Archives pour: Août 2021
Des nouvelles de Me Michel Amas
Je ne suis plus ces histoires que de très loin. J'ai bien évidemment remarqué qu'une mère et quelques uns de ses « complices » ont été mis en cause pour l'exfiltration d'un enfant ; il y a 20 à 25 ans, c'était encore envisageable. Et que plus récemment, un père a été ennuyé après avoir pris l'initiative de disparaitre avec son enfant dont il n'a plus la garde.
« Il faut collaborer avec les services ! » Ne jamais contrarier personne, surtout pas la magistrature. Rien n'a changé ?
En tous cas, je constate que Me Michel Amas n'a pas progressé d'un iota depuis 2019 :
France - Monde / Justice
Ariège. Placements "abusifs": plainte déposée
Publié le 17/06/2021 à 10:45 , mis à jour à 13:18
La Dépêche, extrait
De leur côté, les deux parents ne demandent qu’une chose, pouvoir retrouver leurs enfants. Ils espèrent les accueillir durant les vacances scolaires qui approchent. Me Amas explique avoir sollicité, à plusieurs reprises, le juge des enfants de Foix, à l’origine du placement. "Je fais une demande tous les quinze jours. Je n’ai aucune réponse, même pas un courrier disant que ma requête est en cours de traitement", conclut l’avocat. Un silence pesant, difficile à comprendre pour les parents de ces deux jeunes garçons.
Enlèvement à Lannion. La garde à vue du père de Dewi est prolongée
Société / Faits divers / Alerte enlèvement
Ouest-France, Modifié le 01/08/2021 à 17h41, extrait
L’enfant, orphelin de mère, souffre de surdité et de difficultés de langage. Il était placé en famille d’accueil depuis le 17 juin, une situation que supportait difficilement son père. Cette mesure avait été décidée car « il avait mis en échec des tentatives d’accompagnement antérieures, ne collaborant pas à la mesure éducative et disparaissant sur de longues périodes avec le mineur, ainsi privé de soins adaptés et non scolarisé ».
Enlèvement de Mia : arrêtée en Suisse, la mère bientôt extradée
Le Point, source AFP, modifié le 22/04/2021 à 12h26, extrait
Arrêtée en Suisse dimanche, la mère de Mia, la fillette qui avait été enlevée en France, sera extradée ces prochains jours, ainsi qu'un autre ressortissant français qui l'a aidée, ont indiqué jeudi les autorités judiciaires suisses. « L'Office fédéral de la justice (OFJ) a autorisé ce jour l'extradition à la France des deux individus sur la base de leur consentement. Leur remise sera effectuée dans les prochains jours », a-t-il indiqué à l'Agence France-Presse.
« Les intéressés ont consenti le 21 avril 2021 à une extradition simplifiée lors d'une audition effectuée par le procureur du canton de Fribourg », a-t-il détaillé. La petite Mia, âgée de 8 ans, avait été enlevée le 13 avril, à la demande de sa mère, Lola Montemaggi, par plusieurs hommes alors qu'elle était hébergée chez sa grand-mère maternelle dans un village de l'est de la France. Sa mère n'avait plus le droit de la voir seule ni de lui parler au téléphone.
Du côté de nos brillantes lumières qui éclairent les magistrats, ces talents, les psychiatres, rien n'a changé non plus, aucun n'a relevé ni signalé le moindre risque ou l'éventuelle dangerosité de Emmanuel Abayisenga ? Des années se sont écoulées, ce sont nos boussoles, parfois un peu folles mais jamais responsables de rien, et on se marre toujours autant.
Opinions, Politique, edito
Meurtre d’un prêtre : la douleur et la colère
Le monde, à 12h20, mis à jour à 12h35, extrait
Depuis son arrivée à Nantes, en 2012, Emmanuel Abayisenga, catholique fervent, avait d’ailleurs bénéficié de la protection de toutes les structures de l’Eglise, sans que personne ne leur reproche d’enfreindre la loi. Les arrêtés de reconduite à la frontière qui l’avaient visé, annulés par le tribunal administratif ou faisant l’objet d’un recours en instance, ne permettaient pas son expulsion. A fortiori depuis qu’il était impliqué dans l’incendie de la cathédrale et attendait d’être jugé. Si faille il y a, c’est sans doute dans le suivi psychiatrique d’une personne manifestement gravement déséquilibrée.
