Archives pour: Octobre 2014
Faveur au « Monarque » Sarkozy : qui est donc Mme de P. ?
Tristane Banon doit s'être trompée, beaucoup d'autres avec, moi également ; j'imaginais qu'en étant parfois suffisamment sérieux, ici, dans ce blog, ainsi qu'ailleurs, je susciterais un jour des réactions, d'autres qu'indignes ou telles que sous la ceinture. Dans Le bal des hypocrites, page 15, elle écrivait que « quand on invente, on précise `'roman" sur son livre, sinon, il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel ».
Or selon l'actu du moment, il semblerait que les fables attirent très efficacement aussi l'attention de tous. Enfin, ce sont beaucoup les histoires de sapins et colonnes, ou encore celles de pipes ou de zizi sexuel qui attirent l'attention, et ce surtout lorsqu'une élue UMP affirme s'être reconnue. « Publier ou non, porter plainte ou pas » #DSK Laurence De Charette nous expliquait que Banon avait beaucoup hésité... et comme cette élue UMP, Banon aurait elle-même pu se reconnaitre dans ce qui était paru sur elle, un livre, qu'il s'agissait d'un roman ou d'autre chose.
Des trucs très sexe, suffisament explicites, j'en ai déjà publiés. Pas assez, il me semble, ou alors pas assez torrides. Et je suis surement trop souvent sérieux sans mentionner partout « roman », « fable juridique » ou « fiction » en ajoutant que « toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de l'auteur. » On m'aurait peut être de temps en temps mieux lu, et en ce cas, souvent mieux compris ?
#journalisme #presse #masculinisme pic.twitter.com/NCNyjxawoB
— Bruno Kant (@bkant) 7 Juin 2013
Récemment, j'ai été très étonné par le contenu de deux articles de presse, parus dans le Parisien et sur le site de la Croix. A l'évidence, ces journalistes n'ont pas fouillé le sujet, ou ils ont cherché à tromper leurs lecteurs. J'ai été encore plus surpris par le courrier des lecteurs de la Croix de ce 20 courant ; il semblerait que par cet intermédiaire, un certain Bernard Laine (Co-auteur de Enfants en souffrance… La honte. Le livre noir de la protection de l’enfance) a répondu à ces deux journalistes, Florence Deguen et Flore Thomasset, respectivement, pour le Parisien et la Croix : « cette enquête, telle qu’elle est présentée [NDLR: par Deguen et par Thomasset], est un exercice parfait de désinformation... »
Les arroseurs qui se mouillent et s'arrosent entre eux tout en éclaboussant à chaque fois bien les autres, j'adore. J'adorerais probablement encore plus assister à leurs soirées en T-shirt, ou encore à celles où ils s'échangent des torrents de boue, occasionnellement, ça arrive. Et en tous cas, maintenant que je sais que des auteurs, des vidéastes et des journalistes échangent ainsi, par voie de presse et par courrier des lecteurs interposés, en faisant des journaux ou de leurs sites comme une sorte de pré carré, je porterais encore un regard très différent sur le contenu du courrier du coeur, au médiateur, au psychologue ainsi que surtout, aux contenus des courriers à Mme Irma et au sexologue de service.
France
Faveur au «Monarque» Sarkozy: Qui est donc Mme de P.?
Mis à jour à 20h52.
Créé: 21.10.2014, 20h48, LeMatin(.ch)
L'ancienne maire d'Avignon a poursuivi en diffamation l'auteur d'un livre mettant en scène un «Monarque», inspiré de Nicolas Sarkozy, et une courtisane.
Mais qui est donc «Mme de P.», personnage d'une fable politique qui accorde à un «Monarque» inspiré de Nicolas Sarkozy une faveur sexuelle?
S'estimant ainsi désignée, l'ancienne maire UMP d'Avignon Marie-Josée Roig a poursuivi mardi 21 octobre en diffamation l'auteur et l'éditeur du livre.
Les conséquences inattendues de la loi du 29 juillet 1881...
J'ai un de ces foutoirs dans mes articles, références et notes perso, dans ce blog... En recherchant « yaourth », je viens d'y retouver trace de magnifiques pamphlets, d'il y a plus d'un siècle :
Derobert-Ratel, Christiane, Les conséquences inattendues de la loi du 29 juillet 1881
sur la magistrature aixoise : la campagne du Mondain de décembre 1885 à mai 1886,
Etudes d'histoire contemporaine, 225, T. 56,2006,p. 305-324, ID du document : PH13-129-2 a>
Un tweet en moins #censure
Edit... Par curiosité, j'ai ouvert un case, chez Twitter. Réponse dans les prochains jours.
