Catégorie: La protection de l'enfance
Prison : des interphones pour éviter les suicides
Prison : des interphones pour éviter les suicides
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.08 | 16h02 • Mis à jour le 28.10.08 | 16h11, extrait
Ca s'appelle "l'interphonie" et Rachida Dati compte sur ce nouveau dispositif pour prévenir les suicides ou les violences entre détenus. La garde des sceaux a annoncé, mardi 28 octobre, que des interphones allaient être progressivement installés dans les cellules des établissements pénitentiaires français.
Nicolas Sarkozy se substitue à Rachida Dati comme interlocuteur de l'institution judiciaire
LE MONDE | 27.10.08 | 14h09 • Mis à jour le 27.10.08 | 14h09, extrait
Selon Le Parisien du 27 octobre, le président a appelé sa ministre depuis la Chine pour la réprimander : "C'était à toi de demander au parquet de déposer une requête pour rectifier l'erreur de procédure. Ce n'est pas à moi de tout faire", lui aurait-il dit.
Cette affaire intervient dans un contexte d'intervention croissante de la présidence. Sous la houlette de Patrick Ouart, conseiller pour la justice de M. Sarkozy, l'Elysée veille sur les nominations des postes-clés de la magistrature. Cet homme de l'ombre a gagné le rapport de forces qu'il entretenait avec la ministre de la justice, son influence grandissant au fur et à mesure que semblait se confirmer la disgrâce de l'ancienne "ministre préférée" du président.
Les erreurs de communication et le manque de sens politique de la garde des sceaux ont élargi le fossé entre l'Elysée et la Place Vendôme. Plusieurs conseillers de M. Sarkozy évoquent désormais son remplacement à la chancellerie lors du prochain remaniement.
[...] Dans un entretien au Journal du dimanche du 26 octobre, la garde des sceaux s'efforce de rectifier le tir. "Je rencontre des magistrats tous les jours, assure-t-elle. Cette semaine, je me suis entretenue avec les représentants des trois syndicats." Des entretiens d'où ces derniers sont sortis en parlant d'"incompréhension totale" et de "dialogue de sourds". "Je suis allée lundi à Metz pour dialoguer avec les magistrats", ajoute la garde des sceaux. Sans préciser que lesdits magistrats l'ont alors boycottée en brandissant des affiches : "Justice bafouée, démocratie en danger". "Elle est dans la dénégation systématique de tous les problèmes qui se posent", commente le président de l'USM, Christophe Régnard.
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
De l'aveu même de la présidente, c'est une affaire « peu banale » qui était jugée hier au tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d'Oise). Neuf mois de prison avec sursis, assortis de l'interdiction de travailler au contact de mineurs pendant trois ans, ont été requis à l'encontre d'un professeur de français de Bessancourt, accusé d'avoir ceinturé un collégien en invitant sa classe à le frapper.
L'histoire s'est déroulée à l'automne 2007. « La date précise, je ne la connais pas, c'était un vendredi entre 16 h et 17 h », précise l'enseignant de 57 ans, sous contrôle judiciaire. Une vingtaine d'élèves de troisième entrent en classe « comme si c'était la récréation ». Il perd alors pied face à quelques « perturbateurs », dont un particulièrement insolent, « le plus difficile de toute ma carrière ». Ce jour-là, l'adolescent se montre agité. « Ses camarades m'ont demandé s'ils pouvaient le taper. C'était pas très malin, mais j'ai dit oui », bredouille le prévenu, qui demandera à deux élèves de taire l'information. Les faits se seraient répétés trois ou quatre fois, ce que l'enseignant conteste : « Ça ne s'est passé qu'une fois ! C'était un jeu, des chiquenaudes. » L'élève, absent à l'audience, dit pourtant avoir été ceinturé par son prof. Ce que ses camarades ont confirmé. A la barre, le prévenu s'emmêle les pinceaux et se contredit. « J'étais dépassé », admet-il.
