Catégorie: Faits divers
Le père choqué d'avoir « oublié » son fils dans la voiture
ISERE
Le père choqué d'avoir «oublié» son fils dans la voiture
mercredi 16 juillet 2008, 19h37 | leparisien.fr, extrait
L'enquête va se poursuivre avec des auditions de la famille et dans l'environnement professionnel du couple, a précisé le procureur qui a jugé «prématurées les suites judiciaires» et assuré qu'il prendrait en compte «la dimension humaine de cette affaire».
Une adolescente décède dans un feu de grange
LUNEVILLE (AP) - Une adolescente de 13 ans qui était portée disparue depuis l'incendie mardi après-midi d'une grange à Barbas, petit village de Meurthe-et-Moselle, a été retrouvée morte dans la soirée, selon le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (CODIS).
LORRAINE
Une adolescente décède dans un feu de grange
leparisien.fr | 15.07.08 à 22h23
Une adolescente de 15 ans est décédée mardi après-midi dans l'incendie d'un hangar agricole à Barbas, petit village situé à une demi-heure de Nancy.
Quintuple meurtre : l'auteur présumé est mort
TOULOUSE (Reuters) - L'auteur présumé d'un quintuple meurtre commis jeudi dernier à Magdelaine-sur-Tarn (Haute-Garonne) est mort dans la nuit de lundi à mardi à l'hôpital Purpan de Toulouse, des suites de sa tentative de suicide, annonce le procureur de Toulouse Michel Valet.
"Jean-Claude Vacquier est décédé mardi matin vers 4H30 à l'hôpital où il se trouvait dans un état comateux profond depuis son admission", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
L'homme avait été admis à l'hôpital après s'être tiré une balle dans la tête samedi soir. Après le crime, il a enregistré des déclarations sur cassette audio, retrouvées dans son véhicule, qui équivalent pour le procureur à des aveux. Il est établi qu'il a agi seul, selon le magistrat.
L'ermite de Roquebrune vivait caché avec sa mère depuis 35 ans
L'ermite de Roquebrune vivait caché avec sa mère depuis 35 ans
Le Figaro, le 10/07/2008, extraits
Un homme semble avoir vécu reclus au domicile familial. Ce sont des policiers venus constater la mort de sa mère qui l'ont trouvé.
Âgé de cinquante ans et arborant une chevelure longue de plus de trois mètres, l'ermite de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) vivait au premier étage d'un joli pavillon dont il ne sortait manifestement que pour prendre l'air dans le jardin, le plus souvent au beau milieu de la nuit.
... Vêtu d'un simple caleçon, très amaigri, d'une pâleur extrême et pourvu d'une crinière impressionnante, Michel Pagès, malgré des difficultés à s'exprimer, a spontanément indiqué avoir vécu enfermé à l'étage de sa maison durant plus de trois décennies, avec l'accord de sa mère. «Aux policiers de la brigade de sûreté urbaine, il a simplement expliqué avoir fait ce choix à l'âge de 14 ans, par volonté de se couper du monde et de vivre selon un esprit hippie, glisse une source proche de l'enquête. Il aurait ensuite décidé de ne plus se couper les cheveux, après que ses parents l'ont forcé à aller chez le coiffeur.»
Admis aux urgences psychiatriques du centre hospitalier universitaire de Nice, l'homme serait actuellement pris en charge dans un service spécialisé, son état psychique inspirant une certaine inquiétude aux médecins. «Dans un second temps, il faudra peut-être envisager un placement sous tutelle», estime Mireille Fasiolo, adjointe au maire de Roquebrune en charge des affaires sociales.
