Catégorie: Le cas de Rose
Affaire Rose : prison à vie
Affaire Rose: prison à vie
AFP, 13/06/2011 | Mise à jour : 16:10
Le grand-père israélien et la mère française d'une enfant française de 4 ans, Rose, ont été condamnés lundi à la prison à vie par un tribunal israélien pour le meurtre de la fillette, dont le corps avait été jeté dans une rivière, a rapporté la radio publique israélienne.
Ronnie Ron : I killed Rose in a second
LE BILAN DE RACHIDA DATI ET LA MAGISTRATURE
Philippe Bilger : "Rachida Dati a fait le sale boulot"
Interview de Philippe Bilger par François Sionneau
(le jeudi 28 mai 2009), tempsreel.nouvelobs.com, extraits
Alors que la garde des Sceaux s’apprête à quitter la place Vendôme, l’avocat général à la Cour d’appel de Paris dresse pour nouvelobs.com un bilan de deux années de réformes judiciaires. Philippe Bilger a publié, en avril 2009, aux éditions du Cherche midi "Etats d’âme et de droit" et tient un blog intitulé "Justice au singulier".
Rachida Dati doit quitter le ministère de la Justice pour les élections européennes après deux ans passés place Vendôme. Allez-vous regretter son départ ?
- Oui et non. Sa dernière prestation au Grand Jury/RTL a été affligeante, tant sur le plan européen que judiciaire. Mais Rachida Dati est un être et une personnalité politique de courage et d’autorité qui a fait bouger la justice avec, la plupart du temps, l’approbation des citoyens. C’est pour cela que je considère que son bilan à la fin de son mandat mérite d’être apprécié, même si elle n’a jamais donné l’impression de mener une réflexion sur une politique pénale globale. Trop souvent, elle a voulu faire bouger la magistrature sans lui donner d’abord la considération qu’elle mérite.
Il y a deux griefs que je ferai à Rachida Dati : elle n’a pas su assez bénéficier du soutien politique exceptionnel que lui donnait Nicolas Sarkozy pour mettre en œuvre une politique plus autonome et plus réfléchie. L’autre problème, c’est que Rachida Dati se mobilise formidablement pour ce qui la concerne mais beaucoup moins pour ce qui concerne son ministère.
Toutefois, ce serait se leurrer de croire que le futur garde des Sceaux aura une magistrature plus docile. Rachida Dati a fait le sale boulot. Il est paradoxal de la remplacer alors qu’elle commençait à connaître son travail et son successeur sera confronté à une magistrature toujours aussi corporatiste et remuante. Et les personnes soi-disant influentes sur le plan judiciaire autour de Nicolas Sarkozy ne pourront rien y changer.
[...] N’y a-t-il tout de même pas une vision globale qui pourrait être résumée par l’expression "justice répressive" ?
- Ce n’est pas le fait qu’une politique répressive soit mise en œuvre qui mène à l’iniquité. Je n’ai jamais considéré que la répression était contradictoire avec la prévention. Celle-ci exige une action sur le tissu social à long terme tandis que celle-là répare les déchirements de celui-ci.
Ce qui me choque, c’est que cette focalisation sur le répressif pénal ait laissé de côté ce qui aurait permis une action inspirée par une philosophie globale, un humanisme énergique aussi éloigné de l’apitoiement que de la sauvagerie. De la même manière que la gauche mettait en œuvre une politique hémiplégique, la droite fait la même chose... mais ce n’est pas la même partie qui manque.
Un autre aspect de la politique gouvernementale est la place croissante accordée aux victimes. L’avocat Daniel Soulez-Larivière parle de "victimisation". N’est-ce pas là la politique judiciaire dictée par l’émotion que vous dénoncez ?
JPost.com » Israel » Article
May 26, 2009 15:03 | Updated May 26, 2009 21:50
Ronnie Ron: I killed Rose in a second
By JPOST.COM STAFF
Article's topics: Ronnie Ron, Rose Pizem
The murder trial of Ronnie Ron and Marie-Charlotte Pizem continued in Tel Aviv District Court on Tuesday as Ron's videotaped reenactment of the crime was screened in the courtroom.
Pizem murder trial continues
May 20, 2009 18:53 | Updated May 20, 2009 19:00, JPost
Pizem murder trial continues with details of mother's hardheartedness
As testimony in the Rose Pizem murder trial continued on Wednesday in the Petah Tikva District Court, police investigator Eli Korland gave court evidence of the girl's mother Marie-Charlotte's negative emotions toward the four-year-old, whose body was found in Tel Aviv's Yarkon River on September 11, 2008.
