Catégorie: Le nez cassé
Du coaching pour les parents d'élèves désemparés
Du coaching pour les parents d'élèves désemparés
lefigaro.fr, 06/11/2008 | Mise à jour : 20:56, extrait
Des professionnels de l'Éducation nationale vont soutenir les familles. Un marché sur lequel se lancent aussi des sociétés privées.
Plus ses parents sont impliqués dans sa scolarité, plus un élève a de chances de réussir à l'école. C'est en partant de ce postulat que l'académie de Créteil lance une expérimentation grandeur nature d'accompagnement des parents. À partir de ce soir, quelque 400 parents de l'académie de Créteil vont s'engager dans une série de rencontres au sein du collège de leurs enfants pour apprendre à les accompagner. Appelé «mallette des parents», ce programme va même être évalué par l'École d'économie de Paris avant d'être éventuellement étendu.
Les 400 parents volontaires d'élèves de sixième suivront jusqu'à Noël trois conférences animées par des formateurs autour de thèmes comme le lien avec l'école, la violence au collège. Avant d'entamer, à partir du mois de janvier, une formation de 50 et 90 heures de «coaching»… Parmi les thèmes abordés, par groupes d'une quinzaine de parents maximum et sous la houlette de professionnels de la formation continue, des questions comme l'heure du coucher, l'organisation des collégiens, avec des «trucs» comme la préparation du cartable, ou encore la question de l'utilisation des consoles, de la télévision et des ordinateurs.
Plainte contre un professeur pour violences verbales
À la Une < Société
MEURTHE-ET-MOSELLE
Plainte contre un professeur pour violences verbales
NOUVELOBS.COM | 06.11.2008 | 10:25
107 réactions
Un jeune adolescent, devenu dépressif après son année de sixième, a dû être hospitalisé deux mois dans le service de pédo-psychiatrie du CHU de Nancy, où il a raconté à ses parents les violences présumées dont il a été victime.
Les parents d'un collégien de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) ont déposé plainte, mercredi 5 novembre, contre l'un de ses professeurs qui aurait multiplié des violences verbales à l'encontre de leur fils de 12 ans, a indiqué l'avocat de la famille Gérard Michel.
Le jeune adolescent, devenu dépressif après son année de sixième, a dû être hospitalisé deux mois durant l'été dans le service de pédo-psychiatrie du CHU de Nancy, où il a raconté à ses parents les violences présumées dont il a été victime.
Un collégien sur trois va bénéficier du soutien scolaire
Noirs: stéréotypes des manuels scolaires
Source : RTL, 06/11/2008 | Mise à jour : 07:56
Ce matin, la radio RTL dévoile le contenu d'un rapport de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) sur "la place des stéréotypes et des discriminations dans les manuels scolaires". Et le résultat n'est pas brillant.
"Dans les livres destinés aux élèves, les gens d'origine africaine sont représentés en train de faire du jazz, ou courant un 100 mètres, explique la journaliste. On retrouve également des Noirs dans les chapitres consacrés à la pauvreté."
"On ne représente pas la société telle qu'elle doit devenir, regrette Louis Schweitzer, président de la Halde. On confirme que certaines personnes doivent occuper certaines places. Or c'est important de montrer si on veut le changement qu'effectivement tout est possible à tout un chacun."
EDUCATION
Un collégien sur trois va bénéficier du soutien scolaire
leparisien.fr | 05.11.2008, 16h25
INFO LE PARISIEN. Au programme, quatre jours par semaine, deux heures pour réviser sa leçon d'algèbre, s'initier à l'astronomie ou dialoguer en allemand. D'abord réservé aux établissements situés en ZEP (Zone d'éducation prioritaire) lors de son lancement en septembre 2007 puis progressivement ouvert aux autres, l'accompagnement éducatif se généralise à partir de demain - retour des vacances de la Toussaint - à l'ensemble des collèges publics de France.
« A fond », avec un même agent capable d’assurer les deux missions
Politiques 29 oct. 6h51, Libé, extrait
«Je vais y aller à fond !»
Analyse. A Rethel pour vanter la fusion ANPE-Unédic, Sarkozy a joué sur le registre volontariste.