Religion
Le pape François fait part de sa « douleur » après la mort du père Olivier Maire
Les faits, La Croix, le 11/08/2021 à 09:50 Modifié le 11/08/2021 à 12:12, extrait
Le pape François est revenu sur la mort du père Olivier Maire, provincial des montfortains assassiné lundi 9 août, lors de l’audience générale du mercredi 11 août au Vatican. Il a fait part de sa « douleur » et a assuré de sa « proximité spirituelle ».
Prêtre tué en Vendée : entretien avec Quentin Chabert, l'avocat de l'incendiaire de la cathédrale de Nantes
France 3, mis à jour le 11/08/2021 à 11h04, extrait
"Le profil psychiatrique est jaugé par des médecins, par des professionnels du droit, et les décisions sont prises dans le respect du droit et de la santé. Mon client a pu bénéficier de soins dans le cadre de son contrôle judiciaire et à l'issue de ce mois de soins les psychiatres ont estimé qu'il pouvait sortir. Il y a toujours une prise de risque dans ces situations-là".
Actualité, Société
Emmanuel Abayisenga, débouté de l’asile, pyromane et tueur de prêtre
Par Christophe Cornevin et Agnès Leclair
Publié hier à 20:20, Mis à jour il y a 8 heures, Le Figaro
DÉCRYPTAGE - Abayisenga, impliqué dans l’incendie de la cathédrale de Nantes et le meurtre du père Olivier, a usé de tous les recours pour rester en France.
Prêtre tué en Vendée : qui est Emmanuel Abayisenga, d'abord suspect dans l'incendie de la cathédrale de Nantes
France 3, mis à jour le 11/08/2021 à 12h48, extrait
« C’est un homme hyper droit. Parmi les personnes en difficulté, il faisait la différence », se souvient Odile, qui a animé un atelier d’insertion sociale auquel Emmanuel a participé. «Il cherchait vraiment à s’intégrer, abonde Cécile, la nièce d’Odile. Je me souviens pendant les cours de français que je donnais, il était irrité quand les autres arrivaient en retard, il ne comprenait pas qu’on puisse prendre ça à la légère".
« Une presse libre...mais pas trop »
Edit du 18 au soir... Quelques nouvelles me sont encore parvenues par téléphone ainsi que par mail, avec des pièces jointes, dont un PV fait et clos à Louhans 71500, par l'officier de police judiciaire, le 24 octobre 2020 : « Tant de questions sans réponses... Quels sont les éléments probants qui ressortent de l'enquête ? » Rien ? Je pense que je n'ai rien du tout à supprimer ni à corriger dans ce que j'ai publié au sujet de cette histoire. Il va falloir que nos talibans à nous songent à nous couper l'email et le téléphone également. Pour qu'on soit encore moins libre d'échanger et lire.
Au pire, un juge me condamnera pour avoir affirmé ou soutenu et soutenir encore qu'en 2019, la gendarmerie, l'ASE et le proc' n'avaient rien pour intervenir comme ils l'ont fait, comme des sauvages ou des décérébrés, pour « sauver » des enfants, et en nous enfumant. Ou le juge me condamnera parce que j'affiche que Bernard aurait souhaité être entendu, puis que pour tenter de le museler, de l'écarter enfin, il lui aura infligé une lourde amende... Et alors ?
Pour le moment, la gendarmerie Nationale et celle de Louhans ne sont plus déshonorées. C'est l'essentiel.
Edit du 19... A la suite de ce billet, un commentaire repéré et perdu sur Facebook, par Bernad Bigenwald.
Du 19 encore, et après un autre coup de téléphone, une opportunité de plus pour rediscuter, entre autres, de la communication de Damien Savarzeix, procureur de la République à Chalon-sur-Saône, pour AFP et pour une brève du 15 février dernier. Juste de la comm’, qui n’y changera plus grand-chose. Un moment ou un autre, le château de carte de l’accusation construit sur des rumeurs, des médisances, de la bêtise, du sable et du vent devrait finir par s’effondrer sous les effets de ses propres lacunes et lourdeurs. Il faudra patienter encore un peu...
Dans les journaux, c'est depuis le bordel ? Sur France Bleu, je lis que le parquet vise maintenant également X ? Un voisin ? Pour ces journalistes là, il y avait « précédents dans l'histoire de ce centre », la « fermeture administrative en octobre 2019, demandée par le conseil départemental, après la lettre anonyme ». C'est la même histoire ; avec des faits qu'il suffit de dénaturer ou de disjoindre pour nous faire accroire qu'il y aurait quelque chose de consistant.
On aurait souhaité inspirer des autorités et faire rire jusqu'à Kaboul, on aurait pas fait autrement.