« Il s'agit de jeux dangereux et d'humiliations », a relevé l'avocat de la partie civile. La défense a plaidé la relaxe : « Il a eu un comportement inapproprié, mais il (...) n'a jamais eu l'intention de commettre des violences. » Jugement le 8 décembre.
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
20 Minutes, éditions du 28/10/2008 - 07h42
6 mois de prison pour les parents violents
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 11:53
Un père et une mère ont été condamnés hier à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Châteauroux pour avoir frappé et menacé d'immoler leur fille de 14 ans parce qu'elle avait dépassé son forfait de téléphone portable, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les parents, jugés en comparution immédiate, ont été condamnés à 18 mois de prison dont six ferme et écroués.
La famille a décidé de faire appel, selon le parquet.
Enfance et Partage appelle à la mobilisation
« Cette campagne a pour vocation de le rappeler : que l'on soit victime ou témoin de maltraitance, l’essentiel est de ne pas se taire », souligne Christian Gautier, Président d’Enfance et Partage. « Un coup de fil au Numéro Vert peut contribuer à soustraire un mineur à la violence d’un adulte et lui redonner une chance de ne plus se voir privé de son enfance. » • D'un communiqué de presse Enfance et Partage
Pour l'entourage, la mère de Marc était « insoupçonnable »
Dans son dos ont pris place deux médecins généralistes. À tour de rôle, les docteurs Christian Tirloy et Michel Vellemans reçoivent Marc en consultation entre fin décembre 2005 et janvier 2006. Pressé par un agenda serré, le premier examine le garçonnet «entre deux rendez-vous», relève la présence d'hématomes et conseille à la mère de se rendre à l'hôpital. Le second accueille l'enfant dans son cabinet une semaine seulement avant sa mort. Certes, quelques «petites excoriations» aux poignets retiennent son attention. Il conseille à Isabelle Gosselin de prendre attache avec un pédopsychiatre.
Pour l'entourage, la mère de Marc était «insoupçonnable»
lefigro.fr, 27/10/2008 | Mise à jour : 20:24
La cour d'assises de Douai juge depuis lundi un homme accusé d'avoir tué l'enfant de 5 ans. La mère du garçon est accusée, elle, de complicité, et sept autres personnes, dont deux médecins, sont là pour délit de non-assistance à personne en danger.
Marc, 5 ans, aurait pu être sauvé dix fois. Quinze ou vingt, même, en l'espace de six semaines de calvaire. Un matin de janvier 2006, à Auby (Nord), la vie du garçonnet s'est pourtant arrêtée sous la couette du lit parental. Là où il avait été allongé la veille, après une énième série de coups portés sans raison et de douches froides censées le ranimer.
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
NDLR : Je prépare un ou deux pétards virtuels qui devraient détonner au pays de la séparation des pouvoirs et de la laïcité positive, celui des lumières, des lampes de poches aux piles vides et aux bougies soufflées... des sachants et autres sociaux charlatants. Ne plus parler d'un « rapt » a dit le juge...
Le procès devra également éclaircir l'attitude de la mère de l'enfant. L'instruction a en effet révélé qu'elle aurait cherché à cacher et couvrir les maltraitances que subissait son fils. «Celle qui était connue de tous comme une excellente mère», indique son avocat, Me Xavier Denis, «a du mal à comprendre comment elle en est arrivée là». A son entourage, elle expliquait que son fils «s'automutilait parce qu'il ne supportait pas la séparation de ces parents», quelques mois plus tôt. Quand l'enfant présentait des ecchymoses apparentes, elle affirmait qu'il s'était «jeté dans l'escalier», allant même jusqu'à évoquer «un dédoublement de personnalité».
