Archives pour: 2008
Mascarades au pays des petits pois
Je pense que Nicolas Sarkozy a fait erreur lorsqu'il considérait que les magistrats se ressemblaient tous, alignés « comme des petits pois, la même couleur, même gabarit, même absence de saveur ». Je crois être tombé sur un os ou deux et pas des moindres ; Madame Mireille Millet qui semble avoir un sentiment similaire au mien vient d'écrire à l'Elysée et de publier sa correspondance dans son blog, elle entend dénoncer une situation « irréelle » dans la justice française.
Sarkozy reproche à la magistrature son manque de diversité
NOUVELOBS.COM | 29.10.2007 | Extrait
Interrogé lors de l'émission "Vivement dimanche prochain" sur France2, dimanche 7 octobre, Nicolas Sarkozy a reproché à la magistrature son manque de diversité. Soulignant la "différence" et "l'ouverture" de son gouvernement, incarnées notamment par son "amie" la garde des Sceaux Rachida Dati, invitée principale de l'émission, il a égratigné au passage le manque de "diversité" des magistrats, coulés dans "le même moule".
"J'ai voulu m'entourer de gens différents, j'aime cette différence... Je n'ai pas envie d'avoir le même moule, les mêmes personnes, tout le monde qui se ressemble aligné comme des petits pois, la même couleur, même gabarit, même absence de saveur", a dit le président.
Par ailleurs, depuis plusieurs mois, je fais parvenir des correspondances et des requêtes au juge pour enfant de Nanterre. Mais je ne reçois pas de réponse, mes plus récentes requêtes qui parviennent pourtant au greffe du juge pour enfant de Nanterre restent encore sans la moindre suite. La patience et la tolérance ont des limites. Je vais maintenant sommer le juge pour enfant de Nanterre de juger, selon une procédure prévue par la loi (article 366-9 du code de procédure civile).
un PDF de 9 pages | Traité du dol et de la fraude Meline, Cans et Cie, 1854 |
La voix de l'enfant
J'ai le sentiment qu'aucun des éléments qui suit ne figure au dossier du juge pour enfant de Nanterre. L'institution ne semble s'être souciée que du bien être des tantes maternelles de Justine ainsi qu'à protéger, parmi d'autres, Richard, le directeur de l'établissement de l'OSE de Taverny. Il me vient toujours autant la nausée lorsque je dois parcourir les éléments que les juges de Nanterre ont écarté, dans l'intérêt de l'enfant prétendront-ils.
Supprimé, pour répondre à une demande exprimée le 11 décembre 2009
La liste électorale
Début 2007, une commission constituée de représentants du préfet des Hauts de Seine et du président du TGI de Nanterre a refusé mon inscription sur la liste électorale.
Cette même commission a pourtant accepté l'inscription de ma compagne, elle avait constitué deux dossiers tout à fait similaires pour nos inscriptions en vue des présidentielles ! Nos patronymes distinguaient nos dossiers...
Suite au refus de cette commission, j'ai du saisir un juge puis plaider afin de pouvoir voter en 2007. Ce juge - qui ne siège pas à Nanterre ! - m'a bien reçu et a en effet ordonné mon inscription sur la liste électorale.
Il y a peu, sur Internet, j'ai découvert comment sont composées ces commissions électorales. Des agents de la préfecture et des magistrats du tribunal pour enfant de Nanterre ?
J'ai le sentiment qu'on ne gagne pas à être « connu » des magistrats du TGI de Nanterre. Je ne pense pas que la préfecture se « souvienne » de moi, en juin 2006 j'ai été arrêté devant les grilles communes à la préfecture et au TGI.
D'autre part, j'apprends ce jour que Manuel Aeschlimann a été battu aux élections municipales d'Asnières. Ma compagne a toujours un contentieux à régler avec cette ville.
Ces dernières années ont été très riches d'enseignements, notamment sur le plan « judiciaire ».
Nouvelle donne
« La première manifestation de la confiance, c’est la confiance en la loi. »
Allocution d'ouverture de M. Canivet au colloque « Confiance et médiation »
22 novembre 2006, sur le site de la cour de cassation
J'apprends que le juge pour enfant a été remplacé. Il classerait toutes mes correspondances et requêtes selon la conversation téléphonique que je viens d'avoir avec sa greffière, je l'ai appelée ce 14 mars, vers 14h30.
