Un petit pas
Avec la DDASS, tout semble n'être qu'une histoire de petits pas. Dans un sens, dont au gré de scandales, puis ensuite dans d'autres sens, lorsque les attentions se relâchent. Quelque chose doit maintenant encore changer, un jour, si les bonnes volontés persistent, « et si les moyens suivent », ajouteront encore les professionnels.
Des tweets qui complètent ce que je publiais en 2013, Les carences massives de la protection de l'enfance :
#LOL pic.twitter.com/PkHam8u4Xt
— Bruno Kant (@bkant) September 23, 2019
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Sceptique
Les Parisiens n'ont pas bronché. Les journalistes de là bas non plus. Parmi ces derniers, il existe pourtant quelques experts en justice et en protection de l'enfance. Parmi ceux là, aussi des experts qui s'étaient totalement désintéressés de l'affaire Agnès Marin, un couac, ou de Matthieu, ce tout premier mineur condamné à la perpétuité à perpet...
Comme s'il n'était pas possible pour certaines voix et plumes ou Grands reporters de papoter de dérives et d'abus commis sinon encouragés et espérés par des magistrats. Je l'avais bien perçu à l'occasion d'un ping-pong avec Pascale Robert-Diard, alors du Monde. Il y a des choses dont on ne nous parlera jamais dans les journaux. #tabou
Me Michel Amas s'est donc un peu exprimé, sur le net #buzz puis avec le concours de ces journaux et d'une radio d'ailleurs, quelques médias du sud seulement. S'est exprimé soutenu par le barreau de Marseille, qui ne s'est lui même pas privé de piquer les « citadelles » - toute allusion à Paris ou ce linge noir là serait purement fortuite.
Je suis sceptique. Je n'y croyais que très peu et je n'y crois plus que de moins en moins, vu l'absence de réactions, de vraies réactions. Me Amas crie, mais il n'y a pas de relais (ce que je peux aisément m'expliquer). Me Amas envisagerait de proposer quelque chose avec Jean Lassalle. Deux individus qui me semblent être extrêmement isolés, peu soutenus ou suivis hors le sud de la france, même si beaucoup grouillent de partout sur les réseaux sociaux.
Bien voir un lapin, sortit d'un chapeau, ou le rapport. Hop, un avis, qui va emporter l'opinion du magistrat. L'enfant lui même choqué. Puis le juge, comme un père Noël, qui ferait plaisir aux #educspé à tous les coups. #avocats #ASE https://t.co/lMHoB27Ma6
— Bruno Kant (@bkant) September 22, 2019
Un essai clinique « sauvage », mené illégalement
J'avais été très surpris puis vite affligé par ce qui se passait à Taverny, par la pratique, par les théories et le travail des « professionnels » de l'OSE France (Oeuvre de Secours aux Enfants), par tout ce qui se tramait et que la magistrature cautionnait. Puis je pouvais constater que ça indifférait tout le monde, ou presque. Jusque dans leurs publications, ces travailleurs sociaux pouvaient pourtant paraitre suspects - « irréprochables », insisteront encore les magistrats :
Un enfant malade ou blessé chez eux, fréquemment, les travailleurs sociaux le font disparaitre, puis avec les juges pour enfant, l'approbation du parquet ainsi que de la cour d'appel, ces oies, ils envoient le père chez le psychiatre, plutôt que l'enfant chez le médecin et pour des soins. Ca ne vous laisserait pas pantois, vous aussi ? #altmed
Quelques oies... |
On nous rappelle maintenant que des recherches ou travaux de ce genre devraient être encadrés. Mais ce n'est peut être pas le cas lorsqu'il s'agit simplement d'enfants en MECS ou de « dits cas sociaux » confiés à la DDASS :
A l'époque, seule la MIVILUDES, ces spécialistes en pratiques sectaires ou déviantes, pourrait m'avoir lu. « Comprenant bien vos inquiétudes, et vos interrogations, nous sommes au regret » ; au regret, eux aussi ; à me laisser me démerder alors avec le système archaïque et barbare que décrit aujourd'hui, à son tour, Me Michel Amas :
Tout est pervertit, inversé, avec la DDASS et dans ses huis clos. La famille maternelle laisse crever la mère? La magistrature prive ensuite l'enfant de son père, la donne à ses tantes maternelles. https://t.co/dtA8CKXKCK https://t.co/eL0iFb4evD
— Bruno Kant (@bkant) September 19, 2019
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Marseille : « les avocats » au secours de l'enfance en danger
On en compterait maintenant trois. Selon 20 Minutes, Me Yves Moraine (maire LR des 6e et 8e arrondissements) et Me Yann Arnoux-Pollak, bâtonnier du barreau de Marseille, se sont ralliés à l'appel ou aux cris de Me Michel Amas.
« Si, nous, les avocats, nous ne nous levons pas, jetons les robes ! », peut-on lire sur la Provence. J'attends que d'autres s'expriment à leur tour, à ces mêmes sujets. Les Parisiens n'ont encore rien lâché pour la presse ? Ils pourraient avoir d'autres soucis, priorités ou combats depuis la rentrée, tel que la défense de leurs retraites...
Pour le moment, je n'ai pas vu de proposition ou projet de loi. Juste des « diatribes », puis un pamphlet, mais limpides. « face au juge des enfants qui souvent ne répond pas, "ni expertise, ni confrontation, ni appel encadré". "Les parents ont moins de droits qu'un individu suspecté d'un crime", martèle Me Amas. Enfant déstabilisé, changé d'école, privé de ses copains, de ses activités extrascolaires, de soins dentaires: le sort réservé à ces enfants placés est d'une rare violence, assure Me Amas. » Si j'ai bien lu 20 Minutes, leur récente conférence de presse a pu être modérée par Me Arnoux-Pollak ; mais le fond semble cependant rester tout à fait similaire.
