Mot(s) clef: ose france
Les cahiers de l'EFPP n° 20... Ethique et travail social
NDLR : C'est pour mes diverses références... Je constate que Richard Josefsberg, Directeur de la Maison d'enfant de l'OSE France, ce spécialiste, était au conseil d'administration pour cette revue ou numéro de l'automne dernier. Je découvre ce numéro de l’école de formation psycho pédagogique ou EFPP qui pourra inspirer plus d'un travailleur social : « balayez la loi, ignorez la morale, élaborez une certaine éthique... », avec un exemple concret. Tout balayer, ou en quelque sorte, porte grande ouverte à toutes les dérives imaginables ! La loi et la morale, c'est déjà pas très clair ; la première s’interprète, la seconde est culturelle ; l'éthique, c'est encore plus sioux
De source efpp.info
L'Autriche rattrapée par un scandale de maltraitance au sein de foyers
NDLR : En France, les autorités sont tout aussi bouchées qu'en Autriche, dans les années 60. Dès 2003, et d'avantage encore en 2004, je me plaignais déjà du travail de la protection de l'enfance. Ensuite n'a suivi qu'un naufrage dont on ne reparlera peut-être que dans 30 ans. D'accord, tout ce qui s'est tramé plus récemment, avec l'ASE, Nanterre, l'OSE France, puis l'ARSEA Alsace, c'était nettement moins grave qu'ailleurs, en Europe, par le passé. Mais elles sont bouchées, nos autorités, Marie Derain ou le Défenseur des droits devraient pouvoir confirmer. Après mon récent passage à la cour d'appel de Paris, son parquet pourrait être en mesure de confirmer, lui également ?
Europe
L'Autriche rattrapée par un scandale de maltraitance au sein de foyers d'enfants
Le Monde.fr | 15.06.2013 à 10h52 • Mis à jour le 15.06.2013 à 10h52
Par Joëlle Stolz
Vienne, correspondante. On les frappait jusqu'au sang, on les violait, on les humiliait en public quand ils avaient mouillé leur lit, on leur plongeait la tête dans la cuvette des WC, on les obligeait à manger leur vomi ou à rester nu dehors en plein hiver en guise de punition. L'Autriche découvre avec effroi un chapitre, longtemps occulté, de son histoire après la seconde guerre mondiale: les sévices perpétrés, jusqu'aux années 1980, dans les foyers pour enfants et adolescents gérés par la Ville de Vienne, bastion de la social-démocratie.
Le rapport publié mercredi 12 juin par une commission d'enquête dirigée par la juriste Barbara Helige, ancienne présidente de l'Association de la magistrature et actuelle présidente de la Ligue autrichienne des droits de l'homme, détaille, sur 344 pages, les traitements, souvent sadiques, infligés aux enfants placés au Wilhelminenberg, une institution logée dans un château sur les hauteurs d'Ottakring, à partir de 1948, afin d'accueillir les cas réputés "difficiles".
Elle avait été fermée en 1977, trois ans après les critiques formulées par une députée du Parti social-démocrate SPÖ, Imtraut Karlsson. Dans un dossier accablant, celle-ci avait démontré que les foyers pour enfants à Vienne étaient de véritables prisons. A l'époque, son réquisitoire avait brièvement ému l'opinion, mais n'avait entraîné aucune sanction pénale ni administrative.
"RESPONSABILITÉ POLITIQUE" DE LA VILLE DE VIENNE
Aujourd'hui, le conseiller municipal en charge des enfants, le social-démocrate Christian Oxonitsch, reconnaît la "responsabilité politique" de la Ville de Vienne. Le Wilhelminenberg, dit-il, n'est pas un cas isolé, mais un exemple éclairant de ce qui se passait dans ces institutions sur lesquelles l'enquête se poursuit.