Cela tend bien à confirmer que dans ce tribunal pour enfant il ne règne pas le droit, porte ouverte à toutes les dérives. J'avais déjà eu des échanges assez virulents à ces sujets avec des magistrats dans le blog de Maître Eolas, il avait fini par verrouiller son billet.
Place à un poème
En arrivant sur ce blog, des internautes pourraient ne pas saisir de suite de quoi il en retourne car certains développements sont parfois techniques voire délibérément obscures. Je me plains du rapt de ma fille aînée Justine, de corruption judiciaire, de dysfonctionnements graves des services de la protection de l'enfance, et comme Madame Mireille Millet dans son propre blog, à propos de son petit-fils Sébastien, je m'adresse avant tout aux professionnels de la justice et de l'action sociales, à des journalistes également. Ces derniers comprennent très bien de quoi il en retourne.
Madame Mireille Millet est depuis longtemps suivie par les medias traditionnels, dans son propre blog elle a publié plusieurs articles de journaux régionaux et nationaux. Ma propre affaire, le rapt de justine, n'est médiatisée que depuis peu, un article a en effet été publié dans le Maxi n° 1114 du 3 mars dernier : « Reportage, Une décision de justice incompréhensible ». Sur ce blog, j'expose des éléments qui permettent de comprendre ce qui s'est passé, pourquoi ma fille aînée Justine a comme disparue en novembre 2005. Depuis 2005 nous n’avons plus la moindre nouvelle de Justine et je pense que c'est réciproque.
Les internautes et citoyens français qui ont été confronté à une certaine forme de justice dite « civile », rendue par le juge pour enfant ou le juge aux affaires familiales, ou qui ont été confrontés aux services de l'Aide Sociale à l'Enfance, aux « services sociaux », aux dérives et abus de ces services publics, seront plus à même d'approfondir le contenu de ce blog et celui de Madame Mireille Millet.
Certains parents qui ont été spoliés de leurs droits les plus fondamentaux, qui ont parfois été jusqu'à déchus arbitrairement, ou dont les enfants ont été détruits par de telles procédures n'hésitent pas à parler de « pornographie judiciaire ». Je serais plus sobre, je parlerais de parodies de justice, de mascarades où il arrive qu'au moment d'entrer en scène, l'un des partis au procès - la plupart du temps, toujours le même - est affublé d'une personnalité des plus noires par un calomniateur public - des corbeaux, des enquêteurs, des travailleurs sociaux, des arbitres, des avocats, des médiateurs ou des experts, voire même le magistrat qui préside l’audience. Puis le juge tranche. Une justice bassement médiévale, archaïque, qui ne dit pas ni le droit et encore moins la norme. Des parents et des enfants se reconnaitront peut être dans l’une ou l’autre des affaires Sébastien ou Justine.
Je vais relire les arrêts rendus par la cour d’appel de Versailles puis je publierais une synthèse de l’affaire qui concerne Justine, cet article sera aisément compréhensible par le plus grand nombre. En attendant, je fais place à un poème que j’ai trouvé dans la chambre de Justine peu après sa « disparition ».
Y aurait-il comme un contentieux impliquant quelques personnalités ?
Réhabilitation du commissariat de police à Taverny, dans le Val d'Oise
Mardi 4 avril 2006
Groupe UMP
Assemblée nationale
Jean Bardet, Député du Val-d’Oise
Extrait
Ma question porte sur les moyens de la police nationale dans la troisième circonscription du Val-d’Oise, et plus particulièrement à Taverny. Les locaux du commissariat sont en effet indignes, tant du point de vue des fonctionnaires - les vestiaires sont situés en sous-sol, et je n’ai vu pire que dans certains hôpitaux - que de celui du public, qui s’entasse dans une petite entrée de quelques mètres carrés. La confidentialité lors de l’enregistrement des plaintes [...] n’est pas garantie.
Cantonales
François Scellier confiant pour sa majorité
Le Parisien | 10.03.2008 | 07h00
Le Val d'Oise est responsable du contrôle et du financement de l'établissement de l'OSE France de Taverny, la Dass du Val d'Oise me l'a confirmé. Si des intérêts de personnalités ont pesé dans la balance, on comprendrait mieux pourquoi elle a toujours penchée du même côté...