Une « lettre » aurait maintenant été envoyée à Macron. « Aussi, la proposition de loi vise à réduire les délais d’instruction et obliger le magistrat à répondre aux demandes des parties dans un délai d’un mois. Elle espère aussi contraindre les services de la protection de l’enfance de déposer leur rapport avant l’audience. `'Au pénal, on peut donner des pièces, se défendre, là j’ai plaidé des centaines de fois, et ce rapport je ne l’ai jamais eu avant l’audience", se désole Me Amas pour qui `'le huis clos ne protège pas l’enfant mais les juges." Plus diplomate, Yann Arnoux-Pollak, bâtonnier du barreau de Marseille, appuie la démarche en soulignant que `'si on veut que les juges puissent faire leur travail, il faut leur en donner les moyens". Reste à savoir si les parlementaires vont également se saisir du texte. »
Ces avocats Marseillais sont à deux doigs d'inventer le contradictoire en assistance éducative, ainsi que la sommation de juger. « Ca existe, et tout fonctionne très bien, on y veille ! », poursuivront d'une voix Dalloz, les travailleurs sociaux ainsi que l'AFMJF (Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille). D'expérience, personnelle et longue, le contradictoire, le respect de ses règles et principes, existe bien chez le JAF, mais pas du tout chez le juge des enfants, ni d'ailleurs chez le juge des tutelles ; chez le juge des libertés, en matière assez voisine, privative de liberté, en psychiatrie, c'est assez borderline également... mais ce dernier point n'est pas trop le sujet du moment.
« `'Les parents d’enfants placés n’ont pas moins de droits que les autres, ils n’en ont aucun", dénonce l’avocat. Il a depuis défendu dans toute la France 300 dossiers de ce type et, à chaque fois, il dit se confronter au même couperet : `'Il y a une présomption de culpabilité qui pèse immédiatement sur les parents. Et cette défiance se traduit par l’absence totale de moyens donnés aux parents de pouvoir se défendre et d’être acteurs de la procédure." » Il est tout à fait crédible, Me Amas. Dans cette matière, où la justice est rendue par des inhumains et des sauvages, tout exercice légitime d'un droit banal tel que l'appel vous est même renvoyé à la figure et présenté comme ayant été abusif.
Dans des écrits de Me Amas, entre quelques autres détails, je remarque que publier dans un blog ou sur les réseaux sociaux serait maintenant un « délit pénal ». C'est nouveau, ce bouleversement ou cette perversion des règles de 1881, un projet de loi du silence a été approuvé ? Ou c'est propre au barreau et ressort de Marseille, on doit s'y taire comme tout bon bavard ou fonctionnaire, sinon on fini à l'écart, paria, au ban, voire en geôle ? Lorsqu'ils râlaient à huis-clos, j'y percevais pour ma part d'ultimes abus des magistrats et des travailleurs sociaux, qui plutôt que de faire saisir une 17ième en ajoutaient aux palabres, à leurs éructations, aux élucubrations et au fiel déjà au dossier d'assistance dite éducative.
Mais Me Amas a aussi pour réputation d'être un bon pitre à ses heures. En nous parlant ici de « délit pénal », en nous intimant ainsi de nous taire, de ne jamais discuter avec des journalistes non plus donc, l'avocat a peu être simplement souhaité piquer un peu les « professionnels » de la DDASS. « ... et tout cela va être jeté sur Internet et les réseaux sociaux par les parents qui pensent bien faire. Certains iront plus loin encore et joindrons le nom de l’assistante sociale, du juge, de la chef de service. Ces là dégâts aussi seront irréparables, car ils vont briser le lien de confiance qui n’existait déjà pas. Chaque action étant en soit un délit pénal. Le lien de travail, lui va être dès lors immédiatement rompu avec les services sociaux. Une fois que ce lien est rompu, aucun travail n’est fait et le placement se perpétue de six mois en six mois, d’année en année, `'... parce que avec Madame ou Monsieur on ne peut pas travailler..." »
On fait quoi, lorsque ces gens (parfaitement péjoratif) n'ont de toute façons aucune intention de travailler un jour avec « Madame et Monsieur » ou la famille, et lorsqu'ils ne nourrissent jamais d'autre projet ou objectif que celui de prélever puis de partir avec un enfant de la fratrie, ce tout en construisant obstinément et de toutes pièces un dossier légitimant un rapt de mineur ? On publie, on documente ce qu'ils font, leurs méthodes, leurs agissements et bassesses, leur radieux travail. A ce propos justement, sur Twitter, on vient de me suggérer de revenir un jour sur la pratique et les théories de Richard Josefsberg, de l'OSE (Oeuvre de Secours aux Enfants), de les croiser à nouveau avec des ouvrages tels que sur les sectes ainsi que avec Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi...
A l'époque, je publiais des choses de ce genre. Et plutôt que de m'attaquer alors au motif de diffamation publique, et pour défendre ses théories, Josefsbeg avait donc fait le choix de calomnier auprès de la Cour. pic.twitter.com/HugLBtKTxY
— Bruno Kant (@bkant) September 17, 2019
Appel à candidats
Ca coûte rien, deux à trois tweets encore, dans un néant toujours autant abyssal. Qui d'autre que Janois, Amas et les Verdier ? Quelqu'un d'autre a un peu d'expérience en matière d'assistance éducative ? Pour RT, c'est là...
C'est un appel à candidature, mais d'expérimentés, pas pour leur business https://t.co/TeLih8wot3
— Bruno Kant (@bkant) September 11, 2019
Curieuse insistance, d'un éducateur parmi d'autres
Soit il s'agit encore de mauvaise foi, elle peut être suspectée ou présumée à l'occasion de toute publication ; mais ne voyons pas le mal ou le troll partout. Soit il s'agit plus simplement d'une jeunesse parfaitement inexpérimentée qui se contente de rabâcher les poncifs, les laïus, les vérités, la propagande des aînés, dont celle de l'AFMJF.