[...] Un peu plus tôt, le chef de l’Etat était venu inaugurer le Pôle emploi de la ville, né de la fusion de l’Unédic et de l’ANPE. Le mur qui séparait les deux agences a effectivement été détruit cet été. Et à entendre Nicolas Sarkozy, la chute de cet autre mur de Berlin ouvre des possibles insoupçonnés: «Le Pôle emploi, c’est l’arme absolue.» Les services sont désormais rassemblés sur un même plateau et les chômeurs se présentent le même jour au guichet où est calculée son allocation puis à celui où il sera accompagné dans sa recherche d’emploi. Sarkozy veut qu’avant la fin de l’année, à Rethel comme dans une centaine d’autres sites, il n’y ait plus qu’un guichet unique avec un même agent capable d’assurer les deux missions. Et cette mesure devra être généralisée à tout le territoire avant l’été 2009. En aparté, un haut fonctionnaire jugeait cette ambition assez «irréaliste». «C’est une révolution culturelle», a confirmé une salariée de l’ANPE interrogée par le chef de l’Etat.
Banderole. La formule a plu au «Grand Timonier» qui assure avoir «tout à fait conscience de l’effort demandé». «Nous allons bâtir le service public de l’emploi le plus performant d’Europe»,a ajouté l’homme qui ne doute de rien avant de conclure sur cette promesse en forme de menace: «Je vais faire comme je sais faire, je vais y aller à fond!» Dans le bourg sous haute protection policière, le Président n’aura pas eu le loisir d’entendre la petite centaine de manifestants venus d’entreprises de la région.
Les réseaux d'aide aux élèves en difficulté au coeur du conflit avec Xavier Darcos
LE MONDE | 04.11.08 | 14h23 • Mis à jour le 04.11.08 | 15h00, extraits
Depuis la fin septembre, elles - deux "maîtres G", c'est-à-dire des rééducatrices - sont indignées par la décision du ministre de l'éducation, Xavier Darcos, d'amputer ces réseaux d'aides de 3 000 postes sur un total de 11 000. La mesure passe d'autant moins bien que M. Darcos avait, en amorçant en octobre 2007 sa réforme de l'enseignement primaire, promis de "mettre le paquet" pour "diviser par trois l'échec scolaire lourd" en primaire d'ici à la fin de la législature.
[...] Selon le ministère, les deux heures hebdomadaires d'aide individualisée aux élèves en difficulté, instaurées grâce à la suppression des cours du samedi matin et dispensées par les maîtres, rendraient inutile l'intervention des Rased. Celle-ci est ailleurs critiquée pour sa dimension "psychologisante ou médicalisante".
Mais les professionnels considèrent que la nouvelle aide personnalisée ne peut se substituer à l'action des personnels spécialisés. "Ce ne sont pas seulement des postes qui vont disparaître, c'est un métier !", s'exclame Brigitte Thily. "Notre force, ajoute-t-elle, ce sont les approches complémentaires."
Les intervenants en Rased se rangent en trois catégories : les "maîtres E", qui s'occupent de pédagogie, s'adressent aux élèves qui ont du mal à entrer dans les apprentissages ; les "maîtres G", appelés "rééducateurs" ; et les psychologues scolaires. Tous ont reçu une formation supplémentaire, sanctionnée par un examen spécifique.
Des « jardins d'éveil » pour les plus petits ?
Des "jardins d'éveil" pour les plus petits ?
Source : RTL, 04/11/2008 | Mise à jour : 07:45
Dans un rapport rédigé par des sénateurs UMP qui ont travaillé sur la petite enfance, et que la radio RTL a pu se procurer, ces parlementaires préconiseraient la création de "jardins d'éveil" pour les enfants de deux ans. "Une structure qui s'inscrirait entre la crèche et la maternelle", précise RTL. Le financement de ces jardins d'éveil ne serait toutefois pas précisé dans le rapport.
AC-Le-Feu dénonce l'oubli des révoltes
AC-Le-Feu dénonce l'oubli des révoltes
Source : AFP, 30/10/2008 | Mise à jour : 20:08
Le président du collectif AC-le-Feu Mohamed Mechmache a regretté jeudi au cours d'une réunion à l'Assemblée nationale, à laquelle ont participé cinq députés socialistes, que la "page" ouverte par les "révoltes" de 2005 ait été tournée "aussi vite".
