Mot(s) clef: culture
Marc Déhi, un « Madoff » d'origine ivoirienne ?
« Des valises de billets se sont promenées un peu partout, même si le centre de dispatching était en Guadeloupe. Au cours de grandes réunions type "Tupperware", certains amenaient de l'argent dans des valises, certains en rendaient, d'autres en recevaient » indique encore un enquêteur. Le show à l'américaine agrémenté de prières a fait salle comble dans plusieurs hôtels de Cayenne et Kourou, mais aussi aux Antilles. A l'auditorium de l'Encre (Ensemble culturel régional) à Cayenne, « il y a eu plus d'un millier de personnes » se souviennent des participants, alors conquis par les « plans » miraculeux du pasteur-banquier. Certains particuliers auraient même souscrit pour plus de 50 000 euros.
Guyane
Marc Déhi, le « Madoff » d'origine ivoirienne, sous les verrous
Article publié le 05/02/2009 Dernière mise à jour le 05/02/2009 à 15:09 TU, RFI
C'est l'hebdomadaire La semaine guyanaise qui a révélé l'information dans son édition sortie mercredi en Guyane : en cavale depuis six mois, Marc Déhi, le «Madoff» d'origine ivoirienne, a été arrêté et placé en détention, il y a quelques jours au Ghana. Mis en examen depuis août 2007 pour « escroquerie en bande organisée » et « exercice illégal du métier de banquier », ce pasteur américain d'origine ivoirienne avait violé le contrôle judiciaire qui lui interdisait de quitter la Martinique où il a passé plusieurs mois en détention provisoire entre fin août 2007 et début janvier 2008. Sa cavale l'avait conduit aux Etats-Unis et en Afrique. Depuis le Ghana, il envisageait un retour aux Etats-Unis.
« Il est très fort pour t'embrouiller. Il a réussi à convaincre des gens qui ne croient pas du tout à ce genre de placement. Beaucoup auraient pu mourir pour lui. Moi-même, j'ai mis beaucoup de temps à ouvrir les yeux » raconte, visiblement émue, une Africaine de Cayenne.
Péan contre les puissants
Bibliographie
Les livres polémiques de Pierre Péan
L'Express, publié le 04/02/2009 17:45 - mis à jour le 04/02/2009 19:12, extrait
Journaliste d'investigation et auteur à succès, Pierre Péan a signé une trentaine d'enquêtes et de biographies depuis les années 1970, toujours très fournies, souvent encensées, parfois polémiques.
Péan contre les puissants
L'Express, publié le 12/02/2009 14:39 - mis à jour le 13/02/2009 14:51, extraits
L'auteur du livre sur Bernard Kouchner est à nouveau au coeur d'une controverse. Chevalier blanc ou ange noir ? Portrait d'un enquêteur à part.
A 70 ans, Pierre Péan n'en finit pas de désobéir à sa mère. Toute sa jeunesse, le fils du coiffeur de Sablé-sur-Sarthe a enduré la rengaine d'un amour éteignoir : "Ne fais pas ton intéressant, Pierre !" C'est donc raté. Son dernier opus, Le Monde selon K. (Fayard), déchaîne un raffut de tous les diables. Les lecteurs s'arrachent ce brûlot où Péan reproche à Bernard Kouchner d'avoir bafoué son éthique.
A la télévision, François Fillon et Nicolas Sarkozy se posent en témoins de moralité du ministre des Affaires étrangères. Et voilà que le journaliste écrivain, accusé d'antisémitisme, se retrouve précipité dans les flammes du bûcher qu'il a lui-même dressé. Vieux lion de l'édition, le patron de Fayard, Claude Durand, jure n'avoir jamais vécu un tel safari : "Antisémite, Pierre ? Et pourquoi pas pédophile!"
Les OGM, une affaire très « politique »
NDLR : Bien lire « les affectifs d’assistants familiaux ont diminué », le texte a été copié tel quel sur le site Internet du Parisien. Resterait à vérifier si cette même « coquille » apparait dans l'édition papier du journal.
Hauts-de-Seine (92)
Le conseil général recrute des familles d’accueil
Le Parisien | 26.01.2009, 07h00
Départs en retraite et besoins croissants : le département doit trouver plusieurs centaines de familles d’accueil d’ici à 2016.
Aujourd'hui, cinq cents personnes accueillent des enfants en difficulté confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE). Les départs en retraite quatre-vingt-dix en 2009 et trois cent soixante-cinq en 2016 et l’apparition de nouveaux besoins incitent le département à trouver de nouvelles places.
« Nous souhaitons recruter une centaine d’assistants familiaux par an jusqu’en 2012 et diversifier le profil des candidats pour nous adapter aux nouvelles demandes de prise en charge, explique Olivier Ogier, responsable du service d’accueil familial.
On recherche un accueil pour des mères de moins de 18 ans et leur enfant ; et pour des mineurs au croisement de la protection judiciaire de la jeunesse et de la pédopsychiatrie. »
Augmenter les effectifs
« C’est souvent la meilleure réponse que nous pouvons apporter à des enfants en souffrance », estime Philippe Juvin, vice-président du conseil général chargé de la cohésion sociale.