Avenue du Général-Leclerc où Thérèse Pagès vivait depuis plus de trente ans à deux pas de la mairie, la «découverte» de cet ermite volontaire suscite depuis jeudi un mélange de stupeur et d'agacement. Une voisine, dont la fenêtre de la chambre donne sur le jardin des Pagès, se dit par exemple «révoltée» qu'on ait ainsi omis de «porter secours à cet homme». «Dans le quartier, tout le monde savait que ce garçon avait fait le choix de vivre reclus au premier étage de sa maison et beaucoup trouvaient que sa mère menait une existence peu soignée, stockant ses poubelles dans un jardin qui n'était apparemment pas entretenu, raconte-t-elle. En douze ans passés ici, je n'ai d'ailleurs vu ce garçon qu'une seule fois, au printemps 2006, et je me rappelle avoir été frappée par son état pitoyable. Il passait furtivement dans le jardin, vêtu de loques, avait les cheveux qui descendaient jusqu'au sol. À l'époque, je me souviens même avoir prévenu les services sociaux de la mairie, qui n'ont rien fait.»
Un bébé vendu 125 euros au Mexique
TRAFIC
Un bébé vendu 125 euros au Mexique
mardi 08 juillet 2008 | leparisien.fr
Un bébé de deux mois et demi a été volé dans un quartier populaire de Mexico, puis vendu pour 2.000 pesos (125 euros) à un couple avant que les ravisseurs et les acheteurs ne soient identifiés et arrêtés.
Trois membres d'une même famille ont reconnu avoir kidnappé l'enfant mercredi dernier, alors que sa mère le tenait dans ses bras, à la sortie d'une clinique d'Iztapalapa, dans le sud-est de la capitale mexicaine.
La mère dépossédée de son enfant s'est aussitôt mise à le chercher et a «averti la police qu'elle avait réussi à localiser l'endroit où vivaient les voleurs d'enfant présumés», a dit dans un communiqué la police de Mexico.
Sur place, ajoute le communiqué, les policiers ont arrêté un couple et une adolescente de 14 ans, puis «ont demandé où était l'enfant et la femme leur a répondu qu'ils l'avaient vendu le jour même à une dame pour 2.000 pesos».
Peu après, le nouveau-né était retrouvé en bonne santé dans l'appartement occupé par une dame de 52 ans et son mari, qui ont été arrêtés.
Trois jeunes se tuent au volant d'une BMW
TOURS (AP) - Trois jeunes hommes de 19, 20 et 22 ans se sont tués samedi vers 23h à Noizay, près d'Amboise (Indre-et-Loire) en rentrant d'une fête au volant d'une BMW qu'on leur avait prêtée, a-t-on appris dimanche auprès de la préfecture.
"Le choc a été très violent. Le véhicule roulait probablement au-dessus de 100km/h sur une portion de départementale limitée à 70km/h. Le conducteur de 20 ans a perdu le contrôle de la voiture qui a cassé un poteau télégraphique avant de s'écraser contre un arbre", a précisé à l'Associated Press Michel Monneret, le directeur de cabinet du préfet.
M. Monneret a précisé que "tous les occupants avaient leur ceinture de sécurité" et que "des analyses sont en cours pour dire si l'alcool est également en cause" Les trois jeunes sont tous originaires de communes d'Indre-et-Loire: Tours, Chanceau-sur-Choisille et Vouvray.
« C'est parce qu'ils avaient mal aux pieds », a plaidé leur avocat
Deux amis, qui avaient volé une voiture et manqué renverser deux gendarmes en roulant à contresens, au cours d'une soirée d'enterrement de vie de garçon, ont été condamnés l'un à 4 mois de prison ferme et l'autre à 3 mois avec sursis en correctionnelle à Grenoble.
Las de marcher, ils avaient volé une voiture dont la clé de contact était au tableau de bord et sa propriétaire, dans les parages, avait alerté les gendarmes.
Sur le point d'être contrôlé, le conducteur avait accéléré et pris la fuite, manquant de renverser deux gendarmes. Puis il avait emprunté une voie en contresens, avant de s'arrêter au moment de prendre la bretelle d'accès à la voir rapide en sens interdit.
"J'ai eu peur en voyant les armes des gendarmes", a déclaré le chauffard, un rugbyman de 29 ans, qui n'avait pas bu et sans antécédent judiciaire.
"C'est parce qu'ils avaient mal aux pieds" que "ces imbéciles" ont volé la voiture et c'est parce qu'ils ont eu peur d'être interpellés que le chauffeur a foncé", a plaidé leur avocat, Me Malik Ghouti.