"On n'aurait pas dû tourner la page aussi vite", a-t-il déclaré. Il concluait trois heures de débat sur les politiques mises en oeuvre dans les quartiers populaires depuis novembre 2005, auquel était conviés des militants associatifs, et "tous les présidents de groupes parlementaire", censés apporter des réponses à leurs interrogations.
Seuls cinq députés socialistes avaient répondu à l'invitation, Elisabeth Guigou, George Pau-Langevin, Sandrine Mazetier, Daniel Goldberg, Jean-Yves Le Bouillonnec.
Etaient également présents le porte-parole de la LCR Olivier Besancenot, qui ne s'est pas exprimé, et le conseiller général communiste de Seine-Saint-Denis Gilles Garnier.
"Je remercie les gens qui se sont déplacés. Ceux qui devaient être là étaient absents. En 2005-2006 l'ensemble des groupes politiques avaient répondu à nos sollicitations", a dit M. Mechmache.
En introduction, il avait déploré qu'on n'ait pas "pris la mesure" de ce qui s'est passé en 2005. "Ca reste sous tension, c'est une cocotte-minute bouillonnante, il ne faudra pas dire qu'on n'était pas prévenu", a-t-il mis en garde.
Prison : des interphones pour éviter les suicides
Prison : des interphones pour éviter les suicides
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.08 | 16h02 • Mis à jour le 28.10.08 | 16h11, extrait
Ca s'appelle "l'interphonie" et Rachida Dati compte sur ce nouveau dispositif pour prévenir les suicides ou les violences entre détenus. La garde des sceaux a annoncé, mardi 28 octobre, que des interphones allaient être progressivement installés dans les cellules des établissements pénitentiaires français.
Nicolas Sarkozy se substitue à Rachida Dati comme interlocuteur de l'institution judiciaire
LE MONDE | 27.10.08 | 14h09 • Mis à jour le 27.10.08 | 14h09, extrait
Selon Le Parisien du 27 octobre, le président a appelé sa ministre depuis la Chine pour la réprimander : "C'était à toi de demander au parquet de déposer une requête pour rectifier l'erreur de procédure. Ce n'est pas à moi de tout faire", lui aurait-il dit.
Cette affaire intervient dans un contexte d'intervention croissante de la présidence. Sous la houlette de Patrick Ouart, conseiller pour la justice de M. Sarkozy, l'Elysée veille sur les nominations des postes-clés de la magistrature. Cet homme de l'ombre a gagné le rapport de forces qu'il entretenait avec la ministre de la justice, son influence grandissant au fur et à mesure que semblait se confirmer la disgrâce de l'ancienne "ministre préférée" du président.
Les erreurs de communication et le manque de sens politique de la garde des sceaux ont élargi le fossé entre l'Elysée et la Place Vendôme. Plusieurs conseillers de M. Sarkozy évoquent désormais son remplacement à la chancellerie lors du prochain remaniement.
[...] Dans un entretien au Journal du dimanche du 26 octobre, la garde des sceaux s'efforce de rectifier le tir. "Je rencontre des magistrats tous les jours, assure-t-elle. Cette semaine, je me suis entretenue avec les représentants des trois syndicats." Des entretiens d'où ces derniers sont sortis en parlant d'"incompréhension totale" et de "dialogue de sourds". "Je suis allée lundi à Metz pour dialoguer avec les magistrats", ajoute la garde des sceaux. Sans préciser que lesdits magistrats l'ont alors boycottée en brandissant des affiches : "Justice bafouée, démocratie en danger". "Elle est dans la dénégation systématique de tous les problèmes qui se posent", commente le président de l'USM, Christophe Régnard.
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
De l'aveu même de la présidente, c'est une affaire « peu banale » qui était jugée hier au tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d'Oise). Neuf mois de prison avec sursis, assortis de l'interdiction de travailler au contact de mineurs pendant trois ans, ont été requis à l'encontre d'un professeur de français de Bessancourt, accusé d'avoir ceinturé un collégien en invitant sa classe à le frapper.