Le recrutement a changé. « Aujourd’hui, ce sont souvent des cadres ou fonctionnaires de l’Education nationale qui souhaitent prendre un nouveau tournant », poursuit le responsable du service d’accueil familial. Ce changement de cap n’est pas forcément simple. « C’est un travail difficile car il implique sa famille », précise Catherine Ribet-Debré, du service d’aide à l’enfance à Antony. Mais les conditions sont aujourd’hui plus intéressantes.
L’assistant familial, agrémenté à l’issue de sa formation, est rémunéré dès la signature du contrat de travail. Il touchera 500 € net par mois, même s’il n’accueille pas encore d’enfant, et 1 000 € net mensuels par enfant accueilli. Une indemnité de 12 € minimum par jour couvre les frais liés à la prise en charge. Entre 2005 et 2006, les affectifs d’assistants familiaux ont diminué de 3,44 %. Une première campagne avait permis de les stabiliser. La deuxième campagne qui s’ouvre aujourd’hui vise à les augmenter. Elle se déroulera jusqu’en avril et reprendra à l’automne.
Pour en savoir plus, consulter le site assistantfamilial/cg92.fr ou contacter le service d’aide sociale à l’enfance le plus proche de chez vous.
Les OGM, une affaire très politique
Le Figaro, 11/02/2009 | Mise à jour : 19:24
L'éditorial d'Yves Thréard du 12 février.
S'il est un sujet exemplaire de la difficulté de gouverner aujourd'hui, c'est bien celui des OGM. Depuis de nombreuses années, les scientifiques les plus avertis de notre pays affirment que les organismes génétiquement modifiés sont «bénéfiques pour la santé humaine». En vain, car la démocratie d'opinion, la vox populi, a décidé du contraire. À tel point que même Nicolas Sarkozy, toujours sabre au clair pour briser les tabous, a reculé face à la soldatesque anti-OGM en arrivant à l'Élysée. Pour combien de temps encore ?
Mots, traces et marques
NDLR : Voir également Les mots et les choses, de Michel Foucault.
Comment la ville nuit-elle à notre cerveau ?
LEMONDE.FR | 30.01.09 | 16h43 • Mis à jour le 30.01.09 | 16h53
La ville a toujours été le moteur de la vie intellectuelle, rappelle le journaliste spécialisé dans le domaine de la cognition, Jonah Lehrer, auteur de l'excellent Proust was a neuroscientist (Proust était un neuroscientifique) et du récent How we decide (Comment nous décidons) dans un article du Boston Globe. Reste que l'on sait encore mal comment elle agit sur notre cerveau.
Des chercheurs américains et australiens commencent à montrer que le simple fait de vivre dans un environnement urbain à des effets sur nos processus mentaux de base. Après avoir passé quelques minutes dans une rue bondée, le cerveau est moins en mesure d'organiser les informations qu'il reçoit dans la mémoire, explique le psychologue du Laboratoire de neuroscience cognitive de l'université du Michigan, Marc Berman. A l'inverse, la nature serait un élément extrêmement bénéfique pour le cerveau : des études ont même démontré que des patients d'hôpital qui peuvent voir des arbres de leurs fenêtres se rétablissent plus rapidement que ceux qui en sont privés.
Alors que la majorité de la population réside dans les villes, les environnements de béton et d'automobiles auxquels nous sommes confrontés auraient des incidences sur notre santé mentale et physique, jusqu'à modifier la façon dont nous pensons.
Mots, traces et marques
Dimensions spatiale et linguistique de la mémoire urbaine
sous la direction de Thierry BULOT et Vincent VESCHAMBRE, chez l'Harmattan, mai 2006
De la quatrième. Problématiser le terrain urbain, c'est rencontrer une crise sociale et mettre l'accent sur des inégalités. Même si elle produit des richesses, de la culture, des valeurs positives, des normes, la ville est aussi un lieu non seulement de tensions et de conflits plus ou moins bien gérés mais aussi de discrimination, de relégation. Dans ce volume, sociolinguistique urbaine et géographie sociale se donnent pour objectif commun - autour de la vaste problématique du marquage de l'espace, de l'affichage public des langues et des discours - de mettre en évidence les rapports de pouvoir, les hiérarchisations sociales, tels qu'ils se jouent dans les dimensions spatiale et langagière.
Les secrets de fabrication des fils d'araignée
Le Figaro, 26/12/2008 | Mise à jour : 22:49, extrait
La solidité des toiles ainsi que leur longévité varient en fonction du régime alimentaire des arthropodes.
Les performances de la soie d'araignée intéressent plusieurs laboratoires de biotechnologie dans le monde. En effet, c'est le plus solide de tous les fils produits par des organismes vivants. Légers et flexibles, ils sont plus résistants que le Kevlar, constitué de fibres chimiques. Pour cette raison, les scientifiques voudraient fabriquer de la soie d'araignée artificielle à grande échelle ou en faire produire par des animaux génétiquement modifiés. Les applications sont potentiellement considérables. Les militaires, par exemple, rêvent d'en faire des gilets pare-balles ultralégers.
