Catégorie: Le 3919
Cinq adolescentes écrouées pour torture
La peine de Marc Cécillon réduite en appel
lefigaro.fr avec agences, 03/12/2008 | Mise à jour : 20:50, extrait
L'ex-international rugby a été condamné à 14 ans de prison contre 20 ans en première instance. Selon la cour d'assises d'appel, il n'a pas prémédité le meurtre de son épouse en août 2004.
Le 7 août 2004, l‘ex-international de rugby Marc Cécillon tuait son épouse de cinq balles de revolver 357 Magnum. Rejugé en appel depuis lundi, l'ancien capitaine du XV de France a écopé mercredi soir de 14 ans de prison par la cour d'assises d'appel du Gard à Nîmes. En première instance, le 10 novembre 2006, la cour d'assises de l'Isère l'avait condamné à 20 ans de réclusion.
A l'énoncé de la décision, l'une des filles de Marc Cécillon, Angélique, a fondu en larmes. Elle a pu ensuite aller serrer dans ses bras son père, dans le box des accusés. La mère du sportif et plusieurs proches ont fait de même. «C'était un procès plus juste que celui de Grenoble. De toute façon, la peine ne fera pas revenir ma maman», a réagi l'aînée des filles de Marc Cécillon, tandis que sa soeur Céline, 26 ans, sortait livide de la salle d'audience.
Cinq adolescentes écrouées pour torture
AFP, 03/12/2008 | Mise à jour : 19:52
Cinq filles de 13 à 18 ans, dont quatre mineures, ont été mises en examen et quatre d'entre elles écrouées le week-end dernier pour avoir torturé à Saint-Amand-les-Eaux (Nord) un homme pour lui extorquer son code de carte bancaire, a-t-on appris mercredi de source policière.
Les jeunes filles, dont trois mineures qui venaient de fuguer d'un foyer où elles avaient été placées, se sont rendues au domicile de la victime, qui avait déjà accueilli pour une nuit la jeune majeure, le soir du 26 novembre, a-t-on précisé de même source.
Une mission d'information sur les violences faites aux femmes
PARIS (Reuters) - Une mission d'évaluation de la politique de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes en France a été créée mardi à l'Assemblée nationale.
Composée de 30 députés, cette mission présidée par Bernard Accoyer (UMP), président de l'Assemblée, tiendra sa réunion constitutive le 10 décembre.
Le président de l'Assemblée avait annoncé la création de cette mission la semaine dernière après avoir reçu une délégation du Collectif national pour les Droits des femmes.
Ce collectif lui a remis 15.000 signatures demandant le dépôt à l'Assemblée d'une proposition de loi-cadre contre les violences faites aux femmes.
Cécillon, un ancien international de rugby accusé d’assassinat
PROCÈS.
Cécillon, un ancien international de rugby accusé d’assassinat
leparisien.fr | 01.12.2008, 07h00, extrait
Condamné à vingt ans de réclusion criminelle en 2006 pour avoir abattu son épouse Chantal à l’issue d’une soirée trop arrosée, Marc Cécillon, ancien international de rugby, est rejugé en appel devant la cour d’assises du Gard.
LA COUR d’assises de l’Isère était allée au-delà des réquisitions pourtant impitoyables de l’avocate générale. Comme si, sur cette terre qui l’a vu naître et devenir une idole, la déchéance et le crime de Marc Cécillon étaient décidément impardonnables. En novembre 2006, le héros de Bourgoin-Jallieu et du XV de France avait écopé de vingt ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de son épouse Chantal, lors d’une nuit d’ivresse d’août 2004.
Une peine dont l’ancien rugbyman avait, en toute logique, fait appel. Il est rejugé à partir de ce matin devant la cour d’assises du Gard, loin de Bourgoin et des fantômes du passé.
Familles recomposées : vers un statut du beau-parent
Familles recomposées : vers un statut du beau-parent
Le Figaro, 28/11/2008 | Mise à jour : 19:52
Les associations s'inquiètent de l'avant-projet de loi qui devrait être présenté rapidement en Conseil des ministres.
