Mot(s) clef: madoff
Affaire Madoff : « il ne passera pas sur le grill ? »
Un extrait du journal diffusé peu après 18h00, ce 12 février, sur France Info.
Madoff, devant le juge : « profondément désolé et honteux »
Madoff : "profondément désolé"
AFP, 12/03/2009 | Mise à jour : 15:53
Le financier Bernard Madoff, qui a plaidé coupable aujourd'hui pour une fraude portant sur quelque 50 milliards de dollars, s'est dit "profondément désolé et honteux" devant le juge, expliquant qu'il avait cru pouvoir "se dépêtrer" de son escroquerie.
Bernard Madoff plaide coupable
Bernard Madoff plaide coupable
AP, 12/03/2009 | Mise à jour : 15:18
Comme annoncé par son avocat, Bernard Madoff a plaidé coupable aujourd'hui devant un tribunal fédéral à New York des 11 chefs retenus contre lui, dans l'une des plus grandes affaires d'escroquerie à Wall Street.
A 70 ans, après un demi-siècle d'une carrière dans la finance, l'ancien patron du Nasdaq, qui appartenait à l'élite de Wall Street, encourt une peine maximale de 150 ans de prison.
Le juge doit dire désormais s'il accepte ou nom le plaider coupable de Madoff. Si c'est le cas, il décidera si l'accusé peut rester libre jusqu'à l'annonce de sa sentence, attendue dans plusieurs mois.
USA: le financier Bernard Madoff plaide coupable de fraude
Il y a 42 minutes
NEW YORK (AFP) — Le financier américain Bernard Madoff a plaidé coupable jeudi devant un tribunal de New York dans la gigantesque fraude dont il est accusé, portant sur quelque 50 milliards de dollars.
"Que plaidez-vous ?", a demandé le juge Denny Chin à Bernard Madoff, qui a répondu "coupable".
Trois mois après son arrestation, l'ancienne coqueluche de la finance avait annoncé mardi qu'il plaiderait coupable de 11 chefs d'inculpation. Le procureur Marc Litt, écartant toute clémence et possibilité de négociation, a indiqué qu'il allait requérir 150 ans de prison.
Le juge Chin doit décider si Bernard Madoff, 70 ans, peut rester assigné à résidence dans son bel appartement de Manhattan ou bien s'il doit être incarcéré jusqu'à l'énoncé de la condamnation.
La procédure du plaider coupable permet d'éviter un procès devant un jury. C'est le juge qui émettra directement sa sentence mais cette dernière ne sera pas prononcée avant plusieurs mois.
Le juge a autorisé des victimes présumées du financier à témoigner à partir de jeudi, sous des conditions très strictes.
M. Madoff était arrivé au palais de justice vers 07H25 locales (11H25 GMT) dans une voiture grise aux vitres teintées, des dizaines d'objectifs d'appareils photo et de caméras braqués sur lui.
Madoff va plaider coupable jeudi
Madoff va plaider coupable jeudi
AFP, 10/03/2009 | Mise à jour : 21:06
Le financier américain Bernard Madoff, soupçonné d'être à l'origine d'une fraude estimée à 50 milliards de dollars, a accepté de plaider coupable de onze chefs d'inculpation, a déclaré son avocat.
Madoff va plaider coupable et le procureur requérir 150 ans de prison
AFP - 22:43
De jeunes handicapés poussés à se battre
AFP, 10/03/2009 | Mise à jour : 21:29
Des jeunes hommes lourdement handicapés ont été obligés de se battre entre eux par les personnes chargées de s'occuper d'eux dans une institution spécialisée du Texas (sud), a indiqué la police locale. Les combats à la mode du film "Fight club", qui auraient été organisés pendant au moins deux ans, ont été découverts par la police en examinant des vidéos contenues dans un téléphone portable trouvé dans la rue.
Florence Cassez, « épuisée », a demandé son transfèrement
Cassez a demandé son transfèrement
AFP, 09/03/2009 | Mise à jour : 22:11
Florence Cassez, une Française condamnée à soixante ans de prison au Mexique pour participation à des enlèvements, demande à purger sa peine en France, a confirmé son avocat, après l'annonce de la mise en place d'une commission franco-mexicaine destinée à examiner les conditions de son rapatriement.