«On n'en est pas encore là», relève toutefois Christine Rollard, du Muséum de Paris. Les recherches butent sur des difficultés techniques, mais on ignore lesquelles. Les secrets sont bien gardés et la concurrence est féroce. Pendant ce temps, les biologistes avancent. Ils ont découvert récemment que la soie d'araignée n'est pas un produit aussi homogène qu'on le croyait. Certaines espèces peuvent produire jusqu'à huit types de fils sur une même toile : adhésifs, vibratiles, solides, etc. Cette année, plusieurs expériences en laboratoire ont révélé qu'au sein d'une même espèce la solidité des fils dépend du régime alimentaire et, plus globalement, des conditions de vie de chaque individu. Autrement dit, le fil d'araignée n'est pas un produit industriel mais un produit artisanal ayant des caractéristiques locales.
Voulons nous des enfant [maghrébins] barbares ?
NDLR : La présentation du livre, sur Internet, cet été, m'avait quelque peu étonné. De nombreux discours de nature parfois similaires ont précédé sa publication. Quelques passages décrivent des pratiques de contention. Par « traumatismes [relationnels] précoces » comprendre, par exemple, « bébé secoué » ?
Je suis étonné de constater que l'auteur pourrait faire certaines recherches et observations dans les transports en commun... Je note également que l'auteur fait l'éloge de l'avocat de l'enfant et décrie encore certaines pratiques de travailleurs sociaux à force d'exemples, de situations et vécus d'enfants tout à fait dramatiques.
Cet ouvrage, de toute une série du même auteur, chez Dunod, peut encore choquer dès son introduction.
Selon les Echos du Pas-de-Calais n° 58, octobre 2004, page 20 et suivante, Le racisme au quotidien, Hervé Flanquart, maître de conférences à l'université du Littoral, aurait affirmé que « le danger est de typifier une population avec ses éléments les plus déviants. »
Voir aussi La tyrannie des bien-pensants et La psychiatrie - et la justice - à l'épreuve du scientisme.
Voulons-nous des enfants barbares ?
Prévenir et traiter la violence extrême
de Maurice Berger
Dunod, 8 octobre 2008
Pas de résumé sur amazon.fr... voir la présentation chez Dunod, différente de la quatrième.
La quatrième. La quasi-totalité des enfants et préadolescents auteurs de violences extrêmes ont été soumis tout petits, le plus souvent par leurs parents, à des relations particulièrement défectueuses entraînant des traumatismes relationnels précoces.
Pour faire face à ces traumatismes, ces enfants ont, dès les premières années de leur vie, mis en place des processus de défense automatiques incluant la violence. Devenus adolescents ou adultes, beaucoup blesseront, voire même violeront ou tueront.
Leur prise en charge thérapeutique est de résultat aléatoire. Et pourtant les connaissances scientifiques qui permettraient une vraie prévention, existent. Seule la France refuse de les prendre en compte car ce savoir bat en brèche un bon nombre de croyances. Le lien de causalité entre traumatisme relationnel précoce et violence fait en effet chez nous l'objet d'un déni volontaire et sans remède.
Le nombre d'enfants « barbares » qui n'ont pas la liberté interne de ne pas frapper va continuer à croître si nous ne parvenons pas à modifier notre manière de penser ce problème. Cet ouvrage veut y contribuer.
Page 107, l'éloge de l'avocat de l'enfant
Placid et Muzo
NDLR : Toute une époque, révolue. A brûler ?
Bien évidemment, il n’y a jamais eu chez quiconque aux Éditions Vaillant l’idée de manipuler les petites cervelles toutes fraîches, on veut simplement transmettre des idées généreuses, comme le respect de l’autre, l’antiracisme, le goût de la liberté et de la paix, le rejet des superstitions, la confiance dans le progrès et autres valeurs humanistes." • L’histoire de Pif Gadget, L'Humanité, le 9 septembre 2003
"La BD provocatrice n'est pas morte"
LEMONDE.FR | 28.01.09 | 13h02, extraits
Benoît Mouchard, directeur artistique du Festival international de bande dessinée d'Angoulême, estime que malgré le retour d'un certain ordre moral comparativement aux années 1970, de nombreuses publications contemporaines restent transgressives.
[...] Def : Peut-on dire de la BD qu'à l'instar du rock, à force de se populariser, le message provocateur et contestataire s'est perdu ?
Benoît Mouchard : Cela dépend de qui on parle. Si on est dans les généralités, il est assez évident que la bande dessinée française est moins subsersive que dans les années 1970, la grande époque de Reiser, de Gotlib, de Bretécher, etc. Pour autant, ce qu'il ne faut pas négliger, c'est que la bande dessinée est un moyen d'expression pratiqué partout sur la planète, et qu'il y a certains endroits du monde où elle est plus que jamais provocatrice et subversive. C'est pourquoi nous consacrons une exposition cette année, notamment, à la bande dessinée sud-africaine. Le collectif Bitter Komix pratique la bande dessinée comme un sport de combat et détourne notamment la ligne claire d'Hergé pour parler des conséquences malheureusement toujours réelles de l'apartheid.