« Laisse moi t'éclairer convenablement. » « Si c'est ainsi, tu as été vraiment trop idiot ou bien mal conseillé. » « Avais tu un avocat ? File vite en trouver un ! » « Si t'es pas content, vas donc faire appel. » « Puis pense à consulter le dossier. » « Mais surtout, tout étant complexe ou t’étant inaccessible, cours solliciter un avocat. »
Aujourd'hui, et ici, je n'ai pas davantage de temps à consacrer à ces tweets d'un membre du Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE) et « éducateur spécialisé en alternance, il fera du droit « quand il en aura les moyens ». Pas plus le temps d'aller fouiller et lire ce qu'il aurait récemment envoyé encore.
Par ici : https://twitter.com/LyesLouffok/status/1123519401620312064
Par là : https://twitter.com/LyesLouffok/status/1123520497948528642
Puis par ici : https://twitter.com/LyesLouffok/status/1123521360221831168
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Des romans et de beaux films
Edit... Finalement, l'histoire de Louna (le téléfilm, voir plus bas) est tout à fait simple et celle d'un expérimenté, d'un médecin, d'un sachant tellement mieux que quiconque, d'un savant, d'un grand professeur de CHU, qui serait tout à fait obtus, genre incapable de reconnaitre que un moteur unidirectionnel de type Lavet peut tourner dans les deux sens... Et les magistrats l'ont suivi, comme des oies. « On n'avait historiquement jamais publié ou constaté autre chose. » D'accord. Louna, des totalement tordus, le téléfilm est parfaitement crédible : « choisissez, entre votre fille et votre mari ». Curieux qu'on ne crève pas plus que ça les pneus aux Territoriaux qui arrivent pour disparaitre avec un enfant.
Depuis très longtemps, je me dis que les tribunaux ne servent essentiellement qu'à y pousser quelques tirades auprès des juges ou pour en rapporter du papier, matière à partir de laquelle des plumes, des polémistes et des vidéastes pourront nous produire des papiers encore, des romans ainsi que des films. Des distractions pour tous les gouts.
Pour son récent bouquin, Moix se serait inspiré ou aurait relaté des fait l'ayant profondément marqué dans son enfance. Selon son avocat, il y aura des suites, dans un tribunal, où il compterait apporter des « preuves » irréfutables, quelques témoignages, qui conforteront tout ce que Moix nous a relaté... Pas de Goncourt en vue pour le moment.
Le « Dreyfus » de Polanski s'est finalement imposé, « a forcé le respect de la presse et des professionnels », reçoit le Grand prix du jury. « Je connais bon nombre de mécanismes de persécution qui sont à l'oeuvre dans ce film et que cela m'a évidemment inspiré », disait Polanski dans une interview avec l'écrivain Pascal Bruckner. Certainement un bon film, sur l'affaire Dreyfus ou de Polanski, au vécu et passé qu'on lui connait.
Dans l'actu du moment, j'ai repéré « Jamais sans toi, Louna », des parents accusés, un livre, un téléfilm. « Leur enfer quand, accusés à tort de maltraitance, on leur a retiré leur fille en 2012. » « Le mutisme des médecins et les faux pas des services sociaux qui n'ont pas voulu entendre qu'elle était atteinte de la même maladie orpheline que sa mère, l'emballement de la machine judiciaire, un procès… » « Voilà leur histoire adaptée en un téléfilm poignant (ce lundi soir à 21 heures sur TF1) », nous dit le Parisien.
Ca inspire tout le monde, ces histoires, Ingrid Chauvin qui cherche ou cherchait désespérément à adopter également. On pourrait en penser que le malheur des uns dépeint par ces oeuvres et docu-fictions, puis ressassé, finira par faire le bonheur de beaucoup... « Elle a relayé des témoignages effroyables d'enfants et de professionnels travaillant dans des foyers... » « Mais où se trouve la protection de l’enfance en France ! À quand une réelle considération envers ces enfants qui ne demandent qu’une chose, être aimés et avant tout respectés… j’ai honte de ce système ». Des élus pourraient l'avoir bien reçue. « On a des échecs au niveau de la politique de l'enfance, avec un taux d'échec aux études, une majorité non négligeable qui finissent à la rue. » « Jusqu'à présent, pour être adopté, il faut qu'un enfant soit abandonné ou qu'il y ait une notion de délaissement de ses parents. Quand le parent a une maladie psychiatrique qui ne lui permettra pas de toute sa vie de s'occuper de son enfant, il faut qu'on crée un statut particulier pour que cet enfant puisse être adopté ». Des avis absolument quelconques de travailleurs sociaux, de psychologues ou de psychiatres, puis les adoptants finiront vite tous comblés. Les parents pourront toujours faire appel et espérer... ou revoir In Sachen Kaminski, un téléfilm de 2005, ou l'affaire Kutzner c/Allemagne, 26 février 2002, 46544/99.
« On va regarder si tout est mis en œuvre, dans les départements, pour que les enfants pour qui la meilleure solution se trouve être l'adoption trouvent une famille », résume Monique Limon. « Ce travail sera mené avec les départements, en gardant avant tout en tête l'intérêt supérieur de l'enfant et son projet de vie », complète Corinne Imbert. Le gouvernement veut améliorer le système de l'adoption, peut-on lire sur le Monde... « L'un des objectifs de la mission est de faire remonter les informations des départements, de façon à identifier les leviers permettant de fluidifier l'adoption », explique le secrétaire d'Etat, Adrien Taquet. Peut-être revoir aussi Les enfants volés/perdus d'Angleterre.