Plus d'un an après le lancement du projet, à l'été 2007, le statut du beau-parent continue à créer la polémique. L'avant-projet consolidé sur «l'autorité parentale et le statut du tiers», préambule au texte qui devrait être présenté en Conseil des ministres fin décembre ou courant janvier, est encore loin de faire l'unanimité.
En novembre, plusieurs associations reçues par les cabinets du ministre de la Justice, Rachida Dati, et du secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, ont commenté le texte. Tous les acteurs concernés - associations familiales, homoparentales, de beaux-parents - ont en outre transmis leurs observations par écrit. Il faut dire que ce sujet qui touche à la famille a mis les sensibilités à vif. Institution qu'il convient de protéger pour les uns ou qu'il est urgent de moderniser pour les associations de couples homoparentaux : les visions s'affrontent.
Le théâtre se bat pour les femmes
Incarcération des mineurs : de "graves lacunes"
France Info - Hier, 16:09
La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a relevé de "graves lacunes" au sein de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Meyzieu dans le Rhône. Un mineur de 16 ans s’y est suicidé en février. Il était déjà l’auteur de "passages à l’acte répétés".
Julien avait été retrouvé pendu le 2 février dans sa cellule de l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM), où il avait été incarcéré le 17 décembre 2007 après une condamnation à deux mois de prison pour vols avec violences. Il est décédé le 4 février à l’hôpital.
La mort de ce mineur avait déclenché une polémique sur les conditions d’incarcération des mineurs au sein des EPM, des établissements d’un nouveau type dont celui de Meyzieu est le premier à avoir ouvert en juin 2007.
Saisie à propos de la mort de Julien, la CNDS, autorité administrative indépendante chargée de veiller au respect de la déontologie au sein des métiers de la sécurité, a rendu le 17 novembre un avis confidentiel. Ce document, transmis à la ministre de la Justice Rachida Dati, relève "de graves lacunes" de la direction de l’EPM en raison notamment d’une "absence de réunion spécifique consacrée à la situation pourtant alarmante" de Julien, qui avait fait depuis son incarcération quatre tentatives de suicide.
Audiovisuel public : manif et foire aux amendements
France Info - Hier, 17:50, extrait
Le projet de loi de réforme de l’audiovisuel public, qui prévoit la suppression de la publicité sur les télévisions et les radios publiques, donne lieu à une bataille d’amendements à l’Assemblée nationale. Le PS compte en déposer 500 et l’UMP multiplie les textes baroques. Pendant ce temps, les salariés en grève de l’audiovisuel public ont manifesté devant le Palais Bourbon.
Hier après-midi, boulevard Saint-Germain à Paris.
©Radio France/ Matteu Maestracci
Le théâtre se bat pour les femmes
LE MONDE POUR DIRECTMATINPLUS | 25.11.08 | 12h03 • Mis à jour le 25.11.08 | 13h21, extrait
C'est aujourd'hui que se tient la journée internationale de lutte contre les violences faite aux femmes. Des associations féministes apportent leur soutien aux victimes et militent afin de sensibiliser le public. La Seine-Saint-Denis est un département pilote pour la prévention.
Le silence des femmes victimes de violences
LE MONDE | 08.07.08 | 08h09 • Mis à jour le 25.11.08 | 11h54, extrait
Selon l'enquête "Cadre de vie et sécurité", publiée jeudi 21 février par l'Insee, les femmes sont autant exposées à la violence dans leur propre foyer qu'à l'extérieur de leur domicile : 3,3 % des femmes ont déclaré avoir subi en 2005 ou 2006 une agression physique ou sexuelle de la part d'une personne vivant chez elle, et 3,3 % l'ont vécue hors de chez elles.
« La garde alternée défavorise les mères »
Du rapport 2008 du Défenseur des Enfants, page 88...