De source placid.muzo.free.fr
Bande Dessinée
«Pif Gadget» est mort
Le mythique magazine pour la jeunesse cesse définitivement sa parution.
Le Matin - le 22 janvier 2009, 21h34
Une machine à faire des oeufs carrés: voici l'ultime gadget qu'on glissera dans le cercueil de Pif le chien. Le numéro 53 de Pif Gadget, daté de novembre 2008, qui traîne encore sur les rayons de certains kiosques, est appelé à devenir collector. Attendu ce mois, le numéro 54 ne verra jamais le jour: mercredi dernier, le Tribunal de commerce de Bobigny a placé en liquidation judiciaire Pif éditions, la société qui s'occupait du mythique magazine pour la jeunesse lancé en 1969.
Désormais, c'est uniquement sur l'écran large de la mémoire que Pif se chicanera avec le chat Hercule. Pour toutes les filles et pour tous les garçons qui ont grandi dans les années septante en dévorant chaque semaine ce journal bédé agrémenté d'un gadget loufoque, la nouvelle est infiniment triste. Mais pas réellement surprenante. Le temps où le journal fédérait l'ensemble des cours de récréation en réconciliant cancres et bons élèves autour d'une histoire complète de Placid et Muzo ou d'un bricolage cheap est depuis longtemps révolu.
Enfants, graines de délinquants ?
NDLR : Voir également Chirac trop laxiste avec son chien
20.35 FRANCE 5
DOCUMENTAIRE
Marina Julienne et Christophe Muel (Fr., 2008)
Enfants, graines de délinquants ?
Article paru dans l'édition du Monde du 02.11.08
En 2006, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, suscitait une de ces polémiques qu'il affectionne, en recommandant le dépistage des troubles du comportement dès la crèche pour prévenir la délinquance. Devant le tollé des professionnels de la petite enfance et l'inquiétude des parents, le projet a finalement été écarté par le gouvernement. Mais l'idée qu'il est possible de prédire les comportements déviants dès la plus tendre enfance a continué à faire son chemin : « De plus en plus se dessine une société de l'enfance sous contrôle », met en garde Enfants, graines de délinquants ? de Marina Julienne et Christophe Muel.
Les valeurs des français
Identité nationale : quand Sarkozy se réfère aux croisades et à Rivarol
NOUVELOBS.COM | 15.03.2007 | 12:28
Dans un discours consacré à la culture, le candidat UMP s'est référé à "la France des croisades et des cathédrales, la France des droits de l'homme et de la Révolution", citant notamment l'écrivain Rivarol, figure régulièrement récupérée par l'extrême-droite française.
Les valeurs des Français
Ipsos.fr, 22 novembre 2000, extrait - Pierre Bréchon, professeur à Sciences po Grenoble, chercheur au Centre d'informatisation des données socio-politiques (CIDSP, CNRS), président d'ARVAL (Association pour la recherche sur les systèmes de valeurs), répond aux questions de Canal Ipsos sur les résultats de l'enquête European Values (ARVAL- Research International, réalisée de fin mars à début avril 1999).
Pouvez-vous en quelques mots nous présenter l'enquête valeurs ?
Cette enquête a une longue histoire. Elle a été initiée à la fin des années 70 par des chercheurs en sciences sociales de plusieurs pays européens. Trois vagues ont eu lieu en 1981, 1990 et 1999, ce qui nous permet de mesurer et de comparer des évolutions. Au moins 1 000 personnes ont été interrogées dans chaque pays. L'échantillon français pour 1999 est de 1821 individus (enquête ARVAL-Research International réalisée fin mars-début avril 1999).
Quelles sont les grandes valeurs qui aujourd'hui structurent la société française ?
Il y a plusieurs manières de répondre à votre question. Les domaines de la vie qui comptent le plus pour les Français, ce sont d'abord la famille, puis le travail. On trouve ensuite la sociabilité de proximité (les amis, les relations) et les loisirs. La politique et la religion arrivent en queue de peloton. Ce qu'il est important de souligner, c'est que les valeurs familiales ont beaucoup évolué. Ce qui est valorisé aujourd'hui, c'est une famille fondée sur les sentiments et les relations bien plus qu'une famille conçue comme une institution. Avant, la famille, c'était un cadre institutionnel, une stabilité, assurée notamment par le mariage. Aujourd'hui, elle repose d'abord sur les sentiments individuels ce qui explique qu'elle soit plus mouvante, qu'elle soit fragile et qu'elle puisse se recomposer. On retrouve finalement dans le domaine familial le mouvement d'individualisation qui caractérise l'évolution des valeurs de notre société dans tous les domaines. Il faut bien distinguer individualisation et individualisme. L'individualisme, c'est l'égoïsme, le repli sur soi. L'individualisation est différente : c'est la personnalisation des valeurs et des principes, adaptés à ses relations et son environnement proches. Chacun se bricole et expérimente ses valeurs dans son univers de proximité.