Korland quoted from a letter Pizem sent to her partner Ronnie Ron - also Rose's paternal grandfather - in which she complained that Rose "was stealing Ron's attention" from her. Pictures found in Pizem and Ron's home showed the pair's two common daughters, but did not contain images of Rose.
Earlier on Wednesday, investigator Yehuda Lahat testified that Pizem had attempted to hand Rose over to Chabad, but that the movement rejected the child since she was not Jewish.
Israël : au procès des assassins présumés de la petite Rose Pizem
Européennes : le clip qui horripile le PS est "objectif" répond le gouvernement
Créé le 18/05/09 - Dernière mise à jour à 23h29 - Europe 1, extrait
Le PS a exigé lundi la suspension de la diffusion d'un clip télévisé gouvernemental sur les européennes, estimant qu'il s'agit "ni plus ni moins d'un clip de l'UMP". Thierry Saussez, patron de la communication gouvernementale, a défendu une "campagne d'information et de mobilisation civique" réalisée de manière "objective".
Du clip, sur Youtube
Le Journal de la nuit - 18/05/2009 - www.guysen.com
Au sommaire : au procès des assassins présumés de la petite Rose Pizem, cette fillette française retrouvée morte dans le fleuve du Yarkon l’été dernier, témoignage aujourd’hui de l’arrière grand-mère.
Société
Israël: début du procès de la mère et du grand-père de Rose poursuivis pour le meurtre de la petite fille
AP | 11.05.2009 | 06:05, extrait
Le procès contre la mère et le grand-père de Rose, une enfant de quatre ans et de nationalité française, dont le corps avait été retrouvé dans une rivière près de Tel Aviv, a commencé dimanche dans la ville de Petah Tikva, dans le centre d'Israël.
Les producteurs de lait sur le pied de guerre
France Info - 00:13, extrait
La Fédération nationale des producteurs laitiers appelle à une journée d’action nationale pour dénoncer la dégringolade des prix auxquels les industriels achètent le lait : - 30% le mois dernier. Une chute "sans précédent’", selon la FNPL (émanation de la FNSEA), qui exige l’intervention des pouvoirs publics. Plusieurs actions ont déjà eu lieu ces derniers jours...
Ecoutez le témoignage de Charlotte, éleveuse dans la Sarthe. (0'49")
Evidence stage begins in Rose Pizem murder trial
Evidence stage begins in Rose Pizem murder trial
By Ofra Edelman, Ha'aretz - 10 mai 2009, excerpt
The evidentiary stage of the Rose Pizem murder trial began in the Petah Tikva District Court yesterday.
The 4-year-old's body was found in a suitcase in the Yarkon River last September. Her mother, French national Marie-Charlotte Pizem, and her grandfather Ronny Ron, who is romantically involved with Pizem, have been charged in the murder.
At the beginning of the hearing, Ron's lawyer asked that his client be allowed to retract a confession to killing the girl, explaining that although he admitted to causing her death, it was through negligence.
The prosecution tried to link Pizem to the alleged murder. A prosecutor had previously acknowledged that her role in the girl's death was not clear, and the indictment against Pizem and Ron is vague regarding who bears the most responsibility.
The indictment alleges that one or both of the defendants procured the suitcase in which Rose's body was found, and then caused her death in an unknown manner and location. One or both put Rose in the suitcase, either dead or alive, and Ron threw the suitcase into the river.
The first witness at yesterday's hearing was a police detective who came to the family's home looking for Rose. When he entered the house and asked where Rose was, Ron said he would not let him see her because of a family dispute in France, the detective said. Pizem implied that Rose was at preschool, he added.
Infanticide de Rose Pizem : vers un procès en toute discretion ?
Sur Google news... Aucun document ne correspond aux termes de recherche spécifiés : rose pizem. Idem, aucun document ne correspond aux termes de recherche spécifiés : Marie-Charlotte Renault.
Infanticide de Rose Pizem : son grand-père et assassin Roni Ron va subir un examen psychiatrique, sur injonction du tribunal de district de Petah Tikva. Les médecins analyseront si Roni Ron était responsable de ses actes au moment du meurtre et s'il peut comparaître en justice.