Lettres de menaces : l'enquête repart à zéro
Lettres de menaces : l'enquête repart à zéro
Créé le 03/03/09 - Dernière mise à jour le 06/03/09 à 18h49, Europe 1, extrait
La garde à vue de l'informaticien de 47 ans, réserviste de l’armée, suspecté d'être l'auteur des lettres de menaces de mort envoyées à des personnalités politiques, a été levée jeudi soir. Sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. Vendredi, cet homme a accusé son ex-compagne de l'avoir dénoncé à tort par "petite vengeance purement personnelle". Le parquet de Paris a confié que, par conséquent, "l'enquête repart à zéro".
Faits divers
FRAUDE
Madoff prêt à plaider coupable
Le Parisien | 06.03.2009, 22h37 | Mise à jour : 23h02, extrait
Le financier américain Bernard Madoff, mis en cause dans une énorme fraude de 50 milliards de dollars, semble vouloir éviter tout forme de procès. Dans le document daté du 6 mars «Etats-Unis contre Bernard L. Madoff» qui a été remis au tribunal, le procureur précise que «le parquet va déposer une information, concernant la décision de l'accusé d'éviter l'inculpation» par un jury.
Le document est «approuvé» et signé par l'un des avocats de Bernard Madoff, Ira Lee Sorkin.
«On peut en déduire qu'il va plaider coupable, même si ce n'est pas dit clairement», a commenté Jacob Frenkel, un ancien enquêteur de la SEC, le gendarme boursier américain. «Cela signifie qu'il n'y aura pas de procès devant un grand jury qui prononce l'inculpation et qu'on ira directement au verdict», a-t-il ajouté.
Bernard Madoff est un « psychopathe », selon Elie Wiesel
Bernard Madoff est un "psychopathe", selon Elie Wiesel
LEMONDE.FR avec AFP | 27.02.09 | 17h23 • Mis à jour le 27.02.09 | 17h46, extrait
Le Prix Nobel de la paix Elie Wiesel a qualifié l'investisseur américain Bernard Madoff, accusé d'une gigantesque fraude, de "psychopathe" qui devrait être placé à l'isolement, selon des propos rapportés vendredi 27 février par le New York Post. La Fondation Elie Wiesel avait donné en gestion la quasi-totalité de ses avoirs à la société de Bernard Madoff, soit plus de 15 millions de dollars, précise le quotidien.
"Psychopathe est un mot trop gentil pour le qualifier", a déclaré M. Wiesel. "Il devrait être placé à l'isolement pendant au moins cinq ans avec un écran sur lequel seraient diffusées des photos de ses victimes [...] Il faudrait inventer n'importe quoi pour le faire souffrir (...) Il devrait être présenté à des juges qui trouveraient un châtiment", a ajouté ce survivant de l'Holocauste.
Criminalité : l'Italie légitime les « rondes de citoyens »
Madoff : les victimes françaises parlent
Le Figaro, 20/02/2009 | Mise à jour : 16:51, extrait
On croyait que seules quelques grandes fortunes étaient lésées. On découvre jour après jour que des centaines d'épargnants français avaient placé leurs économies chez l'escroc de Wall Street, souvent sans le savoir.
De Courchevel à Saint-Tropez en passant par le Cercle de l'Union interalliée ou le Maxim's Business Club, c'est devenu presque une boutade : « T'es Madoffé ou non ? » La réponse est souvent positive. Mais ceux qui en parlent le plus ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus perdu. En matière de fortune, plus on en a, moins on en parle !
Criminalité : l'Italie légitime les "rondes de citoyens"
LEMONDE.FR avec AFP | 20.02.09 | 21h04 • Mis à jour le 20.02.09 | 21h04
Le gouvernement de Silvio Berlusconi a renforcé, vendredi 20 février, l'arsenal de ses mesures sécuritaires avec l'adoption d'un décret-loi qui légitime les "rondes de citoyens" pour lutter contre la criminalité.