Ajout du 16 novembre. Case# 07299448 du 27 octobre, le support de Twitter ne m'a pas répondu. Longtemps, je voyais ce tweet, plus bas ; puis il a cessé d'apparaitre dans les résultats de recherche, sur Twitter. J'ai trouvé le phénomène de cet oubli par les index Twitter étrange. Le sujet de mascuwatch, de ce qui a pu se passer vers mi septembre, m'intrigue. Les « pères grues » sont toujours actifs, mais le « collectif » mascuwatch est silencieux depuis le 17 septembre, silencieux sur Twitter et sur Facebook, et leur site Internet mascuwatch.org a disparu de la toile.
Ajout du 16 juillet 2015. Un peu par hasard, j'ai fini par trouver un complément d'information. Selon quelques mots postés sur Facebook, par « Stop patriarcat », mascuwatch aurait pu disparaitre en raison d'une plainte déposée par deux pères pas contents ou fichés par ce « collectif ». Pour plus de détails, lire Trois questions... ou encore, cette communication, sur Facebook. Si l'information s'avérait exacte, il suivra peut-être un petit procès.
Ces multiples phénomènes finissent par m'agacer très sérieusement. Après celui de Google, voilà que le moteur de recherche de Twitter semble flancher aussi. J'ai pour habitude de publier ici et là, puis de faire des recherches pour retrouver mes petits, pour suivre aussi des conversations, des échanges, il y en a parfois sur Twitter, ou pour y trouver, y lire et suivre des réactions. Par mots clefs ou par pseudonymes de twittos, je retrouve généralement très vite mes « données personnelles » ou même des données, des publications d'autres comptes, des tweets ou le fil de conversations, même anciennes.
Et Surprise, donc : Twitter flanche ou ne retrouve plus l'un de mes tweets ! Est-ce un phénomène transitoire, les serveurs de Twitter sont-ils surchargés ou à rebooter ? Existe-t-il d'autres tweets ainsi planqués, dans les tréfonds des archives, aux oubliettes de Twitter ? Est-ce uniquement ce tweet des miens qui pose problème, un message au contenu assez particulier et dont @PNationale était parmi les destinataires ? Ce tweet a-t-il déplu, a-t-il été « signalé » ? Aucune idée.
Mais si le phénomène devait se reproduire, si d'autres de mes tweets sont ou finissaient occultés, non affichés parmi des résultats de recherche, je pense que je m'en apercevrais tôt ou tard. Sauf par son URL directe ou par mon compte, via l'historique de mes tweets, aujourd'hui, cette publication du 12 octobre semble être introuvable, introuvable avec une recherche sur Twitter depuis chez moi ou faite par un autre twittos, introuvable également via un VPN et depuis l'étranger :
Il est mort, @mascuwatch?
@PNationale @SAMU_France Il faut peut être faire quelque chose!
— Bruno Kant (@bkant) 12 Octobre 2014
Nos élus, plus sérieux que d'autres castes ou corps ?
D'abord, une petite précision. Peut-on parler de « castes » ? C'est assez probable, selon www.cnrtl.fr : « CASTE, subst. fém., A.- Institutions, 2. P. ext. (en Occident), péj. Classe fermée de la Société, soucieuse de préserver ses droits ou ses privilèges. La classe bourgeoise et la caste nobiliaire (Sandeau, Sacs et parchemins,1851, p. 17). Caste (...), c'est-à-dire constitution d'une oligarchie fermée, en dehors du reste de la nation (Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 79)... »
Nous avons pu lire les réactions réfractaires de travailleurs sociaux après des critiques #LMEF à l'encontre de leur milieu, « l'ASE », puis ensuite, la réaction indignée d'une association de professionnels des services Mandataires judiciaires suite à la parution d'un livre sur la tutelle qui nous attend. Ceux là refuseront manifestement tous contrôles, et certainement même tous débats ; nous devons leurs faire confiance, accepter aveuglément l'idée que leur travail, utile, nécessaire, n'est que très occasionnellement bâclé par une petite minorité, ou n'est que de temps en temps bâclé faute de moyens, de compétences, de formations. L'idée de purger leurs milieux ne semble pas avoir effleuré leurs esprits, et c'est à peine si l'idée les a effleurés de nous produire des démonstrations pertinentes - chiffres incontestables et études exhaustives à l'appui - qui feraient enfin taire toutes critiques. En effet, un « livre blanc » sur les bonnes pratiques de travailleurs sociaux pourrait prochainement paraitre ; mais les mauvaises, silence, n'en parlons plus, ça entache, éclabousse trop ces milieux, nuit à la confiance des citoyens, des usagers, des bénéficiaires, des ayant droit !
