Mot(s) clef: guantanamo
Me voila médaillé par @UK_CAGE
Je viens d'être RT par @UK_CAGE, l'un des nombreux gros relais « anti-laïcité à-la-Française », un twittos qui compte également parmi les soutiens majeurs de Barakacity, un compte UK qui relaye très volontiers des journalistes, des intellos et des militants très engagés, mais pas du tout engagés comme je le suis moi-même. J'ai l'impression que personne ne me lit ni ne réfléchit même à ce que j’envoie sur Twitter. Je ne suis même pas sûr que mes billets d'ici ont été lus, ils ont tous pu n'être que parcourus par des robots... Depuis ce RT, certains sont allé voir mon profil Twitter.
@UK_CAGE aurait dû mieux me lire, je n'abondais pas, j'étais cynique, ironique. Eux nous suggèrent de nous détourner des « charlatans », il en existe, qui se prétendent experts en terrorisme. J'ai suggéré qu'on lise davantage le milieu de @ikalin1, ce dernier n'étant autre que Ibrahim Kalin, le porte-parole de la présidence Turque. En quelque sorte, écoutons à la lettre et soumettons nous aux organes officiels et religieux de Recep Tayyip Erdogan, des sources acceptable car irradiées par le bon sens, un sens conforme aux préceptes du Coran ainsi que à la volonté de Allah.
En réponse à Debra et en nous parlant de « fabrique du consentement », CAGE (compte officiel, Working to empower communities impacted by the War on Terror) nous suggérait-il de relire Noam Chomsky et Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, paru en 2000 chez EcoSociété ? Je connais bien ces sujets. Pour un petit aperçu, lire Le Monde Diplomatique, un article de août 2007, Le lavage de cerveaux en liberté, des propos de Noam Chomsky.
Le Community Manager de CAGE ou de @UK_CAGE ne serait-il autre que le frère ou un proche cousin de Ben Laden ?
Jacques Trémintin, pour @LienSocial, refuse le débat
Jacques Trémintin, pour @LienSocial, refuse le débat, en posture de victime, se retranche d'abord derrière vie, vie familiale et vie privée des enfants, après avoir félicité Riguet et Laine pour leur documentaire, houspille les journalistes, les renvoyant à leur déontologie, puis fini son article en expliquant que nous ne disposons d'aucun élément ou indicateurs qui nous permettraient de conclure définitivement, qu'effectivement, la protection de l'enfance française serait une honte. Si Trémintin m'avait proposé de le relire avant que son article ne paraisse, je lui aurai juste suggéré un titre plus explicite, qu'on le comprenne un peu plus vite : « protection de l'enfance : la loi du silence s'applique à tous ! »
#ASE #éducspé
Comment @ARTEfr ont-ils pu produire cet éclairage complémentaire suite au documentaire de @odealonde? http://t.co/CsIJvmbAui
— Bruno Kant (@bkant) 18 Octobre 2014
« Matière à pensées », chacun reste donc encore libre de ses opinions ; merci. Mais parues sous « éthique et déontologie », ces feuilles de Lien Social suggèrent au milieu ainsi qu'à tous de ne plus jamais reparler de ces sujets, et surtout pas de dérives et de naufrages de « l'ASE » - des charges beaucoup trop émotionnelles pour le public, les téléspectateurs... Dans ce numéro 1148 du 2 courant, Jacques Trémintin ne fait que réagir au documentaire #LMEF diffusé par France 5, en septembre dernier. Je suppose qu'il n'avait pas encore eu l’opportunité de parcourir le livre de Riguet et Laine : « Travail d'enquête journalistique remarquable et sans concession qui ne se contente pas de pointer un certain nombre de dérives, mais qui s'interroge sur les conditions dans lesquelles elles ont pu être commises. » Ce mardi, à la mairie de Paris, Jean-Luc Rongé, Directeur du Journal des Droits des Jeunes, ne m'avait dit que du mal de ce même documentaire ; lui semblait attendre encore leur « livre noir » pour réagir aux productions de Riguet et Laine.
