Mot(s) clef: fausse psychologue
Le chercheur fraudait depuis dix ans
NDLR : C'est assez conforme à ce que je soutiens depuis plusieurs années, ces « psy » sont des naïfs, des charlatants, inspirés ou infiltrés par des fraudeurs, par des scientistes. Mais leurs palabres plaisent aux magistrats
Le chercheur fraudait depuis dix ans
Mots clés : fraude, psychologie sociale, PAYS-BAS, Diederik Stapel
Par Cyrille Vanlerberghe Publié le 04/11/2011 à 21:28, le Figaro
Un psychologue néerlandais a falsifié des données dans des dizaines de travaux scientifiques.
Trois grandes universités néerlandaises sont ébranlées par un scandale de fraude scientifique qui a duré pendant plus d'une dizaine d'années, et concerne des «douzaines de publications scientifiques» de haut niveau. L'homme à l'origine de ce scandale est un professeur de psychologie sociale très réputé, Diederik Stapel, âgé de 45 ans. Il a été suspendu de son poste de professeur à l'université de Tilburg en septembre dernier, peu de temps après l'ouverture d'une investigation de grande envergure sur l'étendue des falsifications dont il s'est rendu coupable.
L'experte psychologue n'avait pas ses diplômes
NDLR : Hilarant lorsqu'on sait qu'une telle justice peut parfois être totalement détachée de la réalité juridique !
Une fausse psychologue exerçait auprès des tribunaux
Créé le 07/05/09 - Dernière mise à jour à 19h52 - Europe 1, extrait
Une femme de 53 ans a été mise en examen récemment pour avoir exercé la fonction d'expert psychologue auprès du tribunal de grande instance de Périgueux sans posséder de diplôme. Sa supercherie a duré plus de trois ans. Ses expertises dans des affaires déjà jugées ne seront cependant pas remises en cause.
Des expertises psychologiques principalement de victimes dans les dossiers criminels, mais aussi pour des décisions de juges aux affaires familiales. [...] Les expertises psychologiques n'étant pas les seuls éléments retenus pour prendre une décision au cours d'un procès, la découverte des probables fausses compétences de l'experte ne devrait pas créer de problème pour les affaires déjà jugées.
Jeudi 07 Mai 2009, Sud Ouest, par Julie Martinez
L'experte psychologue n'avait pas ses diplômes
DORDOGNE. Cette habitante de Périgueux a été mise en examen pour usage de faux administratifs
En mars dernier, cette Périgourdine de 53 ans se présentait encore devant la cour d'assises de la Dordogne pour témoigner dans le procès du violeur en série de Bergerac. Et c'est en tant qu'experte-psychologue près la cour d'appel de Bordeaux qu'elle a prêté serment. Mais, aujourd'hui, ses qualités de psychologue sont mises à mal puisqu'elle est soupçonnée par la justice d'avoir produit de faux diplômes.
La semaine dernière, elle a été mise en examen par un juge d'instruction de Périgueux pour usage de faux administratifs, usurpation du titre de psychologue et usurpation de qualité d'expert judiciaire. Elle a, en outre, été placée sous contrôle judiciaire.
Fausse disparition : un épilogue peut-être provisoire
NDLR : Un épilogue peut-être provisoire ? Des fillettes « complètement consentantes », d'après la procureure ? La mère a aussitôt rencontré ses filles au sein de l'unité pédiatrique de l'hôpital Maison-Blanche où les psychologues et le juge aux affaires familiales ont mis au point « une nécessaire phase de réadaptation » ?
Dans cet article, on reconnait bien les discours français : « éviter des drames », « éviter de nouveaux scandales », « faire taire les critiques ». Revoir les communications et des dossiers tel que celui de la protection de l'enfance ou celui des tribunaux de commerce...