Adolf Ogi, « conseiller » d’Allen Stanford, démissionne
Affaire madoff-bis, 13:22, Le Temps
Adolf Ogi, «conseiller» d’Allen Stanford, démissionne
L’ex-président de la Confédération avait été inclus par le groupe financier dans son organe de réflexion stratégique. Informé de l’enquête sur une possible fraude de 8,5 milliards, il démissionne avec effet immédiat.
UBS, 13:40, Le Temps, extrait
La Suisse lève le secret bancaire pour raison d’Etat
UBS livrera des noms de clients à la justice américaine sur décision urgente des autorités helvétiques de surveillance.
UBS va fournir les noms de 250 clients au Département américain de la justice, avec le soutien des autorités suisses, a appris Le Temps de plusieurs sources. La grande banque, qui avait résisté à lever le secret bancaire protégeant ses clients américains non déclarés dans l’affaire qui l’oppose au fisc américain, cède donc aux pressions de Washington, fragilisant par là les intérêts de la place financière suisse.
Le Sénat américain tiendra mardi une audience spéciale sur l’affaire UBS. En juillet, un juge de Floride avait lancé un mandat ordonnant à la banque de livrer les noms de 19’000 titulaires américains de comptes gérés en Suisse. Le Sénat publiera vendredi la liste des témoins invités à venir s’expliquer sur cette affaire.
Les Etats-Unis ayant menacé de retirer à UBS sa licence bancaire sur sol américain, la Finma l’aurait autorisée à livrer les noms en vertu de l’article 26 de la loi sur les banques, confirme une source. L’article 26 permet à l’autorité bernoise de surveillance de prendre des «mesures protectrices» si nécessaire, en donnant directement des instructions aux organes d’une banque. Le porte-parole de la Finma, Alain Bichsel, refuse de confirmer ou d’infirmer ces informations, rappelant seulement que l’autorité poursuit son enquête et qu’elle ne communiquera pas avant son terme, d’ici «quelques semaines». De même, UBS se refuse à tout commentaire.
«C’est un choc sans précédent contre le secret bancaire, constate un parlementaire au courant de la procédure. La Suisse ne sera plus crédible si elle livre des noms sans tenir compte des accords d’entraide fiscaux.»
La décision serait largement politique, selon nos sources.
Les victimes du scandale Madoff mettent en cause les cabinets d'audit
Les victimes du scandale Madoff mettent en cause les cabinets d'audit
LE MONDE | 09.02.09 | 14h03 • Mis à jour le 09.02.09 | 14h03, extrait
Rien qu'en Europe, une quinzaine de milliards d'euros au moins semblent avoir été siphonnés à partir d'instruments de placement collectif tous audités et certifiés par ces éminents cabinets internationaux.
Prétextant les actions judiciaires en cours, tous ont refusé de répondre aux questions du Monde. Ils devront donc répondre aux questions des avocats qui les poussent désormais vigoureusement devant les tribunaux.
Octuplés : "ma fille est inconsciente"
AFP, 09/02/2009 | Mise à jour : 21:32
La mère d'une femme ayant donné naissance fin janvier à des octuplés aux Etats-Unis a critiqué la décision "inconsciente" de sa fille, déjà mère de six enfants, de se faire implanter de nouveaux embryons.
Selon une vidéo d'un entretien publiée sur le site radaronline.com, Angela Suleman a affirmé à propos des 14 enfants de sa fille Nadya: "les avoir tous me paraît inconscient. Elle n'a vraiment, vraiment aucune idée de ce qu'elle fait à ses enfants et de ce qu'elle me fait". "Je ne sais pas comment elle va s'en sortir", a ajouté Mme Suleman, qui vit dans une maison de quatre pièces de la banlieue de Los Angeles, avec sa fille et ses six premiers enfants, qui ont tous moins de sept ans.
"Je suis vraiment fatiguée de m'occuper des six enfants, et il faut qu'elle pense à la façon dont elle va soutenir (financièrement) tous ces (14) enfants", a encore dit Mme Suleman, qui est selon radaronline.com une institutrice à la retraite.