Condamné en enterrant sa vie de garçon
Source : AFP / le Figaro, 02/07/2008
Un jeune homme sauvagement tué au cours d'une soirée arrosée
Selon les premières constatations, les coups ont été portés avec une violence inouïe. (...) tous les protagonistes de la fête ont été rapidement localisés et placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Médard-de-Guizières. Plusieurs sont pensionnaires dans des foyers d'accueil. (...) des experts psychiatres vont être prochainement désignés par un juge d'instruction. Ces derniers devront tenter de comprendre pourquoi et comment ces jeunes ont versé dans une telle folie meurtrière.
PETIT-PALAIS-ET-CORNEMPS (33), Sud Ouest - Un jeune homme qui allait avoir 18 ans a été sauvagement tué au cours d'une soirée arrosée. Les auteurs ont été interpellés
Un suicide provoque un moment de panique à Tel Aviv
TEL AVIV (AFP) - La cérémonie de départ du président français Nicolas Sarkozy d'Israël a été brusquement interrompue mardi à l'aéroport de Tel Aviv par le suicide par balle d'un soldat israélien qui a provoqué un court moment de panique.
(Publicité)
"Un garde-frontière s'est suicidé à l'aéroport Ben Gourion au moment où le président français Sarkozy était sur le point de partir", au terme d'une visite de trois jours en Israel et Cisjordanie, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.
Un avion passe le mur du son et sème la zizanie
mardi 24 juin 2008, 15h23 | leparisien.fr
Un énorme «bang» a été entendu ce matin, peu avant 9 heures en Essonne et en Seine-et-Marne. Chacun y est allé de son hypothèse: une explosion, un accident... Les standards des commissariats et des pompiers ont chauffé.
Au final, il s'agit d'un Rafale de l'armée de l'air qui a franchi le mur du son au-dessus de Provins.
«L'avion militaire disposait de toutes les autorisations», confirme-t-on à la communication de l'armée de l'air.
Parti de Haute-Marne, l'appareil devait rejoindre le Finistère dans le cadre d'un exercice de l'Otan qui doit rassembler des avions venus de différents pays.
Rouée de coups lors de sa cérémonie de mariage
GRENOBLE (AP) - Une femme de 29 ans a été frappée et légèrement blessée, samedi après-midi à la Ravoire (Savoie), lors de sa cérémonie de mariage, par plusieurs hommes qui ont réussi à prendre la fuite, a-t-on appris lundi auprès de la gendarmerie.
La jeune femme avait déjà été victime, en décembre dernier, d'une agression au couteau. Son ex-compagnon, soupçonné d'en être l'auteur, avait été mis en examen et écroué, précise le "Dauphiné Libéré" qui révèle l'affaire dans son édition de lundi.
L'ex-couple, appartenant à la communauté des gens du voyage, est en conflit au sujet d'un enfant commun.
Selon la gendarmerie chargée de l'enquête, une dispense de publication des bans avait été accordée pour cette cérémonie afin d'éviter des incidents.
Accident d'ascenseur : « c'est l'horreur absolue », a déclaré Mme Kuster
La Fédération des Ascenseurs (FA) tient à rappeler que "les accidents graves d'usagers comme de techniciens restent heureusement très rares". Sur un parc national de 445.000 ascenseurs et 100 millions de trajets d'ascenseur d'usagers par jour, on recense au total 2.000 accidents par an dont une dizaine de graves voire mortels, précise la FA.
Les ascensoristes réaffirment la "légitimité de la loi de mise en sécurité des ascenseurs", destinée à sécuriser le parc français.
"Des ajustements sont nécessaires pour faire face à l'accroissement du plan de charge de la profession et s'adapter aux délais de décisions des propriétaires. La prolongation à fin 2010 de la première tranche de travaux va dans ce sens", a indiqué le syndicat professionnel.