"Il devait gérer les comptes de personnes sous tutelle ou curatelle, mais avait plutôt tendance à les vider" http://t.co/9GvLuqK7XG
— Bruno Kant (@bkant) 26 Octobre 2014
Pour en finir avec le « tous pourris ! », des élus ont eu une approche un peu différente... réclament « des mesures précises en faveur de la probité et de la transparence ». Pierre Morel-a l'Huisser, Thierry Lazaro, Arlette Grosskot, Jean-Pierre Decool, Jean-Christophe Fromantin, Philippe Vitel, Fernand Siré, Charles de Courson, des députés, ne se sont pas contentés de crier contre la télévision ou des médias, des journaux, les journalistes. Relevant que « dans leur immense majorité, les Français n'ont plus confiance ni dans la classe politique, ni dans les partis », ces députés exigent « d'urgence deux commissions parlementaires », soit encore des avis et des rapports ! Si ces commissions n'accouchent pas d'une souris, d'ici 10 à 15 ans, nous devrions enfin avoir vu paraitre textes et décret d'application ; des années de débats, de scandales et de soubresauts en perspective encore, période à l'issue de laquelle nous finirons peut-être par percevoir que notre classe politique et nos partis était effectivement parfaitement dignes
Pour en finir avec le « tous pourris ! » ou « l'injustice des amalgames », nous avions déjà connu la très lente ou difficile réforme des tribunaux de commerce. Pour les tutelles, il y également eu réforme, récemment ; mais celle-ci ne serait encore que très imparfaite, les greffes seraient aujourd'hui totalement débordés par un très grand nombre. Des réformes de la justice, il y en a eu quelques unes également au cours des années passées (le pénal, la carte, la rétention de sureté, les violences conjugales, les prisons, la médecine légale, l'aide juridictionnelle, le divorce, les étrangers, ...) ; après tous ces changements, il pleut toujours des critiques à l'encontre de la justice. Et malgré de vives et récurrentes critiques, je pense que nous attendrons pendant longtemps encore la réforme de « l'ASE », ces intouchables ; en 2005, on nous avait bien annoncé une grande réforme de la protection de l'enfance, « pour prévenir de nouveaux scandales » ; avaient suivis des textes, en mars 2007 ; c'est raté, les critiques de « l'ASE » ne se sont pas taries depuis, bien au contraire.
En creusant encore le sujet des tutelles, je suis tombé sur un très bon son de France Inter - une radio qu'il faudra absolument museler. Ce 19 septembre, « Secrets d'info » a traité le sujet des « pilleurs de trésors », nous parlant de pillage archéologique et de contournement du droit, nous parlant ensuite de tutelle avec Valérie Labrousse, puis d'innocents en prison avec un avocat, et enfin d'un monde de rumeur ; un peu de PMA aussi. Des déclarations de Labrousse, pour France Inter : « si vous décidez de porter plainte, il n'y a que des murs en face de vous... Kafka... où tout le monde va se soutenir », « l'abus de tutelle, c'est aussi un crime. J'ai découvert un monde inhumain, froid, méchant. » Dans l'ensemble, une émission susceptible d'avoir renforcé des croyances, des convictions des plus folles :
Quelle faune. Les guignols, les fragiles comme nos journalistes, qui en nous parlant un peu de tout, peuvent souvent faire très peur. En diffusant parfois de fausses nouvelles, ou de très farfelues aussi, des rumeurs, du bruit, radios, télévision et Internet n'arrangent rien à cette situation. Les Etats Unis auraient donc récemment redouté une extraordinaire vague de froid qui devait s'abattre sur New York ; par le passé, en 1938, les martiens débarquaient là bas, aux Etats Unis... En traitant le sujet de La guerre des mondes, par Wells, en janvier 2010, France Culture avait suscité réactions et grogne ; plagiant Wells, France Culture annonçait une fausse catastrophe bancaire en préambule de leur émission plus sérieuse sur ces phénomènes et manipulations par nos médias. France Inter nous avait aussi bien fait rire avec leur émission « A votre écoute coûte que coûte », aussi drôle ou grinçante que peut l'être Zemmour... Depuis toujours, du Gorafi sur les ondes et même à la télévision, autant que sur les réseaux sociaux ou que dans nos journaux, et à chacun d'y faire un bon tri, d'entreprendre aussi les vérifications qui s'imposent, parfois fastidieuses, longues et compliquées, ou toutes ces tâches supposées être accomplies par les journalistes épaulés par des spécialistes
Dans cette cacophonie, de tout ce brouhaha, je note encore que Henri Guaino a insisté, veut pouvoir tout dire ou déclarer sans la moindre retenue ni limite ; il encourt une amende de 3 000 euro ; des dommages et intérêts s'élevant à 100 000 euros ont été demandés par le juge Gentil ; ce jugement a été mis en délibéré au 27 novembre. Je note également que Christophe Grébert reste en grande difficulté, avec une sorte de class action très confuse ou les plaintes de 18 élus UMP contre lui ; mis en délibéré au 20 novembre. Dans ces deux cas, vu ce qui nous a été dévoilé par les journaux et par eux-même, je pense que les tribunaux ne pourront pas épargner tout le monde, que Guaino et Grébert seront condamnés, perdants ; puis ils auront l'opportunité de faire appel, etc. Mais je peux me tromper, sous la pression de quelques soutiens et de journalistes, les tribunaux pourraient faire évoluer considérablement la jurisprudence ; en janvier dernier, contre toute attente, balayant la jurisprudence Benjamin, le Conseil d'Etat avait bien interdit un spectacle de Dieudonné...
