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Un bilan
Ma fille n'a pas changée : une tête de mule, née d'une mère butée et d'un bourricot de père. Je crois que la magistrature du coin et la protection de l'enfance ont jusqu'à ce jour été particulièrement gâtés par cette affaire et des personnalités fortes. Les prêches et les comportements du pasteur, les opinions et les intrusions des psychologues, les lettres et les agissements du corbeau, les rapports et les actes des travailleurs sociaux et les paroles ainsi que les décisions des juges n'ont pas eu d'effets particuliers dans nos relations. Mais tout de même, Justine en a souffert, a disparue et est comme séquestrée depuis, ce qui dure près de 4 ans déjà, après un « placement » à l'OSE. Justine veut rentrer, ce qu'elle réclamait déjà par le passé, et nous attendons toujours son retour que nous réclamons depuis très longtemps aussi.
Justine et nous avons pu renouer sans la moindre difficulté, malgré toutes les réticences qui s'y opposaient. Il reste à présent à ressaisir le « nouveau » juge pour enfant et à réclamer encore et encore la main-levée de ce « placement durable » dont je recherche encore les motivations. Le « nouveau » juge pour enfant n'est pas dupe non plus, je pense qu'il est simplement prudent. Je dois le ressaisir, mais je ne sais pas encore quoi ni comment le lui écrire tant ses prédécesseurs m'ont par moments complètement dérouté, déboussolé.
J'ai encore foutu le bordel ces derniers temps, comme depuis plusieurs années. Je crois que j'ai toujours foutu le bordel, depuis tout petit... De nombreuses personnes l'auront remarqué ces jours-ci, certains s'en sont plaint : « pliiiize, silence » ou ses variantes tel que « ne l'écoutez pas, écoutez ma voix ! » C'est un juge qui m'avait recommandé de « foutre le bordel » alors que je dérangeais depuis longtemps déjà, par mes actes comme par mes discours.
Il s'est passé et tramé beaucoup de choses au cours de cet été. J'ai pris de nombreuses notes et j'ai encore engrangé quelques références. Il y a peu, un prix Busiris a été décerné à Franck Louvrier. Certains affirmeront qu'il est le pouvoir ou très proche, confondu peut-être. Mais rien n'est sûr dans ces sphères et je distingue très bien Franck Louvrier de notre chantre.
Avec ses prix Busiris, Maître Eolas nous amuse très souvent. Mais il faut d'abord admettre qu'avec ceux qui nous gouvernent en France, parfois bien chahutés comme avec ces pardons en trois temps qui ont porté sur la scène internationale, nous sommes bien servis. J'attends impatiemment le prochain épisode.
La phrase ou « conclusion-mystère pour clouer le bec » m'a fait sourire. Je n'ai pu penser qu'à Impostures intellectuelles, un travail conséquent que j'ai déjà cité par le passé, écrivant que Avec Internet, on n'est plus vraiment sûr de rien. Avec cette phrase « mystérieuse », on peut facilement constater combien il est aisé de convaincre et d'emporter une audience, surtout peut-être, si celle-ci est en demande.
J'ai pris quelques notes sur ce thème d'Hadopi et du dernier prix Busiris. Brendalf a eu « beau retourner la phrase [...] dans tous les sens, la triturer, extrapoler… » Il écrivait que rien n’y a fait, il affirmait ne pas comprendre.
Seb, bookworm a été plus taquin. Il a été censuré, à moins que sensuré, comme moi, ces derniers jours. Une oeuvre a été citée. Chris m'a demandé si je connaissais le film de François Truffaut, Fahrenheint 451. Seb, bookworm a souhaité nous rappeler que cette oeuvre était inspirée d'un roman de Ray Bradbury car, « après tout », écrivait-il, il faut « que la reconnaissance de la source soit partie intégrante de la construction du sens ».