Y-a-t-il des valeurs en déclin ? et des valeurs en hausse ?
Oui, le conformisme, le traditionnel et l'institutionnel sont en déclin. Parallèlement, la valeur tolérance se renforce. Les Français considèrent que la société n'a pas à réguler, à intervenir dans la conduite de la vie privée. En revanche, la demande d'ordre et de régulation est forte dans le domaine de l'organisation sociale. Les gens estiment qu'il y a des choses à respecter, et expriment un besoin de civilité, de civisme même. Cette attente de bon ordre social est beaucoup plus forte qu'il y a 20 ans. On ne peut plus la qualifier de " réactionnaire " : elle a en effet le plus sensiblement augmenté depuis dix ans chez les jeunes de gauche.
Cinq pour cent de vérité
A lire également, sur Internet...
La dénonciation chez Marat (1789 - 1791)
Par Emile Brémond-Poulle, 2006, sur Révolution Française.net
Révéler et démasquer
Médias et dénonciation dans l'URSS de Staline (1928-1941)
Par François Xavier Nérard, sur le net
La dénonciation
Séance coordonnée par Élisabeth Lusset et Julien Briand
Élisabeth LUSSET, Correction fraternelle ou haineuse ? De l’usage de la dénonciation évangélique dans les communautés conventuelles en Occident médiéval (XIIe-XVe siècles) ; Julien BRIAND, Les appels à la dénonciation dans la procédure judiciaire rémoise à la fin du Moyen Âge ; Virginie MARTIN, La Révolution française ou ‘‘l’ère du soupçon’’ : diplomatie et dénonciation (1789-1799) ; Fadi EL HAGE, La dénonciation du commandement des armées sous l’Ancien Régime ; Vanessa VOISIN, La dénonciation dans l’URSS stalinienne : de l’entre-deux-guerres aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale ;
André Zucca
LE MONDE 2 | 14.03.08 | 12h43 • Mis à jour le 14.03.08 | 12h43, extraits
C'est un étrange Paris, tranquille et coloré, que nous montre André Zucca (1897-1973). Comment croire qu'en 1941, la capitale occupée d'un pays vaincu pouvait avoir un tel air de vacances ? Les couples y picorent des cerises dans les jardins publics, les Parisiens vont au cinéma et les belles bronzent en maillot de bain sur les bords de la Seine. On est loin des images habituelles sur les années noires : les troupes allemandes se font discrètes, comme les étoiles jaunes. Et les longues queues devant les magasins d'alimentation sont absentes du cadre. [...] Pour Signal, André Zucca va réaliser des dizaines de reportages en noir et blanc, sur les bombardements anglo-saxons ou la Légion des volontaires français (LVF) – ils lui vaudront d'être arrêté et poursuivi à la Libération. Mais ses photographies en couleurs n'ont jamais été publiées. Avec la couleur, Zucca délaisse l'information pour des vues plus esthétiques et plus personnelles. Indifférent aux difficultés de la vie quotidienne comme aux défilés militaires allemands, il cultive dans ses images le mythe d'un Paris romantique malgré la guerre, en pointant son appareil sur les belles toilettes, les cafés chics et la vitalité de la vie culturelle. Une vision de l'époque moins fausse que partiale et partielle, à découvrir aujourd'hui après un gros travail de restauration.
Cinq pour cent de vérité
La dénonciation dans l'URSS de Staline
Par François-Xavier Nérard
Tallandier, 2004, coll. Contemporain
Présentation de l'éditeur. À l’été 1928, alors qu’il s’apprête à engager le tournant de la collectivisation, Joseph Staline lance une vaste campagne d’autocritique. « Bien sûr, ajoute-t-il, nous ne pouvons exiger que la critique soit exacte à 100 %. Si la critique vient d’en bas, nous ne devons même pas négliger une critique qui ne serait exacte qu’à 5 ou 10 %. » Au nom de la lutte contre le bureaucratisme, les citoyens sont invités à adresser aux autorités leurs motifs de mécontentement. Leurs lettres, traitées par un organisme spécifique, le Bureau central des plaintes (RKI), paraîtront, pour les meilleures, dans la Pravda. La question de la dénonciation en URSS a longtemps été considérée sous le seul angle de la perversion morale, de la contamination d’une société tout entière impliquée dans un système de terreur. « Staline n’exige pas seulement la soumission, il lui faut aussi la complicité », note ainsi l’historien américain Robert Conquest. Cette vision, pour ne pas être inexacte, n’en demeure pas moins réductrice. C’est ignorer les deux sens du mot « dénonciation » : à la fois la révélation d’actes « répréhensibles » avec volonté de nuire, et l’expression d’une injustice ou d’une situation insupportable. La langue soviétique, d’ailleurs, préfère aux termes de « dénonciation » ou de « délation » celui de « signal ».