« Contrôles en berne », poursuit ce numéro 1148. « Les quelques conseillers généraux qui ont accepté de témoigner dans le reportage apparaissent très gênés quant à leur travail de vérification des lieux d'accueil en protection de l'enfance. » C'est bien plus qu'un voile de pudeur ou qu'un couvercle, c'est une véritable chape de plomb qui pèse sur ces milieux supposés protéger les enfants, ou qui pèse sur ces « difficultés » dites « d'ordre personnelles, privées »
D'une correspondance de novembre 2005
Jacques Trémintin poursuit, s'interroge lui-même, puis conclue, à la fin de son paragraphe sur ces « contrôles ». « De tels scandales méritent d'être dénoncés. Stanislas Tomkiewicz et Pascal Vivet l'avaient déjà fait pour des pratiques de maltraitance dans les institutions, en 1991, dans Aimer mal, châtier bien. Après la disparition de son co-auteur, Pascal Vivet avait repris le flambeau, en 2005, dans L'enfant proie - Dysfonctionnements et dérives de la protection de l'enfance. Ce reportage [NDLR: de Riguet et Laine] pointe des carences quant à la capacité de contrôle des autorités de tutelles. Qu'adviendra-t-il dans les mois à venir ? [...] l'avenir s'annonce sombre. » De mon point de vue, bien que déjà anciens, les ouvrages de Tomkiewicz et Vivet resteront cruellement d'actualité, pendant longtemps encore. 1991.. ne remontons pas trop loin, dans les années 70, même si des lectures du XXIe siècle pourraient nous y inciter :
Maltraitance envers les personnes handicapées : briser la loi du silence (tome 2, auditions) • Rapport de commission d'enquête n° 339 (2002-2003) de MM. Jean-Marc JUILHARD et Paul BLANC, fait au nom de la commission d'enquête, déposé le 10 juin 2003
M. Pascal VIVET - Nous avons l'impression de découvrir la violence dont sont victimes les handicapés. C'est faux. Depuis plus de trente ans, des personnes, très discrètement et avec de grosses difficultés, travaillent sur le sujet. J'en veux pour preuve la publication du livre : « Le travail social Contre qui ? », réalisé en 1970 et dont le tirage est resté très limité. Les pouvoirs publics se sont eux-mêmes intéressés à ce problème en projetant de réaliser une réunion et d'instaurer une commission de travail. Mme Marie-Madeleine Dienesch était à l'époque en charge de ce dossier. Cette commission ne s'est réunie qu'à une seule reprise. Je dirai de manière extrêmement diplomatique que, devant l'ampleur de la tâche, les pouvoirs publics ont défini d'autres priorités.
Il faut que je retrouve et relise quelques pages de ce livre, « Le travail social Contre qui ? » Il est effectivement rare, j'avais mis plusieurs années avant d'en trouver enfin un exemplaire chez un bouquiniste. Les années 70, c'est très reculé ; depuis, beaucoup de choses ont évoluées, et les bagnes d'enfants ou ce qui pouvait alors s'y apparenter n'existent plus. Subsistent encore des problèmes, de petits, ici et là... et bien sûr, toutes les « bonnes intentions » :
Déviance&Société, 1977, vol. 1/3, à lire sur Persée
Jacques Trémintin enchaine ensuite sur la « protection de la vie privée » des enfants, des familles, il s'agit probablement de ce qui m'irrite le plus dans son article. En février 2009, le pasteur d'Uhrwiller, « tiers digne de confiance » chez qui ma fille ainée était longtemps « placée » m'avait reproché d'étaler sa propre vie privée ; je n'y voyais pas de problème, ce pasteur, en réalité non plus, ou il m'aurait fait poursuivre et sanctionner pour mes discours et publications ; en octobre 2010, ce même pasteur a été condamné par la cour de cassation, aux dépens, ce qui est assez significatif, et je suppose que ce pasteur me reprochera encore d'exposer parfois ainsi sa « vie privée »... Le 11 février 2009, à l'occasion d'une sortie libre, dans Strasbourg, j'avais bien pu expliquer à ma fille ainée que ce que j'exposais dans mon blog ou à des journalistes n'était pas « sa vie privée », que ce que j'expose encore décrit surtout une histoire, des pratiques et des usages de « professionnels » de la protection de l'enfance ; bien sûr, par la même occasion, dans ce blog et mes discours, quelques éléments de vie privée transpirent, comme très fréquemment dans des histoires de ce genre, lorsqu'elles sont rapportées par la presse ; pour ma part, je m'en accommode. En 2005, refusant, fuyant tous débats, les travailleurs sociaux de l'OSE France me faisaient également le reproche d'exposer « la vie privée de ma fille ainée » ; quel magnifique prétexte pour refuser tous débats sains ; je dénonçais publiquement leurs pratiques, leurs manoeuvres !