Des victimes affirment qu'elles ont tenté, dès les années 1960, de raconter leur histoire aux autorités de tutelle... La suite, sur le Monde
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Le caractère abusif d'un internement psychiatrique devant la justice
NDLR : La version du Monde avec l'AFP est à peine différente de ce que j'ai perçu. Valérie est une fidèle de l'église évangélique Charisma ? Il semble s'agir d'un courant protestant. Quelques uns de mes propres billets ainsi que ce que j'exposais à la cour d'appel de Versailles a souvent agacé la Cour comme le pasteur d'Uhrwiller. Valérie, fidèle, protestante, ne peut pas recevoir ses enfants, mais le pasteur Clementz, à la perception apocalyptique du monde, était tout à fait apte à s'occuper convenablement de mon ainée ? On va donc enfin parler de sectes, discuter très intelligemment de vrais sectes ou de pratiques parfaitement abjectes. J'adore. Voir aussi, page 2, une réponse que m'avait un jour faite la MIVILUDES, j'avais alors surtout critiqué l'OSE France
Société
Le caractère abusif d'un internement psychiatrique devant la justice
Le Monde.fr avec AFP | 12.06.2013 à 22h02
Le ministère public a demandé mercredi 12 juin aux magistrats de la cour d'appel d'Orléans de confirmer en appel le caractère abusif de l'internement psychiatrique d'une jeune femme, hospitalisée sur décision préfectorale en juin 2010, à la demande de son époux.
L'avocat général a estimé que la décision d'internement de Valérie Dubois, 34 ans, avait été prise sur la base de faux certificats médicaux établis à deux reprises par le médecin de famille, en avril et en juin 2010. Le praticien, sollicité par le mari qui a depuis demandé le divorce, disait avoir examiné la patiente le jour de la rédaction des documents. Or sa dernière consultation remontait au 8 mars 2010, date à laquelle elle était venue le voir pour des violences conjugales.
AUCUN TROUBLE PSYCHIATRIQUE
Selon l'époux, Valérie Dubois, qui fréquente l'église évangélique Charisma, souffrait de délires mystiques qui risquaient de mettre en danger sa vie et celle des deux enfants du couple. Internée en juin 2010 à l'hôpital de Fleury-les-Aubrais (Loiret) sur décision préfectorale, elle en était sortie un mois plus tard grâce à une mainlevée du juge des libertés et de la détention, décision confirmée en appel. Elle a ensuite fait réaliser une expertise qui ne relève aucun trouble psychiatrique. Mais la garde de ses enfants âgés de 9 et 13 ans lui a été refusée, et elle ne peut les rencontrer que deux heures par semaine dans un cadre neutre.
Anne-Marie Pauly, une « mère à abattre »
NDLR : On trouve et lit de tout, sur les réseaux sociaux... Dès qu'on l'ouvre, qu'on proteste et qu'on s'accroche, on est « à abattre » ! « Et à 16 ans, le fis de Anne-Marie Pauly, fait 33kg. Vous trouvez ça normal ? » Ca ne me surprend pas du tout, à 15 ans, le petit-fils de Mireille Millet, également placé, « sauvé » ou caché par l'OSE France et Nanterre, ne pesait que 30kg ; « c'est pas Auschwitz », nous lançait la cour d'appel de Metz, en juin 2010 ! Anne-Marie affirme que sa fille s'est retrouvée en psychiatrie, « shootée de médicaments » ? Ca ne me surprend pas non plus. Voir également « La santé des enfants accueillis au titre de la Protection de l’enfance ».
plus grand... trouvé sur Facebook
Villeparisis : des salariés de l’Armée du Salut soupçonnés de maltraitance
NDLR : C'est ce genre d'embarras, de soucis ou de très mauvaise publicité que le TGI de Nanterre, le Conseil général du Val d'Oise et la cour d'appel de Versailles ont souhaité épargner à l'OSE France, aux alentours de 2005 ? Solution radicale retenue alors par les autorités, pour éviter un scandale de plus : me faire passer pour un débile, notament avec une expertise de Magalie Bodon-Bruzel, et confier ma fille ainée au pasteur d'Uhrwiller
Actualité > Seine-et-Marne
Info le Parisien
Villeparisis : quatre salariés de l’Armée du Salut soupçonnés de maltraitance
Le Parisien | Faustine Leo | Publié le 28.05.2013, 17h00
Le directeur du Domaine de Morfondé, un établissement de l’Armée du Salut accueillant près de 90 jeunes au titre de leur protection physique et morale, a été mis à pied il y a plusieurs jours, confirment aujourd’hui l’association humanitaire et le conseil général de Seine-et-Marne. Un chef de service et deux éducateurs ont été éloignés de l’établissement.
Ceux-ci sont soupçonnés de « maltraitance » à l’égard d’adolescents qui y sont placés par le conseil général ou la justice.
Les victimes de ces mauvais traitements, trois jeunes pensionnaires, ont été retirées de ce centre d’éducation et de formation professionnelle.