Edit du 20... L'infox semble bien avoir circulé partout, diffusée par les canaux habituels de l'AFP :
Chalon: un directeur de centre pour ados visé par une enquête pour violences sur mineurs
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 15/02/2021 à 18:30, Mis à jour le 15/02/2021 à 18:34, extrait
Le «lieu de vie et d'accueil», Les Bruyères, en charge d'adolescents mineurs et jeunes majeurs, avait déjà fait l'objet d'une fermeture administrative en octobre 2019, demandée par le conseil départemental, après la lettre anonyme d'une mineure en fugue qui dénonçait des comportements et pratiques inadaptés.
Le directeur Jean-Claude Rossi avait alors fait appel de cette décision qui avait été annulée. Il s'est par ailleurs plusieurs fois vivement élevé contre les accusations «délirantes» prononcées contre lui et son centre. Le centre Les Bruyères se définit comme une «structure non traditionnelle d'accueil d'adolescents dont les passages dans des structures traditionnelles d'accueil se sont soldés par des échecs», selon son site internet. «La venue de ces jeunes dans une structure non traditionnelle peut s'avérer constructive», selon le centre.
Puis de ce 20 encore. Cette publication de l'INED est toute fraiche, parue en juin, Collection : Documents de travail, n°263 : La violence sous protection, Expériences et parcours des jeunes récemment sortis de placement... Arracher les mômes de ce LVA, « dans leur intérêt et par précaution », était une excellente idée : « Certains moments apparaissent particulièrement critiques du point de vue des jeunes : l’entrée en placement, les changements de lieux de prise en charge et la sortie de l’ASE. » Page 8, oups : « Celles et ceux qui ont témoigné de violences ont connu des parcours de placement plus heurtés, marqués par les ruptures et les sorties précoces. Ils ont plus fréquemment connu plusieurs lieux de placement... Ils ont aussi été plus nombreux à dire avoir dû quitter un lieu d’accueil où ils voulaient rester. » La page 5 repropose d'anciennes définitions qui seront peut-être un moment assez susceptible de faire pâlir en Saône-et-Loire :
Ce doc de l'INED est très bien. Placements, déplacements, tourniquet, MNA, violences aussi de diverses formes en foyers et en familles ou en lieux d'accueil, sans se soucier de leur avis (éclairés ou non), le point de vue de jeunes passés par là. Les gendarmes pourraient vouloir eux-même s'en emparer, mais vu leur PV d'octobre dernier, ils iraient au tapis. Le doc mentionne Michel Giraud, ses propres travaux sont publiés sur CAIRN, ou dans Déviance et Société 2005/4 (Vol. 29). Michel Giraud, n'importe quoi transposé dans une telle histoire : « Le [dé]placement apparaît alors comme l’ultime moyen de préserver les enfants d’un milieu familial [ou lieu d'accueil] délétère et réfractaire à la perpétuation de l’intrusion d’acteurs extra-familiaux, décidée, par exemple, lors d’une action éducative en milieu ouvert (AEMO) préalable, et de pérenniser une doctrine éducative inapplicable en famille [ou lieu d'accueil]. »
Sociétés et Jeunesses en Difficulté n°1 | Printemps 2006 peut apporter un éclairage complémentaire. « C'est trop ancien », semblait un moment m'expliquer Dadouche, JDE. « Ce chiffre extrêmement élevé inquiète les professionnels du secteur de la protection de l’enfance, puisque ces [dé]placements n’ont pas été préparés, cette absence d’anticipation étant synonyme à leurs yeux d’un échec éducatif des services. » Mais je suis assez sûr que l'ASE de Saône-et-Loire ainsi que le parquet et les juges de Chalons vont nous démontrer que rien du tout n'avait été précipité. Et que de toutes les façons, cela n'avait rien à voir avec une OPP, qui peut toujours - cause toujours - être contestée.
Du coup, je me demande ce que des juges pourraient ici censurer ou condamner pour faire plaisir à une brigade.

L'enfant proie, page 53, Pascal Vivet, Samuel Luret, paru chez Seuil, avril 2005
J'attends d'éventuelles nouvelles de Frontenaud et de ses environs. Mais je suis déjà très partagé, entre hilarité et consternation, après avoir lu le Journal de Saône et Loire et des réseaux sociaux. La gendarmerie Nationale se porte très bien, elle avait médaillé l'une des leurs, un tribunal vient de confirmer qu'elle avait accompli un travail irréprochable
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Afghanistan : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse organisée par les talibans
Publié le 17/08/2021 à 21:03 , mis à jour à 21:07, La Dépêche, extrait
Une presse libre...mais pas trop
Enfin, les talibans ont également annoncé qu'ils s'efforceraient à respecter la liberté de la presse. "La liberté des médias est importante" a affirmé Zabihullah Mujahid, temporisant rapidement en affirmant que la presse ne devrait toutefois pas être contre le nouveau pouvoir.