L'assassinat de la fillette française de 4 ans a suscité une vive émotion en Israël l'été dernier.
(Guysen.International.News / 2009-04-21 12:09:00 ISRAEL) - Du cache Google
Infanticide de Rose Pizem : le procès de Roni Ron et Marie-Charlotte Renault ne sera pas reporté de 2 mois. Le tribunal de district de Petah Tikva a rejeté la demande de l'avocat du grand-père et assassin de la fillette, qui souhaitait cesser de défendre son client, faute de rémunération.
Au lieu d'attribuer à Roni Ron un avocat commis d'office qui aurait eu besoin de 2 mois supplémentaires pour étudier le dossier, son actuel défenseur poursuivra son travail mais sera payé par l'Etat israélien. Le procès doit débuter dans un mois et demi.
(Guysen.International.News / 2009-03-26 07:11:00 ISRAEL) - Du cache Google
Report, à la demande des avocats de la défense
Athènes : le policier meurtrier arrêté
AFP, 07/12/2008 | Mise à jour : 15:22
Le policier, qui a tué le jeune Andreas Grigoropoulos samedi soir, a été arrêté dimanche et est poursuivi pour "homicide volontaire", a-t-on appris de source policière.
PETAH-TIKVA (AFP) — Le procès de la mère et du grand-père de la petite Rose, inculpés pour le meurtre de la fillette française dont le corps avait été retrouvé en septembre dans un fleuve en Israël, a été ajourné peu après son ouverture dimanche devant le tribunal de Petah-Tikva, près de Tel-Aviv.
Le tribunal a décidé de reporter d'un mois la reprise des audiences, à la demande des avocats de la défense qui ont déclaré n'avoir pas pris connaissance de toutes les pièces du dossier.
Ouverture du procès en Israël sur la mort de la petite Rose
ISRAEL
Ouverture du procès en Israël sur la mort de la petite Rose
NOUVELOBS.COM | 07.12.2008 | 14:40
Le grand-père et la mère de la petite Rose comparaissent pour le meurtre de la fillette devant le tribunal de Petah-Tikva.
Le grand-père et la mère de la petite Rose comparaissent pour le meurtre de la fillette à partir de dimanche 7 décembre devant le tribunal de Petah-Tikva, près de Tel-Aviv. Ils ont été inculpés après que le corps de la petite Française a été retrouvé le 11 septembre dernier dans une valise jetée dans le fleuve Yarkon (Israël).
L'acte d'accusation affirme qu'il s'est agi d'une "décision conjointe et préméditée de tuer Rose", sans préciser ce qui a provoqué la mort de la fillette.
Laborieuses recherches
La petite fille, âgée de 4 ans, avait disparu en Israël en mai dernier, provoquant l'émotion dans le pays ainsi qu'en France. Son corps n'avait pu être retrouvé que quatre mois plus tard, après de laborieuses recherches dans ce fleuve pollué à l'eau opaque.
Le grand-père paternel israélien, Ronny Ron, âgé de 45 ans, avait avoué juste après son arrestation en août dernier, reconnaissant avoir battu l'enfant à mort avant de mettre son corps dans une valise qu'il avait jetée dans le fleuve près de Tel-Aviv.
La mère, Marie-Charlotte Renaud, qui vivait avec Ronny Ron, nie aujourd'hui encore toute implication dans le meurtre de sa fille. Elle avait précédemment été mariée au fils de Ronny Ron avec lequel elle avait eu Rose. Le père de la fillette vit en France et avait la garde de l'enfant.
"Les accusés ou l'un d'eux ont mis Rose dans le sac après sa mort, ou alors qu'elle était encore en vie", ainsi que des habits et quelques objets appartenant à la fillette, stipule l'acte d'accusation.
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Publié le 06/12/2008 08:54, ladepeche.fr
Lourdes. Un an de prison avec sursis pour le père Raymond Zambelli
L'ex-recteur des Sanctuaires de Lourdes devant le tribunal de Tarbes pour abus de confiance, dans le cadre de la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité.
Il aura évité le crépitement des flashs à sa sortie du palais de justice. C'est à l'abri des regards et surtout loin de la presse, que l'ex-recteur des Sanctuaires de Lourdes a comparu hier devant le tribunal.