Un « Madoff » japonais : « c'est ce que font toutes les entreprises »
D'un article de VDN du 7 avril 2006...
À la barre, les services sociaux en rangs serrés
QUAND une référente des services sociaux évoque « le contexte d’Outreau » en 2001, ça provoque une crise de pseudo-hypocrisie générale, dans la cour d’assises, se terminant, comme souvent, par une poussée de décibels stérile. Faut pas en parler. Même à quelques minutes de l’audition d’un enfant ayant accusé, un jour, le curé… dans l’autre affaire. Avant de l’innocenter.
Ce premier dossier a obligé tous ses intervenants à se poser, un jour, des questions. Ce n’est pas le cas, a priori, des services sociaux : « J’estime que nous travaillons comme il le faut. Je ne ferai pas autrement demain… », a assuré l’attachée territoriale de l’UTAS (Union territoriale d’action sociale) cette semaine. « On n’a pas à avoir d’état d’âme dans quoi que ce soit », a confirmé sa référente, hier.
LONDRES (AFP), le 30 octobre 2006, extrait - Selon Carlisle, le problème vient du manque d'expérience de la vie des joueurs: "Les clubs doivent éduquer leurs joueurs et s'assurer qu'ils utilisent leur temps libre de manière constructive".
"On les retire très jeunes de leur environnement familial et on en fait des modèles pour les jeunes du pays. Comment peuvent-ils assumer ce rôle alors qu'eux-mêmes sont des gamins?", interroge Carlisle.
"Alors comme ça les joueurs parient en ligne dans leur chambre d'hôtel? Alors comme ça, ils regardent du porno? Et alors?", réagit l'ancien joueur Tony Cascarino selon qui "tout le monde le fait. C'est normal".
Un "Madoff" japonais sans scrupule ni remords
LE MONDE | 06.02.09 | 14h53 • Mis à jour le 06.02.09 | 14h53, extrait
Aujourd'hui, L & G devrait 366 millions d'euros à ses clients. Or, ses actifs ne dépasseraient pas 12 millions d'euros. La plupart des victimes sont des petits épargnants qui souhaitaient se constituer un capital pour la retraite. Citée par le quotidien Asahi, une femme de la préfecture de Saitama (au nord de Tokyo) raconte avoir annulé un contrat d'assurance-vie de 104 000 euros pour placer cette somme chez L & G. Elle aurait convaincu son mari et son fils aîné de faire de même. La famille aurait perdu 216 119 euros. M. Nami, lui, persiste et signe : "Ce n'est pas une fraude. C'est ce que font toutes les entreprises."
Les profits insolents d'une poignée de hedge funds
Etats-Unis : hausse record d'inscriptions au chômage
Créé le 05/02/09 - Dernière mise à jour à 14h47 - Europe 1, extrait
Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits aux Etats-Unis a atteint son plus haut niveau depuis octobre 1982 lors de la semaine close le 31 janvier, avec 626.000 dossiers déposés, soit bien plus que ne le prévoyaient les analystes, selon les chiffres officiels publiés jeudi par le département du Travail à Washington.
Pour Mélenchon, Sarkozy va «enfumer» le pays
Samuel Laurent (lefigaro.fr) 05/02/2009 | Mise à jour : 15:06, extraits
La gauche dénonce à l'avance une opération de communication du chef de l'Etat, tandis que la droite estime que son intervention télévisée sera une nécessaire «remise en perspective». Sur le web, des internautes appellent au boycott de l'émission.
[...] A l'instar de Jean-Luc Mélenchon. Le sénateur ex-PS et fondateur du Parti de la Gauche (PG) a expliqué sur LCI que le chef de l'Etat allait «enfumer, il va essayer de vendre quelque chose qui, de toutes façons, ne peut aller bien loin, c'est son plan de relance». Et le sénateur d'expliquer : «Le plan du président Sarkozy, c'est 1,5% du total de la richesse du pays - d'ailleurs le plan des socialistes ne vaut pas plus cher, il est à 2% -, les Américains ont mis 7%, les Chinois ont mis 8% et moi je propose qu'on mette au moins 5%, c'est-à-dire 100 milliards».