J'en profite encore pour glisser que selon Chantal, les parents d'enfants « placés » ne sont pas tous « maltraitants » :
#ASE #éducspé (Eure&Loir)
"On n’accueille pas que des enfants maltraités", explique Chantal http://t.co/bRX0zpKqa7 pic.twitter.com/JM17LbRYMD
— Bruno Kant (@bkant) 23 Octobre 2014
Ulcan en garde à vue : info ou intox ?
Un bruit court, en France. Ulcan « aurait » passé 48 heures en garde à vue. On peut le lire ici et là. Bon nombre de twittos et la presse française nous suggèrent évidemment de faire le rapprochement entre cette « garde à vue » et ce que quelques personnalités, les autorités et les journalistes français reprochent à Ulcan, notamment des coups de téléphone et des attaques informatiques. Pour le moment, je n'ai pas remarqué des informations similaires sur des sites de journaux Israéliens. Ces derniers vont-ils bientôt s'en emparer à leur tour, copier/coller/propager ces rumeurs franco-françaises ?
Car il ne faut manifestement pas grand chose pour que ces sphères grouillent et scribouillent. Depuis quelques temps, nous avons bien pu constater de quelle façon nous pouvons être informés, influencés, manipulés, et souvent même trompés, que ce soit par ce qui fait du bruit sur les réseaux sociaux ou par ce que rapportent des journaux, de vrais. Tout le monde copie/colle et on nous assure que c'est vrai, partant ici d'un tweet de @SouidSihem, balayant une réaction de @LDJ_France et renvoyant vers une trop brève publiée par @laurentdoulsan, du service police-justice de France Info...
#UnderNews @FaizaZ @laurentdoulsan @Will_ld @SouidSihem @LDJ_France Où est la "confirmation"? http://t.co/HLrYGSo8PT pic.twitter.com/VMecBHHVF9
— Bruno Kant (@bkant) 27 Octobre 2014
Ce 24 octobre, Israël régissait « suite à des récentes interpellations dans la presse », rappelant « l'excellence et la qualité de la coopération judiciaire entre la France et Israël ». Mais il n'existe aucune information ou explication officielle émanant d'Israël sur cette « garde à vue » de Ulcan. Seul @pierrehaski, pour Rue89, avance un élément qui tend à confirmer que le « pseudo-hacker » s'est pendant quelques temps éloigné d'un clavier, que la rumeur pourrait être fondée : « Ulcan n’a plus écrit un mot sur sa page Facebook depuis le 22 octobre, alors qu’il y revendiquait quotidiennement ses actes de harcèlement via des attaques informatiques ou des prétendus canulars téléphoniques contre ses cibles. » Sur Facebook, on peut remarquer que Ulcan ne publiait pas tous les jours, puis qu'il semble y être inactif depuis ce 23 octobre, tard. Il n'est pas certain que toutes les publications Facebook de Ulcan soient publiques.
D'autre part, je remarque encore que @SouidSihem dont les tweets sont protégés, cachés, non publics, est une spécialiste de l'omerta (dans la police et autres). Ancienne fonctionnaire de la police aux frontières, elle est aujourd'hui chargée de mission au service de l'accès au droit et de l'aide aux victimes ; @SouidSihem ne devrait donc être que très éloignée des confidences, des services susceptibles d'être assez bien informés de ce qui se trame ou non en Israël, à Ashdod. « La garde à vue a été révélée initialement dimanche soir par Sihem Souid, conseillère au ministère français de la Justice et l’une des victimes d’Ulcan, sur son compte Twitter », révèle ou nous explique cependant @pierrehaski, via Rue89. Supposant que l'information est bien exacte, avérée, une victime de Ulcan, @SouidSihem, et de ce service là, était-elle une source crédible et autorisée, pouvait-elle nous apprendre que Ulcan avait été interpellé ?