Des infanticides en série ébranlent Israël
Des infanticides en série ébranlent Israël
Article paru dans "Libération", le 08/09/08,
de source alliancefr.com, extrait
Rose, Alon, Michaël : trois infanticides en dix jours. Israël est sous le choc. Les bouilles souriantes des bambins, tous âgés de 4 ans, font la une des quotidiens et apparaissent en boucle dans les émissions de télévision .
«Cette vague d’infanticides est sans précédent dans l’histoire du pays, souligne Hana Flutzky, responsable du département pour la protection de l’enfance au ministère israélien des Affaires sociales. Le choc est d’autant plus fort qu’en raison de la place particulière des enfants dans la culture juive, alimentée par le mythe de la mère juive hyperprotectrice, de nombreux Israéliens ont encore du mal à imaginer que cela puisse arriver ici.»
Contagion. La série noire a commencé par l’annonce de la disparition et du meurtre présumé de Rose Pizzem fin août. La fillette française vivait en Israël avec sa mère, divorcée, remise en couple avec le grand-père paternel de Rose, Ronny Ron. Ce dernier, âgé d’une quarantaine d’années, a avoué avoir battu à mort la fillette et placé son corps dans une valise qu’il aurait ensuite jetée dans le Yarkon, une rivière du nord de Tel-Aviv. Malgré la poursuite de recherches intensives - à l’aide notamment de plongeurs - le corps de Rose n’a toujours pas été retrouvé.
Quelques jours après le début de «l’affaire Rose», Olga Borisov, une immigrante de l’ex-URSS, noyait son fils, Alon, sur une plage près de Tel-Aviv. Quatre jours plus tard, c’était au tour de Michaël, un petit garçon aux yeux rieurs, d’être noyé par sa mère, Regina Kruchkov, elle aussi originaire de l’ex-URSS, dans la baignoire de son domicile.
«Il est difficile de croire à une simple coïncidence. Ce phénomène de contagion est connu, pour les suicides notamment. Il y a un lien entre la publication des incidents et l’occurrence de nouveaux cas», explique Hillel Schmid, directeur de l’institut Haruv, à Jérusalem, qui organise des programmes de formation pour le suivi des enfants victimes de maltraitance.
[...] Selon les chiffres du ministère des Affaires sociales, 350 000 enfants israéliens sont considérés comme risquant d’être victimes de maltraitance, soit plus de 15 % des deux millions d’enfants vivant dans le pays.
COLMAR (AFP) - Après un mois de procès devant la cour d'assises du Haut-Rhin, le multirécidiviste Pierre Bodein a été condamné jeudi en appel à la réclusion à perpétuité incompressible, la peine maximale prévue par le code pénal, conforme aux réquisitions.
[...] Me Philippe Kempf, avocat des proches de la petite Jeanne-Marie, a déclaré que "paradoxalement, la satisfaction n'est pas totale. L'auteur principal est certes écarté de la société, mais la famille Kegelin reste persuadée qu'il y avait une pluralité d'auteurs, il restera toujours chez eux quelque chose qui sera très dur à porter", en allusion à l'acquittemement général prononcé en première instance contre les 19 coaccusés de Pierre Bodein.
Me Arnaud Friederich, avocat de la famille d'Hedwige Vallée, s'est en revanche félicité qu'une deuxième fois, "la culpabilité de Pierre Bodein ait été entérinée et que surtout son caractère de très grand criminel ait été reconnu. La seule peine qu'il méritait était une peine d'élimination sociale".
Pour Me Thierry Moser, avocat des parents de la petite Julie, "les victimes ont un immense besoin de justice. Nous sommes pleinement satisfaits. Nous espérons que Pierre Bodein n'aura pas l'indécence de réaliser un pourvoi en cassation. Celui-ci n'aboutirait certainement pas, mais constituerait pour les familles des victimes une souffrance supplémentaire qui doit être évitée", a-t-il dit.
C'est pourtant apparemment l'intention de l'accusé, selon son défenseur, Me Renaud Bettcher: "Pierre Bodein semble désespéré, il m'a demandé de constituer un pourvoi en cassation", a-t-il dit après l'énoncé du verdict. Bodein dispose de cinq jours pour introduire ce pourvoi.
Rose : vers un procès, dans un mois, en Israël
Last update - 23:31 26/08/2008, Haaretz
Missing girl's mother allegedly told husband to 'get rid of her'
The mother of 4-year-old Rose Ron, who has been missing for three months, is suspected of having told her husband, the girl's grandfather, to "get rid of her" before he allegedly murdered her.
