Catégorie: Polémique et société
Woerth assure que l’hôpital a « les moyens de fonctionner »
Woerth assure que l’hôpital a "les moyens de fonctionner"
Créé le 04/01/09 - Dernière mise à jour à 13h03 - Europe 1
Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Eric Woerth a assuré que l’hôpital français avait "les moyens de fonctionner" mais "a(vait) besoin d'une meilleure organisation". "La France est le pays qui dépense le plus pour son hôpital par habitant", a renchéri la ministre de la Santé. Des déclarations qui interviennent après une série de dysfonctionnements qui ont notamment coûté la vie à deux enfants.
"Quitte à être impopulaire, je pense que l'hôpital a les moyens de fonctionner (…) il a besoin d'une meilleure organisation", a assuré dimanche dans Le Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France Eric Woerth. Le ministre du Budget réagissait notamment à la mort d’un nourrisson de six mois à la suite d’une erreur lors d’un changement de perfusion, après la mort il y a quelques jours d’un enfant de 3 ans dans un autre hôpital lui aussi victime d’une erreur.
Déplorant des "faits très tristes et terribles pour les familles", Eric Woerth a assuré : "C'est toujours facile quand ça ne marche pas de dire qu'on n'a pas assez de moyens. La réponse n'est pas systématiquement dans des moyens supplémentaires". "Il y a des endroits où il n'y a pas assez de moyens comme l'hôpital psychiatrique", a-t-il reconnu, mais "il y a des endroits où les moyens sont terriblement mal affectés".
Décès d'un bébé de 6 mois : l'hôpital reconnaît son erreur
ENFANT MORT A L'HOPITAL
Décès d'un bébé de 6 mois : l'hôpital reconnaît son erreur
NOUVELOBS.COM | 03.01.2009 | 16:28
Le directeur de l'hôpital Bullion (Yvelines) admet qu'une erreur humaine est à l'origine de la mort d'un nourrisson de 6 mois. Les infirmières ont mal réglé sa perfusion.
Il chante aussi j't'emmerde
NDLR : Mc Jean Gab1, enfant d'la Dass
Un bébé meurt à l'hôpital après une « erreur » de perfusion
Nouveau décès d'un bébé après une «erreur» présumée
lefigaro.fr (avec AFP et AP), 03/01/2009
Le ministère de la Santé a annoncé la mort d'un nourrisson de 6 mois, à la suite d'une «suspicion d'erreur» survenue dans un hôpital des Yvelines. Les parquets de Versailles et Paris ont été saisis.
SANTE
Un bébé meurt à l'hôpital après une «erreur» de perfusion
Le Parisien, 03.01.2009, 14h29 | Mise à jour : 14h51
Un nourrisson de 6 mois est décédé à l'hôpital Necker à Paris à la suite d'une «suspicion d'erreur» intervenue à l'hôpital de pédiatrie et de rééducation de Bullion (Yvelines), a annoncé samedi le ministère de la Santé dans un communiqué.
Rachida Dati a accouché d'une petite fille
Politique
Rachida Dati a accouché d'une petite fille
Le Parisien | 02.01.2009, 18h24 | Mise à jour : 21h25
La Garde des Sceaux Rachida Dati a accouché aujourd'hui vers 13 heures à Paris, selon plusieurs membres de son entourage. Elle a mis au monde, par césarienne, une petite fille prénommée Zohra, traduction d'«Etoile» en langue arabe .
La naissance était prévue mi-janvier. La ministre, âgée de 43 ans, ne devrait s'arrêter que quelques jours. Plusieurs fois, avant l'accouchement, son cabinet avait assuré qu'elle reprendrait ses activités au plus vite dans son ministère.
L'identité du père de l'enfant reste un mystère. «J'ai une vie privée compliquée et c'est la limite que je me pose vis-à-vis de la presse ; je ne dirai rien là-dessus», avait indiqué Rachida Dati à des journalistes le 3 septembre dernier. Elle n'a pas dévié de cette ligne.