Fin mai 2008, pour l'audience chez le juge pour enfant de Nanterre, des journalistes m'avaient accompagné, pour France 2 et leu émission Faits divers, le mag. Étrangement, et alors que ces journalistes affirmaient avoir négocié l'accès au prétoire, ils avaient du patienter dehors, sur le trottoir ! Plus étrangement encore, ce jour là, le Procureur de la République me faisait exceptionnellement l'honneur de sa présence, pour cette audience à huis parfaitement clos, présidée par le juge Xavier Serrier ; dommage que ces journalistes n'aient pas pu y assister et filmer, ils auraient pu y enregistrer le substitut Laëtitia Felici m'intimer de ne pas autoriser la diffusion de leur reportage sur le « placement » de ma fille ainée - leur reportage est depuis à l'INA. Si, si, il arrive occasionnellement que des journalistes soient tolérés à des audiences de juges aux affaires familiales... ça arrive, plus d'un magistrat devrait pouvoir confirmer. « L'ASE » serait un univers tellement plus à part que tout le reste ? Je trouve suspect que la protection de l'enfance soit si hostile à toute médiatisation, y compris dans les tribunaux (appel, référé, cassation, etc), surtout lorsque des « professionnels » ont déjà commis absolument n'importe quoi... Quelques mois après cette ordonnance qui me déboutait, comme c'était l'usage à Nanterre, après de très vives insistances auprès du milieu, des insistances systématiquement mal accueillies par le milieu, ma fille ainée et nous, ma famille, pouvions enfin renouer puis profiter de vacances d'été :
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est bien trop bavard... »
Mais pour Lien Social, Jacques Trémetin insiste, il en fait une question de déontologie journalistique... tandis que d'autres souhaiteraient pouvoir discuter également de pratiques et d'éthique de « professionnels » de la protection de l'enfance. Serait-ce à ce point inconciliable, impensable ? Jacques Trémetin n'en démordra pas, même si dans ce blog, énormément de choses sont déjà exposées et décrites, à plein de sujets concernant ma famille, ou sur des affaires similaires : « Non, on ne peut faire toute la transparence à destination du grand public de ce qui s'y déroule. Non, on ne peut révéler nominativement et ouvertement les difficultés rencontrées par les enfants ou adolescents et leur famille, et ce qui est mis en oeuvre pour les accompagner. » Il semble se poser nettement moins de problèmes de déontologie lorsque des professionnels de la protection de l'enfance acceptent la promotion de leur fabuleux travail par des chaines et des journaux télévisés, même à des heures de très grande audience, au cours des journaux nationaux de 13h et de 20h ; s'il a des doutes à ce sujet, je suggère à Jacques Trémetin de discuter avec France 2, avec France 3, avec TF1 ou avec Laurence Ferrari, souvent nous avons pu voir des publi-reportages sur « l'ASE » au cours de leurs journaux télévisés.