L'histoire s'est déroulée à l'automne 2007. « La date précise, je ne la connais pas, c'était un vendredi entre 16 h et 17 h », précise l'enseignant de 57 ans, sous contrôle judiciaire. Une vingtaine d'élèves de troisième entrent en classe « comme si c'était la récréation ». Il perd alors pied face à quelques « perturbateurs », dont un particulièrement insolent, « le plus difficile de toute ma carrière ». Ce jour-là, l'adolescent se montre agité. « Ses camarades m'ont demandé s'ils pouvaient le taper. C'était pas très malin, mais j'ai dit oui », bredouille le prévenu, qui demandera à deux élèves de taire l'information. Les faits se seraient répétés trois ou quatre fois, ce que l'enseignant conteste : « Ça ne s'est passé qu'une fois ! C'était un jeu, des chiquenaudes. » L'élève, absent à l'audience, dit pourtant avoir été ceinturé par son prof. Ce que ses camarades ont confirmé. A la barre, le prévenu s'emmêle les pinceaux et se contredit. « J'étais dépassé », admet-il.
« Il s'agit de jeux dangereux et d'humiliations », a relevé l'avocat de la partie civile. La défense a plaidé la relaxe : « Il a eu un comportement inapproprié, mais il (...) n'a jamais eu l'intention de commettre des violences. » Jugement le 8 décembre.
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
20 Minutes, éditions du 28/10/2008 - 07h42
6 mois de prison pour les parents violents
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 11:53
Un père et une mère ont été condamnés hier à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Châteauroux pour avoir frappé et menacé d'immoler leur fille de 14 ans parce qu'elle avait dépassé son forfait de téléphone portable, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les parents, jugés en comparution immédiate, ont été condamnés à 18 mois de prison dont six ferme et écroués.
La famille a décidé de faire appel, selon le parquet.
Pézenas : l'institutrice donne sa version
Pézenas : l'institutrice donne sa version
Source : AP, 25/10/2008 | Mise à jour : 15:30
L'institutrice qui a été agressée jeudi après-midi par la mère d'une élève à Pézenas (Hérault) dément avoir interdit l'accès aux toilettes à l'enfant concernée.
Cette version a été reprise vendredi par la plupart des médias. "Pourtant, l'élève n'a jamais eu l'interdiction de se rendre aux toilettes", a déclaré l'institutrice en exclusivité à l'Associated Press. "D'ailleurs, tous les enfants ont la permission de sortir de ma classe quand ils me le demandent, à n'importe quel moment de la journée".
A l’école des enfants surdoués
EDUCATION.
A l’école des enfants surdoués
leparisien.fr | 24.10.2008, 07h00
Il y aurait près de 400 000 élèves précoces en France. Mais être surdoué n’est pas un gage de réussite scolaire. Beaucoup deviennent même des cancres. Comme François, 8 ans, qui revit dans l’école pour enfants précoces ouverte depuis la rentrée à Paris.
IL Y A PEU, François, 8 ans, était considéré comme un cancre par l’institution scolaire. Pourtant depuis la rentrée, le garçon a rejoint les autres élèves de l’école pour enfants précoces, rue Dombasle à Paris (XVe), l’un des rares établissements pour petits surdoués de l’Hexagone, qui vient d’être inauguré.
Il y a quelques jours, à l’occasion d’une journée portes ouvertes, de nombreux parents extérieurs à cet institut privé, mais s’interrogeant sur les capacités de leur progéniture, ont assailli les enseignants de questions . Selon les spécialistes, il y aurait 400 000 enfants précoces en France, soit un à deux par classe. Mais peu sont repérés.
Pas un établissement pour « singes savants ». Fondée par l’Association des enfants précoces (AEP) et parrainée par la psychologue Jeanne Siaud-Facchin (lire interview), spécialiste des petits surdoués, l’école de la rue Dombasle n’est pas un établissement scolaire comme les autres. Composée de 21 élèves âgés de 2 ans et demi à 14 ans, elle ne comporte que trois niveaux. « Elle fonctionne un peu comme une classe rurale », explique sa directrice, Nelly Dussausse. Un élève de 8 ans pourra ainsi suivre le niveau de CP en orthographe et le niveau de CM 2 en maths. Car, contrairement à une idée reçue, un enfant précoce n’est pas du tout un singe savant. « Ils ont une structure mentale qui fait d’eux des inadaptés scolaires, poursuit la directrice. La plupart du temps, ils sont considérés comme de mauvais élèves. » Durant presque toute sa scolarité, François a, par exemple, refusé de tenir un stylo dans sa main. Ne sachant pratiquement pas écrire, il était donc à la dérive. A la maison, en revanche, le petit garçon passait son temps à élaborer des formules mathématiques et à faire des expériences scientifiques dans le garage de son père. Sans un psychologue qui a eu l’idée de tester son QI, François n’aurait jamais su qu’il était un enfant surdoué.