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
lefigaro.fr avec AP et AFP, 27/10/2008 | Mise à jour : 09:59
Marc, un garçonnet de cinq ans, avait été retrouvé sans vie en 2006 après un mois de violences. Son beau-père, sa mère et sept autres personnes dont deux médecins sont jugés à partir de lundi par les assises du Nord.
La mère infanticide présentée lundi au parquet
26/10/2008 21:31
Antoine : @ basco-béarnaise
Je ne marche pas normalement depuis ma naissance (je suis handicapé) mais je suis très heureux de vivre !! Merci de ne pas m'avoir euthanasié dès ma naissance.
26/10/2008 20:49
basco-béarnaise : DU bon sens
Dans le cas où l'euthanasie ne serait pas autorisée, la Société avec un grand S se devrait de prendre en charge INTEGRALEMENT ces enfants handicapés à 100%.
Cela éviterait de tel drame.
Dans le cas contraire, moi, je regrette mais j'approuve que l'on mette un terme à de telle situation et ce dès la naissance.
Peu importe les raisons philosophiques, religieuses, médicales.
Les parents, qui ne peuvent pas ou qui ne veulent pas, n'ont pas à subir une telle épreuve. A vie durant. Pour RIEN.
Faits divers
La mère infanticide présentée lundi au parquet
Leparisien.fr avec AFP | 26.10.2008, 18h07 | Mise à jour : 19h00
La garde à vue de la jeune femme de 26 ans, originaire de Seine-et-Marne et qui a avoué avoir tué son fils de 3 ans, samedi dans l'Allier, a été prolongée de vingt-quatre heures. Elle devrait être présentée lundi après-midi au parquet de Clermont-Ferrand et devrait être poursuivie pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans.
Le corps du petit Samy a été retrouvé samedi à Toulon-sur-Allier par les gendarmes, dans la baignoire de la salle de bain d'une chambre d'hôtel.
«Des antécédents psychiatriques»
Alors que les enquêteurs s'interrogeaient samedi soir sur les circonstances du drame, le substitut du procureur de la République de Cusset, Thierry Griffet, a indiqué dimanche qu'il était «vraisemblable» que le garçonnet soit mort dans la chambre d'hôtel. La mère «reconnaît spontanément avoir tué son enfant volontairement», a t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à la gendarmerie de Moulins.
Selon le magistrat, la jeune femme a «des antécédents psychiatriques». «Très peinée par le fait que son fils était handicapé», elle n'aurait pas supporté d'apprendre que l’enfant ne pourrait pas marcher seul normalement. «Elle a pensé que cette situation était insupportable et qu'elle devait tuer son enfant», a-t-il dit.
L'enfant était placé en famille d'accueil
Samedi matin, la jeune mère est allée chercher son fils, placé depuis le début de l'année, sur décision de justice, dans une famille d'accueil en Seine-et-Marne. Puis elle est passée chez ses parents où elle s'est montrée «irritée», a souligné M. Griffet. Elle a alors pris sa voiture pour se rendre en Haute-Loire, à Brioude, où se trouve «une maison de famille qui lui évoque des souvenirs», «avec l'intention de tuer son enfant» là-bas, mais elle n'a pas dit pourquoi elle s'était arrêtée avant, a poursuivi le substitut.
Arrivée peu après 13 heures à Toulon-sur-Allier, elle a pris une chambre d'hôtel au moyen d'une borne automatique. Elle aurait tué son enfant puis appelé la famille d'accueil ainsi que son ancien compagnon, dont elle est séparée depuis quelques mois, pour les informer de son geste et c'est la famille d'accueil qui a appelé la police.
Infanticide : la garde à vue de la mère prolongée
lefigaro.fr avec AFP, 26/10/2008 | Mise à jour : 21:11
Souffrant de troubles psychiatriques, la jeune femme de 26 qui a tué son enfant de trois ans dans un hôtel de l'Allier aurait commis son acte car son fils était handicapé.
