sources policière et judiciaire.
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Accident en Israël, justice française saisie
NDLR : Je note qu'une petite manifestation et quelques mots peuvent parfois suffir pour affoler la justice.
Accident en Israël, justice française saisie
Publié le 24/10/2011 à 21:24, le Figaro
La justice française a été saisie après la mort d'une jeune Israélienne, Lee Zeitouni, fauchée par des touristes français lors d'un accident de la route à Tel-Aviv le mois dernier, une affaire qui soulève une vive émotion en Israël, a-t-on appris aujourd'hui de source diplomatique.
"A la suite de la transmission récente d'une commission rogatoire internationale par le ministère israélien de la Justice, un juge d'instruction français a été très rapidement saisi par le procureur de Créteil", près de Paris, selon un communiqué de l'ambassade de France en Israël.
Le seul juif de la prison, Samuel a vécu un vrai calvaire
NDLR : Samuel semble tout de même avoir été pris en charge par des gardiens. Des juges pour enfants ou pour créatures inférieures auraient pu désigner des travailleurs sociaux de l'OSE France, Claire Davidson puis Magalie Bodon-Bruzel et enfin, avec le soutien ou l'approbation d'une cour d'appel, imputer tous ces faits aux terribles troubles de la relation père-enfant ou à la personnalité du père de Samuel... mais Israel aurait peut-être protesté.
Béziers
Le seul juif de la prison, Samuel a vécu un vrai calvaire
FRANÇOIS BARRERE
21/10/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 21/10/2011, 09 h 50, Midi Libre
Pourquoi avez-vous été incarcéré cet été au centre de détention de Béziers ?
Il y a deux ans, j’ai déposé le bilan de mon entreprise qui avait vingt salariés à Paris. J’ai tout perdu, j’ai quitté ma femme et mes enfants, je suis venu à Montpellier remonter une autre société, mais rien n’a marché. Plus rien n’allait pour moi, je n’avais plus d’argent, j’ai rencontré un cambrioleur qui connaissait un appartement.
J’ai dit oui, et je le regrette amèrement. Il a été arrêté et m’a balancé : j’ai été arrêté à Montpellier, et incarcéré le 21 juillet.
Comment s’est passée votre incarcération ?
À l’arrivée, on vous demande votre confession, pour l’aumônier et pour la nourriture. Je suis né juif, je l’ai demandé à personne, et je vais pas le cacher. Mais à Béziers, il n’y avait pas d’aumônier prévu pour les juifs.
Sur 1 000 détenus, j’étais le seul juif. Et il n’y avait pas de nourriture, alors que je mange strictement casher.
Que s’est-il passé ensuite ?
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Fillette happée en Chine : vers une indignation mondiale ?
NDLR : Pourquoi cette information me fait-elle penser aux prétoires du coin et aux services d'urgence français ?
International
Fillette happée en Chine : une indifférence choquante
Mise à jour le mardi 18 octobre 2011 à 18 h 46, Radio Canada, extrait
En Chine, une fillette a été renversée par une camionnette et des témoins de la scène n'ont rien fait pour lui venir en aide. Une vidéo montrant des images de l'incident, publiée sur plusieurs sites de partage de vidéo, a fait le tour de la planète et a provoqué de vives réactions. Ce genre de scène n'est malheureusement pas un cas isolé en Chine, où le principe du bon samaritain est loin d'être encouragé.
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Sarkozy écrit une lettre à Gilad Shalit
Sarkozy écrit une lettre à Gilad Shalit
AFP Mis à jour le 18/10/2011 à 20:35 | publié le 18/10/2011 à 20:33
Le président français Nicolas Sarkozy a fait part du "bonheur" et de "l'émotion" des Français dans une lettre personnelle au soldat franco-israélien Gilad Shalit libéré aujourd'hui après avoir passé plus de cinq ans aux mains du mouvement palestinien Hamas à Gaza.
La lettre a été remise en main propre au jeune homme de 25 ans par l'ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, lors d'une visite au domicile de la famille Shalit dans le village de Mitzpé Hila (nord d'Israël). "Aujourd'hui, je veux rendre hommage à votre courage dans cette épreuve terrible et vous dire notre bonheur et notre émotion à tous", écrit Nicolas Sarkozy dans cette lettre dont le contenu a été rendu public par Christophe Bigot.
"La France ne vous a jamais oublié. Elle s'est jointe sans relâche, avec opiniâtreté aux efforts de vos parents pour que ce jour, celui de votre liberté retrouvée, devienne une réalité", poursuit-il. "Ce jour de joie a été rendu possible par la décision courageuse, que je veux saluer du Premier ministre et du gouvernement israélien, d'accepter de libérer plus de 1.000 prisonniers palestiniens, pour vous ramener à la maison", continue le président, qui évoque la libération de Gilad Shalit comme "une priorité de (son) action car la France n'oublie pas les siens".