La première phase de travaux de modernisation du parc d'ascenseurs français, prévue par la loi Robien de juillet 2003, a été repoussée de 2008 à 2010. Elle avait été adoptée à la suite de plusieurs accidents, dont certains mortels, pour renforcer la sécurité des ascenseurs et prévoyait 17 mises aux normes obligatoires d'ici à 2018.
PARIS (AFP) - Brigitte Kuster, maire (UMP) du XVIIe arrondissement de Paris où un adolescent a eu jeudi soir la tête arrachée par un ascenseur, a exprimé vendredi sa "très grande émotion" et estimé qu'il fallait "tirer les conséquences tout de suite" de cet accident.
"Nous sommes tous bouleversés, c'est l'horreur absolue", a déclaré Mme Kuster, interrogée par l'AFP.
Tragédie dans une discothèque de Mexico
Par EuroNews - Samedi 21 juin, 13h38
Il y a également une vingtaine de blessés qui ont été transportés dans un hôpital proche.
La discothèque où s'est déroulé le drame dans la nuit de vendredi à samedi se trouve dans le nord de la capitale mexicaine. Elle était bondée : beaucoup de jeunes gens y fêtaient la fin de l'année scolaire. Les circonstances sont encore un peu floues. La direction de l'établissement avait été dénoncée pour vente de drogue et d'alcool aux mineurs.
Une descente de police a eu lieu, et quand le responsable de la discothèque l'a annoncée au micro, cela a provoqué un mouvement de panique vers une sortie de secours. Mais cette dernière était bloquée. Le directeur de la discothèque a été arrêté, ainsi qu'une quarantaine de jeunes.
MEXICO (AP) - Une opération de police dans une boîte de nuit de Mexico vendredi soir a provoqué un mouvement panique et au moins 12 personnes sont mortes piétinées, selon le chef de la police de la capitale mexicaine, Joel Ortega.
Neuf jeunes gens dont trois mineurs ainsi que trois policiers figurent parmi les victimes décédées. Treize autres personnes ont été blessés. Selon Joel Ortega, la police est intervenue vendredi soir au club News Divine après avoir reçu des informations faisant état de vente d'alcool et de drogue à des mineurs.
Environ 500 jeunes gens, a-t-il ajouté, se trouvaient dans la discothèque pour fêter la fin de l'année scolaire et de nombreux autres faisaient la queue pour entrer dans l'établissement. La foule était trop importante par rapport à la capacité d'accueil de la boîte de nuit, a-t-il dit.
Le propriétaire de l'établissement a annoncé à la foule que la police était là pour les arrêter ce qui a provoqué un mouvement de panique, a déclaré M. Ortega à la chaîne Televisa. Il a dementi les informations de médias selon lesquels les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes ou des coups de feu.
"Beaucoup de gens se sont précipités sur la sortie de secours, mais elle était trop petite" pour qu'ils puissent sortir, a-t-il précisé, ajoutant que des caisses de bière obstruaient cette issue. La police a arrêté 39 personnes, dont le propriétaire de la boîte de nuit, a-t-il ajouté. Le club, selon M. Ortega, avait été fermé l'an dernier en raison de diverses infractions, notamment aux règles de sécurité, mais le propriétaire était parvenu à obtenir une injonction de justice pour rouvrir l'établissement.
La famille d'une Italienne séquestrée pendant 18 ans présentée au juge
Selon plusieurs témoignages les problèmes psychiques de Maria n'auraient pas été inconnus des autorités sanitaires. Elle bénéficiait d'une pension depuis quelques années car elle était reconnue comme souffrant de troubles mentaux.
ROME (AFP) - La mère, le frère et la soeur de Maria Monaco, une Italienne de 47 ans séquestrée pendant 18 ans dans des conditions inhumaines pour la seule raison qu'elle avait eu un enfant illégitime, seront présentés cette semaine à la justice.
Italie : une femme séquestrée 18 ans
Italie : une femme séquestrée 18 ans
AFP, le Figaro, 14/06/2008
Une femme séquestrée par sa famille dans le sud de l'Italie et libérée hier par les carabiniers après 18 ans de captivité, restait hospitalisée dans le département de psychiatrie de la clinique Umberto Ier de Naples, selon la presse italienne.