Dépêches - France
Incendiaires privés de passer le permis: magistrats et avocats dubitatifs
Le Parisien | 02.01.2009, 17h17, extrait
Syndicats de magistrats et d'avocats ont exprimé vendredi leurs doutes sur l'efficacité de la proposition du président Nicolas Sarkozy d'empêcher les incendiaires de voitures de passer le permis de conduire tant que les victimes n'auront pas été indemnisées.
"C'est le type même d'annonce qui fait plaisir à l'opinion publique et qui est d'une inefficacité totale", a commenté le président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), Christophe Régnard, interrogé par l'AFP.
Le président de l'USM doute de l'effet dissuasif de la mesure: "quand on est capable de violer la loi au point de brûler une voiture, je pense qu'on la violera aussi en conduisant sans permis".
Jean-Louis Borie, le président du Syndicat des avocats de France (SAF, classé à gauche), a dénoncé "des gesticulations médiatiques" et "une politique d'esbrouffe permanente".
Guillaume Didier, porte-parole de Rachida Dati, la ministre de la Justice, a indiqué pour sa part que la Chancellerie "travaillait depuis hier soir" jeudi à la demande du chef de l'Etat.
L'Australie s'apprête à filtrer Internet
L'Australie s'apprête à filtrer Internet
LEMONDE.FR | 02.01.09 | 17h43 • Mis à jour le 02.01.09 | 19h54, extrait
Le gouvernement australien conduira mi-janvier les premiers tests qui doivent aboutir à la mise en place d'un gigantesque système de filtrage d'Internet, présenté comme la pierre angulaire d'un projet de 125 millions de dollars australiens (62 millions d'euros) pour la "sécurisation du Web". Un système nécessaire pour "protéger les enfants" et "bloquer l'accès à des sites hébergés à l'étranger mais dont le contenu est illégal en Australie", selon le ministre des communications, Stephen Conroy, principal promoteur du projet.
Les fournisseurs d'accès à Internet australiens devront bloquer l'accès aux sites inscrits sur une liste noire tenue par l'Australian Communications and Media Authority, l'équivalent australien du CSA, qui dispose déjà de pouvoirs étendus en matière de régulation de la Toile.
« La bombe médiatique artisanale », une vidéo proposée par Nouvel Obs
Le Hamas organise une "journée de la colère" contre l'offensive israélienne à Gaza
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 02.01.09 | 06h23 • Mis à jour le 02.01.09 | 11h20, extrait
Les Palestiniens de Gaza, de Cisjordanie, et de Jérusalem-Est s'apprêtaient à manifester, vendredi 2 janvier, à l'appel du Hamas, qui entend marquer par cette "journée de la colère" son opposition aux raids israéliens dans la bande de Gaza. Le mouvement islamiste a appelé les manifestations à se rassembler sur l'esplanade des Mosquées, à Jérusalem, et à proximité de "toutes les mosquées en Cisjordanie".
DERAPAGE
Faurisson : Dieudonné tente de s'expliquer
NOUVELOBS.COM | 02.01.2009 | 11:32, extrait et la vidéo proposée
Pour l'humoriste, la venue du négationniste sur scène lors de son spectacle du 26 décembre était "une bombe médiatique artisanale". "Il fallait trouver plus infréquentable que Le Pen", affirme-t-il.
Urgences : « polémiques médiocres »
Nuit du Nouvel An: 1147 voitures brûlées
AFP, 01/01/2009 | Mise à jour : 18:05
1.147 véhicules ont été incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre 2008-2009, contre 878 durant la même période de l'année précédente, selon un bilan définitif "des faits vérifiés", publié ce soir par le ministère de l'Intérieur.
Urgences: "polémiques médiocres"
AP, 01/01/2009 | Mise à jour : 19:15
Nicolas Sarkozy a jugé aujourd'hui, au sujet de décès récents dans des services d'urgence, "profondément déplacé que ces drames soient exploités au service de polémiques médiocres qui ne sont pas à la hauteur des enjeux".