"I don't want to see the girl any more - get rid of her," Marie-Charlotte Renault allegedly said, according to a police investigation into the affair.
Marie-Charlotte Renault left Rose's father Benjamin Pizem when the child was still an infant, later marrying her father-in-law, Rose's grandfather, Ronny Ron.
It emerged Tuesday that Ronny Ron, a 45-year-old Netanya resident, is suspected of having murdered Rose, stuffing her body into a suitcase which he allegedly dumped in the Yarkon River.
While police believe that Ronny Ron killed the girl alone, they also now suspect that her mother is more involved in the incident than they had initially thought.
CRIME.
La troublante personnalité de la mère de Rose
leparisien.fr | 28.09.2008, 07h00
Marie-Charlotte Renault, 23 ans, a été mise en examen il y a quelques jours pour le meurtre de sa fille Rose. Actuellement en prison en Israël, elle apparaît comme une jeune mère de famille à la personnalité tout à la fois fragile et manipulatrice.
LEUR PROCES s’ouvrira dans un mois en Israël. Marie-Charlotte Renault, 23 ans, devra répondre de l’assassinat de sa fille Rose, âgée de 4 ans et demi, aux côtés de son compagnon, Ronny Ron, 45 ans, le grand-père biologique de la petite martyre. L’acte d’accusation, dévoilé lundi dernier par la justice israélienne le jour même de l’enterrement de la fillette au cimetière de Montesson (Yvelines), soutient la thèse d’un meurtre prémédité et orchestré par le couple. Après d’intenses recherches, le cadavre de Rose, disparue depuis le 12 mai, a été découvert le 11 septembre dans les eaux sombres du fleuve Yarkon. Ronny Ron avait avoué y avoir jeté le corps de sa petite-fille après l’avoir battue à mort. Sa mère, elle, nie toute participation au crime. La personnalité complexe de cette jeune Française originaire de Normandie et son rôle dans cette dramatique affaire seront au coeur du procès.
COMMENT croire que cette jolie jeune femme de 23 ans ait pu prendre une part active au meurtre de sa fille Rose ? La justice israélienne en est pourtant convaincue...
Affaire Rose : la mère et le grand-père inculpés pour meurtre
JERUSALEM (AFP) - La justice israélienne a inculpé pour meurtre la mère et le grand-père de la petite Rose, disparue en mai et dont le corps avait été retrouvé le 11 septembre, a indiqué lundi à l'AFP un porte-parole du ministère de la Justice. [...] L'affaire avait provoqué l'émoi en France et en Israël et restait lundi au coeur de l'actualité dans l'Etat hébreu.
Emotion en Israël
JERUSALEM (AFP) - Avec des fleurs et des bougies, de nombreux Israéliens ont rendu vendredi hommage à Rose, la petite Française qui aurait été tuée par son grand-père et dont dont le corps a été formellement identifié comme celui retrouvé la veille dans un fleuve près de Tel-Aviv.
"L'examen final du test ADN montre que le corps de la petite fille est bien celui de Rose" disparue depuis des mois, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld.
Des examens complémentaires sont en cours afin de déterminer les circonstances précises de la mort et les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours.
Le grand-père de Rose se serait rétracté
Faits divers
Le grand-père de Rose se serait rétracté
leparisien.fr avec AFP | 10.09.2008
Le principal suspect dans la disparition en Israël de Rose, une fillette française, est revenu sur son témoignage dans lequel il affirmait l'avoir tuée puis jeté son corps dans une rivière, rapporte mercredi la presse israélienne.
«Les policiers m'ont soutiré de force des aveux. La dernière fois que j'ai vu Rose, elle était en vie et je ne sais pas ce qu'elle est devenue», a déclaré mardi à des journalistes Ronny Ron.
«J'étais tellement sous pression que j'aurais pu avouer n'importe quoi», a poursuivi le grand-père paternel de Rose, qui vivait en couple avec la propre mère de la fillette.
Le tribunal de Ramleh, près de Tel-Aviv, a ordonné son maintien en détention préventive pour dix jours supplémentaires ainsi que celui de la mère de Rose, Marie-Charlotte Renaud, 23 ans, soupçonnée également d'infanticide.
Lors de l'audience, la police a présenté à la cour comme indice une note de la jeune femme où elle confiait: «j'ai été choquée d'apprendre ce qui est arrivé à Rose. Je suis une mauvaise mère».