La jeune femme de 26 ans qui a avoué à la gendarmerie avoir tué son fils de trois ans dans un hôtel de l'Allier est toujours en garde à vue dimanche soir et les enquêteurs ont plus d'éléments sur ce qui a conduit cette mère à commettre ce geste.
Le corps du petit Samir a été retrouvé dans la baignoire vide de la salle de bains d'un hôtel de Toulon-sur-Allier. Sa mère s'est rendue à la gendarmerie immédiatement, avouant les faits. Selon le procureur de la République de Cusset, Thierry Griffet, la jeune femme, originaire de Seine-et-Marne et ayant «des antécédents psychiatriques», «était très peinée par le fait que son fils était handicapé et avait appris dans les jours qui précèdent que l'enfant ne pourrait pas marcher normalement seul».
Elle-même ayant déjà fait plusieurs tentatives de suicide, la jeune maman avait déjà menacé de tuer son enfant. Son avocate, Me Françoise Mercier-Rayet, explique que sa cliente «qui se présente comme schizophrène», avait elle-même «demandé le placement de son fils en famille d'accueil car elle avait envie de le tuer, ne pouvant assumer le fait qu'il soit handicapé».
Elle tue son fils de 3 ans handicapé
MOULINS
Fait divers (FDV)
samedi 25 octobre 2008 - 22:02, www.lamontagne.fr
Elle tue son fils de 3 ans handicapé
Une jeune femme de 26 ans s'est dénoncée alors qu'elle venait d'arriver dans un hôtel près de Moulins. Son fils handicapé, âgé de 3 ans, a été retrouvé mort dans la salle de bain de la chambre.
L'enfant ne portait aucune trace de violence lorsque, vers 16 heures, son corps a été dévouvert dans la salle de bain de la chambre N° 49 de l'hôtel B & B, à Toulon-sur-Allier. Sa mère venait d'indiquer l'endroit aux gendarmes. Elle les attendait sur le parking, l'air effondré, près de sa petite voiture noire.
Localisée grâce à son portable
La jeune femme de 26 ans avait téléphoné un peu plus tôt au commissariat de son département d'origine, la Seine-et-Marne, pour prévenir qu'elle venait de tuer son fils de 3 ans. Sans autre précision, pas même l'endroit où elle se trouvait, expliquant juste que, partie de chez elle le matin, elle roulait vers Clermont-Ferrand. Le téléphone portable d'où était parti l'appel a cependant vite été localisé.
Avant même d'être emmenée à la gendarmerie de Moulins où elle a été placée en garde à vue, elle a reconnu une nouvelle fois avoir mis fin aux jours de son enfant. (...)
D'après les premiers éléments recueillis sur place, la jeune femme n'aurait pas supporté d'apprendre, cette semaine, que son enfant ne marcherait jamais.(...)
Sa garde à vue doit être prolongée demain. Elle pourrait être mise en examen demain pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans. Un meurtre aggravé passible de la réclusion criminelle à perpétuité.
Attention au risque de fausse couche...
NDLR : Nicolas qui est parti sauver le monde va-t-il lâcher une femme enceinte, faire d'elle un fusible, le bouc émissaire ? La suite, dans le prochain numéro.
Fortis envisage de changer de nom
Source : AFP, 26/10/2008 | Mise à jour : 11:13
La branche belge de la banque Fortis, rachetée par BNP Paribas, envisage de changer de nom dans le royaume, selon le quotidien économique belge L'Echo sur son site Internet.
"Si l'acquisition de Fortis Banque par son homologue français BNP Paribas est un fait, il est temps de trouver un nouveau nom pour un nouvel élan sur le marché", a déclaré le patron de Fortis Banque Belgique Peter Vandekerkhove, qui n'a précisé ni quand ce changement de nom serait effectif ni quel nom serait choisi.
"Côté marque, on est en train de regarder pour revenir avec une marque renouvelée et qui va nous donner un espoir renouvelé en Belgique", a-t-il indiqué par ailleurs sur la chaîne de télévision RTL-TVI.