Jacqueline Phélip, présidente de l’association « L’enfant d’abord »
« La résidence alternée est devenue un sujet brûlant que l’on ne peut plus aborder de façon sereine. Elle a été introduite en France en suivant l’exemple américain : la Californie avait instauré cette possibilité en 1979,mais, 15 ans plus tard, en constatant les effets néfastes, elle est revenue sur cette loi : la résidence alternée ne peut plus être imposée par le juge. Il faudrait que la France suive lemême chemin et que le juge n’ait plus la possibilité d’imposer une résidence alternée.
On mesure nettement en France le poids qu’a pesé le lobby des mouvements de pères réclamant une stricte égalité avec la mère. Parmi ces revendications nombreuses sont celles qui, en fait correspondent à une revanche, un retour du pouvoir sur les femmes par le moyen des enfants. Ce « partage » égalitaire constitue, en fait, pour certains hommes, un moyen d’écarter la mère.
Entretien
"La garde alternée défavorise les mères"
LE MONDE | 24.11.08 | 16h13 • Mis à jour le 24.11.08 | 16h13, extrait
Sylvie Cadolle, sociologue, maître de conférences à Paris-XII (Créteil), a réalisé une enquête qualitative sur les arrangements financiers et le sentiment d'équité des parents dont les enfants sont en résidence alternée. Elle sera publiée, en 2009, dans le cadre d'une recherche internationale sur les partages au sein du couple coordonnée par Agnès Martial, (ethnologue chargée de recherche au CNRS).
Votre enquête conclut que la garde alternée s'exerce souvent au détriment des mères. Pourquoi ?
La résidence alternée apparaît comme une pratique socialement valorisée, une forme accomplie de la coparentalité, notamment au travers de la loi du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale. Elle offre, par ailleurs, l'occasion aux mères d'alléger la charge des enfants qui les empêche de recomposer un couple et qui limite leur investissement professionnel.
Malgré cela, la résidence alternée demeure peu choisie et très contestée. J'ai cherché à mieux comprendre la différence des points de vue des pères et des mères.
En fait, la plupart des mères, opposées d'emblée à la résidence alternée ou réticentes après un temps de pratique, considèrent que les pères ne s'occupent pas des enfants autant ni aussi bien qu'elles. Elles continuent souvent d'assurer le suivi sanitaire et médical, le suivi scolaire, voire de rester à la maison quand l'enfant est malade, de les inscrire et les conduire à leurs loisirs. Elles jugent les pères moins disponibles et moins exigeants sur l'éducation. En fait, les pères ont, d'après elles, adopté une paternité affective et ludique. Ils rechignent à poser des contraintes. Du coup, elles ont l'impression que le travail d'éducation qu'elles font durant leur semaine en demandant aux enfants de faire leurs devoirs, de se laver les dents, d'éteindre la télé, etc., est défait la semaine où ils sont chez leur père, ou bien que c'est la belle-mère qui s'en occupe, en cas de familles recomposées.
En quoi le partage de la charge financière est-il jugé inéquitable ?
Les mères soupçonnent souvent les pères de demander la résidence alternée pour ne pas payer de pension alimentaire, tandis que les pères accusent les mères de refuser la garde alternée pour pouvoir en obtenir une. La question de l'argent se trouve au coeur des soupçons réciproques. Alors que généralement le revenu des mères est inférieur à celui des pères, les juges n'accordent une pension, en cas de garde partagée, que dans un quart des cas.
Quand les couples ne passent pas devant un juge et s'arrangent entre eux, les mères ont tendance à ne pas réclamer de pension dans la mesure où il y a théoriquement un partage 50/50 des frais concernant les enfants. Or, une pension pourrait aussi avoir comme objectif de tenir compte de la différence de revenus des parents !
Les mères disent dépenser plus : elles assument plus fréquemment les fournitures scolaires, les cours particuliers, les inscriptions à une activité sportive ou culturelle, les dépenses sanitaires (dentiste, médecin, opticien...) et les vêtements. Cela les astreint à une comptabilité et les met dans un rôle de quémandeuses vis-à-vis des pères, parfois réticents à rembourser la moitié des frais engagés.