La disparition subite de la maman
Le juge Thierry Reveneau est très drôle, il intervient tel un pompier, ravageant plus encore les lieux avec ses outils, puis il s'imagine que l'affaire en restera là. Le juge Anne Valentini et les travailleurs sociaux de l'OSE France ont dû se sentir soulagés sur le moment, sauvés par l'intervention de Thierry Reveneau.
Mais depuis, ils ont pu constater que je continue à me défendre. Ils auraient dû mieux lire les éléments qu'ils ont eux même versés au dossier de Justine. Madame Claire Davidson, missionnée par le juge Anne Valentini, a été plutôt formelle : je ne suis pas d’une nature à « délaisser » mes enfants.
Je pense que le juge Thierry Reveneau a négligé l'expérience que j'ai de la justice, de ses errements, de ses délitements. Et ce n'est pas parce qu'une « vérité » est un moment « établie » qu'elle est immuable.
La maman de Justine est décédée très subitement, quelques heures après son admission aux urgences, laissée sans soins ni même examens appropriés. Il y avait eu instruction qui a conclu au non-lieu d'un homicide involontaire. Depuis, après de nouveaux débats, un expert a conclu que la maman de Justine aurait dû être examinée et opérée dans la nuit, elle aurait alors eu des chances de survivre quelques temps à son affection.
De même, si les travailleurs sociaux et les magistrats de Nanterre avaient quelque peu approfondi la situation de Justine, elle n'aurait probablement pas été « donnée » à ses tantes maternelles. Après avoir perdu sa maman, Justine fait encore une fois les frais des insuffisances des services supposés compétents : elle a également perdu tout contact avec son papa, sa petite soeur, sa belle-mère, ses amis et proches...
La suite de cet article date de juillet 2005, ces éléments qui ont été publiés sur Internet, dans mon blog, avaient été évoqués dans les couloirs de la cour d'appel de Versailles.
Ah, si Justine était juive, noire ou musulmane !
Si Justine était juive, noire ou musulmane, je pense qu'un groupe de pression aurait fini par mettre un grand coup de pied au cul à la HALDE et que cette autorité se serait empressée de me répondre. La correspondance à la suite est restée lettre morte, comme tant d'autres.
Et l'on découvre que dans le secteur de Nanterre et de Versailles une certaine forme de violence habituelle et de discrimination raciale est « éducative », Justine en a pris plein la gueule pendant deux ans, au sein de l'établissement de Taverny.
Bagneux, le 25 avril 2006
A Monsieur Louis SCHWEITZER,
Président de la HALDE
Lettre ouverte - au format PDF, avec des pièces jointes
Vos réf. : LN/KANT/2005/885/001
Monsieur le Président,
Le 23 novembre 2005 vous m’avez informé que ma réclamation au sujet du suivi des mesures d’assistance éducative de ma fille aînée ne pouvait pas entrer dans le cadre des attributions de votre Haute autorité.
Les grands parents maternels de ma fille aînée sont nés en allemagne et ont fait la guerre aux côtés des nazis. Dans le cadre de mesures d’assistance éducative, le juge pour enfant de Nanterre a confié toutes les mesures d’investigations puis, ensuite, la garde de ma fille aînée à l’Oeuvre de Secours aux Enfants France (l’OSE). Or l’OSE est une association qui oeuvre historiquement et principalement en direction des populations juives défavorisées, catégorie socio culturelle et cultuelle à laquelle ma famille n’appartient pas.
Fin décembre 2004, suite aux déclarations de ma fille aînée, j’ai porté plainte contre inconnu pour discrimination raciale. Je n’ai pas connaissance de suites à cette plainte ni d’ailleurs à d’autres plaintes ou mains courantes pour des violences volontaires, des faits tels que des défauts de soins ou des privations de sommeil (…) dont a souffert ma fille aînée lorsqu’elle était placée dans l’établissement gardien de l’OSE.
Depuis le 4 novembre 2005, du fait, entre autres, des rapports et des allégations des travailleurs sociaux de l’OSE, tous mes droits d’hébergement, de visite et de correspondance avec ma fille aînée ont été suspendus. Peu après, le juge pour enfant de Nanterre a confié la garde de ma fille aînée à une famille d’accueil, en Alsace.
Parmis les pièces jointes vous trouverez principalement copie d’une lettre ouverte au Service Central de la Prévention de la Corruption (SCPC). Dans cette lettre ouverte je dénonce également ce qui me parait être des phénomènes de collusions et de corruption de l’institution socio judicaire. De mon point de vue, ces phénomènes ont déterminé jusqu'à ce jour l'issue des procédures judiciaires qui concernent ma fille aînée.