[...] Même tonalité ou presque de la part d'Olivier Besancenot, qui n'attend qu'une chose de l'intervention de Nicolas Sarkozy : «des motivations supplémentaires à continuer le combat». Et d'expliquer : «Il s'apprête à faire de la pédagogie, c'est-à-dire il veut nous faire apprendre sur le bout des doigts, par coeur, l'ensemble de ses mesures, sauf qu'il faut qu'il comprenne maintenant qu'on est un certain nombre dans ce pays à les connaître (...) et on n'en veut pas».
[...] A droite en revanche, on soutient le chef de l'Etat. Le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, estime ainsi qu'il «a une attente très forte et c'est normal, le président de la République s'adresse aux Français, ce n'est pas tous les jours, c'est un moment important». Important et utile, selon lui, car « ça va permettre de remettre en perspective les grands enjeux, d'expliquer pourquoi on a fait un certain nombre de choix».
Enquête
Les profits insolents d'une poignée de hedge funds
LE MONDE | 05.02.09 | 13h50 • Mis à jour le 05.02.09 | 13h50, extrait
Certains avaient prédit, avec la crise, la mort des hedge funds, ces fonds spéculatifs adeptes des stratégies d'investissement souvent agressives et audacieuses, avec un recours massif à l'endettement.
De fait, la tempête financière a entraîné la faillite de près d'un quart d'entre eux. Ils étaient plus de 10 000 en 2007 et seraient aujourd'hui moins de 8 000, avec des actifs sous gestion qui ont fondu de 2 300 milliards de dollars à 1 200 milliards. Et l'affaire Madoff, ce gérant de hedge funds accusé d'une fraude de 50 milliards de dollars (38,9 milliards d'euros), a mis à mal leur réputation.
Il n'empêche. Malgré le chaos observé sur les marchés financiers, malgré le krach boursier, une poignée de hedge funds (10 % environ) a réussi à dégager des performances spectaculaires.
C'est le cas de l'américain John Paulson, rebaptisé le "sultan des subprimes" et conseillé par l'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Alan Greenspan. Son fonds vedette, Paulson Credit, a affiché un rendement de 19 %. Il s'était déjà distingué en 2007, avec une performance de... 590 % !, qu'il avait obtenue en misant, avant tout le monde, sur l'effondrement des crédits hypothécaires à risques.
Finance : un siècle de dupes
Escroqueries, mardi 27 janvier 2009, Le Temps, extrait
Finance: un siècle de dupes
L’affaire Madoff n’est de loin pas la première du genre. Avant lui, beaucoup d’arnaques pyramidales ont déjà été inventées par des financiers peu scrupuleux envers leurs clients
Le 27 juillet 1920, la Securities Exchange Company, à Boston, ferme ses guichets. Des dizaines de déposants mécontents repartent avec leur mise, refusée. Il y a de quoi renâcler: la SEC promet un profit de 50% en quarante-cinq jours. Tout le monde veut en être. Mais n’est-ce pas un peu trop beau pour être vrai?
Affaire Kerviel : enquête terminée
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 16:51
Les juges chargés de l'enquête sur les falsifications imputées au trader Jérôme Kerviel qui ont coûté 4,9 milliards d'euros à la Société générale, ont mis fin à leurs investigations, un an après la révélation de l'affaire, a-t-on appris aujourd'hui de sources proches du dossier.
Faits divers
Le meurtrier échappé de l'hôpital arrêté
Le Parisien | 26.01.2009, 17h55 | Mise à jour : 17h56
L'homme condamné pour meurtre qui s'était échappé samedi d'un hôpital psychiatrique de l'Aisne, a été interpellé lundi à Reims, a annoncé le procureur de la République de Laon. «Il a été arrêté à 16H30 à Reims. On savait qu'il était dans la région, qu'il en avait pris la direction, et on le recherchait plus spécialement de ce côté», a expliqué Olivier Hussenet.