Des difficultés, en 2009 ?
VŒUX
Sarkozy : "Les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes"
NOUVELOBS.COM | 31.12.2008 | 20:18, extrait
"Nous serons pragmatiques, attentifs, réactifs et s'il faut faire davantage, nous le ferons, mais en gardant notre sang froid", a-t-il affirmé lors de sa traditionnelle présentation de voeux de Nouvel an à la télévision.
Nicolas Sarkozy : "La crise nous oblige à changer plus vite et plus profondément"
LEMONDE.FR | 31.12.08 | 20h08 • Mis à jour le 31.12.08 | 20h11, extrait
Lors des traditionnels vœux télévisés du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a dressé mercredi 31 décembre le bilan d'une année "rude" et "difficile" marquée par la crise économique et financière mondiale. Il a appelé a poursuivre les réformes "qu'il n'est pas question d'arrêter car elles sont vitales pour notre avenir" et a jugé que la crise était également une occasion pour que "notre pays sorte plus fort de cette épreuve". "La crise nous oblige à changer plus vite et plus profondément", a-t-il dit. "Pour tous les Français, cette année à été difficile", a reconnu le président, qui a souhaité que l'Etat puisse protéger "ceux qui en ont besoin".
Crise : "personne ne sait" (Guéant)
Source : AFP
28/09/2008 | Mise à jour : 18:06 | Commentaires 4
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"Personne ne sait véritablement ce qui va se passer", a déclaré à la presse le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant à propos de la crise financière partie des Etats-Unis.
Bachelot : le décès du patient n'est pas lié au manque de lits
Pour Bachelot, le décès du patient n'est pas lié au manque de lits
LEMONDE.FR avec AFP | 29.12.08 | 15h20 • Mis à jour le 30.12.08 | 09h38, extrait
D'après la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, il y avait un nombre suffisant de lits de réanimation disponibles en région parisienne pour accueillir le patient mort d'un malaise cardiaque dans la nuit de samedi à dimanche. "Nous avions onze lits disponibles en région parisienne à moins de vingt minutes", a-t-elle affirmé lundi 29 décembre, jugeant qu'"il y avait toute possibilité d'accueillir" le malade. La ministre a refusé de se prononcer sur d'éventuelles responsabilités, renvoyant à l'enquête qu'elle a demandée auprès de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
Hôpital : "Cela fait des années que la pénurie en personnels est organisée"
LE MONDE | 30.12.08 | 08h28 • Mis à jour le 30.12.08 | 10h50, extrait
Patients plus nombreux, 35 heures, nouvelles règles de gestion : les conditions de travail à l'hôpital ont changé ces dernières années. Trois professionnels témoignent d'une situation tendue.
DÉCÈS AUX URGENCES
Hôpital public : Bachelot appelle à la "confiance"
NOUVELOBS.COM | 30.12.2008 | 09:38, extrait
Après les critiques consécutives à la mort d'un patient en attente de soin, la ministre de la Santé souligne qu' "un effort financier considérable" est fait à la fois pour les urgences et le système de santé.
MARSEILLE
Le schizophrène échappé est toujours recherché
NOUVELOBS.COM | 30.12.2008 | 07:13, extrait
Le malade échappé d'une unité psychiatrique de Marseille ne sera pas mis en garde à vue s'il est interpellé, mais raccompagné à l'hôpital.
Joël Gaillard, le schizophrène échappé d'un hôpital psychiatrique de Marseille, a vraisemblablement provoqué une alarme incendie pour prendre la fuite vendredi soir sans violence ni dégradation.
Toujours recherché par plusieurs centaines de policiers et de gendarmes des Bouches-du-Rhône, cet homme de 39 ans, considéré comme dangereux, n'est pas sous le coup d'un délit d'évasion, a précisé lundi 29 décembre le procureur de la République de Marseille.