Je souhaiterais savoir si présenté ainsi, plus en détail, la situation de ma fille aînée et de ma famille entrera dans le cadre des attributions de votre Haute autorité.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes salutations les plus respectueuses.
Paranoïaque ?
Ajout du 1/6/08 : j'ai eu l'opportunité de lire ce rapport psychiatrique. Il mentionne bien des faits précis qui n'ont pas été portés à ma connaissance (à l'occasion des audiences ou dans les motivations des ordonnances).
Ajout du 6/10/2009... ma soeur aînée est trisomique, c'est « un antécédent familial » selon le médecin polyvalent missionné par le juge Anne Valentini. Le juge Thierry Reveneau a tout gobé. Un petit son pour la route ?
Paranoïaque ? Le juge Thierry Reveneau et le docteur Magalie Bodon-Bruzel l'allèguent mais sans jamais l'établir ou étayer cette théorie par le moindre fait précis.
L'idée de la paranoïa a germée en juillet 2005, au cours de l'audience présidée par le juge Anne Valentini. Ce juge et les travailleurs sociaux de l'OSE France n'avaient rien d'autre pour motiver leurs agissements ni pour se couvrir, par la même occasion. La meilleure des preuves en est que le jugement rendu en juillet 2005 par le juge Anne Valentini ne paraissait pas motivé.
Mais qu'ils allèguent, le rapt de Justine n'en est pas moins avéré.
Le corbeau et ses magouilles
Il n'y aurait pas une telle histoire sans un corbeau et quelques arrangement voire des agissements, y compris chez un notaire et à la caisse d'Epargne région Lorraine.
Carole, la tante maternelle assistante sociale à l'ASE, en Moselle, semble en effet avoir interféré un peu partout, après des menaces. Dans une lettre à Justine, elle a écrit qu'elle ne sait pas pourquoi « ça ne va pas » avec son papa...
Sur certains aspects, tant que j'étais le suspect que le corbeau désignait, le présumé coupable, la justice était aux abois. Dès lors que les faits et les enquêtes tendaient à montrer que les accusations étaient fantaisistes, imaginaires, mensongères ou calomnieuses, la justice n'a plus donné la moindre suite.
Une lettre au moins du corbeau figure toujours au dossier de Justine, chez le juge pour enfant de Nanterre.
La famille maternelle de Justine l'a peut être spoliée d'une partie de la succession de sa maman, ce que la justice a ignoré. Cela semble usuel dans ce genre de dossiers où se mêlent intérêts de l'enfant et intérêts de tiers dans ses successions.
L'ambiance dans ce tribunal, l'un des plus gros de France, semble bien propice à toutes les dérives.
Nouvel Obs Nº2236, semaine du 13 septembre 2007,
p. 8-9, par Florence Aubenas
« Quand aux lentes mortes, elles s'en iront naturellement »
La société en recevant l'enfant se met à la place de la famille ; elle en accepte les devoirs (...) elle doit faire pour l'enfant ce que ferait la famille elle-même, supposé qu'elle connût ses devoirs et qu'elle eût la volonté et le pouvoir de les remplir (...) elle doit veiller au développement des facultés morales de l'enfant trouvé. • Paris, 1838
Quoi de plus humiliant pour une jeune fille que d'avoir les cheveux régulièrement parasités et non entretenus ? Rien de bien surprenant dans un établissement où règne la chienlit (point 2, pas de formulaires, pas de règlement intérieur ; point 6, conflits habituels avec les autres enfants).
Point 1, le référent familial de l'OSE France n'a que faire non plus de l'autorité parentale et de décisions pourtant importantes dans le cadre de la scolarité d'un enfant.
Point 3, Justine était régulièrement malade, c'est moi qui devait veiller à ce qu'elle soit examinée et soignée, les travailleurs sociaux de l'OSE France ne s'en occupaient pas, reportant la responsabilité sur l'enfant malade.
Point 6, usuel : à défaut d'un réel encadrement, les travailleurs sociaux de l'OSE France misent sur les capacités de récupération de l'enfant.
Je ne suis absolument pas surpris par ce qu'a été l'état de santé et le moral de Sébastien.