« Journalisme et travail social », enchaine cet article de Lien Social, « Le travail social doit-il se rendre visible ? » L'auteur avance ce qu'il suppose être une antinomie, une contradiction entre deux idées générales : « Les deux métiers [NDLR: de journaliste et de travailleur social] se doivent d'être dans l'écoute et la compréhension pour retraduire et décrypter au mieux ce dont ils sont témoins. Ils essayent, l'un et l'autre, de traiter l'information reçue d'une manière qui soit le plus compréhensible possible. » Je n'ai pas toujours recherché à être compréhensible par le plus grand nombre ; dans mon blog, j'ai même fréquemment publié des choses pour m'assurer que le plus grand nombre se lassera ou fuira : d'une part, ce que je publie est souvent « technique », accessible seulement à des professionnels qui connaissent ces milieux ou au moins les prétoires, les tribunaux, d'autre part, les éléments de vie privée que j'expose ne regardent certainement pas tout le monde. Trémintin poursuit son paragraphe, ajoutant plus loin « La relation entre le journaliste et son public ne peut se faire que par la révélation de ce qu'il a appris, alors que le travailleur social ne peut établir une relation de confiance avec l'usager qu'à condition de s'engager à préserver la confidentialité des renseignements qu'il détient sur lui. » Les journalistes qui se penchent sur ces histoires nous dévoilent rarement tout, et je sais aussi me taire à certains sujets. Quand à ce que certains travailleurs sociaux peuvent faire de « renseignements » qu'ils prétendront détenir sur les usagers ou les familles... des « renseignements » qui leurs serviront à rapporter, ainsi, à diffamer, à accabler, à calomnier impunément dans des prétoires, à huis-clos ? « Là ou un certain nombre de journalistes peuvent parfois privilégier la simplicité et la certitude, l'immédiateté et l'émotion (parce que c'est ce qui est le plus facile à transmettre au public), l'action du travailleur social s’appuie sur la complexité et l'incertitude, le long terme et la prise de distance avec le pathos (parce que ce n'est qu'ainsi qu'il pourra le mieux travailler avec l'ambivalence et l’ambigüité de bien des situations) », ajoute avec aplomb Trémintin ; cet auteur et moi n'avons pas du fréquenter le même milieu... cette allégation pourrait être facilement retournée, contre des travailleurs sociaux, et même contre des experts et des magistrats de ce milieu.
Trémintin conclue son article en priant le lecteur de ne pas « généraliser », car nous ne disposerions pas d'indicateurs ni d'études suffisamment poussées pour nous permettre de discréditer la protection de l'enfance d'aujourd'hui ; je pense qu'après 20 à 30 ans et plus de travaux sur ces sujets, nous disposons surtout de beaucoup de matière et d'indicateurs qui tendent systématiquement à stigmatiser les parents ou les familles, voire même les enfants dits de la « Dass » ou de « l'ASE », tandis que pour le reste... Non, monsieur Trémintin, la protection de l'enfance n'est probablement pas « le lieu d'une fraude massive et d'une malveillance largement étendue », et le constat sordide est plutôt ailleurs, à situer dans ce qu'ont très bien exposé Riguet et Laine, dans leur documentaire : l'absence ou la rareté des contrôles est avérée, et il est également assez bien avéré que lorsqu'il se produit un désastre au sein de la protection de l'enfance, les règles, les sermons, la déontologie ou l'éthique et toutes les fois du milieu peuvent s'unir pour enfumer, pour ériger un mur d'une opacité telle qu'il devient parfois extrêmement difficile de comprendre et surtout, de dénoncer ce qui a pu se produire.