Frontenaud
Le directeur condamné pour avoir diffamé la gendarme qui enquêtait sur son foyer
Par C.Z. - 02 juil. 2021 à 10:30, le JSL, extrait
Jean-Claude Rossi, directeur du lieu de vie des Bruyères de Frontenaud et Bernard Bigenwald, ancien directeur de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ont été reconnus coupables de diffamation et de dénonciations calomnieuses à l’encore de la gendarme qui enquêtait sur le lieu de vie. Ils ont été condamnés à 3 000 euros d’amende dont 2 000 euros avec sursis. Le tribunal a jugé que les propos de chacun « portaient atteinte à l’honneur et à l’intégrité de la militaire. Des propos non étayés par des éléments objectifs ».
Sécurité
Cuisery : prise de commandement et diplômes chez les gendarmes
Par G. BOLTOT - 18 mars 2019 à 14:11 | mis à jour le 06 janv. 2021 à 16:24, le JSL, extrait
Quatre diplômes remis. Cette cérémonie a également été l'occasion pour le chef d'escadron Daniel Pedretti, commandant de la compagnie de Louhans, de remettre quatre diplômes à des militaires ayant "fait honneur à la gendarmerie" dernièrement, à travers leurs enquêtes ou opérations sur le terrain. Il s'agit de l'adjudant Salim Midoune (brigade de recherches de Louhans), le maréchal des logis-chef Frédéric Mongin (Psig de Louhans), la gendarme Magali Goeppel (Beaurepaire) et le gendarme Julien Blondelle (Montret).
Condamné au Tribunal pour avoir dénoncé sur Médiapart les pratiques d'une gendarme.
6 juil. 2021 Par Jean Claude Rossi Blog : Le blog de Jean Claude Rossi, le chapeau
Nous venons, Bernard Bigenwald ancien Directeur du service de l'Aide Sociale à l’Enfance de Saône-et-Loire et moi-même, d'être condamnés pour dénonciation calomnieuse et diffamations à l'encontre de la gendarme qui a mené l'enquête et dont nous avons dénoncé sur Médiapart, la totale partialité.
D'un commentaire récent de Bernard Bigenwald sur Mediapart, et en supposant qu'il y aura été suffisamment fidèle, je ne vais retenir que : « Le mot "rafle" a fait sursauter le Président du Tribunal qui m'a dit avec indignation que le mot "rafle" était pour le Vel d'hiv' ! » Sur Facebook, j'ai invité Bernard à relire l'un de mes anciens comptes rendus d'audiences, celui de la cour d'appel de Metz, en juin 2010, de l'affaire Sébastien : « C’est pas Auschwitz », c’est juste la Dass...
Algérie
Nouvelle rafle de migrants d'origine subsaharienne en Algérie
Publié le : 07/10/2017 - 03:19Modifié le : 07/10/2017 - 08:16, RFI, extrait, le chapeau
Un convoi d'une dizaine de bus, escortés par les forces de sécurité algérienne, était en direction de Tamarasset, dans l'extrême-sud du pays, vendredi 6 octobre. RFI a pu entrer en contact avec plusieurs migrants alors qu'ils se trouvaient à bord de ces véhicules. Ils affirment avoir été arrêtés sans explication.
Rafle, de source Larousse
nom féminin
(allemand Raffel, de raffen, emporter rapidement)
1. Opération policière exécutée à l'improviste dans un lieu suspect, en vue d'appréhender les personnes qui s'y trouvent et de vérifier leur identité : Être pris dans une rafle.
Synonyme :
coup de filet
2. Arrestation massive de personnes : Les rafles du Vel'd'Hiv.
3. Action de rafler, de tout emporter : Les cambrioleurs ont procédé à une rafle de tous les objets d'art.
Synonyme :
razzia (familier)
Des nouvelles de l'ARSEA Alsace
Edit.... J'en arrive à me dire, comme plusieurs fois ces années passés, que la justice, dans ce pays, c'est un concept flou, tout à fait mou, une plaisanterie, une vrai fumisterie... Tu as les faveurs des autorités ou quelques bonnes relations ? Tu vas téléphoner et gagner à tous les coups, au pire, les magistrats te les arrangeront. En tous cas, Oswald Baudot nous expliquerait que tout n'est qu'une question de motivations, et que la loi dira ce que vous voudrez. « C'est excessif », diront les juges, tout un troupeau de JDE/JLD et de présidents de cours d'appels pourrait nous le lancer, « on ne se permet jamais cela ! » ; les magistrats du parquet ne seront pas loin pour nous menacer des pires sanctions pour avoir osé ce genre de discours ; ce serait à discuter également avec le doyen Carbonnier.