Manifestation des anti-corrida : pour le maire, c'était un « traquenard »
NDLR : Nous connaissons déjà la position de Monsieur Jean-Paul Fournier, pour qui les anti corrida sont « agressifs et intolérants » ; que dire alors des aficionados ? Nous découvrons maintenant le point de vue de Monsieur Serge Reder, maire de Rodilhan. J'ai le sentiment que Monsieur le maire partage assez mon opinion, ce 8 octobre, dans l'arène, la police et la gendarmerie ont été particulièrement inefficaces. J'ai également l'impression que Monsieur le maire ignore ce qu'est la désobéissance civile, un concept dont on entend parfois parler, en France, mais peut-être plus rarement dans le far-south ou le Gard. Je ne savais pas que l'utilisation de fumigènes pouvait être passible de sanctions ou d'un arrosage. Monsieur le maire de Rodilhan me donne des idées. Je pense être moi-même déjà assez connu pour mes « traquenards » ou « bâtons tendus » à de plus civilisés ou plus cultivés, de moins barbares, je crois que plus d'un Ministère pourrait un jour confirmer. La prochaine fois que je sortirais foutre le bordel dans Paris ou au voisinage d'un tribunal, pour taquiner la police, le parquet, des magistrats ou des millitants, j'en emporterais peut-être. Des fumigènes pourraient m'être utiles vers la mi-décembre, à la Cité des Sciences et de l'Industrie
Rodilhan Manifestation des anti-corrida : pour le maire, c'était un "traquenard"
Propos recueillis par RICHARD BOUDES
Midi Libre 15/10/2011, 11 h 21, extraits
Après les violences contre des anti-corrida, le maire de Rodilhan dépose plainte contre eux.
Monsieur le maire, vous vous retrouvez au cœur de la tourmente qui fait suite aux violences contre des anti-corrida, lors de Graine de toreros, samedi dernier, dans l’arène de Rodilhan. Une semaine après, comment vous sentez-vous ?
Je suis toujours mal à l’aise. On ne peut pas être au mieux. On reçoit des agressions téléphoniques en mairie. La boîte e-mail est inondée. Les personnels municipaux sont insultés, menacés. On a été contraint de fermer le standard pendant trois jours.
Quelle est votre analyse de ces graves incidents ?
Il y a deux camps qui s’opposent. Les pro et les anti, dont je respecte les convictions. J’accepte qu’ils manifestent aux portes des arènes. Mais là, ils ont franchi une limite et empiété sur la liberté des autres.
[...] Les violences éclatent et vous ne réagissez pas ?
Les manifestants se sont d’abord enchaînés. Un tuyau a été branché pour éteindre leurs fumigènes et pour les arroser. Puis, ils ont été entraînés vers l’extérieur. Je n’ai jamais dit qu’il n’y avait pas eu d’agressions. On a vu des choses inacceptables et regrettables.
[...] Les anti portent plainte pour non-assistance à personne en danger. Cela vise les élus présents et qui ne sont pas intervenus...
J’ai essayé de calmer les uns et les autres. Mais, au milieu d’une telle pagaille, cela devenait impossible.
[...] Est-il vrai que vous avez déposé plainte contre les anti-corrida ?
Oui, pour entrave, pour les fumigènes et les insultes.
Avez-vous le sentiment d’avoir été piégé ?
Oui, je le pense. C’était un traquenard.
Rodilhan noyant un « fumigène », voir la vidéo du 8
Rassemblement anti-corrida à l'arène de Rodilhan
NDLR : « Merci au service d'ordre », peut-on deviner à la fin de cette vidéo. On peut aussi distinguer plus d'un visage. La vidéo pourrait plaire à Copwatch. Je me demande si nos autorités vont réagir, et comment, si ce n'est pas déjà fait.
Des militants anti-corrida descendent dans l'arène
Le Point.fr - Publié le 11/10/2011 à 10:14 - Modifié le 11/10/2011 à 18:22, extrait
Une centaine de personnes se sont enchaînées samedi dernier dans les arènes de Rodilhan.
Au téléphone, mon interlocutrice s'étrangle presque de fureur : "Ils nous ont frappés, des femmes ont subi des attouchements, c'était atroce. Les gendarmes ont laissé faire." Me téléphone-t-on de Damas ? De Sanaa ? Ou encore du Caire ? Non, du Gard, en France.
Une émission sur la Palestine déclenche une polémique
Une émission sur la Palestine déclenche une polémique
Mots clés : Un oeil sur la planète, Palestine, Israël, Richard Prasquier, Rémy Pflimlin, France 2
Par lefigaro.fr Publié le 08/10/2011 à 15:47, extrait
La diffusion lundi sur France 2 d'un reportage sur l'avenir de l'Etat palestinien a provoqué de vives réactions de la part de la communauté juive, qui dénonce un parti pris. La direction de France Télévisions va être reçue par l'ambassadeur d'Israël pour s'expliquer.
La diffusion sur France 2 d'une émission sur les territoires palestiniens a déclenché une vive polémique cette semaine, amenant le président de France Télévisions a annoncer qu'il allait prochainement rencontrer l'ambassadeur d'Israël et les représentants de la communauté juive en France.
En cause : un numéro du magazine Un oeil sur la planète diffusé lundi 3 octobre à 22h45 et intitulé «Un État palestinien est-il encore possible ?» (visible ICI). Cette émission «a entraîné au sein de la communauté juive une intense émotion et une stupéfaction écœurée», a déclaré le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier, dans une lettre ouverte à Rémy Pflimlin, patron du groupe audiovisuel public.