Mais tout cela ne sont que des mots qui contribuent au spectacle, sur ce grand théâtre du monde, où Internet n'est qu'un territoire, un espace où grouiller et gargouiller parmi les autres. Dans ses mares, des créatures attendent impatiemment la « libération » de Clotilde Reiss. Je crois qu'un juge doit encore rendre un délibéré et qu'assez globalement, cela pourrait prendre un peu de temps.
Fred supposait que cet article publié par le Monde, un « point de vue » de Franck Louvrier, « est la voix du pouvoir ». Pour son propre commentaire, cliquer ici. Une réponse faite à Fred :
88. Le Lundi 24 août 2009 à 00:09 par Bruno
@87 par Fred
Je suis assez d’accord avec vous. Mais selon les réactions que cette tribune pourrait susciter, quelles qu’elles soient, son auteur sera aux premières lignes. Il ne pourra même pas soutenir qu’un journaliste a mal compris ou mal rapporté ses déclarations.
@87 par Fred “Franchement le coup de la dictature iranienne pour limiter le P2P… Respect.”
C’est en effet une manière de le percevoir, on mêle allègrement d’intenses émotions et des intérêts des plus divers, y compris internationaux. Oui, respect.Prix Busiris pour Franck Louvrier
Par moments, j'ai le sentiment de raconter n'importe quoi même si j'utilise un vocabulaire très courant. Pour autant, je ne suis pas prêt d'avoir un prix Busiris ; mais ça ne m'intéresse pas, je les laisse très volontiers à d'autres. On m'a dit que j'aurai des « troubles psychiques ». J'ai d'ailleurs même été détecté, je répondais à pendragon qui voulait parler chiffres... Je pense qu'après les mouchards, une V3 de Hadopi devrait prévoir aussi des bouchons.
Chez Me Eolas, des commentaires disparaissent ; je peux le comprendre. J'en garde donc encore quelques notes perso, ici, ou je peux bavarder beaucoup plus librement, même si ce n'est que tout seul.
212. Le Mercredi 26 août 2009 à 22:12 par Bruno
@180, Me Eolas répondait: “Notez aussi qu’il est plus facile de critiquer ceux qui sont au pouvoir que l’opposition actuelle…”
Tout à fait d’accord. N’est-ce pas pour cela qu’on dit que le silence est d’or? J’ai vu passer cette dépêche, elle pourrait éventuellement expliquer pourquoi certains essuient plus de critiques:
AFP, 18/08/2009 - “Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a établi les bilans annuels 2008 des chaînes de France Télévisions…” … le CSA chiffre ainsi pour les journaux à 33,5% le temps accordé à l’opposition parlementaire
Par ailleurs, ce qui circule sur le réseau n’est pas encore évalué, ni maitrisable. Ce n’est que dans le futur qu’on nous indiquera clairement où sont les tracts et où se situe la source du bon sens.
Nicolas Sarkozy poursuit sa conversion à Internet
[ 05/08/09 ] Les Echos, extrait
A mi-mandat, le chef de l'Etat affine sa stratégie Internet dans la perspective de 2012. Le site de l'Elysée sera refondu d'ici à la fin de l'année, pour devenir une « plate-forme d'échanges ». Un profil Facebook qu'il alimente régulièrement depuis quelques semaines, un site de l'Elysée converti au Web 2.0, des projets à l'UMP pour préparer 2012 : Nicolas Sarkozy a décidé d'inscrire la seconde partie de son mandat sous le signe d'Internet. Une vraie évolution pour le président de la République qui, contrairement à François Fillon ou François Bayrou, n'a jamais montré de goût personnel pour les produits high-tech.
205. Le Mercredi 26 août 2009 à 17:23 par Bruno
@204, Seb, bookworm
J’aime bien Internet, on peut depuis très longtemps et très rapidement sonder une mine d’informations. Pourvu que ça dure, j’aurai du mal à m’en passer. Je suis allé questionner l’oracle Google Books. Je lui ai soumis des mots de la phrase mystère qui cloue le bec. Il m’a trouvé “Vous êtes chef? Ce n’est pas si grave!” et “Il faut donc considérer que l’échec fait partie intégrante de la construction de la réussite.” On pourrait attribuer la source aux Shadoks: “plus ça rate, et plus on a de chances qu’un jour, ça marche”. Mais on trouve aussi certains de ces mots ailleurs.