Vers 2004 à 2006, j'en étais arrivé à une conclusion : laisser pisser, et faire gesticuler les juges, en le documentant. Si les juges n'ont pas envie - arbitraire, comme au bas moyen âge, avec alors une « justice » rendue par un seigneur et son baron - on fini puni - « juste une carrière de bourreau », en disait Laurent Lèguevaque - et on fait avec. Je crois qu'il faut que j'ajoute qu'à l'époque, Charles Halter, notaire, allait vers la retraite. Vieillir, c'est déjà faire naufrage... Par contre, l'avocate du Parisien qui m'avait fait chier, ou encore les avocats de Metz, j'ai pas trop d'explications, ils étaient encore assez jeunes, ces trois là. A moins que certains grands talents ne vieillissent plus prématurément que d'autres.
Et pour ceux qui ne se douteraient de rien, ouais, j'ai des années d'expériences diverses derrière moi... avec même une petite de la courtoisie de hautes sphères, qui vous lâcheront tranquillement : « allez vous faire mieux conseiller. »
J'attends que le parquet de Chalons-sur Saône nous expose un jour mieux ce qu'il a à reprocher au LVA des Bruyères, à Frontenaud, ainsi que à X, maintenant également mis en cause. Pour des faits de maltraitance suffisamment graves pour boucler un lieu de vie, un centre équestre avec piscine. Mais je suppose que ça va suivre, d'ici quelques années. J'attendrais alors non de savoir ce qu'aura enfin trouvé Damien Savarzeix après des années d'investigations supplémentaires, mais de savoir plus exactement ce qu'il savait en octobre 2019, et qui motivait la rafle au LVA.
Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 15/02/2021 à 16h44, extrait
« Après examen des éléments de l'enquête préliminaire, le parquet du tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône a décidé, ce lundi, d'ouvrir une information judiciaire contre le directeur du centre Les Bruyères à Frontenaud (Jean-Claude Rossi, ndlr), et contre X, pour les chefs de violence sur mineurs et violence par personne ayant autorité », a indiqué Damien Savarzeix, procureur de la République. « L'enquête préliminaire s'est intéressée à toute la vie du centre sur une longue période », est-il précisé.
En fouillant cinq minutes pour voir ce qui avait encore pu paraitre au sujet d'autres foyers de la Ddass, j'ai trouvé des nouvelles « inattendues » de l'ARSEA Alsace. Selon de belles présentations et plaquettes de ces derniers, ainsi que pour les juges de Nanterre, de Strasbourg et de la cour d'appel de Versailles, il s'agissait de professionnels extrêmement bienveillants et bien traitants, on ne pouvait en douter - c'était interdit. Ceux là ainsi que avec le pasteur d'Uhrwiller s'étaient occupés de la « protection », du suivi, des relations familiales, de la santé ainsi que de la scolarité ou plutôt de « l'orientation » pour pas grand chose de ma fille ainée ; ils ont tout foiré. En mars 2011, à la cour d'appel de Versailles, je ne faisais plus que réclamer un constat d'échec de la part des juges, il a suivi ; j'avais alors fait grimacer le président, notamment en détaillant un peu ce que les travailleurs sociaux de l'OSE France comme ceux de l'ARSEA avaient ignoré de l'état de santé de ma fille... Je finissais par avoir des mots très durs, parlant de « gorets de l'ARSEA ou du social ». Le prétexte du COVID, du confinement, du télétravail et tout ce bazar n'allait arriver que des années plus tard :
Sur le front de l’aide à l’enfance
26 mars 2021 Par YVES FAUCOUP Blog : Social en question, extraits
Rue 89 Strasbourg qui en rend compte indique que l’éducateur, âgé d’une soixantaine d’années, aurait laissé, avant son passage à l’acte, un courriel adressé « à ses collègues et à sa hiérarchie en mettant en cause son travail ». La direction aurait incité les salariés à ne pas ébruiter ce drame. Le Président de l’ARSEA précise que l’éducateur évoque dans son texte la question « du confinement, explique que c’est compliqué de travailler à la maison. Il parle aussi de ses supérieurs hiérarchiques et il y a des critiques qui sont formulées. C’est ensuite à l’inspecteur du travail, ainsi qu’à nous, en interne, de faire la part des choses. C’est un service qui n’avait jamais fait parler de lui et nous n’étions au courant d’aucun dysfonctionnement particulier ».