S'agissant de la « complexité » plus générale de « l'ASE », un peu le secteur public, national et territorialisé, beaucoup également le secteur associatif et privé, nous pouvons ensuite bien remarquer le problème que pose les contrôles d'une kyrielle de secteurs géographiques, d'établissements ou de maisons, de familles accueillant des enfants, le problème des contrôles de travailleurs sociaux, de leur travail, les missions et suivis qu'ils accomplissent, ou même de l'orientation de leur missions, un petit encart en page 28 de ce même numéro de Lien Social nous renseigne plutôt bien. Une orientation et une évaluation de tous ces territoires et espaces est bien souhaité par quelques uns, nous l'avons lu récemment dans des journaux, introduit par le projet de loi Dini/Meunier, qui propose « la création d'un Conseil national de la protection de l'enfance chargé d'une triple mission : proposer au gouvernement les grandes orientations de la politique de protection de l'enfance, formuler des avis, suivre et évaluer l'application de ces orientations. » Et pour rire ensemble à tous ces sujets, il y a la caricature en page 33 du même numéro de Lien Social : « 'faut pas non plus exagérer... y en a à qui ça va ! »
Lien Social n° 1148 du 2 octobre, page 28, du dossier « polyvalence de secteur »
Encore deux ans
Encore deux ans, c'est bien ce que j'ai entendu ce 11 décembre. Pour nous, la quille, ce n'est qu'en septembre 2011, Justine aura 18 ans. C'en sera enfin fini avec « l'assistance éducative » et son « placement durable », elle aura été « sauvée ». Mais Justine pourrait encore bénéficier de « faveurs » de l'Etat jusqu'à ses 21 ans, voire plus. On verra.
Guantanamo, "l'enfer sur terre"
AFP, 21/12/2009 | Mise à jour : 21:44, extrait
Un ancien détenu somalien de la prison de Guantanamo Bay, détenu pendant huit ans et libéré la semaine dernière, a déclaré aujourd'hui que sa captivité avait été "comme l'enfer sur terre", dans sa première interview depuis sa libération.
J'ai déjà énormément appris, je me demande ce que je vais encore apprendre d'ici à cette période, 2011. C'est hard, la justice, lorsqu'elle a décidé de ne pas lâcher l'affaire, une seule uniquement, à huis clos, en étouffant tout le reste. J'espère un jour comprendre un peu mieux ce qui se passe en France, surtout lorsque le juge pour enfant est saisi par des tiers. « Arbeit macht frei »... Puis suivra aussi 2012, l'échéance d'un quinquennat et peut-être un autre chantre encore.
De source France Info
Polanski: les poursuites maintenues
AFP, 21/12/2009 | Mise à jour : 19:52
La justice américaine a refusé aujourd'hui d'abandonner des poursuites lancées contre le cinéaste franco-polonais Roman Polanski pour une affaire de détournement de mineure remontant à 1977.
Todo : écrire au juge des tutelles
Il faut que j'y pense, son greffier attend une correspondance pour le 15 courant.
J'espère que ce juge ne manquera pas d'humour. Il faut aussi que je poste enfin trois ou quatre RAR, des cartes de visite qui renvoient vers ce blog, notamment à l'attention:
• du Garde des Vélodromes Sceaux,
• de l'Agence France Frousse Presse,
• du Président de la chambre spéciale des créatures inférieures mineurs
A ces cartes de visite, je joindrais une clef USB avec une ancienne vidéo, un PDF et un son tout récent, d'un titre « explicite », selon ce que je lis sur Amazon. Je pense que ça pourrait précipiter des choses.
Je constate que la Poste et le greffe dysfonctionnent encore très bien. H1N1 n'est pas encore passé par là.
A Téhéran, comme à Nanterre ?
Selon le Docteur Bodon-Bruzel, missionné par le juge Anne Valentini, « l’intéressé - cad, moi - [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui […] c’est un homme de 38 ans sans antécédents judiciaires ». On savait déjà que les juges de mon secteur pouvaient retenir toutes sortes de prétextes pour proroger un « placement durable » et donc travailler comme à Guantanamo.
Kouchner parle aujourd'hui d'« allégations fallacieuses ». M'a-t-il lu ?
Politique
Kouchner : « Ce qu’a fait Clotilde Reiss n’est pas condamnable »
Le Parisien | 10.08.2009, 07h00, extrait
Peut-on parler d’un simulacre de procès ? Vous avez vu le spectacle que nous avons déjà connu dans d’autres circonstances. Je n’ai pas à le qualifier… C’est pourquoi nous exigeons la libération de Clotilde Reiss, cette jeune universitaire qui a eu 24 ans en prison et qui est très courageuse.