@RG en 177 “Il risque de se passer pour ce projet de loi l’inverse de Hadopi”
Vous pensiez sûrement à Lopsi.
116. Le Jeudi 27 août 2009 à 08:13 par Bruno
@90 par pendragon “bruno, tu n’aurais pas un truc de rentrée à faire (genre les fournitures des enfants à acheter, les cahiers à couvrir ?)”
Plus j’y pense et plus je me dis que vous vous avez raison. Je vais vous laisser à discuter entre vous entre “dames de bon coeur”, de serpillères et de robinets aussi…
Juste un lien, je pense qu’il ne manquera pas d’intérêt. C’est un article de Foucault, publié il y a longtemps, dans Libé (ce “tract”): vous êtes dangereux [fr]. Je vous suggère de le lire en ayant bien à l’esprit des cas tel que celui de Marc Machin.
Tout est en place pour un « homegoroshi »
Tous aux abris, un indicateur a viré au rouge cramoisi dans le blog de Me Eolas.
Il y a quelques mois, à la cour d'appel, alors que je tendais une copie de mes conclusions au pasteur, il m'a répondu que la « polémique » ne l'intéresse pas. Aujourd'hui, je pense qu'il lui sera difficile d'y échapper. En effet, selon ce que m'a communiqué mon avocat à la cassation, le couple Clementz a maintenant une réelle opportunité pour défendre ses opinions.
Il me faut le Monde du 22, pour un point de vue au moins.
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron...
Tout va bien
Les vacances en famille se prolongent un peu. Selon le dernier jugement, elles devaient avoir un terme ce 17 août. Mais comme le pasteur et son mari sont partis en vacances, Justine reste encore avec nous pour quelques jours.
Le « nouveau » juge pour enfant souhaitait que Justine puisse préparer sa prochaine rentrée scolaire et ses affaires, pour l'internat, en Alsace. Ce ne sera donc pas vraiment possible. Justine s'est résignée à cette situation.
Par le passé, j'aurai souhaité que Justine puisse préparer correctement un voyage avec l'école. A l'époque, les professionnels de l'OSE France avaient pour mission d'organiser les vacances de Justine chez sa famille maternelle. Justine avait déjà du se résigner et se débrouiller seule pour préparer sa valise un dimanche soir, pour le lendemain.
La scolarité de Justine n'est manifestement pas bien importante pour cette « justice ».
L'internat scolaire est « un projet pour Justine » qui avait été élaboré par les professionnels de l'ARSEA et les tiers « dignes de confiance ». Selon le couple Clementz, Justine aurait depuis quelques temps des « troubles du comportement » et serait manifestement « manipulée » par son père (j'ai du mal à saisir comment ce serait possible). Justine bavarde à l'école et refuse de suivre les cours d'enseignement religieux... Au delà de ces élucubrations, je note surtout que le rapport et l'avis rendus par l'ARSEA, en juin dernier, ont une fois encore contraint le juge pour enfant de Nanterre à proroger le « placement » de Justine. Ce « placement » aurait très bien pu avoir un terme, dès la fin de cet été.
Par le passé, le corbeau de l'histoire exigeait la garde de Justine. Ca n'a pas pu se concrétiser vu le contenu du dossier d'assistance prétendue éducative, alimenté par le pasteur et le corbeau. Pour respecter un tant soi peu le dernier jugement de Nanterre, Justine prendra bientôt le train, mais pour la Lorraine et non pour l'Alsace. C'est un « arrangement » convenu avec le pasteur ; depuis que cette « justice » est saisie, le corbeau profite...