Puis il y a 55 steps, que je viens de découvrir, l'histoire « vrai » d'une avocate défendant une schizophrène, qui contestait les traitements que lui infligeaient les psychiatres. Une patiente d'un hôpital de San Francisco, mais la trame n'est pas très éloignée de ce que j'avais pu observer au printemps 2013, à l'hôpital Paul-Giraud, à quelques minutes de Paris. « Ce que nous voulons, c'est une prise en charge adaptée et concertée... et que les patients en capacité aient la possibilité de formuler leurs choix... beaucoup de gens atteints de troubles mentaux sont extrêmement lucides dans certains domaines... » J'avais donné toutes les billes à une jeune femme, là bas, à Paul Giraud, dont les billes pour saisir un juge et se faire assister par un avocat ; puis elle avait rapidement finie plus en contact avec ses proches, libre et sous traitement, finalement en famille même, plutôt que maintenue sous traitement et sous contrainte, ainsi que interdite par les psychiatres de tous contacts avec son nourrisson.
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« Un avocat » dénonce maintenant les ravages de la justice pour enfants
Depuis cet été, les déclarations d'un avocat de Marseille suscitent un peu de bruit sur les réseaux sociaux et jusque dans des journaux. Maître Michel Amas débute en cette matière, on dirait... « Lassé [NDLR : déjà ?] par la difficulté de sa mission, il a décidé de dénoncer "ce qu'il se passe dans le secret du bureau des juges pour enfants". "Rien n'est plus violent que ce que je vis depuis un an dans le cabinet des juges pour enfants", assure-t-il à franceinfo, une semaine après avoir lancé un cri d'alarme sur Twitter. »
C'est sur Facebook que ses vidéos semblent avoir cumulé des vues, des milliers, des millions... et à ce jour, quelques 131 250 partages, là bas. Sur Twitter, il est possible de trouver quelques réactions de la faune aussi.
Ce que cet avocat raconte a pu en interpeller plus d'un. Il aurait maintenant pour ambition de préparer puis de soumettre un projet de loi. « L'avocat déplore ainsi le fait que les parents aient du mal à faire entendre leur voix dans ce genre de procédure. » « "Parce qu'ils sont dans le bureau du juge, ils sont considérés coupables", regrette-t-il. » Pour le moment, je n'ai pas remarqué de vrais réactions de ses pairs, ni de personne d'autre de ces milieux d’ailleurs, l'ASE ou cette DDASS et ces prétoires. Reste à attendre, d'éventuelles suites.
Coup de gueule de Michel Amas, avocat au barreau de Marseille, très remonté après une audience devant le juge des enfants où le sort de quatre enfants est en jeu.
La morgue des services d’aide sociale à l’enfance qu’il décrit doit nous interroger.
pic.twitter.com/qGD9e8OWUH— Patrice Reviron (@PatriceReviron) July 18, 2019
Par vidéos en ligne, puis par voie de presse, trois articles ou plus à ce jour, il insiste, après avoir sillonné « la France, de Mulhouse à Cahors, de Marseille à Mont-de-Marsan, de Versailles à Mâcon pour "aider des parents à récupérer leurs enfants". » Le ressort de Versailles n'a toujours pas changé, il statue toujours comme dans un bureau, comme sous l'Ancien régime, voire comme au bas moyen-âge ? Le code noir est encore en pleine vigueur ?
« Pour Me Amas, à chaque audience les jeux sont déjà faits [NDLR : on pourra évidemment toujours faire appel et même davantage], le représentant des parents "n'a pas d'armes pour les aider". "Aujourd'hui, nous ne sommes pas acteurs de la procédure. Les parents n'ont aucun moyen de défense et les enfants en danger ont moins de droit qu'un terroriste". » Rien n'a changé...
« "L'un des problèmes aujourd'hui, c'est que personne ne parle de cette situation et des problèmes de cette justice. Il n'y pas de public, pas de presse lors des audiences. Et puis les parents ont honte, donc certains ne prennent pas d'avocat"... le marseillais officie depuis le 12 septembre 2018 auprès de parents, "à 90% des femmes seules" pour tenter de récupérer leurs enfants. » Rien n'a dû changer ces 20 dernières années.
Quand je lis France 3 et des situations ou des histoires dépeintes par Me Amas, je me dis qu'en 20 à 30 ans, rien n'a changé, les foyers de la DDASS n'ont pas changés non plus. « 8 jours après le placement, l'une de ses filles âgées de 16 ans est agressée sexuellement. Un mois après, sa fille de 14 ans subit elle aussi une agression sexuelle. Ses enfants sont fréquemment victimes de coups, d'agressions physiques ou verbales. Ces derniers jours, Irina* et Marie*, deux de ses filles ont fugué. "C'est un véritable calvaire. Mes enfants sont clairement en danger et les magistrats et les assistances sociales ne font rien. Mon crime est d'être un papa veuf avec 5 enfants". »
En juin, dans la revue Direction[s], « La référence des directeurs et cadres du secteur #social #médicosocial », un mensuel confidentiel des Editions Légistlative, une tribune nous confirmait bien que dans les foyers et les familles d'accueil de l'ASE, tout reste à défricher aussi. « Le documentaire [Enfants placés : les sacrifiés de la République] aura au moins remis en lumière cette réalité glaçante. Les établissements peuvent, parfois, mettre des mineurs en danger. La Haute Autorité de santé (HAS) l’a d’ailleurs rappelé de manière étayée, en publiant en février les résultats d’une enquête sur la bientraitance, menée notamment auprès d’établissements de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Près d’un répondant sur dix a relevé, en 2015, au moins un incident de violence perpétrée par un professionnel sur un mineur. Quant aux agressions commises par des jeunes contre le personnel, elles s’avèrent plus courantes encore – au moins une fois dans plus de cinq structures sur dix. La proportion était similaire pour les violences entre mineurs eux-mêmes. » « Et si des violences se révèlent ? Il revient déjà au directeur de se conformer à la loi... »
Vers 2005, « se conformer à la loi... » consistait pour la Direction ou ces professionnels de la DDASS à expédier un rapport encore chargé et fallacieux au juge des enfants ; puis ce dernier, comme à la botte ou servile, suspendait « durablement » les droits de visite et éloignait l'enfant, en un lieu tenu « secret ». Une façon radicale et facile pour ces milieux de balayer sous le tapis, de s'épargner des débats houleux et sensibles, une façon aisée pour eux comme pour les magistrats d'alors d'échapper au scandale. Je n'ai aucune raison de croire qu'il existerait des professionnels ayant bien meilleure âme ou conscience. A l'époque puis les années qui ont suivies, tout le monde a fermé les yeux, s'est tût.