Société
Secret d'instruction : les fuites pour les journalistes "sont inadmissibles"
Publié à 19h17, le 19 octobre 2014, Modifié à 11h16, le 20 octobre 2014
Par Gatéan Supertino, Europe 1
INTERVIEW E1 - Mireille Ballestrazzi-Choquet, présidente d'Interpol, était samedi l'invitée d'Europe1.
"Je ne sais pas d'où viennent les fuites. Si elles provenaient de mes services, les sanctions pleuvraient. C'est inadmissible". Mireille Ballestrazzi-Choquet, présidente d'Interpol, invitée dimanche d'Europe1, a fermement condamné les violations du secret d'instruction, notamment celles destinées à fournir des informations aux journalistes.
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Ulcan : le reste est secret ou peu recommandable
On pouvait imaginer qu'après la « garde à vue » de Ulcan, pour tous les faits qui lui sont reprochés par les Français, il allait suivre une grosse tempête médiatique, un déferlement de complément d'informations et de commentaires. On peut maintenant supposer que l'instruction Israélienne tient bon, qu'aucune nouvelle confidence ne fuite plus... On peut surtout croire maintenant que quelques journalistes Français se sont bien vautrés, que la page de cette « garde à vue » est aujourd'hui déjà tournée, que plus personne ne nous reparlera de cet épisode de 48h
Manifestement fausse, « l'information » semble être restée très contenue en France comme sur Twitter. En Israël ou par là bas, pour le moment, seul JSSNews a traité le sujet, un journal peu recommandable selon Avast :
Il a quoi, ce site? Il publie des trucs qui plaisent moins? #LOL #presse pic.twitter.com/yf6NNqeRbJ
— Bruno Kant (@bkant) 28 Octobre 2014
#Mouahaha Sihem Souid suspendue pour "manquement au devoir de réserve" http://t.co/492t5wuCMf pic.twitter.com/9K2JUAmtPd
— Bruno Kant (@bkant) 28 Octobre 2014
On nous annonce la disparition des #FEMEN en Europe
J'ai bien rit, cette semaine, en lisant et en relisant des articles sur les FEMEN, ainsi que sur leurs attitudes, réactions et cris récemment poussés en France. Beaucoup en lisant Chloé Delaume, sur Vanity Fair, « Les Femen : bonnets pleins, idées creuses », assez globalement dans l'article, un contenu, un fond qui ne plaira pas à toutEs : « Le `'sextremisme" est comme tout le reste, un outil de communication aussi creux que ces mignonnes petites têtes qui agitent leurs cheveux en deux temps. Pose 1 : droites et topless, braillant le slogan du jour, jusqu’à ce que le service d’ordre, quel qu’il soit, se manifeste. Pose 2 : visage à terre, ou menottes dans le dos, exhiber sa douleur autant que ses meurtrissures, les flashs doivent crépiter pendant que pleuvent les coups. La victimisation est le moteur des Femen. C’est leur fonds de commerce, par là elles revendiquent, justifient, et s’érigent en martyres politiques. Une bonne Femen se doit de finir... » #buzz
J'ai relevé quelques lacunes et imprécisions dans cet avis de Chloé Delaume. Nous les voyons bien de temps en temps à terre, mais les photographes, des artistes qui accompagnent ou qui courent après les FEMEN, nous rapportent fréquemment des clichés originaux, bien plus « sextremistes » que le laissait supposer Chloé Delaume. Pose 2, chevelures défaites devant les bottes, tétons à terre et menottes dans le dos... Avec la contribution de nos autorités, ces mignonnes petites têtes et ces artistes nous produisent fréquemment des clichés vendeurs, viraux, même #marketing
Femen : manifestation devant le palais de justice à Paris
De source Sud-Ouest, le 26/10/2014, avec AFP
Pose 1, droite et topless, pose 2, tétons à terre. Ce dont Delaume ne nous parlait pas, c'est de la pose 3 : drapée, voilée, bien mieux couverte ou chignon/tailleur au prétoire, couchée ! Les FEMEN m'avaient également fait bien rire lorsqu'elles ont été enfermées puis jugées, en Tunisie ; on nous les avait alors présentées s'excusant, sous le safsari traditionnel ! Amina, qui a depuis largué les FEMEN, ne s'était pas pliée dans le prétoire, elle avait osé faire tomber le safsari et restait droite face aux juges ; comme les Pussy Riots en Russie, Amina ne s'était pas couchée, ne renonçait pas à ses idéaux.