Autorité parentale conjointe : le retour de la loi du père
mercredi 16 avril 2003
par Hélène Palma, Martin Dufresne
Une nouvelle loi française relative à l’autorité parentale - élément d’une réforme plus globale du droit de la famille - est examinée à la lumière des droits des femmes et d’un processus de « reconstruction patriarcale », où l’État et le lobby masculiniste s’approprient les notions de parité, de partage des tâches parentales et de droits de l’enfant pour, en fait, réduire les obligations matérielles des hommes et accroître leur pouvoir à l’égard des femmes et des enfants. L’article fait un compte rendu des résistances féministes à ce « backlash » néo-libéral en France et au niveau international, en se fondant sur des lectures empiriques et matérialistes du travail et de l’expérience des mères qui luttent pour conserver le contrôle de leurs conditions de vie, l’accès à la justice et le droit d’échapper à la violence conjugale et incestueuse. L’article propose également un extrait traduit d’un ouvrage à paraître de Susan B. Boyd.
UMP : attaques « injustes » contre Dati
UMP : attaques "injustes" contre Dati
Source : AFP, 19/11/2008 | Mise à jour : 20:17
L'UMP a jugé mercredi "profondément injustes" les attaques dont fait l'objet la garde des Sceaux, Rachida Dati, estimant qu'elle avait eu "le courage de faire les réformes que tous les ministres de la Justice, à droite comme à gauche, avaient fuies". "Tout le monde voulait réformer la carte judiciaire mais personne ne voulait en prendre le risque : Rachida Dati a pris ce risque. L'avenir lui donnera raison", écrit l'UMP dans un communiqué.
Elle "a eu le courage politique que ses prédécesseurs n'ont pas eu : il faut l'en féliciter", insiste encore le texte, signé par Philippe Juvin, secrétaire national en charge des fédérations, et Bernard Monassier, président de la fédération professionnelle des métiers de la justice et du droit de l'UMP.
Violences/femmes:60 000 appels au 3919
Source : AFP19/11/2008 | Mise à jour : 20:52
Le "3919", numéro d'appel national destiné aux femmes victimes de violences conjugales, a reçu 60.000 appels durant les neuf premiers mois de l'année 2008, a annoncé la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard dans une interview à paraître demain dans le journal 20 minutes.
Ce numéro d'appel a été créé en mars 2008 et a vu ses moyens renforcés dans le cadre d'un plan triennal contre les violences faites au femmes, annoncé il y a un an jeudi.
Ce plan a également permis le recrutement de 50 familles d'accueil dans 20 départements (dont la Manche, la Sarthe et l'Ardèche) pour recevoir "des femmes, avec ou sans enfants, ayant fui leur domicile dans l'urgence ou souhaitant s'éloigner pour réfléchir à leur avenir", précise Mme Létard.
Sept départements expérimentent par ailleurs le principe du "référent local", chargé d'assister les femmes dans leurs démarches, ajoute la secrétaire d'Etat.
"Vingt départements devraient s'être dotés d'un référent en 2009, chacun chargé de suivre entre 25 et 50 femmes", indique-t-elle.
"Désormais, de plus en plus de femmes osent parler, se déclarer victime: le nombre de plaintes pour violences volontaires domestiques a augmenté de 31% en trois ans, le vrai progrès est là", se félicite Mme Létard.
Demange : Minute de silence à l'Assemlée nationale
Hommage/ Demange : Billard choquée
Source : AFP, 18/11/2008 | Mise à jour : 17:52
La députée Martine Billard (Verts) s'est déclarée mardi "profondément choquée" par la minute de silence observée la veille à l'Assemblée nationale en l'honneur de Jean-Marie Demange, député UMP qui a abattu sa compagne d'une balle dans la tête avant de suicider.
"Si je suis viscéralement attachée au respect de la présomption d'innocence, il me semble que, dans de telles circonstances, il aurait été souhaitable que notre assemblée s'abstienne d'un tel acte", a écrit Mme Billard au président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer.