Etats généraux de l'alcool : « éduquer les écoliers aux bienfaits du vin »
NDLR : De la violence imbibée, conjugale et familiale, de la dépendance, des ruptures, de la précarisation, des meurtres, des décès, la désocialisation, des placements d'enfants, un genre plus victime que d'autres, 5 millions de « malades » et 45 000 morts par an selon certaines sources... buvons positif.
Politique
Bachelot: "Interdire la vente d'alcool aux mineurs"
Le Journal du Dimanche, samedi 12 Juillet 2008
Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, s'inquiète de la consommation croissante d'alcool chez les adolescents, avec une l'apparition de phénomènes comme le "bing drinking". La ministre va lancer jeudi une campagne de communication à l'adresse des jeunes et prépare une loi sur l'addiction dont elle révèle les principaux axes pour le JDD. [...] Je ne veux pas adopter un ton moralisateur, ni stigmatiser qui que ce soit. Cette campagne va aborder la question sur un ton décalé, qui est apprécié et bien compris des jeunes. Dans le spot, diffusé à la télé et dans les salles de cinéma, des adolescents sont mis en scène dans un univers paradisiaque qui va tourner au cauchemar après qu'ils ont trop bu.
Lettre bimestrielle d'information sur les effets de l'alcool
De source Inpes.sante.fr, la lettre de décembre 2006, n°30
Ce n’est qu’un début... Les États généraux de l’alcool (EGA) souhaités par les parlementaires et mis en place par le ministre de la Santé Xavier Bertrand sous la très efficace responsabilité d’Emmanuèle Jeandet-Mengual viennent de se terminer. Trois mois de forums publics régionaux autour de thématiques diverses, sanitaires, sociales et sociétales pour faire le point sur la place occupée par ce produit dans la vie des Français.
Rapport - Eduquer les écoliers aux bienfaits du vin
TF1/LCI, le 30/11/2006, extrait
Un rapport parlementaire préconise de lancer dans les établissements scolaires des programmes sur le "bénéfice sanitaire" et les méfaits du vin. Une proposition qui risque de mécontenter les professionnels de la santé.
Le vin au programme scolaire : telle est l'une des dix propositions faites par deux députés qui ont planché sur la situation de la viticulture en France. Dans le cadre d'un rapport parlementaire, Philippe-Armand Martin (député de la Marne, UMP) et Gérard Voisin (député de la Saône-et-Loire, UMP) analysent la crise actuelle que traverse le secteur. "Être Français c'est, d'une certaine façon, connaître le vin : comme aliment, comme plaisir et ... comme danger", écrivent les élus. D'où l'importance, selon eux, de "mettre en place des programmes d'éducation pour la santé informant des effets bénéfiques du vin dans le cadre d'une consommation appropriée". L'idée est de "[substituer] l'éducation à l'interdit brutal", qui produit "généralement l'inverse des effets recherchés".
Voir aussi la proposition de loi n° 827 enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 24 avril 2008.
« Publicité » et une nouvelle injonction : « Réagissez ! »
Le Livre noir de la pub : Quand la communication va trop loin
de Florence Amalou, chez Stock, 2001
Violences faites aux femmes : réagissez !
Créé le 02/10/08 - Dernière mise à jour à 9h28 - Europe 1 - Extraits
Les violences conjugales ont causé en 2007 la mort de 166 femmes en France. Soit près d'une victime tous les deux jours. Des chiffres en augmentation qui justifient le lancement d’une nouvelle campagne choc décliné dans les journaux sous formes de dessins. Objectif : inciter les victimes ou les témoins, directs ou indirects, de ces violences à réagir et à les dénoncer. ...
Un nouveau site internet est aussi lancé www.stop-violences-femmes.gouv.fr.
Publicité Il fait si bon dans la cuisine Ma femme est extraordinaire |
Ces jeunes qui ont la foi
Journal du CNRS - N°222 - 223 - Juillet-Août 2008 - Le corps
PAROLE D'EXPERT
Ces jeunes qui ont la foi, extrait
Le 15 juillet, les 23es Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) débutent à Sydney. Une rencontre placée sous le signe de la célébration de la foi qui réunit des jeunes du monde entier : 1 million à Paris en 1997, 2 millions à Rome en 2000 ou encore 1 million à Cologne en 2005… Comment expliquer le succès de ce rassemblement qui pourrait être le plus grand jamais organisé en Australie, devant les J.O. de 2000 ?
Olivier Galland : Aujourd’hui, les jeunes qui ont une religion la vivent avec un engagement plus durable et une plus grande intensité. Leur foi et leur participation religieuse s’expriment davantage sur un plan émotionnel et collectif. Ils ont un désir communautaire fort. Ce phénomène de sociabilité de la jeunesse a toujours existé. Aujourd’hui plus électif, il dénote le besoin qu’éprouvent les jeunes de partager non pas avec des inconnus mais avec leurs amis. Ce qui peut expliquer pourquoi des rassemblements occasionnels tels que les JMJ remportent un franc succès. Ils apportent dans une certaine mesure une réponse à ce besoin.