@Nadhim66 #Amina de Femen défie encore une fois les traditions http://t.co/ellb9mkQRJ "Certaines croyaient que c’était une obligation"
— Bruno Kant (@bkant) July 4, 2013
RT @Hatemach #Amina #Femen photo de la cour pic.twitter.com/jGze7aIKj9
— Bruno Kant (@bkant) July 4, 2013
Les FEMEN européennes nous avaient expliquées qu'en Tunisie, elles avaient subies des pressions tout à fait extraordinaires, qu'elles y avait forcément été convaincues, contraintes ou manipulées pour accepter le safsari au prétoire, ainsi que pour s'y excuser ; celles qui avaient été emprisonnées, retenues là bas, étaient restées très sobres et discrètes jusqu'à leur retour en Europe, où sévit un climat politique très différent. Je me demande ce que ces pauvres petites créatures ont encore eues à endurer pour apparaitre récemment si sages ou affectées au palais de justice de Paris.
Pose 3, Delphine de Mallevoüe, un article du Figaro, nous éclaire : « Le maintien sage en chignon et tailleur pantalon, c'était pour trois heures [...]. Le temps, mercredi, de se défendre du délit d'`'exhibition sexuelle" à la barre de la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris. [...] Dans la salle [...], l'heure n'était pas à l'audace ni aux insolences. Alors qu'une rangée de quelques Femen venues soutenir la prévenue étouffaient des rires à la lecture des faits rappelant que les foies de veau sanguinolents figuraient `'le fœtus avorté de Jésus", la présidente du tribunal les a sermonnées comme des fillettes, avec une rigueur qui a figé et leur mine et leur aise durant toute l'audience. La hardiesse devant un écran ou devant l'autorité judiciaire n'exige pas le même élan. »
La justice française réagira-t-elle à ce que Delphine de Mallevoüe dévoilait ou pensait déceler encore ? « Pendant l'audience d'une ex-Femen poursuivie pour `'exhibition sexuelle" dans l'église de la Madeleine, le mouvement Femen a `'posté" sur les réseaux sociaux une photo et un message injuriant la justice. » Cette journaliste découvrait peut-être #FuckYourMorals Courageuses, les FEMEN, hors des prétoires. Pourvu que la justice ferme bien et longtemps encore les yeux sur ce qu'on lit et voit sur Internet comme dans la rue ainsi que dans la presse, sinon ces jeunes filles pleurnicheraient à nouveau, ou pourraient aller se ranger en larmes, pas très loin de Henri Guaino
Les Femen défient et injurient la justice française
De source le Firago, publié le 16/10/2014 à 14:59
Depuis, et alors qu'elles doivent certainement redouter une seconde et sérieuse condamnation au motif d'exhibition sexuelle, de bonnes amendes, les FEMEN sont encore une fois allées interpeller François Hollande, avec leurs « messages politiques » griffonnés sur leurs « torses ». « Non, nous ne sommes pas des malades mentales, des exhibitionnistes, des déviantes ! » Il a répondu à l'une d'elles : « vous êtes féministe et je vous comprends, vous n'êtes pas une malade mentale mais vous ne pouvez pas vous mettre dans cette situation ». Les jeunes filles ou aux têtes creuses se sont ensuite emparées des quelques mots que Hollande a encore lâché à cette occasion ; elles espèrent vraiment que cet « avis » ainsi arraché sera « partagé par la justice » ? Hollande leurs répondait tout en étant à l'évidence plus préoccupé par les attentes de journalistes, par des déclarations officielles à leurs faire, et par le bruit que les FEMEN faisaient toujours tandis que le service d'ordre les éloignait.
La réponse du Président : "vous êtes féministes et je vous comprends" , "c'est une revendication qui peut être entendue".
— FEMEN France (@Femen_France) 28 Octobre 2014
On espère que cet avis sera partagé par la justice.