"A quelques jours de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, un tel hommage ne peut constituer qu'un message pour le moins malvenu à l'adresse de nos concitoyens", a ajouté la députée de Paris qui "pense en premier" à la compagne de M. Demange, "la première victime de ce drame".
Lundi après-midi, deux heures après l'annonce de ce meurtre suivi d'un suicide, la présidente de séance, Danièle Hoffman-Rispal (PS), avait déclaré, à l'ouverture des débats: "j'ai la tristesse de faire part du décès de notre collègue Jean-Marie Demange, député de la neuvième circonscription de Moselle. J'invite l'Assemblée à observer une minute de silence".
Les disparités entre hommes et femmes s'atténuent
Les disparités entre hommes et femmes s'atténuent
LE MONDE | 12.11.08 | 15h05 • Mis à jour le 12.11.08 | 21h02, extrait
Tous critères confondus, les pays scandinaves arrivent en tête du classement, la Norvège décrochant la première place. La France fait un spectaculaire bond en avant, passant de la 70e place en 2006 à la 51e en 2007, et à la 15e en 2008. Comme pour la plupart des pays développés, elle obtient le score maximum dans les domaines de la santé et de l'éducation : les femmes ont une espérance de vie supérieure à celle des hommes et sont plus nombreuses à suivre des études supérieures.
Le pays a nettement amélioré sa position en politique. Le pourcentage - encore faible - de femmes députées est passé de 12 % à 18 %, et le taux de femmes ministres de 18 % à 47 %, ce qui place le pays en 4e position relativement à ce critère. En revanche, de gros progrès restent à faire dans la sphère économique : la France arrive en 116e position en matière d'équité salariale.
A 91 ans, coupable de meurtre mais libre
CRETEIL (AFP), 3 oct. 2007, extrait — La cour d'assises du Val-de-Marne a condamné mercredi à un an de prison avec sursis un octogénaire qui avait tué en 2003, parce qu'il ne pouvait plus faire face à la situation, sa femme atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Au terme d'un délibéré de plus de trois heures, la cour a reconnu coupable le vieil homme âgé de 86 ans.
Celui-ci n'a pas réagi à l'énoncé du verdict. Comme tout au long des deux jours du procès, il s'était levé péniblement, s'appuyant sur sa canne, à l'entrée de la cour.
Assises. À 91 ans, coupable de meurtre mais libre
www.letelegramme.com, 18 octobre 2008
La cour d'assises du Finistère a tranché, hier, à Quimper. René Bruno, âgé de 91 ans, a maquillé le meurtre de sa femme en suicide en 2005, à Rosporden. Mais il ne finira pas ses jours en prison.Quelques larmes rapidement contenues. Il aura donc fallu attendre les dernières minutes pour que le retraité au visage jusqu'alors livide et sans expression sorte de sa torpeur. En cause, une lettre de sa femme rédigée au lendemain d'une tentative de suicide avortée, en 1962, et lue en conclusion par son avocate. « Tu as fait ce que tu as pu mais je suis malade. Oublie-moi, je n'en vaux pas la peine, enterre-moi à Tourch. Ce n'est pas de ta faute, j'avais tout pour être heureuse, pardon pour le mal que je vous ai fait ».
Pas de partie civile
Une missive bienvenue à l'audience tant la victime y était absente depuis l'ouverture des débats. Pas de partie civile présente, peu de témoins pour décrire son quotidien de dépressive depuis ses vingt ans et une opération la rendant stérile. Ne jamais avoir eu d'enfant, un drame qui a poursuivi toute sa vie cette femme de 83 ans, retrouvée morte dans sa chambre le 14 novembre 2005, une cordelette autour du cou, le visage tuméfié et les poignets en sang. Un suicide presque logique pour son mari, qui avance de multiples tentatives et diverses hospitalisations. Sauf que l'autopsie, grâce à un hématome décelé à la gorge, conclut à une asphyxie mécanique nécessitant l'intervention d'un tiers et évacue toute éventualité de pendaison, par ailleurs peu plausible du fait d'une cordelette trop longue attachée au-dessus de la fenêtre. Un étranglement pur et simple dont le nonagénaire s'est toujours défendu, invoquant soit le suicide, par pendaison ou médicaments, soit une mort naturelle. Sommé de s'expliquer, le retraité n'aura fait que rabâcher les mêmes phrases éculées, sans que l'on sache s'il se protégeait ou si ses troubles de la mémoire gênaient sa compréhension des débats.