Je pense qu'il va falloir un outrage pour que cette mascarade ait enfin et très rapidement un terme. Par le passé, j'avais déjà fait un signalement avec mes moyens d'alors. Peu après, Justine disparaissait pour 3 à 4 ans. A l'époque, Justine était en colo ; je pensais qu'elle était en sécurité, dans un lieu vraiment neutre, et que nos autorités allaient réagir. Aujourd'hui, et alors que Justine sera sous peu à l'internat, je pense que peux à nouveau solliciter quelques autorités et services susceptibles de s'émouvoir un jour.
Je vais expédier quelques cartes de visites. D'ici quelques jours, il en parviendra une au Garde des vélodromes. Il en parviendra aussi une à la Direction de l'agence « France frousse ».
A la rentrée, « il faudra fermer bien plus que les écoles » ?
Hier, j'entendais quelques discours diffusés par les ondes de France Info. Depuis, je me demande où Justine ira à la rentrée, en cas de « comportement alarmiste » voire de « pandémie totale ». Si son internat scolaire venait à fermer quelques jours, elle ne souhaitera probablement pas aller séjourner au presbytère.
Je vais écrire au juge pour enfant, par précaution. « Si les circonstances l'exigeaient », Justine pourrait sauter dans un dernier TGV et profiter alors de quelques jour de plus, à la maison. La grande et la petite seront ravies.
Pour Marc Gentilini, on assiste à une "pandémie de l'indécence"
LEMONDE.FR | 06.08.09 | 20h18 • Mis à jour le 06.08.09 | 21h43
Société, 12/08/2009 à 15h06, Libé, extrait
Grippe A : «Il faudra fermer bien plus que les écoles»
Deux médecins spécialistes de la grippe réagissent aux propos du ministre de l'Education nationale qui se dit «prêt à fermer les écoles». Pour eux, le pic de l'épidémie aura bien lieu cet hiver.
Branle-bas de combat au ministère de l'Education nationale. Le ministre Luc Chatel a décidé de prendre le problème de la grippe A à bras-le-corps. Réunion d'une cellule de crise interministérielle le 18 août, circulaires envoyées à tous les préfets et recteurs d'académies: le ministre de l'Education nationale multiplie les initiatives pour anticiper le pic éventuel de l'épidémie de grippe H1N1 à la rentrée. Dans une interview accordée au Figaro, mardi, Luc Chatel dit vouloir «être prêt» en cas de pandémie totale et affirme «se préparer à toutes les éventualités». «Si les circonstances l'exigent, nous nous tiendrons prêt à fermer les établissements», avait-il déclaré.
Un plan pandémie grippale, mis au point par le gouvernement en 2004 lors des permiers cas de grippe aviaire, informe des démarches à suivre. Réédité en février dernier, ce plan draconien préconise par exemple, en cas de niveau d'alerte 6 (la France est aujourd'hui au niveau 5), de restreindre l'accès aux établissements hospitaliers, aux maisons de retraite et aux établissements pénitentiaires en plus de la fermeture des établissements d'enseignement. Le virus H1N1 est néanmoins bien moins virulent. Alors comportement alarmiste ou attitude raisonnable face à la grippe A ?
Une petite bafouille à MAM ?
Selon les magistrats professionnels de la cour d'appel de Versailles, « le nombre et la teneur » de mes correspondances annexées à ce dossier d'assistance prétendue éducative démontreraient quelque chose.
Dati pourrait avoir reçu un poussin.
J'envoie une simple carte de visite à MAM. Elle apprécierait Jean Carbonnier. Il m'arrive de le lire aussi.
Appel, pour des broutilles
J'aurai préféré faire un appel partiel, mais il me semble que ce ne serait pas possible. J'envoie donc un RAR très simple, comme me le suggèrent l'annexe au jugement ainsi que l'article 933 du NCPC, puis j'aviserais.
Le pasteur m’entend régulièrement plaider, depuis l’été 2005. Depuis la même période, il peut aussi facilement me lire, sur Internet. Il s'est donc plaint de mes écrits, en chambre du conseil uniquement. Maître Delphine Roughol, l'avocate de Justine, peut très facilement consulter le dossier construit par les juges pour enfants qui se sont succédés jusqu'à ce qu'intervienne le « nouveau », Monsieur Thierry Baranger. Cette avocate s'est également plainte de mes écrits, sur Internet ; en janvier dernier, à la cour d'appel, elle n'en menait pas bien large ; elle a pu souffler, fin mai dernier, en lisant le délibéré de la cour d'appel de Versailles.