Prévention, repérage, accompagnement ... A lire dans le dernier mensuel de @Directions_fr, notre enquête sur les pistes pour déjouer les violences dans la #ProtectionDeLEnfance https://t.co/AoZmkVx44M par @olbonnin pic.twitter.com/Lc8LPjO3xw
— Direction[s] (@Directions_fr) June 11, 2019
« Yann Moix, c'est fini... Trouve un autre rocher... »
J'ai cet air de Jean-Louis Aubert en tête, Yann Moix ou « Voilà c'est fini On a tant ressassé Les mêmes théories On a tellement tiré Chacun de notre côté ». « Et fais gaffe à l'amour... » Le pire qui pourrait lui arriver maintenant, ce serait de craquer pour une étagère de 50 ans, puis que ce ne soit jamais réciproque ? En tous cas, vu les mots lus sur le Monde, ceux lâchés par Ruquier, hilare, ceux twittés par la LICRA et ce qui me semble être un grand silence du CRIF, je crois qu'on ne le reverra et ne l'entendra plus avant un certain temps. Qu'il pourrait consacrer à sa littérature.
J'avais d'autres choses à ajouter, ici. Un jour, peut-être.
L’antisémitisme et le négationnisme défigurent tous ceux qui le propagent.Yann Moix s’est vautré dans la boue de la haine des Juifs. Voilà qui devrait l’inviter à la discrétion, à la méditation et à la retenue en pensant aux condamnations judiciaires auxquelles il a échappé https://t.co/Dspl47O1F8
— LICRA (@_LICRA_) August 28, 2019
D'autres ont aussi prôné l'erreur de jeunesse pour des faits moins dégueulasses. Ils ont fini déchiqueté dans une corbeille (avec crachats sur les morceaux), eux et tous ceux qui leur ont serré la pince depuis la maternelle. Si on passe ça à ce type, il y a du monde à réhabiliter https://t.co/srI9yRrY6T
— Ramsès Kefi (@Rkefi) August 27, 2019
« Déchirures de familles », le replay
« Lors d'un divorce qui implique un parent allemand, la justice lui accorde toujours la garde des enfants. » Ce 24 mai, France 3 région Lorraine ou Gand-Est exposait 3 bonnes raisons de regarder « Déchirures de familles », un documentaire de Françoise Schöller et Christophe Busché. « 1 - Compatir au chagrin des parents. » « 2 - Tenter de comprendre un système qui nous dépasse. » « 3 - Reprendre confiance dans les institutions. »
La diffusion de ce documentaire était tardive, après le Soir 3 seulement, et pouvait être très géolocalisée. En tous cas, pour Paris, on nous annonçait la diffusion de « Amours au pluriel », de Vassili Silovic. « Rencontre avec des polyamoureux, qui assument de vivre plusieurs histoires d'amour en même temps, et de manière consentie entre partenaires. » Couchez ! Faites des enfants ! Pour le reste ou la suite, on découvre toujours assez tôt. « Déchirures de familles », « à chaque fois, un jugement qui, systématiquement, accorde tous les droits au parent allemand » :
« Qui sommes nous ? - Alsace » - « Déchirures de familles », de source France•TV
Toujours, toutes les oreilles et droits aux travailleurs sociaux, ainsi que tous les égards et faveurs au pasteur d'Urhwiller et à sa soeur, ça me rappelle quelque chose. Mais l'Alsace et le Grand-Est ne sont plus en Allemagne, depuis longtemps, je crois. Et c'était à Nanterre et à Versailles, ainsi que entre Paris, les Hauts-de-Seine et puis Taverny où tout s'était ficelé. L'Occupation, c'est déjà lointain ; normalement. Versailles, où l'appel était impossible, méritait bien son titre de cour de confirmation ; « je n'ai jamais été désavouée », me confiait bien en audience une juge pour enfant de Nanterre...
A plus d'un moment, ce documentaire de Schöller et Busché me fait bondir du fait d'échos et de similitudes avec ce qui s'est passé ou ce qui a été bricolé sur le seul territoire Français. Je prend note que les gens de robe Allemands entendraient justifier aisément leurs diverses ou inique pratique et l'intégralité de leurs décisions... « analysez les, finement », d'accord, on va faire comme ça. Puis on conclura que il pourrait juste y avoir à travailler des formes ?
Mai passe. Et comme d'habitude depuis quelques années, c'était une période au cours de laquelle nous discutions un peu d'enfants disparus et de toutes ces situations difficiles, beaucoup de celles qui s'enlisent et qui n'avancent plus depuis des années, sinon depuis des décennies, un peu aussi de celles qui sont plus rapidement résolues. Je n'ai pas souvenir que à cette période, nous ayons un jour parlé de Kalinka, la fille de Bamberski, ni vraiment d'autres choses ou de situations sans grand rapport avec ces « déchirures de familles ». Autour du 25 mai, on discute plutôt et simplement de fugues, d'enlèvements parentaux et de disparitions inquiétantes. Les acteurs majeurs étant généralement ceux qui sont dans la merde jusqu'au cou, ceux qui les entourent ainsi que ceux qui sont sollicités (police, justice, ministères, hotlines, ...).