« Il s’agit d’une situation délicate », reconnaît un responsable de l’Armée du Salut qui assure « que ces mesures ont été prises dès le lendemain où nous avons eu connaissances des soupçons qui pesaient sur ces personnes ».
Ces mesures disciplinaires ont été prises à la suite d’une enquête menée de façon inopinée les 15 et 16 mai derniers au domaine de Morfondé par des agents de l’Aide sociale à l’enfance, un service du conseil général de Seine-et-Marne.
« Si le Département constatait un défaut d’exécution ou des insuffisances dans les propositions faites par la Fondation de l’Armée du Salut vis-à-vis des injonctions du Département, celui-ci se réserverait le droit de nommer un administrateur provisoire ou de procéder à la fermeture de l’établissement », avertit par voie de communiqué le conseil général de Seine-et-Marne.
LeParisien.fr
Arrêté n°2010-013, préfecture du Val d'Oise, mars 2010
NDLR : Les travailleurs sociaux n'aiment pas parler de l'argent qu'ils recoivent pour s'occuper si mal d'enfants que des magistrats leurs abandonnent. Pourquoi faudrait-il cacher ou taire ces choses là, serait-ce vraiment à ce point indécent ? Les déclarations de Richard Josesberg dans le Cahier de l'EFPP d'automne 2011 pourraient être correctes, le château de Vaucelles semble bien maintenant recevoir jusqu'à 50 mineurs. De source www.val-doise.gouv.fr, rubrique Direction Départementale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, arrêté n°2010-013 en date du 2010/03/09 fixant le budget prévisionnel et le prix de journée du Château de Vaucelles sis à Taverny au titre de l'année 2010, un extrait...
Voir également la page 2 de ce billet, puis Le merveilleux de l'assistance éducative, etc...
D'un document manifestement signé par Pierre Lambert, Secrétaire général, pour le préfet
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La Roumanie et la Shoah
NDLR : J'adore la préface de Paul Shapiro, je pense qu'elle pourrait faire pâlir à l'OSE France.
La Roumanie et la Shoah
Destruction et survie des Juifs et des Tsiganes sous le régime Antonescu, 1940-1944
de Radu Ioanid
Maison des Sciences de l'Homme, décembre 2002
Présentation de l'éditeur, sur Amazon. Trop peu d'historiens se sont penchés à ce jour sur la question de la Solution finale en Roumanie. Alors qu'on imagine que les centaines de milliers de Juifs roumains disparus pendant la Seconde Guerre mondiale ont été déportés et exterminés dans les camps du Grand Reich, les deux tiers des victimes ont en réalité péri sous les coups de l'administration du dictateur Ion Antonescu. Plus de 250 000 Juifs roumains et ukrainiens ont ainsi été soit déportés en masse, soit massacrés par la police et la gendarmerie a Iassy, Odessa, Golta et Berezovka, ou alors abandonnés à leur sort pour mourir en Transnistrie. Parler de la Solution finale " en Roumanie " exige donc de parler d'une Solution finale " à la roumaine " et de rompre le silence imposé des années durant par la guerre froide, la fermeture des archives roumaines et le national-communisme de Ceaucescu.
Extraits de source Google books
De la quatrième, sur Google books
Moments de la diversité culturelle [ou haro sur les institutions privées]
NDLR : Ces références figuraient déjà dans mon blog, depuis janvier 2009. Je mets maintenant ce billet à jour. Fin mai dernier, des juges de Versailles ont donc encore déblatéré rendu un ultime délibéré. J'ai très souvent parlé de laïcité mais je crois que ce discours n'a jamais été entendu (hormis, peut-être, par le pasteur d'Uhrwiller ainsi que par les travailleurs sociaux de l'OSE France). Donc, très prochainement, plutôt que de fêter encore 1905, une ère qui semble depuis quelques temps révolue, en décembre, je fêterais à nouveau la circulaire Chaumié.