Lors de la découverte de Maria Monaco, 47 ans, dans un taudis d'une habitation de la zone rurale de Santa Maria Capoua Verde, près de Caserte en Campanie, elle "se trouvait dans un état de grande confusion mentale, marchait avec peine et semblait avoir perdu tout contact avec le monde extérieur", ont raconté à la presse les gendarmes alertés par un coup de téléphone anonyme.
La femme était tenue recluse, depuis 1990, par sa famille depuis 1990 qui avait découvert que Maria était enceinte d'un homme dont elle a toujours tu le nom.
En drôme : « Si vous bougez, ça va mal se terminer »
L'émotion restait bien sûr très vive, hier à 16h30 devant l'école. Avec cette question: Pourquoi ? Pourquoi une mère vient retirer ses deux fils de l'école avec l'aide de "gros bras" ?... L'enquête se chargera d'y répondre. Une maman qui avait l'autorité parentale, mais dont le conjoint aurait reconnu les enfants depuis peu...
VIOLENCE
Opération "commando" dans une école drômoise
par La Rédaction du DL | le 11/06/08
a scène a choqué de nombreux écoliers, témoins de l'extrême violence dont ont été victimes un directeur d'école et son assistante. Il était un peu plus de 8h35 hier. La plupart des 192 élèves de l'école primaire de la Martinette, à Romans, étaient en cours. Dans le hall cependant plusieurs classes s'apprêtaient à rejoindre un car pour une sortie scolaire, quand deux hommes et une femme ont pénétré dans l'école. La femme avait déjà "récupéré" un de ses fils, âgé de 10 ans, et voulait retirer le second de 8 ans, quand le directeur de l'école s'est interposé. À ce moment-là, le plus jeune des enfants hurlait qu'il ne voulait pas partir... Tandis que l'enseignant demandait à la mère de signer une décharge puisqu'on était dans le temps scolaire.
Une demande qui aurait exaspéré l'un des individus accompagnant la maman. Le directeur était alors frappé d'un coup de poing au visage avant, semble-t-il, de recevoir plusieurs coups de pied une fois à terre. Son assistante qui se trouvait à ses côtés était à son tour violemment frappée, touchée à l'arcade sourcillière...
"Si vous bougez, ça va mal se terminer"
Ayant entendu les cris ou vu pour certains une partie de la scène, plusieurs écoliers ont éclaté en sanglots. D'autres étaient terrorisés car dans la classe du directeur - attenante à son bureau - un des deux individus était entré en menaçant: " Si vous bougez, ça va mal se terminer !"
Tout est allé ensuite très vite. Le trio est reparti avec les enfants à bord de plusieurs véhicules, dont le signalement a été communiqué aux policiers de la PJ de Valence, en charge de l'affaire. Le directeur de l'école et son assistante étaient transportés au centre hospitalier de Romans, tandis que les enseignants faisaient revenir le calme dans l'école. Sans jamais céder à la panique, ils ont aussitôt fait parler les enfants. L'inspectrice de la circonscription rédigeait de son côté un courrier remis aux parents à midi, les informant "d'un incident grave qui a pu choquer" (sic) une partie des élèves. Dans l'après-midi, une cellule d'écoute, avec plusieurs psychologues scolaires, a entendu "les enfants qui le désiraient".
La mère et ses enfants retrouvés à Montpellier
L'émotion restait bien sûr très vive, hier à 16h30 devant l'école. Avec cette question: Pourquoi ? Pourquoi une mère vient retirer ses deux fils de l'école avec l'aide de "gros bras" ?... L'enquête se chargera d'y répondre. Une maman qui avait l'autorité parentale, mais dont le conjoint aurait reconnu les enfants depuis peu... Une situation difficile qui l'est devenue encore davantage. Hier vers 16 heures, la mère et ses enfants étaient retrouvés à Montpellier. Plus tôt dans la matinée, deux des "gros bras" avaient été interpellés au péage de Valence Sud. Hier soir, trois personnes, dont la maman, étaient en garde à vue. Entendues pour "violences aggravées"...