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Publié le 19/10/2008 09:11 - Modifié le 19/10/2008 à 11:15 | LaDepeche.fr
Fausse disparition : Sophie et Valérie chez leur mère en Italie
Epilogue peut-être provisoire de la fausse disparition de Sophie et Valérie : les deux adolescentes, 11 et 13 ans, réapparues jeudi à Reims sont reparties vendredi soir en Italie. Avec leur mère. Et « complètement consentantes », d'après la procureure de la République de Reims.
Leur père, un Franco-Italien, l'un de leurs oncles et deux proches ont été mis en examen pour « soustraction de mineures ». Ils ont été laissés en liberté.
Sophie et Valérie étaient depuis des mois l'enjeu d'un conflit entre leurs parents séparés, leur père les ayant soustraites, avant leur « disparition », à la garde de leur mère, une Italienne de 37 ans résidant en Calabre, Katia Navigante. Celle-ci avait fait onze heures de route depuis Milan pour rejoindre Reims. Là, elle a aussitôt rencontré ses filles au sein de l'unité pédiatrique de l'hôpital Maison-Blanche où les psychologues et le juge aux affaires familiales ont mis au point « une nécessaire phase de réadaptation ». Katia Navigante n'avait pas vu Sophie et Valérie depuis quatorze mois. Son ex-mari, Renaldo, a confié sa « détresse de père bafoué par la justice. » Accusant Katia de maltraiter ses filles, il a déclaré que celles-ci lui ont demandé de « les protéger » : « J'étais prêt à risquer la prison pour les sauver ». Il veut maintenant « se battre dans la légalité ».
Ces enfants ballottés entre deux pays
La triste histoire de Valérie et Sophie met en lumière le drame des enfants issus de couples binationaux - 350 000 se marient chaque année au sein de l'Union européenne, et 170 000 divorcent. Les associations spécialisées dénombrent, chaque année, 300 cas d'enfants enlevés hors du territoire national par l'un de leurs parents.
La question du divorce de ces couples est, au sein des « vingt-sept », une source de discorde. Les législations sont en effet disparates. Malte, par exemple, ne reconnaît pas le divorce. L'Irlande l'admet, mais de façon restrictive. Les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne et les pays scandinaves ont dépoussiéré leurs textes relatifs au divorce. L'Allemagne, elle, accorde systématiquement la garde de l'enfant au parent de nationalité allemande.
Il y a deux ans, la Commission européenne a proposé un réglement donnant aux époux en instance de divorce le droit de choisir la juridiction compétente et la loi applicable à leur litige. Mais la Suède a opposé son veto à ce réglement, refusant l'idée qu'un tribunal suédois doive appliquer une loi sur le divorce moins libérale que la sienne. Neuf pays européens - dont la France - entendent mettre en place des accords de coopération renforcée afin de faciliter les démarches. Et d'éviter de nouveaux drames.
Un exemple parmi des dizaines : à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, une mère, Cécile Sharp, n'a plus de contacts depuis quatre mois avec ses enfants. Elle accuse son mari américain d'avoir enlevé Chloé (11 ans), Emma (7 ans) et Simon (3 ans). Cécile avait épousé Timothy aux Etats-Unis. Le couple s'était installé en France en 2005.
Trois ans plus tard, elle a demandé le divorce, la garde principale des enfants et l'interdiction pour son mari de quitter le territoire français avec eux. Elle a appris par un e-mail que Timothy se renseignait sur les inscriptions scolaires au Texas. En juin, la juge a donné raison à Cécile. Trop tard : le père et les enfants avaient disparu. La mère a saisi la justice. Elle n'a pu se constituer partie civile, le procureur soutenant l'absence d'infraction.
Enquête : Les fugueuses de Reims, les dessous de l'affaire
19 octobre 2008 - 16h55 - TF1-LCI
Les deux soeurs qui avaient disparu sont réapparues. Les équipes de Sept à huit ont suivi depuis le début de l'affaire, les protagonistes en France et en Italie.