[...] Évidemment, on ne sait ce qui peut conduite un tel professionnel à se résoudre à un tel geste, sur son lieu de travail (une enquête judiciaire et une autre de l’Inspection du travail ont été ordonnées). Ce que l’on sait pour le moment c’est qu’une centaine d’employés de l’association avait manifesté le 21 janvier pour dénoncer des conditions de travail insatisfaisantes.
J'ai découvert des articles de Marie Vaton, une journaliste du Nouvel Obs avec qui j'avais tenté d'entrer en contact par le passé, en vain. Quand quelque chose merde un peu dans un foyer, ou dans le cadre d'un suivi supposé « irréprochable », je crois qu'on s'en rend assez aisément compte. En tous cas, pour ce qui concerne l'ARSEA, ça semble avoir pas mal débordé, même par une fenêtre. Je ne peux pas tout lire, je ne suis pas abonné, et je ne vais pas approfondir :
Par Marie Vaton
Publié le 19 mars 2021 à 10h58 Mis à jour le 19 mars 2021 à 15h11, Nouvel Obs, extrait
Rue89 Strasbourg vient de révéler qu’un éducateur s’est défenestré sur son lieu de travail à Strasbourg le 8 mars. Il travaillait dans un service d’investigation éducative de l’ARSEA, une association qui gère des structures et des établissements dans la protection de l’enfance. Il y a un an, « L’Obs » révélait des maltraitances graves perpétrées par plusieurs éducateurs de cette même association envers des mineurs en grandes difficultés, accueillis dans deux centres éducatifs renforcés, dans un climat général de harcèlement et de brimades. A la suite de nos révélations, une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Colmar.
Publié le 18/03/2021 à 06h00, Article actualisé le 22/03/2021 à 16h01, Rue89, extrait
Un éducateur du service d'investigation éducative de l'association d'aide à l'enfance Arsea s'est défenestré de son lieu de travail dans la soirée du lundi 8 mars. La direction de l'Arsea a reçu une lettre avant l'acte tragique .
Par Marie Vaton
Publié le 06 mars 2020 à 15h10 Mis à jour le 09 mars 2020 à 11h12, Nouvel Obs, extrait
C’est ici que résident sept jeunes garçons, sept mineurs âgés de 13 à 17 ans, placés là par la justice pendant cinq mois en raison de leurs « grandes difficultés sociales et familiales » selon le site internet de l’association Arsea (1), habilitée à les prendre en charge. Certains sont des « incasables » comme on appelle souvent les jeunes « en rupture », si souvent placés et déplacés par l’Aide sociale à l’Enfance qu’ils ne parviennent plus à s’adapter aux foyers classiques. D’autres ont commis des infractions et des délits : violences, vols ou trafic de stups.
Il y a trente ans, on les aurait envoyés en « maison de redressement » ou en « maison de correction ». Mais les temps ont changé. Le projet du CER, lit-on sur le site, vise à leur donner « les moyens de se rencontrer pour retrouver du sens à leur vie, apprendre à se valoriser en dehors des comportements répréhensibles, intégrer des comportements sociau...
Par Marie Vaton
Publié le 29 avril 2020 à 12h02 Mis à jour le 11 mai 2020 à 10h17, Nouvel Obs, extrait
Depuis le confinement, personne n’est jamais venu sonner à la porte de Christelle et son mari, qui vivent dans le petit village du Hohwald. En plein cœur de la forêt vosgienne, à mille mètres d’altitude, il n’y a pas foule de livreurs. Surtout en fin d’après-midi, lorsque la nuit commence à tomber. Alors, quand Christelle a entendu le gong et qu’elle a vu, à sa porte, un jeune garçon, sac au dos et capuche sur la tête, elle a vite compris d’où il venait. A une centaine de mètres de là, une vaste bâtisse au toit rouge, le centre éducatif renforcé (CER) du Kreuzweg, héberge sept mineurs âgés de 13 à 17 ans, placés là par la justice pendant cinq mois pour des infractions et des délits, l’un des deux foyers dans lesquels « l’Obs » révélait, le 6 mars, de graves sévices et humiliations de la part de certains membres de l’équipe éducative.