Un « détail » très choquant
Ajout du 2/6/08 : ce 28 mai, à la fin de l'audience, j'ai eu un échange tout à fait cordial avec Me Roughol.
Le 18 mai 2006, de retour d'une audience auprès de la cour d'appel de Versailles, je publiais mes notes dans mon blog. Il y figurait cet extrait : « Au cours de cette audience Maître Roughol a étrangement défendu le juge Anne Valentini. En effet, ce juge aurait du se déssaisir du dossier en septembre 2004, elle me l'a dit et le juge des tutelles me l'a confirmé, mais Madame Anne Valentini rendait encore une décision le 1er juillet 2005. Selon Maître Roughol qui a spontannément parlé de ce détail, les décisions du juge thierry Reveneau valident les jugements rendus par Madame Anne Valentini. »
Maître Delphine Roughol, l'avocat de ma fille aînée Justine, a fait parvenir copie de l'ensemble de mon article au Procureur de la République, au Bâtonnier ainsi qu'au Président de la cour d'appel de Versailles, chambre spéciale des mineurs. J'ai été convoqué chez un OPJ pour déposer à la demande du Procureur. J'ai apporté un certain nombre de précisions, il n'y a pas eu de suite.
Aujourd'hui je peux à nouveau préciser que pour des motifs d'ordre « technique » et du fait de l'intervention du juge Thierry Reveneau, en novembre 2005, l'appel de la décision rendue en juillet 2005 par le juge Anne Valentini devenait sans effet. J'aurai pourtant souhaité faire appel de cette décision de juillet 2005 aux effets excessifs, un jugement assorti de l'exécution provisoire mais notifié tardivement, un jugement extrèmement lourd de sens et de conséquences mais qui ne paraissait même pas motivé. « Techniquement » ; il ne serait en effet pas possible voire tout simplement inutile de débattre en appel d'une situation révolue, profondément modifiée par de plus récentes ordonnances. Je peux aussi rappeler que quelques mois plus tard, le Conseil général du Val d'Oise qui est responsable du contrôle de l'établissement de Taverny me confirmait qu'il y avait un contentieux.
La responsabilité des magistrats
PUF, Droit et justice, septembre 2006
Gwenola Kerbaol
Les notes de la mission de recherche droit et justice
Extrait de la page 18,
c) Les voies de recours
L'existence des voies de recours implique-t-elle l'exclusion de l'action en responsabilité du fait d'un acte juridictionnel ? La réponse ne peut être que négative puisque les deux actions ont un domaine et une finalité distincts. Les voies de recours ne sauraient empêcher l'existence d'un préjudice, ni y remédier. Elles ne sont d'aucun secours dans les cas d'exécution provisoire, en cas de décisions rendues en premier et dernier ressort, en appel ou en cassation.
La recherche, le travail et le cloaque dirigé par Richard Josefsberg
Ce sera le thème d'un prochain billet, plus fouillé et développé que celui-ci. Monsieur Richard Josefsberg se prévaut de trente ans d'expérience et de la réputation historique de l'Oeuvre de Secours aux Enfants (l'OSE France), à d'autres. En 2006, il s'est lamenté auprès de la cour d'appel de Versailles à cause de mes écrits sur Internet à son sujet et décrivant son travail, l'ambiance dans son établissement, ce qui n'avait alors strictement aucun rapport avec la chose jugée ; je lui ai coupé la parole sur le champ et je lui ai très vivement suggéré de porter plainte au motif de diffamation, ce qu'il n'a jamais fait.
En 2007, Justine confirmait encore que « ça se passait pas bien » dans son établissement de Taverny, le château de Vaucelles, dans le Val d'Oise. Dès 2004 pour les uns, 2005 pour les autres, les magistrats de Nanterre et de Versailles en étaient informés, ils ont fermé les yeux.