— FEMEN France (@Femen_France) 28 Octobre 2014
Tiens, une Femen a été condamnée pour exhibition sexuelle. Première condamnation depuis 1964 pour des nichons. #XXIeSiècle
— Maitre Eolas ن (@Maitre_Eolas) 28 Octobre 2014
Maître Eolas balance fréquemment des insanités et des injures sur Twitter, sur Internet, comme et quand ça l'arrange ; il ne s'offusquera donc pas si d'autres injurient aussi des gens et même la justice sur les réseaux sociaux ; passons, c'est Eolas, un avocat que tout le monde connait bien. Manifester en petite culotte, string, ficelle ou résille contre une oppression qui s'exerce au quotidien sur nos corps, avoir le droit de manifester quasi ou même tout à fait nu dans l'espace public, « une revendication qui peut être entendue » ? Si de telles demandes peuvent effectivement être audibles, il semblerait cependant que la CEDH ne voudra rien en retenir, et que se foutre à poil dans la rue pour exprimer des idées ou pour crier avec des fleurs dans les cheveux ne relèvera pendant très longtemps encore que d'une simple tolérance (happening artistique, coup d'éclat politisé, mais exceptionnel...). Un arrêt de la CEDH de ce 28 octobre pourrait définitivement rabattre quelques caquets, renvoyer les FEMEN hors de l'espace public, chez elles ou à la plage, d'autres plages que celle de Paris, l'été #BonnesMoeurs Ou alors, demain, tout finira définitivement acquis et autorisé #égalité
Affaire Gough c/ Royaume-Uni (requête n° 49327/11),
communiqué du 28/10/2014
Ulcan, en garde à vue, en Israël ?
L'info avait fait un peu de bruit depuis dimanche dernier, au soir. Une twittos et des journalistes français nous annonçaient que Ulcan avait s'était vu offrir des petits déjeunés et gouters, qu'il avait été en garde à vue pendant 48h. J'ai eu des doutes, d'autres également. Connaissant un peu ces divers milieux pour les avoir fréquemment tous écoutés ou lu, et vu ce qu'on nous exposait en France, je me demandais naturellement s'il s'agissait d'une information ou d'intoxication.
Je n'ai trouvé que peu de journaux Israéliens qui suivaient l'affaire Ulcan. Je ne lis pas l'hébreu, je ne peux donc pas aller beaucoup plus loin que sur Haaretz ou Jerusalem Post. Je n'ai trouvé qu'une source ou deux, mais « alternatives », qui couvrent le sujet, dont JSSNews, ce site à si « mauvaise réputation », selon Avast - des choses qui doivent pouvoir s'expliquer, mais ce n'est pas du tout le sujet. Oui, je lis de tout, depuis toujours, et je discute avec beaucoup de monde également. Et alors ? Nous écoutons, lisons et votons parfois pour des élus peu fréquentables, je ne vois donc pas pourquoi nous devrions restreindre nos lectures et échanges sur Internet ou ailleurs
Avec Twitter, Facebook et JSSNews, il était possible de prendre connaissance d'une version différente de celle qui avait agité des journalistes français et les réseaux sociaux. Et je sais bien que @pierrehaski nous expliquera qu'on ne fait pas du journalisme en regardant très vite fait, comme lui, sur Facebook... Aujourd'hui, j'ai essayé de passer un coup de téléphone, comme ça m'arrive parfois ; mais la dame était en réunion, pas disponible ; j'essayerais de rappeler. Puis ce soir, sur Twitter, j'ai appris qu'un complément d'information avait été publié sur la toile.
Et donc, pour @julienbahloul faire du journalisme c'est lire Facebook!
— pierrehaski (@pierrehaski) 28 Octobre 2014
Sur Twitter, quelques uns des soutiens, connaissances ou proches de Ulcan affirmaient rapidement qu'il n'avait pas été en garde à vue, ils évoquaient leurs échanges privés alors qu'il était supposé être enfermé. JSS a également affirmé avoir eu Ulcan au téléphone, alors qu'il devait être indisponible... Pour sa part, Ulcan affirmait qu'au cours de ce dimanche, il avait retiré sa moto des douanes ; il devait donc disposer d'un reçu ; j'attendais ce document, et il semble avoir fini par paraitre. J'ai déjà gouté aux joies de la garde à vue, et je suppose qu'en Israël comme à Paris, on ne peut ni se balader dans la capitale, y visiter des guichets, ni recevoir des coups de téléphone, encore moins publier ou communiquer via des réseaux sociaux. Ben oui, en France, quant on milite, il arrive qu'on dérange, surtout lorsqu'on exprime des trucs qui déplaisent, puis on fini au poste, pour des contrôles approfondis de papiers parfaitement en règle, ou pour un peu plus
Après ce qui vient de paraitre, chez JSSNews, ce qui semble être entre les mains de Ulcan, une grosse moto bleue ainsi qu'un reçu ou deux, mes doutes sont encore renforcés. Cet épisode de « garde à vue » de Ulcan me parait de moins en moins crédible, même si c'est Rue89 et France Info qui nous l'ont annoncé, confirmé même, selon certains sons de cloches. Le Parisien et l'Express doutaient également, ils nous ont parlé de cette « garde à vue » avec prudence, en employant le conditionnel. Je constatais encore que depuis ce lundi, plus rien au sujet de Ulcan et d'éventuels constats, motivations ou déclarations ne fuitait dans les « vrais » journaux.