Dîner à 18 h 30 coucher à 19 h
D'idyllique durant de nombreuses années, la relation entre les époux avait viré au rouge ces dernières années. Madame l'accusait de la battre et ne supportait plus sa personnalité psychorigide. Propreté, ménage, courses minimalistes, dîner à 18 h 30, coucher à 19 h, pas de télé... « Il imposait ses obligations, explique l'avocat général Jean-Yves Goueffon. Le petit tyran a mal vécu sa rébellion tardive. Il avait des raisons de commettre ce meurtre, il était fatigué de son comportement ». « Il gérait son état dépressif depuis 60 ans. En fin de vie, elle était certes difficile à vivre, confesse M e Catherine Jacq, mais de là à la tuer... Cet homme que l'on dit posé et réfléchi l'aurait étranglée de sang-froid ? Alors où sont les membres de la famille de sa femme à ce procès ? Même pour eux, le crime est inconcevable ».
Violeur remis en liberté : l'Etat attaqué pour faute lourde
Violeur: l'Etat attaqué pour faute lourde
Source : AFP, 24/10/2008 | Mise à jour : 11:50
Les avocats des victimes d'un violeur présumé, remis en liberté hier soir en raison d'une erreur d'écriture de la cour d'appel de Paris, vont attaquer l'Etat pour "faute lourde", ont-ils annoncé aujourd'hui.
"Nous attaquons l'Etat pour faute lourde du service public de la justice", a déclaré Me Henri de Beauregard, avocat d'une partie civile, précisant que l'assignation doit être délivrée devant le tribunal de grande instance de Paris en début de semaine.
Me Frank Berton, avocat de l'autre partie civile, compte, lui aussi déposer une requête pour faute lourde. "C'est un dysfonctionnement majeur, rarissime, de remettre en liberté en homme dangereux, et on n'a aucune réaction du ministère de la Justice", a-t-il déclaré. "Tout le monde s'en émeut, sauf la Garde des sceaux", a-t-il noté.
Un mère d'élève frappe une institutrice
Source : AFP, 24/10/2008 | Mise à jour : 14:53
Une institutrice d'une école primaire de Pézenas, dans l'Hérault, a été agressée et blessée hier par une mère d'élève, l'agression lui valant un arrêt de travail de 9 jours, a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes.
FMI : l'adultère qui embarrasse DSK
Faits divers
FMI : l'adultère qui embarrasse DSK
leparisien.fr | 18.10.2008, 08h49 | Mise à jour : 09h24, extrait
Dominique Strauss-Kahn, le directeur du Fonds monétaire international (FMI), fait l'objet d'une enquête sur un possible abus de pouvoir dans le cadre de relations intimes avec une subordonnée, rapporte ce samedi le Wall Street Journal à New York.
Selon le journal d'affaires américain, la société Morgan, Lewis & Bockius LLP a été chargée de l'enquête et devrait rendre ses conclusions fin octobre.