Touché de plein fouet par la crise financière, le groupe de bancassurance belgo-néerlandais Fortis a été démantelé début octobre. Ses principaux actifs ont été repris par les gouvernements néerlandais, belge et luxembourgeois et par la banque française BNP Paribas.
BNP Paribas détient désormais 75% de Fortis Banque Belgique.
Aux Pays-Bas, les responsables de la banque avaient déjà annoncé il y a une dizaine de jours la disparition de la marque Fortis.
Chine: des œufs avec de la mélamine
Source : AP, 26/10/2008 | Mise à jour : 08:06
Un niveau excessif de mélamine, un composant chimique industriel, a été trouvé dans des oeufs provenant de Chine, vendus à Hong Kong, et il proviendrait des aliments donnés aux poules, selon les autorités du territoire.
Dans un communiqué publié hier, les autorités sanitaires de Hong Kong précisent qu'elles ont découvert 4,7 parties pour un million de mélamine dans ces oeufs produits par l'entreprise Hanwei de Dalian, dans le nord de la Chine.
Ce taux est presque double de celui autorisé à Hong Kong. Les poules pondeuses auraient consommé des engrais agricoles, d'après le secrétaire à l'agriculture et l'alimentation du territoire, York Chow.
Cette alerte intervient alors que 3.600 enfants chinois sont toujours malades après avoir bu du lait auquel était ajouté de la mélamine pour augmenter la teneur en protéine.
A 91 ans, coupable de meurtre mais libre
CRETEIL (AFP), 3 oct. 2007, extrait — La cour d'assises du Val-de-Marne a condamné mercredi à un an de prison avec sursis un octogénaire qui avait tué en 2003, parce qu'il ne pouvait plus faire face à la situation, sa femme atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Au terme d'un délibéré de plus de trois heures, la cour a reconnu coupable le vieil homme âgé de 86 ans.
Celui-ci n'a pas réagi à l'énoncé du verdict. Comme tout au long des deux jours du procès, il s'était levé péniblement, s'appuyant sur sa canne, à l'entrée de la cour.
Assises. À 91 ans, coupable de meurtre mais libre
www.letelegramme.com, 18 octobre 2008
La cour d'assises du Finistère a tranché, hier, à Quimper. René Bruno, âgé de 91 ans, a maquillé le meurtre de sa femme en suicide en 2005, à Rosporden. Mais il ne finira pas ses jours en prison.Quelques larmes rapidement contenues. Il aura donc fallu attendre les dernières minutes pour que le retraité au visage jusqu'alors livide et sans expression sorte de sa torpeur. En cause, une lettre de sa femme rédigée au lendemain d'une tentative de suicide avortée, en 1962, et lue en conclusion par son avocate. « Tu as fait ce que tu as pu mais je suis malade. Oublie-moi, je n'en vaux pas la peine, enterre-moi à Tourch. Ce n'est pas de ta faute, j'avais tout pour être heureuse, pardon pour le mal que je vous ai fait ».
Pas de partie civile
Une missive bienvenue à l'audience tant la victime y était absente depuis l'ouverture des débats. Pas de partie civile présente, peu de témoins pour décrire son quotidien de dépressive depuis ses vingt ans et une opération la rendant stérile. Ne jamais avoir eu d'enfant, un drame qui a poursuivi toute sa vie cette femme de 83 ans, retrouvée morte dans sa chambre le 14 novembre 2005, une cordelette autour du cou, le visage tuméfié et les poignets en sang. Un suicide presque logique pour son mari, qui avance de multiples tentatives et diverses hospitalisations. Sauf que l'autopsie, grâce à un hématome décelé à la gorge, conclut à une asphyxie mécanique nécessitant l'intervention d'un tiers et évacue toute éventualité de pendaison, par ailleurs peu plausible du fait d'une cordelette trop longue attachée au-dessus de la fenêtre. Un étranglement pur et simple dont le nonagénaire s'est toujours défendu, invoquant soit le suicide, par pendaison ou médicaments, soit une mort naturelle. Sommé de s'expliquer, le retraité n'aura fait que rabâcher les mêmes phrases éculées, sans que l'on sache s'il se protégeait ou si ses troubles de la mémoire gênaient sa compréhension des débats.