Des cours de sophrologie contre les angoisses. Dans cette école, les enseignants ne donnent pas de notes. Les enfants ont juste des acquis à valider. « Nous introduisons des notes en 3e , afin que le relais avec le lycée classique puisse se faire », poursuit la responsable. Les cours sont structurés, mais les élèves sont encouragés à participer et à s’exprimer, ce qu’ils n’osaient plus faire. « C’est le genre de petit garçon à corriger les erreurs de ses instituteurs, poursuit la maman de François. Avant d’arriver ici, tous ses profs et ses camarades de classes l’avaient pris en grippe. » Autre particularité, l’école propose des cours de sophrologie et de philosophie dès 8 ans. « Les enfants précoces sont particulièrement sensibles, souligne Nelly Dussausse. Ce sont des petits qui comprennent des notions telles que la mort parfois dès 3 ans, alors que, normalement, cela vient beaucoup plus tard. Lorsqu’on sait, à 3 ans, que son papa ou sa maman peuvent mourir un jour, on est un peu plus anxieux que les autres gamins de son âge. » En tout cas, pour François, depuis le mois de septembre, l’école, c’est le paradis. Ici, les profs ne le grondent plus et il a enfin des amis.
Suicide d'un professeur accusé de violences : l'élève avait menti
Témoignages
Magistrats, ressentez-vous un malaise dans votre profession ?
LEMONDE.FR | 24.10.08
La famille va se constituer partie civile pour "mettre au jour (...) toutes les responsabilités d'adultes qui sont en jeu dans cette manipulation", a prévenu son père, Jean Bubert. Il s'interroge notamment sur le rôle du père du collégien et du médecin qui avait établi un certificat attestant la présence d'un hématome causé par un coup.
"On ne peut pas mettre toute la responsabilité sur le dos de cet enfant, puisqu'il y a eu des interventions d'adultes qui l'ont guidé par la main dans cette accusation", a dit M. Bubert.
AFP - Un collégien de l'Aisne qui prétendait avoir reçu un coup de poing en classe d'un professeur qui s'était suicidé, chez lui fin septembre, après sa garde à vue pour cette agression supposée, a reconnu avoir menti et va faire l'objet de poursuites judiciaires.
Violeur remis en liberté : l'Etat attaqué pour faute lourde
Violeur: l'Etat attaqué pour faute lourde
Source : AFP, 24/10/2008 | Mise à jour : 11:50
Les avocats des victimes d'un violeur présumé, remis en liberté hier soir en raison d'une erreur d'écriture de la cour d'appel de Paris, vont attaquer l'Etat pour "faute lourde", ont-ils annoncé aujourd'hui.
"Nous attaquons l'Etat pour faute lourde du service public de la justice", a déclaré Me Henri de Beauregard, avocat d'une partie civile, précisant que l'assignation doit être délivrée devant le tribunal de grande instance de Paris en début de semaine.
Me Frank Berton, avocat de l'autre partie civile, compte, lui aussi déposer une requête pour faute lourde. "C'est un dysfonctionnement majeur, rarissime, de remettre en liberté en homme dangereux, et on n'a aucune réaction du ministère de la Justice", a-t-il déclaré. "Tout le monde s'en émeut, sauf la Garde des sceaux", a-t-il noté.
Un mère d'élève frappe une institutrice
Source : AFP, 24/10/2008 | Mise à jour : 14:53
Une institutrice d'une école primaire de Pézenas, dans l'Hérault, a été agressée et blessée hier par une mère d'élève, l'agression lui valant un arrêt de travail de 9 jours, a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes.
L'enfant « barbare » pousse au divorce ?