Le grand-père, un chauffeur de taxi de 45 ans, avait avoué durant ses interrogatoires avoir battu la fillette à mort, dissimulé le corps dans une valise et l'avoir jeté dans le Yarkon, une rivière longeant Tel-Aviv.
Mais toutes les recherches effectuées depuis dans la rivière avec des moyens considérables se sont avérées vaines.
Agée de quatre ans et demi, Rose a disparu sans laisser de traces il y a plus de trois mois en Israël. Cette disparition fait également l'objet d'une enquête en France, près de Paris, où résident des proches de la victime.
Tapie contre-attaque
leparisien.fr | 10.09.2008, extrait. «Vous assénez des certitudes sous prétexte qu'elles ont été dites par Peyrelevade !» Sans surprise, c'est un Bernard Tapie offensif qui a commencé à répondre, mercredi à à 15 heures, aux questions des députés. La Commision des Finances de l'Assemblée nationale est chargée de faire la lumière sur la procédure d'arbitrage qui a mis un terme au contentieux opposant Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas en 1993.
Affaire Tapie : un administrateur du CDR aurait démissionné pour protester contre l'arbitrage
LEMONDE.FR avec AFP | 09.09.08, extrait. Selon Le Canard enchaîné à paraître mercredi 10 septembre, Patrick Peugeot, l'un des administrateurs du Consortium de réalisation (CDR), l'organisme public chargé de gérer le passif du Crédit lyonnais, a démissionné pour protester contre l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans l'affaire Adidas. Une porte-parole du CDR a confirmé à l'AFP la démission de M. Peugeot, mais assuré que cette démission était motivée par "des raisons personnelles".
Rose : un témoignage remis en question par un test au détecteur de mensonge
Le témoignage du grand-père de la petite Rose, la fillette française dont il a dit avoir jeté le corps dans une rivière, est remis en question par un test au détecteur de mensonge, apprend-on aujourd'hui de source policière.
"Les réponses que le suspect a fournies hier sur la localisation du corps lors d'un interrogatoire au détecteur de mensonge laissent planer de sérieux doutes" sur ce point, a déclaré un responsable policier.
Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a déclaré pour sa part que la "police s'abstenait de tout commentaire, cela pour le bien de l'enquête".
Le grand-père, Ronny Ron, un chauffeur de taxi de 45 ans, avait avoué la semaine dernière durant son interrogatoire avoir battu la fillette à mort, dissimulé le corps dans une valise et l'avoir jeté dans le Yarkon, une rivière longeant Tel-Aviv.
Rose : témoignage remis en question
Source : AFP, 03/09/2008
Le portrait de Rose, 4 ans et demi, enfant martyre, par sa grand-mère
Mme Deshayes a alors tenté de convaincre sa fille de rentrer en France: "Marie-Charlotte m'a dit: +je ne suis pas Française, je suis Israélienne. Donc je reste en Israël maintenant, il (son mari) peut rentrer en France avec Rose+".
La séparation marque alors le début d'une vie "pleine de drames" pour la petite Rose, des souffrances psychologiques, une scolarisation perturbée, et des épisodes de violences physiques non élucidés qui aboutiront à une mesure de placement.
Après son retour en France, début 2005, des "suspicions de maltraitance" donnent lieu en 2007 à une mesure d'assistance éducative et le placement de Rose dans un établissement d'accueil, selon le parquet de Versailles.
Son père, qui avait refait sa vie avec une nouvelle compagne, avait été alors entendu par la police mais il n'y avait pas eu de suites pénales. En novembre 2007, Marie-Charlotte Renaud, la mère, obtient la garde de Rose, qu'elle fait revenir en Israël.
"J'ai eu l'orphelinat qui a recueilli Rose avant qu'elle n'aille chez sa maman (...), Rose était la lumière là-bas, parce qu'elle était toujours avec sa salopette, ou sa petite robe avec des poches où elle mettait des bonbons qu'elle partageait avec les autres enfants", évoque la grand-mère pour qui Rose "apportait de la joie partout".
FECAMP (AFP) - Rose, petite fille portée disparue en Israël, a vécu quatre ans et demi de vie "terrible", selon sa grand-mère maternelle, "tellement martyrisée", mais malgré cela "elle était la lumière", témoigne à l'AFP Isabelle Deshayes.
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