Ce 26 mai 2019, les Dernières Nouvelles d'Alsace nous ont annoncé que « l'autre jour », à l'école d'ostéopathie Oscar de Strasbourg, un nouvel espace ainsi que une soirée ont été dédiées « à la mémoire d'une jeune élève disparue l'an dernier, Carla Clementz. » Il peut s'agir d'un choix éditorial. Il faut bien qu'on discute également un peu de ces « disparus » là et de difficultés ou de douleurs que ça suscite... Et puis pourquoi pas aussi « de la considération de l'ostéopathie par l'univers de la médecine » ; on parle bien beaucoup de l'homéopathie. Une « cérémonie marquée par le deuil » au cours de laquelle le pasteur et son mari le généraliste se sont exprimés « publiquement ».
Pour Faits divers, le mag, et France 2, en mai 2008, pour un reportage télé de 30 minutes, les Clemetz ou « la famille d'accueil » n'avaient strictement rien à dire aux journalistes. Fin octobre 2010 et alors que « la famille d'acceuil » avait perdu devant la cour de cassation, j'avais évidemment téléphoné aux Dernières Nouvelles d'Alsace ; mais un journaliste du secteur de Haguenau m'avait fait comprendre que le sujet ne les intéressaient pas du tout ; un choix éditorial ; à l'époque, j'en concluais que ce journal ne publie que des articles qui plaisent au pasteur et au généraliste.
Un nouvel espace nommé Carla Clementz https://t.co/FXdE7fflR2 #Strasbourg #Alsace pic.twitter.com/IG03HiJj1Z
— StrassFeed (@StrassFeed) May 26, 2019
Suisse : « des psys hors sérail dénoncent une utilisation abusive de leur art »
Le sujet ou cet edito récent du Temps m'inspire, un billet que je rédigerais encore une fois à l'occasion. D'une part, car il faudrait manifestement se taire en Suisse aussi, d'autre part, pour les utilisations abusives et sectaires de la psychiatrie, notamment par les juges pour enfants et les travailleurs sociaux. Je ne suis pas pressé ni motivé pour en ajouter davantage, maintenant, ici ; ce que j'ai publié étant souvent lu mais n'ayant jamais fait réagir grand monde.
Pour patienter, lire Le démariage. Justice et vie privée, une ancienne étude de dossiers de divorces, mais qui semblait encore d'actualité toutes ces années passées. Le magistrat du siège manque d'arguments pour motiver ou imposer ses décisions ? Aucun soucis, il convie alors le psychologue, le pédopsychologue et le psychiatre. « Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de `'l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240
Quelques mots picorés dans un avis ou des conclusions d'un spécialiste faisant indiscutablement autorité, puis tout et n'importe quoi paraitra parfaitement motivé, acceptable, surtout si c'est approuvé par un juge. Pour en rire encore, s'intéresser à nouveau à la fameuse fausse psy. « `'Ce travail me plaisait énormément. J'ai été ambitieuse, je ne savais plus comment m'arrêter. J'ai dû faire beaucoup de mal", reconnaît Régine Labeur, 55 ans, des sanglots dans la voix. Entre 2004 et 2009, elle a berné toute l'institution judiciaire sur le ressort de la cour d'appel de Bordeaux en se faisant passer pour un expert psychologue. Magistrats et fonctionnaires de Périgueux, où elle travaillait, n'y ont vu que du feu. » • la suite, sur la Dépèche... « Dans ces rapports, la fausse experte égratigne des victimes et draine des diagnostics tronqués. Ainsi, une mère se voit retirer la garde de ses enfants sur la base de ses conclusions. Une victime d'agression sexuelle voit son affaire classée à la suite de ses rapports, dont le travail est `'basé sur des connaissances superficielles", observe un vrai expert. `'Il y a des filtres judiciaires qui n'ont pas fonctionné", s'étonne l'avocat de la prévenue, Michel Nunez. »
Encore du Suisse https://t.co/y3GPLBPlPx pic.twitter.com/oa7zfDMQyJ
— Bruno Kant (@bkant) May 27, 2019
En France, il doit au moins y avoir deux sortes de juges. Ceux subordonnés aux experts et ceux qui vont solliciter les experts jusqu'à ce qu'ils lâchent un avis qui leurs plait. https://t.co/miGQrhVdGr
— Bruno Kant (@bkant) May 27, 2019
Enfants confisqués au Japon : le calvaire des parents français
A la première vidéo que je repère, par CNews, suite à cette journée « enfants disparus et accompagnement des proches » organisée par Droit d'Enfance ou le 116 000, je commence à sourire. Une femme témoigne, parle d'une fugue... puis surtout, un grand-père témoigne, nous parle d'enfants « soutirés » par une mère Japonaise. C'est la règle, au japon, dure, lapidaire, radicale, bien connue depuis un moment déjà. « Mon fils n'a plus d'accès à ses enfants, ne sait pas où ils se trouvent, ne sait pas comment ils vont, les autorités Japonaises acceptent cette situation » :
Ces situations exotiques peuvent donc manifestement être facilement entendues par le 116 000, nos travailleurs sociaux et nos ministères. Des situations qui pointent ici du doigt les Nippons, ces saletés qui n'appliquent d'aucune façon les standards que nous, Français, approuvons. On en lit plus sur lepetitjournal.com dans sa rubrique Expat-Politique :
C'est tout à fait similaire à la politique et aux pratiques qui étaient en vigueur à Nanterre, en France, ces années passées. « Accepte ce qu'exigent les tantes maternelles de ta fille, la garde de ton ainée, abandonne leur enfin cette gamine. Arrête de te plaindre des travailleurs sociaux. Arrête de solliciter les autorités pour ce qui se passe à la MECS de Taverny, et pour ce que font ces travailleurs là. Arrête d'écrire partout et de tout exposer. Supprime ton blog. Accepte que ta fille disparaisse chez ces tantes. Accepte de ne plus avoir le droit de communiquer avec elle, d'aucune façon, et de ne plus en avoir la moindre nouvelle. Cesse d'interpeller les journalistes. Arrête de faire appel et de contester nos jugements. N'autorise surtout pas la diffusion du reportage Faits divers, le mag, sur France 2. » Le résultat là et tout ce qui a ensuite encore suivi a été documenté en long et en large, dans ce blog, où je n'ai jamais rien supprimé. Mais c'est moins Nippon, ce que je décris est davantage d'inspiration soviétique. Ces derniers, les soviétiques ou ces autres saloperies, avaient recours à la psychiatrie pour discréditer quiconque s'opposait de trop. Si ce n'était pas Soviétique, c'était un franc mix Sino-Soviétique, entre manipulations de toutes natures et recours à la psychiatrie, tout ce que l'occident décriait dans les années 60 à 80.