Les parents d'enfants hyperactifs davantage susceptibles de divorcer
LEMONDE.FR avec AFP 21.10.08 | 23h29
Les parents d'enfants présentants des "troubles de l'attention déficitaire avec une hyperactivité (TDAH)" ont deux fois plus de risques de divorcer avant que l'enfant n'atteigne l'âge de 8 ans, selon une étude parue mardi.
Les résultats de l'étude menée par l'Université de Buffalo (nord-est) et paru dans la livraison d'octobre du Journal of Consulting and Clinical Psychology, montrent que 22,7% des parents d'enfants hyperactifs ont divorcé avant que l'enfant atteigne l'âge de 8 ans, contre 12,6% des parents n'ayant pas d'enfant présentant ces troubles. L'enquête a interrogé 282 adolescents souffrant de TDAH et 206 n'en souffrant pas.
"Nous pensons que c'est la première étude à démontrer combien la gravité du comportement perturbateur d'un enfant (...) accroît le risque de divorce", a estimé William Pelham professeur de psychologie.
"Nous ne suggerons pas qu'avoir un enfant souffrant d'hyperactivité est la seule raison qui brise un mariage", ajoute le professeur. "Le comportement pertubateur d'un enfant s'ajoute vraisemblablement à d'autres stress familiaux pour provoquer un conflit dans le mariage qui finalement conduit au divorce", ajoute l'auteur de l'étude.
Pas plus de 32 000 selon la préfecture de police ?
Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent à Paris pour défendre l'enseignement
LEMONDE.FR avec AFP | 19.10.08 | 14h39 • Mis à jour le 19.10.08 | 18h01, extraits
La manifestation nationale pour la défense du service public d'éducation et contre les suppressions de postes a démarré, dimanche 19 octobre, peu après 13 heures de la place d'Italie à Paris. Selon les organisateurs, 80 000 personnes, s'étaient réunis. Ils n'étaient pas plus de 32 000 selon la préfecture de police. Venus d'un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d'enseignants, ont répondu à l'appel de 47 organisations qui redoutent que l'éducation ne soit plus une priorité pour le gouvernement.
[...] Cette mobilisation intervient avant l'examen à l'Assemblée nationale, le 4 novembre du budget de l'éducation qui prévoit 13 500 suppressions de postes en 2009, après 11 200 en 2008, et 8 500 en 2007.
[...] Dimanche matin, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, invité du "Grand rendez-vous" d'Europe 1 / Le Parisien-Aujourd'hui en France a estimé que les raisons de la manifestation étaient "injustifiées et décalées". "Nous avons fait en deux ans des changements profonds dans l'éducation. Nous allons poursuivre", a insisté la ministre, citant "le soutien scolaire pour les plus défavorisés", "l'assouplissement de la carte scolaire", "la revalorisation en cours des carrières des enseignants", la "refonte des programmes du primaire".
En réponse, le leader de la FSU, Gérard Aschieri, "aimerait que le gouvernement cesse de faire l'autruche" et voit que la mobilisation de dimanche "exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d'attente en termes de postes mais aussi d'orientation, de lutte contre l'échec et réussite de tous les jeunes". ...
« Une grève dont il va falloir décrypter le sens », selon le recteur de Paris
Un tiers des enseignants parisiens en grève
Créé le 14/10/08 - Dernière mise à jour le 16/10/08 à 19h23, Europe 1, extrait
L'appel à la grève lancé par les syndicats parisiens du SNUipp-FSU, du Sgen-CFDT, du SE-Unsa, de FO et de Sud a bien été suivi jeudi. Le rectorat a annoncé un taux de grévistes de 34,36% sur le total des enseignants. "Ca veut dire que c'est une grève importante (...) Une grève dont il va falloir décrypter le sens", car les participants sont "beaucoup plus que ce que je pensais avoir", a commenté le recteur de Paris Maurice Quénet.
[...] Les enseignants parisiens du primaire se sont mis en grève contre "l'autoritarisme" de l'inspecteur d'académie, son refus d'accepter une réunion syndicale sur le temps de travail des enseignants, les suppressions de postes, en particulier des réseaux d'aide spécialisée (Rased), les modalités de mise en place de "l'aide personnalisée" et le service minimum d'accueil.