Dans cette correspondance truffée de calomnies il est possible de constater que Monsieur Richard Josefsberg n'a que faire de l'autorité parentale ni de la santé de l'enfant non plus, la médecine lui sert à la rigueur à se justifier et à se couvrir auprès de sa hiérarchie, cette correspondance me suffirait certainement à prouver qu'il y a eu séquestration puis rapt de mineur, une volonté ferme de rompre la relation parent-enfant :
Il faut toute fois noter que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus "agitatrices" que d'autres [...]. • Richard Josefsberg, Internat et Séparations, décliné en trois éditions au moins
Adolescents (14 - 21 ans) de la protection judiciaire de la jeunesse et leur santé • Enquête PJJ, 1998, Inserm, unité 472
Bourreaux et victimes, La psychologie de la torture, Françoise Sironi, 1999
Censée agir « dans l’intérêt des enfants », l’action éducative judiciaire peut parfois contribuer à aggraver leurs difficultés. Notamment parce que les acteurs institutionnels restent aveugles aux conséquences de leur action sur la dynamique des liens familiaux. (...) Et si le juge, lors des audiences, donne la parole aux enfants, il est fort rare que celle-ci soit prise en considération lorsqu’elle s’oppose aux avis des enquêteurs sociaux et responsables de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). • Michel Giraud, Le placement d’enfants, un remède pire que le mal ?, Sciences Humaines N°181, avril 2007
Ces enfants devaient rester dans nos maisons - les centres de l’U.G.I.F. - sous le contrôle théorique de la police judiciaire et des autorités allemandes, contrôle qui pratiquement ne fut jamais exercé et qui permit ainsi à l’U.G.I.F. d’en disperser un très grand nombre. • Les enfants cachés pendant la seconde guerre mondiale aux sources d'une histoire clandestine, La Maison de Sèvres
Un membre de L'Arche de Zoé : « Je ne me pose pas la question de la légitimité » • LEMONDE.FR | 02.11.07
Le plagiat Kutzner-c-Allemagne, par Nanterre et Versailles
En 2006, j'ai fait pâlir les magistrats de la cour d'appel de Versailles, j'avais approfondi le dossier de Justine et cité Kutzner contre Allemagne ainsi que toute la jurisprudence revue par un docteur en droit, mais en vain.
Depuis, j'ai appris que le juge pour enfant ne serait pas tenu de rechercher lui-même la preuve des prétentions des parties, il statuerait au vu de ce qu'on lui présente. Il m'est surtout apparu que ce juge n'a que faire ni de l'objectivité et encore moins de la neutralité de l'enquête ni de la pertinence des élements qui lui sont communiqués. J'en ai essentiellement retenu que le juge pour enfant préjuge, n'entend et ne reçoit que ce qui abonde en son sens, puis il statue, s'il ne l'a pas déjà fait la veille de l'audience.
Des extraits d'un arrêt rendu en 2006 par la cour d'appel de Versailles qui font apparaitre que le dossier d'assistance prétendue éducative de Justine a été « construit » par ses deux tantes maternelles or elles résident à 400 et 600km de chez nous et ne connaissent même pas notre famille :
Je pense que l'issue des procédures qui concernent Justine aurait été bien différente si le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles s'en étaient remis à des enquêteurs de la région parisienne plutôt qu'aux deux tantes maternelles de Justine. Les magistrats prétendront qu'ils ont bien missionné les travailleurs sociaux de l'OSE France, principalement Monsieur et Madame Richard Josefsberg, mais ceux-ci se sont surtout attachés à travailler avec les tantes maternelles de Justine, à maquiller la réalité et à rompre la relation parent-enfant, ce sans même avoir eu la mission de le faire. Quoi qu'il en soit, les travailleurs sociaux et les magistrats de notre secteur, les Hauts de Seine, seraient bien en peine s'ils devaient prouver qu'il y a bien eu enquête sociale en région parisienne : ces acteurs et services n'en ont pas faite.
(Requête no 46544/99)
ARRÊT
STRASBOURG
26 février 2002
DÉFINITIF
10/07/2002
(...) (13). L’arrêt mentionne que les relations entre une assitante sociale et les requérants devinrent très vites conflictuelles, ce qui, d'après ces derniers, conduisit à l'établissement d'un rapport très négatif sur eux. En effet, (14), l’assistante sociale fit un rapport à l'office de la jeunesse dans lequel elle mit l'accent sur les déficiences intellectuelles des requérants, les rapports conflictuels entre les membres de la famille. (15). A la suite de ce rapport, le 13 septembre 1996, l'office de la jeunesse demanda au tribunal des tutelles de retirer aux requérants l'autorité parentale sur leurs deux enfants. (18). Entre février et juillet 1997, les deux filles furent placées dans le service d'une association privée. (20). Le 27 mai 1997, le tribunal des tutelles retira aux intéressés l'autorité parentale sur leurs deux filles.