Dîner à 18 h 30 coucher à 19 h
D'idyllique durant de nombreuses années, la relation entre les époux avait viré au rouge ces dernières années. Madame l'accusait de la battre et ne supportait plus sa personnalité psychorigide. Propreté, ménage, courses minimalistes, dîner à 18 h 30, coucher à 19 h, pas de télé... « Il imposait ses obligations, explique l'avocat général Jean-Yves Goueffon. Le petit tyran a mal vécu sa rébellion tardive. Il avait des raisons de commettre ce meurtre, il était fatigué de son comportement ». « Il gérait son état dépressif depuis 60 ans. En fin de vie, elle était certes difficile à vivre, confesse M e Catherine Jacq, mais de là à la tuer... Cet homme que l'on dit posé et réfléchi l'aurait étranglée de sang-froid ? Alors où sont les membres de la famille de sa femme à ce procès ? Même pour eux, le crime est inconcevable ».
Une mère tue son fils de trois ans
NDRL : pas très grave l'Etat a lui même démissionné...
Une mère tue son fils de trois ans
lefigaro.fr avec AFP, 25/10/2008 | Mise à jour : 20:38
Cette jeune femme de 26 ans a été placée en garde à vue après avoir reconnu son crime. La gendarmerie privilégie la thèse de l'acte de désespoir.
Sur le blog d'Eolas, la colère des magistrats
Sur le blog d'Eolas, la colère des magistrats
LEMONDE.FR | 23.10.08 | 19h50 • Mis à jour le 23.10.08 | 19h56, extrait
Un des plus célèbre blogs français a changé d'identité, jeudi 23 octobre. Le Journal d'un avocat, du blogueur-avocat parisien Maître Eolas, est devenu le Journal des magistrats en colère. Cinquante-sept magistrats y publient, anonymement, leurs états d'âme sur la justice et la chancellerie.
Par Justice, juge des enfants... extraits
La justice n'est pas parfaite. Ses erreurs, ses quelques dysfonctionnements parfois ne doivent pas cacher la mission essentielle qui est la sienne au quotidien et qu'elle remplit de manière satisfaisante.
La justice se trompe alors il faudrait sanctionner le juge, entend-on régulièrement.
Il faut bien comprendre que le régime disciplinaire ou de responsabilité du juge ne peut pas être le même qu'un chef d'entreprise, d'un médecin ou d'un fonctionnaire.
Evidemment, si la faute est grossière, je suis le 1er à dire qu'elle mérite sanction. Mais qu'est-ce qu'une erreur grossière par rapport à une décision motivée qui va être infirmée (c'est à dire réformée) par une Cour d'Appel ? ou une décision qui va être "jugée" au regard d'éléments appris postérieurement ? Nous voyons déjà qu'il y a matière à interprétation et que le risque est grand de vouloir sanctionner un juge dont la décision aura uniquement été "cassée" par une juridiction supérieure, en raison d'un autre raisonnement juridique (de droit ou de fait).
Croyez bien que nous nous sentons extrêmement responsables de nos décisions et que certaines nous hantent des jours voire des mois entiers.
Je suis juge des enfants et tous les jours je dois trancher : dois-je laisser l'enfant dans sa famille ou dois je le retirer à ses parents ? Tous les jours, je suis confronté à des situations inédites et douloureuses. Jamais je ne peux reprendre une même décision. Je dois écouter, peser les arguments des uns et des autres et prendre une décision. Je vois des gens de bonne foi ; je vois aussi souvent des gens qui mentent. Comment parfois faire la différence ?