Par le passé, le corbeau de l’histoire et sa sœur, le pasteur ou Mme Clementz, étaient comme cul et chemise ou comme compère et compagnon. En 2006, la cour d'appel l'avait elle même relevé. Aujourd’hui, ce serait moins vrai. En 2003, elles se sont toutes les deux rapprochées de l’ASE des Hauts de Seine. Le corbeau qui est elle même assistante sociale de l'ASE aurait alors souhaité avoir la garde de Justine. Comme je n’étais pas d’accord, le juge pour enfant a été saisi. Par la suite, les professionnels de l’OSE France ont travaillé avec le corbeau puis avec le pasteur. Les professionnels de l'ARSEA ont travaillé avec le pasteur et son mari, le médecin. Je m'en suis beaucoup plaint et les juges du secteur me l'ont très souvent reproché. Avec le « nouveau » juge, ça va mieux.
Fin 2003, Justine a été placée à Taverny, une « maison d'enfants » de l'OSE France. Entre 2004 et 2005, alors qu’elle était sous la responsabilité de l’OSE France, j'ai fait inscrire deux fois Justine au fichier des mineurs disparus. A la même période, la grand-mère maternelle de Justine se plaignait pour sa part de ne plus voir « Justine, sa petite fille »… les juges me l'ont aussi reproché or je n'y étais pour rien : Justine disparaissait en Moselle. Ces disparitions n’ont pas été élucidées ; mi 2006, la police me sollicitait encore à ces sujets. J’ai une vague idée de ce que Rachida Dati pourrait nous en dire.
En 2005, le juge pour enfant Anne Valentini a rendu au moins une décision qui ne m’a jamais été notifiée ; je l’ai découverte en consultant le dossier de Nanterre, au printemps 2008. A peine plus tard, ce même juge rendait encore une autre décision dont je n’ai pas pu faire appel. Fin 2005, Justine « disparaissait » finalement en Alsace, chez le pasteur d'Uhrwiller.
Aujourd'hui encore, le couple Clementz a la qualité de « tiers digne de confiance » or ce sont des « membres de la famille ». Il ne s'agit peut-être que d'une erreur de plume copiée/collée depuis 2005... Ces tiers « digne de confiance » ont des intérêts très particuliers dans les successions de la famille maternelle. D'autre part, le corbeau et des juges du secteur ont pendant longtemps cherché « beaucoup d’argent ». Certains juges chercheraient-ils encore ? Les tantes maternelles de Justine réclamaient sa garde mais semblaient aussi exiger l'administration légale de ses biens tout en calomniant à outrance son papa ; le juge des tutelles n'a pas été dupe.
Depuis quelques années, les juges pour enfant et la chambre des mineurs de Versailles me reprochent de ne plus avoir de relations avec la famille maternelle de Justine. Je n'en ai plus aucune avec le corbeau ; par le passé, il m'avait menacé puis il s'est rapproché de l'ASE des Hauts de Seine. Fin 2004, la grand-mère maternelle de Justine a résilié son abonnement téléphonique. A la mi-2005, la famille maternelle m'a fait chasser par les gendarmes et m'a encore menacé. Le pasteur avait disparu sans me laisser d'adresse ; c'est là bas que Justine a été « placée », en « un lieu tenu secret ». En 2007 et alors que tous mes « droits sur Justine » étaient suspendus, les juges m'intimaient encore de « laisser Justine tranquille » et de cesser de parler d'un « rapt ».