Christelle, infirmière scolaire depuis douze ans, a l’habitude des « gamins placés ». Elle a tout de suite su qu’il venait d’en fuguer. Au téléphone, elle nous raconte qu’elle l’a fait rentrer : « Il nous a demandé qu’on le dépanne d’une cigarette, ou d’un peu de tabac à rouler mais nous ne fumons pas. » ...
Par ici, des nouvelles des Yvelines, datées du 9 Août. En théorie, par usage, et si les poulets ou le procureur acceptent la plainte, les magistrats de Versailles classent absolument tout et coupent les liens parents-enfants, pour mettre un terme :
Yvelines.
Jambville : ils dénoncent les maltraitances subies par leurs enfants, placés en foyer
Par Renaud Vilafranca
Publié le 9 Août 21 à 18:22, actu.fr, extrait
Depuis le placement, les parents bénéficient d’un droit de visite régulier. C’est en l’exerçant que naîtront les premiers soupçons de maltraitance au sein du foyer. Des marques suspectes sur le visage des enfants, « quasiment à chaque fois », les alerteront.
« Ils étaient couverts de poux. Des fois, leurs vêtements étaient déchirés, explique, horrifié, ce papa au comble du désespoir. En juillet 2020, un des jumeaux a eu la jambe cassée. Une autre fois, on l’a trouvé avec un œil au beurre noir, le nez tuméfié. Le personnel du foyer disait que les enfants étaient tombés ou qu’ils s’étaient fait mal en jouant et que de toute façon, cela ne nous regardait pas. » Des propos étayés par des photos et des vidéos, prises par les parents lors de visites.
Dans mes affaires à moi, je crois que tout était très clair, limpide, les relations finissaient toutes interdites, même lorsque plus tard réclamées par l'enfant, car ça avait trop fait chier déjà les travailleurs sociaux de l'OSE France. De l'arrêt du 20 octobre 2010, 09-68.141, publié au bulletin ; vers ces mêmes périodes, j'ajoutais ici un billet titré « Seig Versailles ! » :
ALORS QU'en refusant de prendre en considération le fait que Y... X... était en demande de voir rétablir des liens avec son père au prétexte qu'il s'agissait d'éléments postérieurs à la décision attaquée, la cour d'appel n'a pas tiré les conséquences légales de ses constatations et a ainsi violé les articles 561, 563 et 565 du code de procédure civile ;
ALORS QU'en ne prenant pas en considération le souhait de l'enfant de retourner vivre chez son père, la cour d'appel n'a pas tiré les conséquences légales de ses constatations et a ainsi violé les articles 561, 563 et 565 du code de procédure civile.
[...] ALORS QU'en statuant comme elle l'a fait sans caractériser, au jour où elle statuait, le danger qu'encourait Y... X... à retourner vivre dans sa famille naturelle, la Cour d'appel a privé sa décision de toute base légale au regard des articles 375 et 375-2 du code civil ;
[...] S'agissant de la suspension de tout droit d'hébergement, de visite, de sortie, de correspondance de quelque nature que ce soit, cette mesure rigoureuse était le seul moyen d'éviter que Y... et sa tante [NDLR: le pasteur d'Uhrwiller] ne soit déstabilisées et le placement de la mineure chez celle-ci mis à mal par le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles ainsi que d'empêcher les pressions sur sa fille.
Les poux, les traces, et tout le reste ainsi que l'enfant lui même, c'est pas un soucis, l'intégralité fini par disparaitre. Les plus radicaux finiront par vous expliquer que rien n'a jamais existé, l'enfant qui était pourtant de votre famille non plus :

De cette autre époque encore, et de l'autre côté de la haie. On m'a assuré que les six chiens ont depuis été nourrit :

Septembre 2005, un coupon de presse du Parisien (qui savait donc),
« voisins (dont l'OSE France), services sociaux, justice (donc, les juges), tout le monde savait »
Un nouveau gadget pour faire chier les juges, l'article 221-12 ?
En 2008, je sommais donc le juge pour enfant de Nanterre de juger, et mes affaires, au point mort, reprenaient. Ou plutôt, nous allions enfin pouvoir renouer avec ma fille ainée, elle avait disparue. Suite à cela, et contre la volonté farouche d'un troupeau de juges, de travailleurs sociaux ainsi que de tiers, nous avions même pu passer l'été 2009 réunis, en famille.
Evidemment, ce genre de procédés auxquels les juges ne s'attendent pas les fait chier - et ces ours vous le rendent bien.