"Il était interné dans le cadre d'un placement d'office. Il n'y a pas de délit d'évasion. Le parquet a ouvert samedi une procédure pour disparition inquiétante, en raison de son état de santé mentale, mais nous n'avons pas d'infraction à lui reprocher", a dit Jacques Dallest lors d'une conférence de presse.
Faute de place en réanimation, un patient décède
Faute de place en réanimation, un patient décède
France Info - 07:14, extrait
Selon le syndicat d’urgentistes Amuf, l’homme victime d’un malaise cardiaque samedi soir dans l’Essonne a dû patienter six heures avant d’être admis, trop tard, en service de réanimation.
L’affaire pourrait susciter une certaine polémique.
Le fils de la victime du schizophrène sous protection
Faits divers
Le fils de la victime du schizophrène sous protection
Le Parisien | 28.12.2008, 18h49 | Mise à jour : 22h11
Michel Trabuc, dont le père Germain avait été tué par Joël Gaillard, le dangereux schizophrène qui s'est échappé d'un hôpital marseillais dans la nuit de vendredi à samedi, a été placé sous protection. Dimanche matin, Michel Trabuc qui vit dans les Hautes-Alpes, avait fait état de ses craintes pour sa propre sécurité et celle de sa femme.
Sur la radio RTL, il a expliqué avoir demandé une protection de la part des gendarmes, demande qui est resté sans réponse. Michèle Alliot-Marie, le ministre de l'intérieur l'a appelé en personne dans la journée pour le rassurer. Des gendarmes ont été affectés à sa surveillance 24 heures sur 24. Joël Gaillard avait tué sauvagement en mars 2004 Germain Trabuc un retraité de 83 ans qui était le compagnon de sa grand-mère.
Dieudonné : « ils ne réagissent que lorsque je fais scandale »
Nouvelle provocation de Dieudonné
lefigaro.fr, 28/12/2008 | Mise à jour : 16:38, extraits
VIDÉO - L'humoriste controversé a remis vendredi au négationniste Robert Faurisson un «prix de l'infréquentabilité et de l'insolence», lors d'un spectacle auquel assistait Jean-Marie Le Pen et sa famille.
[...] Dieudonné n'en était pas à son premier «dérapage verbal» sur la Shoah et la communauté juive. En 2004, il avait par exemple comparé les juifs à des négriers et, en 2003, avait assimilé le judaïsme à une secte. Sans oublier son sketch sur le plateau d'«On ne peut pas plaire à tout le monde», où grimé en juif orthodoxe, il avait fait le salut nazi aux cris de «IsraHeil !». Mais le comique assume son art de la provocation : «Les journalistes ne viennent plus voir mes spectacles. Ils ne réagissent que lorsque je fais scandale», a-t-il confié au JDD.
Dimanche 28 Décembre 2008
Dieudonné dérape encore
Le Journal du Dimanche, extrait
Dernier en date : le vrai-faux baptême de sa fille Plume. "J'ai raconté que Le Pen était le parrain de ma fille; ce n'est pas vrai mais l'audience que cette information m'a donnée m'aurait coûté plusieurs millions de publicité sur TF1 ou France 2", a-t-il confié à ses amis. Cynique, il explique : "Les journalistes ne viennent plus voir mes spectacles, ils ne réagissent que lorsque je fais scandale." Alors il en rajoute, se pose en victime pour mieux attaquer. Flirtant toujours plus près avec les extrêmes.
L'humoriste Dieudonné dérape une nouvelle fois
LEMONDE.FR | 28.12.08 | 10h10 • Mis à jour le 28.12.08 | 10h18, extrait
L'humoriste Dieudonné a remis, vendredi 26 décembre, sur la scène du Zénith de Paris un prix de "l'infréquentabilité et de l'insolence" au négationniste Robert Faurisson, plusieurs fois condamné pour contestation de crime contre l'humanité. Dieudonné a fait monter M. Faurisson sur scène, où un technicien habillé en déporté juif, avec une étoile jaune sur la poitrine, est venu lui apporter son trophée devant près de 5 000 spectateurs, dont Jean-Marie Le Pen.