Reste à constater comment réagiront maintenant les journalistes d'ici ; hormis les ondes de France Info, les réseaux sociaux et JSSNews, c'est chez eux que cette « information » est restée très contenue, dans quelques 10 à 15 sites Internet de journaux français. Suivra-t-il autre chose qu'un grand silence ? @pierrehaski va probablement nous fournir des précisions, quelques éclaircissements, il semblait assez sûr de ce dont il disposait.
Si j'étais agriculteur, avec des fusils et un permis de chasse ?
Comme je l'avais déjà exposé très succinctement, depuis quelques temps, j'ai à nouveau de quoi m'occuper un peu, de quoi me distraire aussi, avec un professionnel, un avocat, un vrai... Il m'est parvenu une requête, en mai dernier. J'ai répondu par des observations, vers mi juin. Depuis, il y a eu audience, et renvoi. J'aurais pu me passer d'un renvoi, j'étais disposé à échanger encore, ainsi qu'à plaider, fin juin dernier. Mais comme il était préférable que cet avocat et moi puissions échanger mieux avant une audience, il y a donc eu renvoi, ainsi qu'un calendrier établi par le juge, pour que nous puissions chacun mieux étudier le dossier et ses pièces, et échanger nos conclusions.
Fin août, je recevais les conclusions de cet avocat. Les miennes que je viens de finir et de poster devraient lui parvenir ce vendredi. Puis suivra très vite l'audience, mi-novembre. Je n'en parle pas plus, pas pour le moment. Tout est secret, d'ordre privé. Il sera encore question de protection de l'enfance #LMEF et de ses dérives et naufrages, mais à huis-clos, pas à la télévision - à la télévision, voire même dans des livres, ça fait beaucoup trop crier nos travailleurs sociaux.
Tout serait beaucoup plus simple si je ne parlais pas tant de travailleurs sociaux, de juges, d'autorités, de justice et si j'étais agriculteur, avec des fusils et un permis de chasse ? J'ai lu que un homme a reçu huissier et un gendarme avec un fusil, qu'il s'est retranché chez lui, puis qu'ensuite, il a pu discuter avec le cabinet du préfet, et que ses difficultés d'ordre privées aussi se sont un peu arrangées. Moi, je dois aller me débrouiller dans des prétoires, faire appel, tout ça, et espérer - qu'espérer lorsque la justice est saisie et qu'on n'a pas de fusil, sinon de recevoir de temps en temps du papier à commenter ? Du papier, en plus de 15 ans de procédures, j'en ai entassé pas mal. Ce sera ma troisième « expérience » chez le juge aux affaires familiales, la précédente remonte à fin 2011. Non, je ne suis pas procédurier ; il faut plutôt croire que de nos jours, passé un certain âge, il faut composer avec les robes noires, surtout si on a des enfants.
De source revue Quasimodo,
voir Que peut-on faire avec une carotte ?
Comiques, certains #avocats Lorsqu'on les lit, on a le sentiment qu'il y a des critiques qu'on ne DOIT pas formuler, et surtout pas au vitriol. Ne critiquez jamais nos institutions, fermez vos gueules, ne publiez rien, ne répliquez jamais, ou ça vous retombera dessus, toujours à huis-clos. Non, je ne suis pas fonctionnaire ou de ces milieux, je ne suis soumis à aucun devoir de réserve, à aucune obligation de soumission ou d'inféodation, je serais un citoyen tout à fait ordinaire et parfaitement libre d'exprimer des opinions, et même de me défendre, de me représenter en personne
Dans ces conclusions que je soutiendrais prochainement, à Metz, je demande à ce que quelques écrits de cet avocat soient supprimés, qu'une portion en soit réservée, pour des débats hors du prétoire du juge aux affaires familiales. Dans ces conclusions, je demande également que cet avocat soit condamné à me verser des dommages et intérêts pour ses écritures diffamatoires, calomnieuses et même outrancières à mon encontre. Je demande enfin que cet avocat soit condamné aux dépens, que la concluante soit déboutée ; je suis agressé, je me défend. Cet avocat exige évidemment tout autre chose. Maître Cédric Giancecchi devrait trouver mes conclusions demain ou très vite, dans sa boite aux lettres. Puis très bientôt, lui et moi plaiderons chacun, et attendrons ensuite le délibéré du juge aux affaires familiales. Précision utile, nécessaire, pour les plus demeurés : non, non, non, c'est chez le le JAF, mais sans aucun rapport avec une quelconque histoire de garde alternée ou partagée, ni d'ailleurs une affaire de garde ou de divorce
De conclusions postées ce 30 octobre 2014,
à l'attention de Maître Giancecchi et d'un JAF de Metz
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