Aujourd'hui, le « nouveau » juge pour enfant semble exiger un terme au conflit entre moi et « la famille maternelle de Justine ». Cela me fait penser à un document publié sur le site de la cour de cassation. J'ai le sentiment qu'il suffirait que le corbeau ou le pasteur fasse encore n'importe quoi dans un proche avenir pour que « la relation père-enfant » soit à nouveau rompue. De même, je pense qu'il suffirait d'un ultime parjure de travailleur social pour que Justine « disparaisse » encore. L'instrumentalisation du « conflit parental » est un sujet aujourd'hui très bien documenté, je l'ai très sommairement évoqué, ce 9 juillet, à Nanterre.
Je pense que dans cette histoire, quelques professionnels de la protection de l'enfance ont fait montre d’une extrême naïveté ou d'une très flagrante mauvaise foi, voire des deux. Je vais aller en rediscuter un peu avec les juges de la cour d'appel puis ils pourront motiver encore, comme d'habitude. On ne change pas une équipe qui perd. J'y citerais une fois encore l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne.
Nous allons surtout bientôt ressaisir le « nouveau » juge pour enfant. Nous avons pu constater plusieurs fois maintenant qu'il ne travaille pas du tout comme ses prédécesseurs.
Un dossier « épais », « un bâton merdique »
Je vais peut-être faire appel - partiel - de cet ultime jugement rendu ce 16 juillet, par le « nouveau » juge pour enfant de Nanterre. Je m'accorde encore quelques jours avant de prendre une décision. Pour le moment, j'hésite, beaucoup, car je ne connais trop bien les usages de la cour d'appel de Versailles. Si je fais appel, je pense que ce sera sans plus pour accéder une troisième fois à la cassation, pour des broutilles.
Ce 9 juillet, l'audience s'est pour une fois très bien déroulée. En sortant du cabinet du juge, Justine était ravie de pouvoir passer l'été avec nous, en famille. Depuis, Justine a même confirmé à nouveau son souhait de rester définitivement avec nous. Mais selon « la justice », tout irait « trop vite ».
Au cours de l'audience, j'ai pu préciser encore une fois ce que je pensais du contenu de ce dossier « d'assistance éducative » : un fond diffamatoire et calomnieux, à mon encontre, au préjudice de Justine et de sa petite soeur aussi. Le « nouveau » juge qui nous est favorable depuis plusieurs mois m'a répondu qu'il statuerait avec la distance qui s'impose. Il semble bien l'avoir fait - encore une fois - ou Justine ne serait pas à la maison, en ce moment même.
En sortant du tribunal « pour enfant » et sur le chemin de la maison, j'ai expliqué à Justine que malgré ce que nous avions plaidé, ma compagne et moi, ce juge n'aurait certainement pas pu ordonner son retour immédiat et définitif. En effet, même si nos précédentes rencontres, nos échanges ainsi qu'un premier week-end en famille se sont très bien déroulés, vu la situation d'alors et vu ce qu'a construit « la justice », ce « nouveau » juge ne pouvait pas augurer du bon déroulement de ces vacances, en famille, ou de nos reprises de relations, au quotidien.
Pour le moment, Justine reste donc encore « placée ». Mais à la rentrée, elle ira en internat scolaire, en Alsace, à proximité d'Uhrwiller. L'idée de rester au domicile des tiers « dignes de confiance » ne l'enchante plus, elle en parle depuis décembre 2008 (sic). A défaut de pouvoir rentrer enfin à la maison, elle adhère aujourd'hui à l'idée d'une telle période, en internat scolaire. Une nouvelle période en « foyer de la Dass » ou même dans une autre famille d'accueil était exclue ; Justine n'en a pas du tout le profil et garde d'ailleurs de très mauvais souvenirs de Taverny aussi.
L'ARSEA et les tiers « dignes de confiance » avaient élaboré cet ultime projet d'internat « pour Justine ». Ils pensaient certainement que Justine allait rester encore longtemps « placée » en Alsace, comme depuis plusieurs années déjà ? Ce 9 juillet, le juge regrettait l'absence des « professionnels » de l'ARSEA à l'audience. J'avais moi-même regretté que l'ARSEA n'ait jamais répondu à mes convocations, dans le cadre d'un référé suspension, en juillet et septembre 2008. J'avais aussi regretté l'absence de l'ARSEA en hiver puis au printemps dernier, toujours à la cours d'appel. Manifestement, les « professionnels » de l'ARSEA ainsi que certains juges n'ont que faire des débats devant la Cour...