Voir aussi La clameur, le haro, les cas de flagrance ainsi que Un drôle de système, un billet du 16 mai 2009
Moments de la diversité culturelle
Diogène n° 219 – 2007/3, sur CAIRN
Les Presses Enfantines Chrétiennes au XXe Siècle
Par Hasse Bissette, paraissait ce 22 janvier 2009
L'indignation : Histoire d'une émotion politique et morale (XIXe-XXe siècles)
de Anne-Claude Ambroise-Rendu, Christian Delporte, Lise Dumasy, Loïc Artiaga, Collectif
Décembre 2008, aux éditions du Nouveau Monde
Présentation de l'éditeur. Réaction de colère, bouffée de révolte, cri lancé contre l'injustice, expression brutale ou sourde du mépris et parfois de la haine, l'indignation est une émotion qui relève de la conscience morale mais aussi du sentiment politique. Mais elle est bien davantage encore car, en participant à l'exercice du jugement et de la raison, elle contribue également à fonder les identités collectives en termes moraux et politiques. C'est pourquoi l'indignation, actrice essentielle, ces deux derniers siècles, de multiples débats - littéraires ou médicaux, juridiques ou sociaux, politiques ou médiatiques -, fournit l'une des clés qui permettent de mieux comprendre comment les sociétés démocratiques se sont bâties jusqu'à nos jours. L'histoire de l'indignation est à construire: le lecteur en trouvera ici les premiers contours.
Biographie de l'auteur. Anne-Claude Ambroise-Rendu est maître de conférences en histoire à l'université de Paris X-Nanterre et membre du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste en histoire des représentations (XIXe-XXe siècles), elle a notamment publié Crimes et délits, une histoire de la violence en France, de la Belle Epoque à nos jours (Nouveau Monde éditions, 2006), et Petits récits des désordres ordinaires. Les faits divers dans la presse française des débuts de la Ille République à la Grande Guerre (Seli Arslan, 2004). Christian Delporte est professeur d'histoire contemporaine et directeur du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste d'histoire politique et culturelle (XXe-XXIe), il a notamment publié Images et politiques en France au XXe siècle (Nouveau Monde éditions, 2006) et LA France dans les yeux. Une histoire de la communication politique de 1930 à aujourd'hui (Flammarion, 2007).
L'indignation, page 109 ; dessous ce livre, Libé du 14/10
Droits des enfants placés et en situation de risque
Droits des enfants placés et en situation de risque
2007, Bragi Gudbrandson
ISBN 978-92-871-6038-6, 2007 à la librairie en ligne du Conseil de l'Europe
2006, Réf. 9789287160386 à la Documentation Française
Egalement disponible au format PDF, édition provisoire, extraits...
Ce rapport - qui n'engage que l'auteur... - fait aussi mention des effets néfastes des institutions sur le développement des enfants, comme l’ont mis en évidence les dernières décennies. Les connaissances dans ce domaine ont grandement progressé grâce au Bucharest Early Intervention Project9 (projet d’intervention précoce) qui poursuit un double objectif: analyser les effets du placement précoce en institution sur divers aspects importants du développement des enfants, et déterminer si l’intervention précoce (familles d’accueil, tuteurs) est susceptible de réduire les effets négatifs du placement précoce en institution. Ce projet, certes à long terme, a déjà produit des conclusions majeures, et notamment: (i) les enfants élevés en institution dès leur plus jeune âge présentent un développement significativement altéré sur les plans physique, cognitif, linguistique, social, affectif et cérébral; et (ii) l’accueil dans une famille, comme mode d’intervention, semble réduire significativement les conséquences néfastes du placement en institution. Les conclusions selon lesquelles une intervention précoce pourrait être bénéfique aux jeunes enfants en institution devraient inciter les Etats membres à concentrer leurs efforts sur la prévention et les alternatives concernant l’accueil de la petite enfance et le placement des jeunes enfants en institution.
... Bien que les foyers d’accueil aient assumé la responsabilité de l’éducation de millions d’enfants en Europe pendant des siècles, les éducateurs et les spécialistes de l’enfance connaissaient bien depuis longtemps les inconvénients et les effets pervers de ces institutions pour le développement et le bien-être des enfants. Les conclusions d’observations répétées dans de nombreux pays au cours des dernières décennies n’ont fait que renforcer cette certitude. Les grandes structures d’accueil spécialisées peuvent contribuer à l’exclusion sociale et à la stigmatisation des enfants. Il est même vraisemblable qu’elles aliènent les enfants et leur interdisent de participer activement à la vie sociale pendant leur enfance, voire pendant leur vie adulte. A long terme, l’accueil des enfants en foyers spécialisés peut les priver de la richesse émotionnelle et des aptitudes à la vie sociale, pour ne rien dire de l’aggravation du risque auquel ils sont soumis, à la fois pendant la période de leur accueil en foyer et ultérieurement. Ce mode d’accueil peut compromettre leur développement intellectuel et cognitif et restreindre leur aptitude à tisser des liens et à maintenir des relations avec autrui. Pour reprendre les termes employés par l’ONG Save the Children: «Les droits des enfants peuvent être purement et simplement ignorés, et même positivement enfreints; cette réalité a des incidences significatives sur la qualité de leur vie, lesquelles peuvent avoir un impact durable à l’âge adulte15».