C'est votre boulot, allez vous dire ? C'est exact mais c'est ici que vous allez comprendre que l'erreur est possible. Je suis juriste, pas voyant.
Je me souviens particulièrement de cette petite fille de 8 ans qui m'affirmait avoir été maltraitée par sa mère, en donnant des détails (il y a quelques mois, on aurait dit qu'elle était "crédible"). Son père lui même fournissait des photographies montrant les blessures de sa fille, qu'il avait récupérée un week-end pour son droit de visite. Il demandait son placement.
Je n'ai pas placé l'enfant chez lui parce que beaucoup de détails me semblaient troublants. Quelques jours plus tard, j'apprenais finalement que tout avait été "monté" par le père. Les photos étaient falsifiées. La petite fille si sincère avait menti.
J'ai pris un risque considérable mais calculé.
[...] Je terminerai en évoquant cette affaire de Metz : un mineur se suicide en prison. C'est un drame.
Mais comment peut-on imaginer un seul instant que l'Inspection Générale des Services (qui dépend directement du Politique) aille interroger le Juge qui a rendu la décision ! Pourtant, cela est arrivé. C'est anormal.
[...] Deuxièmement, que demande-t-on comme explications au juge ? Pourquoi il a rendu cette décision ? Ce n'est pas possible ! Le juge n'a pas à fournir d'explication sur sa décision, qui est contestable par la voie de l'appel. Et encore moins à des agents dépendant directement du Politique.... Par ailleurs, les audiences ont lieu à huis clos et le secret des délibérés est absolu.
L'indépendance de la justice est en danger et nous le percevons (nous professionnels) depuis quelques mois.
Je ne suis pas sûr que le citoyen s'en aperçoive ; c'est pour cela que nous nous mobilisons [aujourd'hui] ...
Les magistrats se rassemblent jeudi
Les magistrats se rassemblent jeudi
Source : AFP, 21/10/2008 | Mise à jour : 18:40
L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) et le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) ont appelé à manifester jeudi à 13H00 au palais de justice de Paris, dans le cadre de leur journée d'action nationale contre la politique de Rachida Dati.
L'USM et le SM ont décidé la semaine dernière d'appeler ensemble à une journée d'action nationale après l'affaire des auditions de magistrats dans une enquête interne sur le suicide d'un mineur le 6 octobre à la prison de Metz-Queuleu, dernier épisode en date de ce qu'ils jugent être "les dérives de la ministre dans sa relation avec l'autorité judiciaire".
PROCES.
Débat judiciaire sur la dangerosité du Taser
leparisien.fr| 21.10.2008, 07h00, extrait
La société qui commercialise en France l’arme à impulsions électriques attaquait hier en diffamation Olivier Besancenot qui avait assuré que le pistolet avait déjà tué. La semaine dernière, le PDG de Taser France était mis en examen pour avoir fait espionner sa vie privée.
Pas plus de 32 000 selon la préfecture de police ?
Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent à Paris pour défendre l'enseignement
LEMONDE.FR avec AFP | 19.10.08 | 14h39 • Mis à jour le 19.10.08 | 18h01, extraits
La manifestation nationale pour la défense du service public d'éducation et contre les suppressions de postes a démarré, dimanche 19 octobre, peu après 13 heures de la place d'Italie à Paris. Selon les organisateurs, 80 000 personnes, s'étaient réunis. Ils n'étaient pas plus de 32 000 selon la préfecture de police. Venus d'un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d'enseignants, ont répondu à l'appel de 47 organisations qui redoutent que l'éducation ne soit plus une priorité pour le gouvernement.
[...] Cette mobilisation intervient avant l'examen à l'Assemblée nationale, le 4 novembre du budget de l'éducation qui prévoit 13 500 suppressions de postes en 2009, après 11 200 en 2008, et 8 500 en 2007.