D'après le délibéré du 16 juillet 2009, il serait aujourd'hui « souhaitable » que le juge pour enfant de Strasbourg désigne d'autres « professionnels » que ceux de l'ARSEA. En mai et juin 2008, le juge Xavier Serrier aurait déjà pu s'apercevoir que ces « professionnels » et ces tiers « dignes de confiance » travaillaient très bizarrement. Mais à cette période, le juge Xavier Serrier semblait avoir d'autre préoccupations que celle de faire enfin évoluer cette affaire d'assistance prétendue éducative. En effet, je venais d'engager une procédure de prise à partie à l'encontre de ce même magistrat. Depuis, la cour d'appel de Versailles a fait le nécessaire pour sauver la face du juge Xavier Serrier ; c'est toujours ça ? Je pense que quelques magistrats de la cour d'appel n'ont même pas remarqué l'évolution de la situation de Justine tant ils se sont appliqués à motiver encore son « placement » au presbytère et dans le pré de l'ARSEA.
Peu avant l'audience de juillet dernier, j'ai pu consulter encore une fois le dossier du juge pour enfant. Je n'ai toujours pas pu tout lire, le dossier est « épais », même « très lourd ». J'ai pu prendre quelques photos. Des éléments versés à ce dossier par le corbeau de l'histoire sont absolument ignobles. « Diffamez, il en restera toujours quelque chose » ; je pense que c'est aussi ce qu'on enseigne aux « professionnels » de la Dass. Le « nouveau » juge arrive du 9-3 ; il a pu être d'abord choqué par le contenu de ce dossier puis vraiment surpris par les partis présents à l'audience, ce 9 juillet : un auteur et metteur en scène, un ingénieur, un pasteur, un médecin généraliste.
Une correspondance du corbeau, au dossier de Justine
Aujourd'hui, les tiers « dignes de confiance » et nous sommes priés de nous entendre, « dans l'intérêt de l'enfant », bien évidemment... Par le passé, la famille maternelle de Justine et les « professionnels » de la protection de l'enfance n'avaient jamais souhaité travailler avec moi. Bien au contraire, ils ont tout fait pour rompre « la relation père-enfant » et motiver un « placement durable » en Alsace. J'attends toujours que cette « justice » justifie son travail et l'obstination qu'elle a eu à me noircir, à outrance. Le « nouveau » juge ne connait pas les détails du dossier, construit sur plusieurs années, il ne pourrait pas distinguer le vrai du faux ; à l'audience du 9 juillet, nous n'aurions pas pu débattre de tout ce passé, nous devions discuter de l'avenir.
Pendant trois à quatre années, Justine a été privée de toutes relations avec sa famille et ses amis en région parisienne. Le substitut Felicis, l'ASE des Hauts de Seine, les professionnels de l'ARSEA, les professionnels de l'OSE France, le pasteur d'Uhrwiller et le corbeau de l'histoire auraient-ils quelques explications à avancer, en public ?
En mai 2008, personne n'avait osé répondre aux journalistes qui me suivaient au tribunal pour enfant de Nanterre, pour Faits divers le mag, sur France 2. Au cours de l'audience, en 2008, le substitut Felicis avait tenté de m'intimider, le pasteur d'Uhrwiller m'apprenait qu'il envisageait de faire « supprimer » mon blog et le juge Xavier Serrier m'intimait lui-même de le faire disparaitre de la toile, puis de me taire. En quoi ce blog ou mes discours en public posent-ils tant problèmes à cette « justice » à huis clos et au dossier si difficilement accessible aux parents ?
Des « psychologues » pourraient souhaiter me répondre. Je les invite à commenter d'abord un cas clinique.