A la vie ! Les enfants de Buchenwald, du shtetl à l'OSE
Katy Hazan et Eric Ghozlan
Préface d'Elie Wiesel
Editions Le Manuscrit, Collection Témoignages de la Shoah, 2005
Présentation : En 1945,à la libération du camp de Buchenwald, plus d’un millier de jeunes Juifs âgés de huit à vingt-quatre ans attendent que l’on statue sur leur sort. Quatre cent vingt-six garçons, originaires des pays d’Europe centrale et orientale arrivent en France, pris en charge par l’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants). Être enfant dans un ghetto, avoir connu les camps de travail forcé et pour certains les marches de la mort depuis Auschwitz-Birkenau, c’est cette part de leur vie chaque fois singulière que 15 anciens de Buchenwald, déportés pour certains à l’âge de quatre ans, ont accepté de partager avec nous. Ces parcours croisés sont présentés à partir des témoignages audiovisuels, enrichis de documents personnels et des documents d ’archives conservés par l’OSE.
De source www.ose-france.org, le 16/8/2008, 22:15 :
Ambloy (Château d’), Ambloy (Loir-et-Cher), maison d’accueil pour les enfants rescapés de Buchenwald, ouverte en juin 1945, transférée en octobre 1945 à Taverny ; voir Vaucelles (Château de).
Vaucelles (Château de), 20 rue de la Tuyolle, Taverny (Val d’Oise), propriété de 30 hectares louée à M. Schorenstein, maison d’accueil de stricte observance, ouverte en 1945 pour 60 garçons de Buchenwald, puis maison d’enfants mixte ;
Sur le site de l'OSE France, le 24/1/06 (mise à jour du 8/12/04)
L’OSE en question : piques et polémiques
Quelle est donc la politique de l’OSE? Selon un rabbin, qui a préféré taire son identité, «l’organisme a une politique purement laïque. Elle ne prend pas en compte la dimension identitaire et religieuse des enfants car il n’y a pas de volonté de donner une tonalité plus juive à leur système». Selon lui, «les dirigeants actuels de l’association ont une vision surannée de l’OSE». Celle de l’OSE d’il y a cinquante ans… «Ils ont fait de grandes choses pendant la guerre et nous devons beaucoup les remercier, mais le passé ne justifie pas les actes du présent.»
Françoise Atlan, de Sos Nechama, monte au créneau. «Cela fait trente ans que l’on perd des enfants!»
L’OSE en question : piques et polémiques
Tribune Juive n° 9
L’Oeuvre de Secours aux Enfants est chargée du placement des enfants juifs. Ils sont de plus en plus nombreux à être hébergés au sein de familles non-juives. Et malgré l’obligation qui leur est faite de respecter la religion de l’enfant, peu le font. Les familles et les associations s’inquiètent.
Keren, onze mois, hurle d’impatience en voyant sa famille arriver. Depuis deux jours, elle ne l’a pas vue. Pour Sonia Flah, sa mère, ce sera la dernière visite de la semaine. Scène douloureuse mais assez banale dans cette pouponnière du 10e arrondissement de Paris, où la petite fille a été placée par la justice. Quelques moments de tendresse, une puéricultrice ouvre la porte et fait signe à la mère que son temps de visite est écoulé. Sonia repartira seule. Une situation qui dure depuis presque un an, depuis la prise charge de son enfant par un organisme de l’État. La famille Flah se bat pour récupérer sa fille et a bien du mal à comprendre les raisons de son placement. «Vous savez quand la machine administrative s’emballe… », déclare-t-elle, désabusée. Maigre consolation pour cette maman. Mais ce que redoute aujourd’hui Sonia Flah, c’est que sa fille soit placée dans une famille d’accueil. «Je sais que beaucoup d’enfants juifs sont placés dans des familles non-juives par l’OSE. Mais pour Keren c’est hors de question, ce serait la perdre une deuxième fois.»