Après le boom des monoparents, la crise
Un baromètre social pour mesurer l'impact de la crise sur les familles pauvres
LE MONDE | 23.12.08 | 12h52 • Mis à jour le 23.12.08 | 16h31, extrait
Pour évaluer l'impact et les conséquences de la crise financière sur les familles les plus fragiles, Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, a décidé de mettre en place un baromètre d'opinion qui devrait lui permettre, assure-t-il, d'en percevoir "plus rapidement, en temps réel, les retombées sur les revenus des ménages, les dépenses et les comportements." Réalisée en novembre par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) auprès de 1 000 ménages moyens et de 300 d'entre eux vivant en dessous du seuil de pauvreté, cette enquête, renouvelable tous les trois mois, révèle des signes inquiétants.
Une fois payées toutes les dépenses fixes (loyers, charges, énergie, crédit, téléphone...), 56 % des ménages pauvres ne disposent plus que de 250 euros par mois pour vivre, précise le Crédoc. Pour 15 % d'entre eux, le résultat est négatif, c'est-à-dire qu'ils s'endettent un peu plus pour faire face à leurs dépenses courantes. Plus de 70 % s'en sortent difficilement, compte tenu de leur niveau de ressources.
En comparaison avec les ménages moyens, les plus pauvres ont commencé à se restreindre sur les dépenses alimentaires (66 %), le téléphone (69 %), les enfants (38 %) et surtout les soins médicaux (31 %). Un quart d'entre eux ont renoncé à des consultations de spécialistes et 31 % ont reporté des soins dentaires, au lieu de 15 % des ménages en général. Autre signe révélateur : près de 60 % des plus pauvres ont prévu de restreindre leurs dépenses de Noël. Selon le Crédoc enfin, les ménages qui ont ressenti le plus durement les conséquences de la crise sont les familles monoparentales.
Ces conclusions, rendues publiques mardi 23 décembre, confirment les mises en garde des associations de solidarité qui, bien avant la crise, avaient alerté sur les effets de la hausse des loyers, des charges et de l'énergie ainsi que l'augmentation du surendettement depuis le début de l'année 2008. Le gouvernement dispose également de données officielles pour suivre l'évolution du RMI et des minima sociaux. Il bénéficie aussi de remontées régulières des associations et des enquêtes auprès des travailleurs sociaux.
Trois philosophes interpellés à Roissy après l'expulsion d'un sans-papiers
LE MONDE | 23.12.08 | 11h19 • Mis à jour le 23.12.08 | 11h41, extrait
Il n'est pas bon de trop questionner, même lorsque l'on est philosophe. Trois professeurs agrégés l'ont appris à leurs dépens. Lundi 22 décembre, de retour de Kinshasa (République démocratique du Congo), Sophie Foch-Rémusat et Yves Cusset ont été appréhendés par la police à leur sortie d'avion et placés en garde à vue pour avoir, lors de leur vol aller, posé des questions à des policiers qui reconduisaient un sans-papiers. Le 16 décembre, leur collègue Pierre Lauret, directeur de programme au collège international de philosophie, avait été débarqué de ce vol aller manu militari.
Ce jour-là, tous trois embarquent à Roissy sur un vol Air France pour Kinshasa, où se tient un congrès organisé par l'Agence universitaire de la francophonie et les universités catholiques de Kinshasa. Une fois dans l'avion, les trois philosophes constatent la présence d'un Africain menotté et encadré par cinq policiers. "Avec mes collègues, nous sommes juste allés voir les policiers pour leur demander pourquoi ce monsieur était menotté", affirme Pierre Lauret, 51 ans. Les policiers, très tendus selon M. Lauret, refusent de répondre et demandent aux enseignants d'aller se rasseoir. Ces derniers insistent. Les autres passagers finissent alors par se lever à leur tour pour protester contre le menottage du sans-papiers.
Les médias sont accusés d'aggraver la crise
Le Figaro, 23/12/2008 | Mise à jour : 11:03, extrait
Pour 65 % des Français, le traitement de la crise par les médias finit par nuire à l'économie, selon une étude d'Ethic.