Une image explicite, trouvée sur internet,
des juges ou ours pour enfants
A l'audience, en mai 2008, le juge Xavier Serrier m'intimait de cesser de parler d'un rapt de mineur. Cela semble être un crime passible de la perpétuité lorsqu'il est commis en bande organisée et que la victime est un mineur de 15 ans. Mon ainée ayant disparue à l’automne 2005, je crois qu'il ne devrait pas y avoir prescription avant 2025. Mais je ne vais pas m'obstiner ; de toutes les façons, pour les choses un peu sérieuses, je ne suis pas autorisé à porter plainte dans ce pays, le parquet classe tout, et sinon, ce sont les juges qui bloquent ou débloquent, ou alors, un dossier essentiel se perd...
Edit... Ou c'était 10 ans, à compter du jour où la séquestration cessait, alors en septembre. Mais je m'en cogne.
Edit... C'est toujours un casse tête, la prescription, ainsi que l'interruption. « La loi du 27 février 2017 vient allonger les délais en matière délictuelle et criminelle... de source cabinet-fabre.avocat.fr... 2ème exemple : Un meurtre est commis en mars 2015. À cette date, la prescription de l’action pénale est de 10 ans. Dès lors, ce crime n’est pas prescrit au mois de mars 2017. Aussi, l’action de ce crime ne sera pas prescrite en 2025 mais bien en mars 2035. » Ainsi donc, je devrais pouvoir saisir saisir un tribunal jusqu'en septembre 2031, mon ainée ayant été séquestrée jusqu'en 2011, sa majorité. Et ces faits ayant évidemment porté préjudice à ma famille, une telle plainte au pénal, de ma part, devrait être recevable. Mais avec des criminels et un parquet lui même complice ou complaisant pendant des années, ça risque d'être compliqué.

« Nous sommes navrés, nous avons perdu ou détruit le dossier médical »
Voir également La disparition subite de la maman...
Mais jouer cette carte d'un dépôt de plainte au motif d'un rapt de mineur de 15 ans devrait être envisageable vu la façon dont les juges de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles ont construit ce qui aurait été une banale affaire « d'assistance éducative ». A mon avis en tous cas, on ne détourne pas ce genre de procédure en la parant des atours d'une mesure de protection et pour prélever un enfant d'une famille, pour en faire cadeau à des tiers qui le réclamaient ; ce en cognant au possible et régulièrement, pendant plusieurs mois puis années, sur le parent qui tente de s'en défendre, pour préserver ses enfants, sa famille. « ... les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé », avais-je un moment bien lu et même exposé à Versailles... les ours s'en étaient torché, comme de quantités d'autres choses encore, dont sur des pressions exercées sur l'enfant lui-même, aux mêmes fins, aboutir à la séparation. « C'est tout mon travail, en internat », expliquera Richard Josefsberg, de l'OSE France ; me resterait à reexposer comment ce type peut le penser et procéder.
J'en profite pour glisser ici des mots vus lors d'une exposition de l'OSE France : « seul les morts pardonnent ».
En lisant, j'ai découvert l'article 221-12. On dirait que le crime également assez grave qu'il dépeint ne se prescrit que par 30 ans. Malheureusement, il n'a été crée qu'en 2013. Mais selon des bricolages commis par des juges et des travailleurs sociaux, l'article devrait offrir de quoi pousser une requête au parquet, puis ensuite même très facilement jusqu'à la CEDH :
Titre II : Des atteintes à la personne humaine (Articles 221-1 à 227-33)
Chapitre Ier bis : Des atteintes à la personne constituées par les disparitions forcées (Articles 221-12 à 221-17)
Création : LOI n°2013-711 du 5 août 2013 - art. 15, Chapitre X : Dispositions portant adaptation du droit pénal et de la procédure pénale à la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée à New York le 20 décembre 2006 (Articles 15 à 16)
Article 221-12
Version en vigueur depuis le 07 août 2013
Constitue une disparition forcée l'arrestation, la détention, l'enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté d'une personne, dans des conditions la soustrayant à la protection de la loi, par un ou plusieurs agents de l'Etat ou par une personne ou un groupe de personnes agissant avec l'autorisation, l'appui ou l'acquiescement des autorités de l'Etat, lorsque ces agissements sont suivis de sa disparition et accompagnés soit du déni de la reconnaissance de la privation de liberté, soit de la dissimulation du sort qui lui a été réservé ou de l'endroit où elle se trouve.
La disparition forcée est punie de la réclusion criminelle à perpétuité.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23, relatifs à la période de sûreté, sont applicables au crime prévu par le présent article.

Contribution à l'étude du délit de manipulation mentale préjudiciable
Guillaume Xavier Bourin, 1/2005, Presses Universitaires d'Aix-Marseille