Les abus de la psychiatrie, depuis 1838, tout le monde pourrait connaitre ; un bon avis, d'où qu'il vienne et quel qu’il soit, basta, « pas de contestations ! » Sur les pratiques Chinoises dont ont pu s'inspirer les juges de Nanterre, la cour d'appel de Versailles et les travailleurs sociaux de l'OSE France, lire Bulle n° 40 de 1993, par Prévensecte, sur le lavage de cerveau ; « Quel qu'en soit le cadre, la réforme de la pensée a deux éléments de base la confession (étaler au grand jour le "mal" passé et présent) et ré-éducation - le remodelage à l'image de l'homme communiste. » Ne pas manquer de lire aussi l'expert, Richard Josefsberg, Internat et séparations, auteur, ouvrage et théorie largement promus chez les travailleurs sociaux. Françoise Sironi, Bourreaux et victimes : Psychologie de la torture, certainement un bon complément de lecture également. A côté de quoi, ces Nippons d'aujourd'hui me paraissent de loin moins barbares ou sauvages. Le procédé Japonais s'étale sur 5 minutes, le temps de faire les valises ; ensuite, cause toujours. Le Processus Français s'étend sur plusieurs années ; avec bien sûr toujours la possibilité de faire appel.
Je ne pense pas que ce que je pourrais raconter et décrire soit audible par Droit d'Enfance, des travailleurs sociaux.
Pas un chat
Comme prévu, je suis allé me promener au parc Citroën. D'abord pour observer. De 11h00 à 14h00, pas foule, vraiment pas. Parfois un peu de monde autour d'activités ludiques, installées pour les petits. Puis je suis parti. A mon départ, une grosse averse allait peut être tomber, la météo prévoyait bien d'éventuels orages.
Suite à un commentaire, on m'a dit que le 116 000 aurait bien préféré un rassemblement place de l'hôtel de ville ou même place de la République, des endroits plus fréquentés. Je suppose que pour éviter tous troubles, ce parc très à l'écart leurs a été imposé. L'effet gilets jaunes et de ces zones Parisiennes interdites de manifestations... Ca tombait bien, je m'y rendais à moto, donc nécessairement avec un gros casque et un gilet jaune dans mon sac à dos. Mais pas tant pour la foule ou les gens de là bas, que je voyais plutôt affalés plus loin, dans les pelouses, indifférents.
L'indifférence des gens de la pelouse, dont un grand groupe de jeunes, je pense que c'est normal. Une disparition n'étant un drame - et en ce cas, absolu et d’intérêt - que lorsque les gens sont très personnellement affectés. J'ai par contre été surpris par celle des concernés. Par le passé, ce genre de rassemblement semblait fédérer davantage, on pouvait échanger avec beaucoup de gens dans le giron ainsi que avec d'autres gens parfois très en marge des associations et de personnalités présentes. L'accès au parc et à cette place publique était pourtant libre.
S'il a beaucoup plu après mon départ, ce qui aura vidé et détrempé la pelouse, le 116 000 aura planté des tentes, des bénévoles et sa chargée de comm' pour recevoir des journalistes de chaines d'info en continu.
Un 25 mai 2019, les enfants disparus ou raflés par la Ddass
Ca faisait un moment, quelques mois, que je n'avais pas respiré un mauvais air. Le 116 000 convie, à Paris. « Droit d'Enfance est un acteur majeur de la #ProtectionEnfance et se consacre à l'accompagnement d'#EnfantsPlacés sous sa protection. » Eventuellement l'occasion de discuter de juges et de leur conscience de leur mission, ainsi que de l'ASE et du 116 000, des lumières, de l'OSE France, des sauveurs, de l'ARSEA Alsace, des orienteurs.
Edit... Les paragraphes qui suivent sont quelques ajouts du 24 courant. Il m'est souvent arrivé de rédiger des billets ou d'en compléter sur plusieurs jours. J'avais d'autres priorités, cette semaine.