Assiste-t-on à un retour de la religion chez les jeunes ?
O.G. : Chez les jeunes, la réémergence de valeurs morales comme l’autorité ou la fidélité au sein du couple pourrait confirmer un retour de la religion… Dans les dernières enquêtes de valeurs publiées en 1999, il est assez frappant de voir une remontée de certaines croyances en une vie après la mort (42 % en 1999 contre 25 % en 1980), en la réincarnation (30 % en 1999 contre 21 % en 1981), etc. Ainsi, chez les garçons et filles d’aujourd’hui, les symboles religieux sont de plus en plus choisis parmi un stock de croyances, de propositions religieuses extrêmement variées. Ils puisent chacun dans ces propositions diverses pour se construire en quelque sorte une religion « à la carte ». Où ils espèrent trouver des réponses aux interrogations fondamentales sur l’au-delà et sur la signification de leur place dans le monde. La religion représente à leurs yeux une force et un réconfort. Jusqu’où ces pratiques sont-elles religieuses ? Et peut-on pour autant parler d’un réel retour de la religion ?
Olivier Galland, directeur de recherche au CNRS et membre du Groupe d'étude des méthodes de l'analyse sociologique (Gemas, CNRS / Université Paris-IV)
Revue française de sociologie, volume 47 2006/4
Note critique
À propos des valeurs en situation d’immigration : questions de recherche et bilan des travaux
Jocelyne Streiff-fénart
Résumé de l'article. Les immigrés ont-ils des valeurs spécifiques ? Cette note critique interroge d’abord cette question elle-même et les ambiguïtés qui pèsent sur les catégories auxquelles elle renvoie (immigrés, français issus de l’immigration, français de souche, etc.). La mise en perspective du cas français avec d’autres sociétés d’immigration européennes permet de montrer que de façon générale cette question est étroitement liée aux orientations politiques nationales en matière de citoyenneté : elle pose de façon sous-jacente celle de l’éligibilité des immigrés à la communauté nationale, et de la place qu’ils sont appelés à y occuper selon que celle-ci est définie comme pluriculturelle ou homogène culturellement. Dans une deuxième partie, on examine un ensemble de recherches françaises portant sur les valeurs des jeunes issus de l’immigration maghrébine dans différents domaines (vie familiale, sociabilités, travail, religion, vie politique, etc.) au cours des trente dernières années. Ce bilan laisse apparaître des régularités solidement établies par les grandes enquêtes statistiques (comme l’ancrage à gauche des jeunes issus de cette immigration), tandis que les recherches plus qualitatives permettent de mieux faire ressortir la diversité des orientations en fonction des parcours de socialisation des acteurs. La nécessité d’articuler ces deux types d’approche et de développer les comparaisons internationales, en particulier dans le cadre européen, est soulignée en conclusion.
Plan de l'article, sur CAIRN
• Les valeurs des immigrés au miroir des conceptions nationales de l’intégration des étrangers
• Les valeurs des immigrés : approches et questions de recherche
• Les valeurs des immigrés maghrébins en France : bilan de la littérature
— Une transmission problématique des valeurs d’une génération à l’autre
— Valeurs familiales, morale domestique et rapports de sexe : combinaisons culturelles et compromis intergénérationnels
— Valeurs liées au travail et à l’intégration économique : les effets d’une aspiration contrariée à la mobilité
— La banlieue et ses valeurs
— Des Marches des Beurs aux mobilisations collectives des filles de l’immigration : l’entrée des jeunes générations maghrébines en politique
— Valeurs politiques : un ancrage à gauche persistant et un fort investissement dans le militantisme local
— Valeurs religieuses : entre sécularisation et islamisation
• RÉFÉRENCES
La lettre de l'enfance et de l'adolescence, Erès, n° 70 2007/4
Dossier : L'enfant en terre étrangère - Cliniques, pratiques
Le placement familial, lieu d’exil, voir sur CAIRN
Marina Stephanoff
Résumé de l'article. L’enfant du placement familial grandit en terre étrangère. C’est à partir de cet « exil » et dans les allers-retours entre sa famille et sa famille d’accueil qu’il va se construire. Mais sa place n’est pas pérenne. Elle peut être fragilisée par les passages à l’acte de l’enfant. Ces conduites sont des symptômes à comprendre comme un mouvement de répétition inconsciente, effet des traumas infantiles qui ont mené au placement et qui ont produit des ruptures dans le lien symbolique qui relie l’enfant à ses parents. Cette recherche du sens derrière les agirs qui menacent les liens qu’il est en train d’établir est nécessaire pour permettre à l’enfant de sortir de la répétition et lui éviter d’entrer, de rupture en rupture, dans l’errance.
Mots-clés : placement familial, étranger, exil, répétition, traumatisme, rupture du symbolique, passage à l’acte, symptôme, errance, lien.
Plongée dans le coma par son appareil de remise en forme ?