(...) (82). Partant, il y a eu violation de l'article 8 de la Convention.
Pour plus de détails relatifs à l'affaire et à l'arrêt Kutzner contre Allemagne, se référer au Journal du Droit des Jeunes de mars 2004, P. 19 à 25, l'article « Le placement d'enfants et le droit au respect de la vie familiale » de Catherine Laurent ou à la Revue Droit en Quart Monde, n° 37-38, janvier 2004, P. 3 à 21, même article.
Une justice corrompue, sous influence, est-ce possible ?
« L’égalité de traitement devant la loi est l’un des fondements des sociétés démocratiques. Quand les tribunaux sont corrompus [par la cupidité ou l’ingérence politique], la balance de la Justice est faussée et les simples citoyens en paient le prix ! », s’exclame Huguette Labelle, la Présidente de Transparency International. « Un système judiciaire corrompu ignore la voix de l’innocent et permet au coupable d’agir en toute impunité ».
Londres/Nairobi le 24 mai 2007,
communiqué de presse de Transparency International
Une justice corrompue, sous influence, est-ce possible ? Des avoués ne veulent pas y croire et tournent les talons lorsque j'aborde les détails de mes dossiers. Des avocats et des magistrats ne souhaitent pas non plus entendre ma version des faits au prétexte que je ne suis pas neutre. Ma version semble surtout les mettre en porte à faux avec le juge pour enfant de Nanterre. Un certain nombre d'éléments matériels dont je dispose sont pour le moins troublants, plusieurs personnes m'ont encouragé à les exposer.
Début novembre 2005, de manière tout à fait inattendue et d'une violence rare, le juge pour enfant de Nanterre a bouclé le dossier de Justine, suspendant d'une manière durable tous mes droits sur elle et la « donnant » à ses tantes maternelles. De l'avis de mon avocat, le juge pour enfant de Nanterre et les travailleurs sociaux de l'OSE France ont eu très peur entre juillet et novembre 2005. Justine a comme disparue en novembre 2005, une manière de la faire taire ; depuis, toutes possibilités de communications nous sont en effet interdites. A l'évidence, Justine parlait trop au gout des travailleurs sociaux de l'OSE France et du juge pour enfant de Nanterre, Justine me communiquait aussi de nombreuses choses tel que, par exemple, son carnet de correspondance du collège. Depuis 2005 je n'ai plus la moindre nouvelle de Justine, pas même un bulletin scolaire ni aucune carte postale, rien.
Je me demande encore qui sont les plus coupables des travailleurs sociaux de l'OSE France, qui ont versé des éléments faux et calomnieux au dossier de Justine, ou du juge pour enfant de Nanterre, qui a accepté ces éléments mensongers tout en balayant les miens pour que ses jugements paraissent motivés. L'ordonnance rendue le 9 novembre 2005 par le juge pour enfant de Nanterre est à ces sujets très éclairante, dans ses motivations on peut lire que « compte tenu de l'insécurisation dans laquelle Justine était plongée du fait de l'attitude alternative de `'délaissement" puis d'`'investissement" manifesté à l'égard de sa fille ; (...) que, pour contester le principe de la décision qui confierait Justine à ses oncles et tante en qualité de tiers dignes de confiance, principale famille restant à la mineure du côté de sa mère décédée, M. KANT se borne à faire valoir sans l'établir qu'une telle décision serait infondée ». Des mois plus tard, la cour d’appel de Versailles notait pour sa part que « je conteste avoir `’délaissé’’ Justine, alors que toutes les photographies, comme les lettres de Justine, que je communiquais, démontrent qu’elle trouvait au sein de notre foyer, notamment dans sa relation avec sa petite sœur, la sérénité suffisante à son épanouissement. »
Je trouve que ces gens ont pris beaucoup de risques pour « protéger » un enfant. Quoi qu'il en soit, je vais continuer à me plaindre du rapt de ma fille aînée Justine par ses tantes maternelles avec la complicité des travailleurs sociaux de l'OSE France et très probablement celle du juge pour enfant de Nanterre aussi. Le juge pour enfant de Nanterre, déloyal, quérulent ? C'est envisageable, en 2003 le juge pour enfant de Nanterre a d'ailleurs même porté plainte contre moi pour « délaissement de mineur », ce que le parquet n'a pu que classer sans suite après une enquête qui a été menée par la brigade des mineurs.