À trop parler de la crise économique, les médias finiraient par l'aggraver : c'est la conclusion d'une étude réalisée par le cabinet Gnresearch pour le compte d'Ethic, mouvement patronal qui représente plus de 100 000 entreprises.
Ainsi, selon cette étude, 45 % des Français affirment avoir une «overdose» d'information sur la crise. Cette «surmédiatisation» aurait un double impact. D'une part, elle inciterait les entreprises à geler leurs projets : 65 % des interviewés estiment que les investissements des entreprises sont freinés à cause des médias. D'autre part, elle ralentirait la consommation des particuliers : 43 % des interviewés affirment que leur consommation quotidienne a été freinée du fait de l'information diffusée. Un sentiment plus marqué chez les femmes et les plus de 35 ans. Au final, 65 % des sondés estiment que trop parler de la crise finit par nuire à l'économie.
«Le sensationnel fait vendre. Mais il y a une distorsion entre les médias, notamment audiovisuels, et ce qui se passe réellement sur le terrain. Chez nos adhérents, beaucoup de secteurs marchent bien. Les métiers du service, par exemple, ne souffrent pas du tout. Ce n'est pas la fin du monde !», explique Sophie de Menthon, présidente d'Ethic.
Bien sûr, les médias ne sont pas responsables de la crise, ni même du climat dépressif ambiant. «Les Français constatent d'eux-mêmes qu'ils ne peuvent plus obtenir de crédit et que les entreprises ferment. Il ne faut pas surévaluer le rôle des médias», observe Jean-Marie Charon, sociologue des médias. Leur rôle de décripteur de l'actualité, pour mieux anticiper l'avenir, reste essentiel.
Benoit XVI en faveur d'une « écologie de l'Homme »
Benoit XVI : "écologie de l'Homme"
AFP, 22/12/2008 | Mise à jour : 13:28
Le pape Benoît XVI a plaidé aujourd'hui pour "une écologie de l'Homme" fondée sur le respect de la distinction entre hommes et femmes, prenant avec vigueur le contre-pied de la théorie du "genre" qui risque selon lui de conduire le genre humain à "l'autodestruction".
La théorie du genre, qui a pris naissance aux Etats-Unis avant de gagner les sciences sociales en Europe, établit une distinction entre l'appartenance sexuelle et le rôle assigné par la société aux individus selon leur sexe, ainsi qu'entre l'identité biologique et la façon dont elle est vécue par chacun.
Les mouvements homosexuels et transsexuels ont été des vecteurs de la diffusion de cette théorie vivement combattue par l'Eglise catholique.
Le pape a dénoncé "ce que l'on désigne communément par le terme +gender+ qui se traduit en définitive par l'émancipation de l'homme de la création et de son créateur".
Il a souligné que lorsque l'Eglise catholique prend la défense de la Création, oeuvre de Dieu, "elle ne doit pas seulement défendre la terre, l'eau et l'air (...) mais aussi protéger l'homme contre sa propre destruction".
Benoît XVI a consacré à ce thème un large passage de son traditionnel discours de fin d'année devant la Curie, le gouvernement de l'Eglise catholique rassemblée dans la somptueuse salle Clémentine du palais apostolique au Vatican pour entendre le bilan qu'il a tiré de l'année 2008.
Alors que la préoccupation écologique se généralise à travers le monde, le pape a souligné que "si les forêts tropicales méritent notre protection, l'homme (...) ne la mérite pas moins".
"Une écologie de l'homme, justement comprise, est nécessaire", a-t-il estimé, ajoutant que "parler de la nature de l'être humain comme homme et femme et demander que cet ordre de la création soit respecté ne relève pas d'une métaphysique dépassée".
"L'homme veut se faire seul et disposer seul de ce qui le concerne, mais en agissant ainsi il vit contre la vérité, il vit contre son créateur", a-t-il déclaré.