Que lui est-il reproché ? On l’accuse d’avoir incité à manifester. Comme si une jeune Française de 23 ans pouvait inciter à des manifestations de millions de personnes… Ce n’est pas sérieux ! Non seulement elle n’a pas incité aux manifestations, mais elle a simplement reconnu y avoir participé. Je dis qu’elle a marché deux fois (une fois une heure et une autre fois une heure et demie) aux côtés de centaines de milliers d’Iraniens, et ce n’est pas condamnable. Toutes ces accusations sont dénuées de fondement et ne tiennent pas, ce sont des allégations fallacieuses.
Mais comment qualifier ses aveux ? Ces « aveux » ont été probablement sollicités ! C’est un procédé classique que nous connaissons bien : elle n’était pas seule, il y avait d’autres accusés dans cette salle et la séance était télévisée ! Elle n’a pas écrit de rapport, mais une note très brève, à caractère personnel, où elle décrit ce qui se passait, à l’intention du directeur de l’Ifri (l’Institut français de recherches iraniennes), qui est un institut comme nous en avons vingt-sept autres à travers le monde. On ne peut l’accuser de rien du tout.
Les juges
J'ai cru lire un courrier qui s'inspirait de Schoppenhauer... Le juge tranche ou, lorsqu'un discours devient trop gênant, il déclare très discrètement un parti fou. Pas mal, le reportage de Karl Zero. A lire, Le bréviaire du chaos.
La mère qui a poignardé le juge Noris, à Metz, est sortie de psychiatrie, un avocat a pu faire le nécessaire. Aura-t-elle un jour droit à un procès digne de ce nom ou sera-t-elle présentée à une cour particulière ? Pourquoi la justice me refuse-t-elle un procès public alors que j'en réclame un, fallait-il que j'use de violence pour être entendu ?
J'aime bien Coupat dans le Monde du 26, on pourrait penser à du Messtavic : « quand on ne parvient plus à contenir ce qui déborde... » Les uns enfermés, d'autres « placés » à la Dass, par la « justice », quelque uns déclarés fous ou retenus pendant des années par les FARC, le Hezbollah ou à Guantanamo : à chacun sa case.
Coupat au trou pour un livre qu'il affirme ne pas avoir écrit, et il s'exprime dans le Monde, ça fait bizarre. Moi, je suis dehors, on va dire libre, même si je suis souvent préoccupé, comme d'autres parents d'enfants disparus ou raflés. Je lis, je propage et j'écris ce que je veux - sauf à ma fille ainée Justine avec qui je ne dois avoir aucun contact, des juges et des « experts » s'y opposent depuis plusieurs années, soit disant dans l'intérêt de l'enfant.
« La loi, il faut la respecter... » C'est pourtant ce que je fais. Qu'est-ce qu'il faut de plus aux juges ?
La Croix du 26
A Guantanamo comme à Nanterre ?
C'est choquant. Les juges de mon secteur ont aussi retenu toutes sortes de prétextes pour motiver puis proroger le placement de Justine, d'abord à Taverny, ensuite chez l'une de ses tantes maternelles. Une accusation ne tient plus la route ? Pas grave, il suffit de motiver différemment... Revoir aussi les articles 26, 30 et 16 du Code noir.
J'attends avec impatience des nouvelles de la cour de cassation. Par le passé, elle aurait déjà bousculé certains moeurs, c'est en tous cas ce que décrivait M. Bruno Cotté dans un ouvrage de 2007.
SAN JUAN, Porto Rico (AP) - Le Pentagone a annoncé mardi avoir abandonné les accusations de crimes de guerre qui pesaient sur cinq détenus à Guantanamo, après que le procureur eut accusé l'armée d'avoir éliminé des éléments de preuve qui auraient pu aider la défense.
Les prisonniers en question sont l'Éthiopien Binyam Mohamed, les Saoudiens Ghassan Abdullah al Sharbi, Jabran Said Bin al Qahtani et Noor Uthman Muhammed ainsi que l'Algérien Sufyiam Barhoumi.
Malgré cette décision, les cinq homme ne seront pas libérés.