La soeur de Sohane s’invite au procès Ferrara
Faits divers
Vitry-sur-Seine
La soeur de Sohane s’invite au procès Ferrara
leparisien.fr 16.10.2008, 07h00, extraits
LA JEUNE FEMME s’approche de la barre. Sa voix ne tremble pas, elle n’en rajoute pas dans l’émotion mais ses propos saisissent les jurés et le public. « Je ne connais pas du tout M. Traoré mais je tiens à dire qu’en 2002, quand ma soeur fut aspergée d’essence, il a été une des rares personnes à essayer de la sauver. »
[...] Mais hier il a donné des précisions qui ont semblé convaincre les magistrats de son intervention héroïque. Surtout que Kahina insiste. « C’est de notoriété publique à Vitry. Maintenant, je ne connais pas les faits qui sont reprochés ici à M. Moussa Traoré mais une personne qui, face à la mort, fait tout pour la dévier, ne peut pas être foncièrement mauvaise. Et quand je vois qu’il risque aujourd’hui la perpétuité alors que deux complices de l’assassin de ma soeur sont libres, je me dis qu’il y a une injustice. »
20 ans pour le meurtre de sa fillette
20 ans pour le meurtre de sa fille
Source : AFP, 16/10/2008 | Mise à jour : 08:32
La cour d'assises de Haute-Saône a condamné hier soir à Vesoul un père de famille à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa fille de six ans par incendie volontaire de sa maison.
Cet homme de 34 ans a été jugé coupable d'avoir donné volontairement, mais sans préméditation, la mort à sa petite fille en mettant le feu au panier à linge de sa chambre avec un verre de fuel à Melisey (Haute-Saône) en novembre 2005, dans un contexte de divorce difficile.
"J'avais pris la décision de me suicider avec ma fille", a déclaré le père, au chômage et dépressif, qui reconnaît être à l'origine du drame sans avoir jamais attenté à sa propre vie, d'après les éléments de l'enquête.
"Mais je ne l'ai pas prémédité", assure-t-il à voix basse.
Le président de la cour lui a rappelé pourtant qu'il avait donné des sédatifs à sa fille la nuit du drame. "Oui, deux, mais pour qu'elle dorme bien. Rien d'autre", se défend-t-il.
Pour la partie civile, il savait n'avoir aucune chance d'obtenir la garde de ses enfants et supportait mal la séparation. D'après elle, donner la mort à sa fille, qui avait pourtant voulu rester avec son père malgré la départ de sa mère et de ses deux soeurs trois semaines plus tôt, était une "vengeance contre la mère".
Sur www.lepays.fr, extrait
Pour la partie civile, il savait n'avoir aucune chance d'obtenir la garde de ses enfants et supportait mal la séparation. D'après elle, donner la mort à sa fille, qui avait pourtant voulu rester avec son père malgré la départ de sa mère et de ses deux soeurs trois semaines plus tôt, était une «vengeance contre la mère».
Cette dernière explique sa rupture par la jalousie maladive de son mari, son agressivité et surtout «ses menaces de mort», réitérées contre elle et ses enfants.
L'accusé se justifie de son discours approximatif et contradictoire par ses failles psychiques. Profondément dépressif, il était suivi par des psychiatres avant le drame.
Le ministère public avait requis entre 25 et 28 ans de réclusion criminelle.
La question raciale embrase la course à la Maison Blanche
International
Démonstration de force de la Russie
leparisien.fr | 12.10.2008, 20h14, extrait
D'avis d'expert, on n'avait pas vu telle démonstration de force depuis la Guerre froide. Avec quatre lancements de missiles balistiques en moins de 24 heures, la Russie semble bien décidée à reprendre sa place sur l'échiquier international en réaffirmant sa puissance militaire. Dans un climat avec Washington déjà fortement dégradé par la situation en Géorgie et la délicate question du bouclier antimissile que les américains veulent installer en Pologne et en République tchèque, la Russie sort un peu plus les griffes.
15:16 - dimanche 12 octobre 2008 - Ouest-France
Le Pape condamne les violences contre les chrétiens
Le pape Benoît XVI a condamné dimanche "les violences contre les chrétiens en Irak et en Inde" et appelé à la paix religieuse en Inde, à l'issue d'une messe de canonisation place Saint-Pierre au Vatican, pendant laquelle il a proclamé la première sainte indienne.
11:13 - dimanche 12 octobre 2008 - Ouest-France
Un multimillionnaire américain propulsé dans l'espace
Un touriste américain de l'espace, le multimilionnaire texan Richard Garriott, a décollé dimanche du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, à bord d'une fusée russe vers la Station spatiale internationale (ISS), avec un cosmonaute et un astronaute. Le vaisseau spatial a quitté le pas de tir d'où le premier homme dans l'espace, le Soviétique Iouri Gagarine, avait entamé en 1961 son vol historique.