Estelle, Maddie, Antoine et les autres…
Un «mini Madoff» en Floride ?
lefigaro.fr, 18/01/2009 | Mise à jour : 11:19, extrait
Les clients et les collaborateurs du gestionnaire de fonds Arthur Nadel craignent que les 350 millions de dollars qu'ils lui ont confiés se soient volatilisés avec lui. Le financier, introuvable depuis mercredi, a laissé derrière lui une lettre de suicide. Les journaux de Floride le surnomment déjà le «mini Madoff ». On est sans nouvelle depuis mercredi d'Arthur Nadel… et des 350 millions de dollars qu'il gérait. Les autorités comme les clients et les associés du gestionnaire de fonds de 75 ans craignent désormais d'avoir à faire à une gigantesque escroquerie. La disparition d'Arthur Nadel coïncide avec les premiers soupçons et plaintes à la police de ses investisseurs. Le gestionnaire de fonds a été vu pour la derrière fois par sa femme Peg, le mercredi 14 janvier.
18 janvier 2009, moreas.blog.lemonde.fr, extrait
Estelle, Maddie, Antoine et les autres…
L’information par la presse d’une nouvelle piste dans l’enquête sur la disparition de la petite Estelle Mouzin, avant même que les faits ne soient vérifiés, interpelle bon nombre de gens. Certains ont réagi violemment sur le site des journaux qui ont repris l’information. Ainsi dans Libération, on peut lire : « Cet article risque d’être la condamnation à mort d’Estelle - Bravo la télé et les journaux ! Que cette fille soit Estelle ou non vous signez son arrêt de mort en publiant cette photo. - Quel manque de professionnalisme ! C’est honteux. ». Ou encore sur Le Monde : « Si elle est encore vivante, cette information est scandaleuse… - Je suis ahuri de l’irresponsabilité de l’AFP à pondre une dépêche là-dessus. »
Une nouvelle « déclaration d'indépendance » morale ?
Mystères Madoff
LE MONDE | 17.01.09 | 13h41 • Mis à jour le 17.01.09 | 20h19, extrait
La version de Bernard Madoff, financier américain soupçonné d'une énorme fraude pyramidale, veut que, le 10 décembre, il ait tenu à sa femme et ses deux fils ce langage : "Je suis fini. J'ai perdu 50 milliards de dollars. Tout n'était qu'une énorme fraude." Andrew et Mark Madoff, ahuris, ont appelé leurs avocats, qui leur ont conseillé d'aller illico au FBI. Le lendemain, la SEC (Securities and Exchange Commission, gendarme de la Bourse) portait plainte, et Madoff était interpellé. Il a été laissé en liberté. Sa femme, Ruth, et son frère Peter ont réglé la caution de 10 millions de dollars.
Cette version fait sourire les habitués de Wall Street. Beaucoup subodorent une autre explication. Après avoir dit à ses rejetons qu'il était "fini", "Bernie" aurait ajouté : "J'ai 70 ans. Pour ne pas me suivre derrière les barreaux, il n'y a qu'un moyen : dénoncez-moi. Vous ne saviez rien." En bon chef de famille, Madoff chercherait donc à protéger les siens.
Mais la thèse de la complicité des enfants a un défaut : le FBI enquête depuis plus d'un mois sans qu'ils fassent l'objet d'accusations. Pourtant, Mark était directeur général et Andrew directeur des opérations du fonds Bernard Madoff Investment Securities (BMIS). Peter, son frère et bras droit, n'est pas plus inquiété.
A-t-il agi seul ou en famille ? C'est l'un des nombreux mystères de l'affaire Madoff, dont les immenses trous noirs intriguent. Et la division financière du FBI, qui débroussaille, se tait.
Obama souhaite une nouvelle "déclaration d'indépendance" morale
NOUVELOBS.COM | 17.01.2009 | 18:50
"Ce qu'il nous faut, c'est la même persévérance et les mêmes idéaux que nos pères fondateurs", a-t-il ajouté. Pour le premier des quatre jours de festivités précédant son investiture, le président élu a prononcé un discours depuis Philadelphie avant de prendre le train pour Washington.