Accueil » Grand Sud » Lot-et-Garonne
ladepeche.fr, 26/09/2008
Pont-du-Casse. Plongée dans le coma par son appareil de remise en forme ?
Elle a utilisée pendant plus d'un mois cette machine acquise à un téléachat, et apparemment fabriquée en Chine.
Dimanche 27 janvier dernier, Pont-du-Casse. Il est environ 20 heures et Marie-Chantal Betbèze, 52 ans, assistante maternelle, petit bout de femme active et dure au mal, est « pliée en deux sur le lit » : « Elle a très, très mal au ventre ». Son mari, Patrick Betbèze, 46 ans, la porte jusqu'à la voiture et file aux urgences de l'hôpital Saint-Esprit à Agen. [...] Victime d'une hémorragie massive (un collapsus cardiovasculaire), elle est plus proche de la mort que de la vie : « Si on me rappelle pour la réopérer dans les deux heures je ne rouvre pas », explique le chirurgien à Patrick. « C'est très grave ». [...] Pendant les cinq semaines qui suivent, le pronostic vital est « réservé ». Reliée à 15 poches de perfusion et 8 seringues, sous assistance rénale 24 heures sur 24, elle est opérée à quatre reprises en un mois et passe une semaine en délire schizophrénique à son réveil. [...] Via une association d'aide aux victimes, Marie-Chantal et Patrick Betbèze ont pris contact avec le fabricant du plateau vibrant, basé en Belgique : « On leur a demandé de faire une déclaration de sinistre à leur assurance ». Le fabricant a répondu positivement, une expertise médicale doit avoir lieu. [...] Réponse du conseiller juridique : « Ce n'est pas ma partie, je vais demander à ce que quelqu'un de qualifié en la matière vous rappelle ». Hier soir, personne n'avait rappelé pour apporter ces réponses. ...
La moralisation du capital, la résolution de la crise financière
Pouvoirs. Sud/Nord, Folies et cultures, no 20–2005/1
collectif, chez Eres. Rédacteur en chef : Michel Minard et Edmond Perrier.
Voir sur CAIRN pour le sommaire, les articles et leurs plans. Voir également Plantu, Le petit juge illustré. Eva Joly est mal aimée. Brigitte Henri, une ex commissaire des RG, a aussi écrit et dit des choses très instructives.
NDLR : Un ensemble à prendre avec des pincettes, il peut arriver que certains prêchent le faux pour savoir le vrai, il peut aussi s'agir parfois d'approximations, voire de diffamation, de luttes de pouvoirs ou de luttes en vue de les déstabiliser (notamment en périodes pré-électorales ou électorales). Ce sont en tous cas des informations qui sont parues et qui ont pu, en leur temps, influencer le lecteur. Se référer aux journaux, aux livres qui traitent ces thèmes, ainsi qu'aux informations officielles pour approfondir ces sujets ressitués dans leurs contextes historiques, sociaux et politiques. Se référer aussi aux rapports du SCPC, à la Documentation française, ainsi qu'aux rapports de la Cour des comptes. Souvent, des relaxes ou des acquittements ne font pas autant de bruit que des déclarations fracassantes qui initient des investigations. Certaines plumes sont plus cyniques ou satiriques que d'autres. Parfois, l'information est simplement insolite. Par ailleurs, de nombreux procès au motif de diffamation n'aboutissent pas en raison de vices de procédure. En théorie, un suspect est présumé innocent... ce qui est moins vrai dans le monde des affaires où, à certains postes, les acteurs doivent être irréprochables. Le pragmatisme et la modération s'impose. Par le passé, je boursicotais avec des collègues ; nous avions des titres Les Beaux Sites ; puis a suivi la guerre du golfe...
Les Européens rejettent l'idée d'un plan de sauvetage pour leurs banques
LE MONDE | 23.09.08 | Extrait
Les Européens ont salué, lundi 22 septembre, le plan de sortie de crise proposé par l'administration Bush. Ils se gardent néanmoins de vouloir mettre sur pied un dispositif d'une telle ampleur, en dépit des demandes en ce sens formulées à Washington. [...] Les Européens se montrent rassérénés par la réponse des Américains. "Nous y sommes ! Les Etats-Unis ont pris les choses en main. Comme cela a été le cas pour toutes les crises précédentes, la Réserve fédérale américaine (Fed) va faire office de pilote mondial pour mener à bien la résolution de la crise financière", estime un haut fonctionnaire. ...
Propos recueillis par J. B. (lefigaro.fr), le 23/09/2008...
Mort du petit Nicolas : perpétuité pour la grand-mère
Mort du petit Nicolas : perpétuité pour la grand-mère
TF1/LCI, le 27/01/2006
La cour d'assises du Bas-Rhin a condamné vendredi Mary-Thérèse Veira à la perpétuité, la mère à 26 ans de prison, l'oncle à 16 ans et le père à 10 ans. Tous ont été déclarés coupables d'actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Nicolas, 9 ans, est décédé en août 2003 à Strasbourg au terme de six semaines de "corrections" de plus en plus violentes.