[...] Dimanche matin, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, invité du "Grand rendez-vous" d'Europe 1 / Le Parisien-Aujourd'hui en France a estimé que les raisons de la manifestation étaient "injustifiées et décalées". "Nous avons fait en deux ans des changements profonds dans l'éducation. Nous allons poursuivre", a insisté la ministre, citant "le soutien scolaire pour les plus défavorisés", "l'assouplissement de la carte scolaire", "la revalorisation en cours des carrières des enseignants", la "refonte des programmes du primaire".
En réponse, le leader de la FSU, Gérard Aschieri, "aimerait que le gouvernement cesse de faire l'autruche" et voit que la mobilisation de dimanche "exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d'attente en termes de postes mais aussi d'orientation, de lutte contre l'échec et réussite de tous les jeunes". ...
Arche de Zoé : N'Djamena aurait écrit à Rachida Dati
Seine-Saint-Denis : les enfants dénoncent le pédophile
leparisien.fr | 17.10.2008, 19h50
INFO LE PARISIEN. Un homme de 42 ans a été incarcéré, en milieu de semaine, après avoir tenté d'enlever un enfant en pleine rue à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Le ravisseur a abordé un garçon, âgé de 12 ans avant de lui demander de le suivre. Les jeunes camarades de la victime ont mis en fuite l'inconnu qui a été interpellé quelques instants plus tard.
Placé en garde à vue, il a reconnu avoir des «pulsions pédophiles» et se livrer à des «jeux érotiques» avec des enfants
Faits divers
Encore un suicide dans une prison française
leparisien.fr | 17.10.2008, 18h04 | Mise à jour : 21h27, extrait
Un détenu s'est suicidé dans la nuit de jeudi à vendredi à la maison d'arrêt de Strasbourg. Près de 90 cas de suicides ont été recensés dans les prisons françaises depuis le début de l'année 2008, soit 18% de plus par rapport à l'an dernier.
Le suicide de cet homme d'origine arménienne, dont l'âge n'a pas été précisé - on sait juste qu'il est majeur - a été confirmé par la direction régionale de l'administration pénitentiaire.
Le parquet a refusé de communiquer sur cette affaire.
Faits divers
Arche de Zoé: le Tchad demande à la France de payer
leparisien.fr | 17.10.2008, 13h53 | Mise à jour : 13h55, extrait
Le Tchad a demandé à la justice française de collecter les 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts que les six Français de L'Arche de Zoé ont été condamnés à verser aux familles des 103 enfants qu'ils tentaient d'emmener, a déclaré vendredi à l'AFP son ministre de la Communication.
Dans une lettre adressée le 7 octobre à la ministre française de la Justice Rachida Dati, N'Djamena demande l'exécution du jugement, donc le versement des 4,12 milliards de FCFA (6,3 millions d'euros) de dommages et intérêts, a affirmé Mahamat Hissène, également porte-parole du gouvernement, en montrant le document.
«Nous estimons qu'en obtenant le transfèrement des Français (condamnés) du Tchad en France, la France assumait aussi la charge des dommages et intérêts», a expliqué le ministre.
Le père du garçon adopté par Madonna « choqué » par son divorce
Publié le 16 octobre 2008 à 13h43 | Mis à jour à 13h45, Agence France-Presse
Le père du garçon adopté par Madonna «choqué» par son divorce
Le père du petit David, adopté au Malawi par la chanteuse américaine Madonna, s'est dit jeudi «choqué mais pas triste» du divorce de la star et du cinéaste britannique Guy Ritchie.
«Madonna adore l'enfant et je veux qu'elle continue à l'aimer malgré le divorce», a déclaré par téléphone à l'AFP Yohane Banda, depuis son village de Mchinji, situé à 110 kilomètres de la capitale administrative Lilongwe.
«Je suis choqué mais pas triste», a-t-il poursuivi.