Justice - Hélène Castel condamnée mais libre
TF1-LCI, le 06/01/2006
Jugée pour sa participation au braquage d'une succursale de la BNP, le 30 mai 1980, Hélène Castel a été condamnée vendredi après-midi à de la prison avec sursis. Après 11 mois passés en détention préventive, elle ne retournera donc pas derrière les barreaux.
PARIS (AFP), le 6/10/2008 - La cour d'appel de Paris a confirmé vendredi le renvoi du terroriste Carlos devant la cour d'assises spéciale de Paris pour une série d'attentats commis en France en 1982 et 1983, a-t-on appris lundi de source judiciaire. [...] Le procès de l'homme qui a symbolisé le terrorisme des années 1970-1980 ne devrait pas avoir lieu avant 2009.
Politiques 12 oct. 18h32, Libé
Carla Bruni a rencontré Marina Petrella
EXCLUSIF
Carla Bruni-Sarkozy raconte à Libération qu'accompagnée de sa soeur la réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi, elle est allée prévenir dès mercredi après-midi Marina Petrella qu'elle ne serait pas extradée. [...] A part ce rôle de messagère de bonne nouvelle, la première dame de France, dont la famille avait quitté l’Italie à l’époque «des années de plomb», confie avoir eu au téléphone une des filles de l’ex-activiste, il y a une dizaine de jours et hier samedi pour lui confirmer l’annulation de la procédure d’extradition. Mais c’est «à la pugnacité» de sa soeur Valeria, qui «tout au long de ces deux derniers mois a fréquemment parlé de ce sujet avec mon mari», qu’elle attribue le rôle «d’alerte» joué auprès du Président.
Quatre croyances ébranlées par la crise
LE MONDE | 12.10.08 | Extraits
La fin de la présidence de George Bush coïncide avec la fin d'un cycle économique : celui ouvert en 1981 par Ronald Reagan, selon lequel "l'Etat n'est pas la solution. Il est le problème".
1) Le risque n'existe plus...
2) Les marchés s'autorégulent...
3) La finance n'est que virtuelle...
4) Tous propriétaires...
Barack Obama : "La race est une question que notre pays ne peut se permettre d'ignorer"
Obama et la question raciale
LE MONDE | 26.03.08 | Extrait
En campagne en Pennsylvanie, le sénateur noir de l'Illinois a prononcé, le 18 mars, un discours important. Pour la première fois, Barack Obama y expose sa conception des relations raciales aux Etats-Unis. Il y a été forcé par la publication des propos de l'un de ses proches, le pasteur Jeremiah Wright, qui avait dénoncé en termes virulents la discrimination envers les Noirs. Tout en s'en dissociant, Barack Obama rebondit en offrant sa vision d'une "union plus parfaite" du peuple américain.
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Etats-Unis: longtemps tabou, la question raciale embrase la course à la Maison Blanche
La course à la Maison Blanche est de plus en plus dominée par la question raciale alors qu'un élu noir du Congrès, figure de la lutte pour les droits civiques dans les années 60, a accusé ce week-end le candidat républicain John McCain d'inciter à la haine contre son rival Barack Obama.
12/10/2008 WASHINGTON (AFP)
Avec les attaques personnelles lancées depuis une semaine contre le candidat démocrate, premier Noir en position d'être élu président des Etats-Unis, le camp républicain "sème les graines de la haine et de la division", a déclaré samedi John Lewis, représentant démocrate de Géorgie (sud-est) dans un communiqué diffusé sur internet.
M. McCain et sa colistière Sarah Palin "jouent avec le feu et, s'ils n'y prennent pas garde, ce feu va tous nous dévorer", ajoutait-il, rapprochant le candidat républicain au gouverneur ségrégationniste d'Alabama George Wallas dans les années 60.