J'en profite pour noter que la France a été condamnée par la CEDH pour « enquête lacunaire » sur une affaire de violences policières [Chebab c. France]. Pour « des faits datant de 2000 »... 19 ans de procédures ! « L’enquête, sur des faits datant de 2000, n’a été ni `'rapide" ni `'effective" ». Lorsque la Ddass prétend s'occuper bien d'un enfant, les investigations comme les procédures sont à peu près similaires : ni rapides, ni effectives, parcellaires, lacunaires, déficientes, partiales, accablantes par ses omissions, ses approximations et ses mensonges. Même en référé, les choses peuvent ne pas avancer. Rien que auprès du juge des tutelles, deux juges, et avec la contribution de la cour d'appel de Versailles, il m'avait fallut environ sept années pour démontrer qu'une étude de notaire avait essentiellement travaillé du chapeau. C'est la Ddass et ces magistrats, qui prétendront encore avoir toujours oeuvré « dans l'intérêt de l'enfant » ; il faut croire ; croire surtout en la justice, ses praticiens et tous ses prétoires. Mi-2008, j’apprenais que la justice m'avait perdu ou détruit un dossier médical, un scellé ; implicitement, cela mettait un terme à un recours contre l'Etat, suite à un décès suspect en milieu hospitalier, aux urgence...
Je note également que ce 23 mai 2019, à l'Assemblée nationale, pour une mission d'information sur l'Aide sociale à l'enfance, des associations représentant des parents contestant les décisions de placement de leurs enfants ont été auditionnées. A huis-clos, tandis que quantité d'autres auditions semblaient avoir été ouvertes à la presse ?
Ce mardi 21, je téléphonais à l'association Droit d'Enfance. Après quelques tweets, leur CM m'avait bloqué, je voulais en savoir plus. Un interlocuteur m'a assuré qu'ils n'étaient pas « nouveaux » et me suggérait d'effacer le mot « arriviste » - « personne dénuée de scrupules qui veut arriver, réussir par n'importe quel moyen ». Ils ont récemment changé de nom, après une fusion, m'a-t-on dit ; d'où certainement leur compte Twitter d'avril 2019 et leurs 44 à maintenant 45 followers. Selon leur site Internet, il s'agirait bien de spécialistes en « protection de l'enfance » ; ils devraient donc tout connaitre de méthodes, de pratiques, de dérives, de placements « provisoires », de placements « transitoires » et de « solutions durables », dont ceux pour faire plaisir. Ils connaissent également le 116 000, forcément, ce sont eux qui le gèrent ; « Nos équipes ont pour mission d’écouter et soutenir les familles d’enfants disparus. » Un numéro inaccessible lorsqu'un enfant ou un enfant d'une fratrie a été raflée par la Ddass, le Ministère de tutelle n’apprécierait pas que les écoutants et aides du 116 000 s'en soucient également, m'a-t-on expliqué...
Un enfant n'est soudainement plus là ? « S'adresser au secteur privé. » Quand la Ddass affirme travailler, tout est plus compliqué. J'en sais quelque chose, mon ainée avait été inscrite à deux reprises au fichier des mineurs disparus, puis même recherchée, alors qu'elle était sous la responsabilité des travailleurs sociaux de l'OSE France, ils organisaient des disparition de mineur. « C'est grave, ce que vous décrivez », m'a répondu cet interlocuteur de Droit d'Enfance. Mais j'avais à me débrouiller. J'avais à me débrouiller également avec le Défenseur des enfants ainsi que avec le 119, cet autre numéro, supposé être utile lorsqu'un enfant subit des violences et des défauts ou des privations de soin. « Contactez un avocat. » « Saisissez un juge. » Ces signalements au 116 000 ainsi que au 119 étaient parfaitement légitimes et justifiés ; sans aucun débats à leurs sujets, les magistrats qui en ont eu connaissance ont manifestement pris l'initiative de les « interpréter » en notant et en retenant simplement un « harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles ». Vers 2001, l'AFMJF (Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille) publiait « le contradictoire en assistance existe ! » ; j'en ai très souvent rigolé.
Un nouveau ou un arriviste, du secteur #ASE #educspé pic.twitter.com/7J1A3zhSD9
— Bruno Kant (@bkant) May 20, 2019
Samedi, je vais me promener à Paris, vers parc Citroën, pour voir. @DroitdEnfance On pourrait faire connaissance.
— Bruno Kant (@bkant) May 21, 2019
Après cette riche journée au colloque de l’AFMJF, nous serions ravis de vous accueillir @AdrienTaquet au sein de notre village de prévention 😃 @116000FRANCE
— Enfants Disparus (@116000FRANCE) May 24, 2019
Encore des nouvelles de la Ddass
Il y a peu, j'ai encore vu passer un reportage accablant à ces sujets. Etait-il utile de s’appesantir? On connait déjà bien. « Enfants placés, les sacrifiés de la République », diffusée sur France 3, en janvier, relevait « les dysfonctionnements de l’Aide sociale à l’enfance en Gironde »... « Enquête ouverte », forcément, pour vite tout étouffer.
Voila, « c'est comme ça que ça fonctionnait », nous dit maintenant @perrinegoulet, députée, ex-placée. Ca se passait comme ça aussi au Château de Vaucelles, à @villetaverny. Puis fallait pas ni en parler, ni que ça se sache...
Et quand tu dénonces quelque chose de sérieux, tu te fais enguirlander par les magistrats de service, puis par de hauts magistrats. « Laissez les #educspé tranquilles ! » J'avais signalé des défauts et des privations de soin. Richard Josefsberg de l'OSE France avait répondu, puis la magistrature a traduit cela, notant : « le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles ». Des saloperies en robes noires, des ordures du social
"Il faut se battre pour ces enfants."
La députée @PerrineGoulet a été placée en foyer quand elle avait 9 ans. Elle raconte cette période difficile et le combat qu'elle mène pour que les enfants placés ne soient pas les "oubliés de la République"… pic.twitter.com/0tbMAJ8vYy— Brut FR (@brutofficiel) 16 mai 2019
Éducateurs maltraitants, enfants battus ou même violés par leurs pairs... "Enfants placés : les sacrifiés de la République", c'est l'enquête choc de @PacFTV ce soir à 21.00 📺
Une émission suivie du débat "Comment mieux protéger les enfants placés ?" à 22.35 pic.twitter.com/18yZqAcXlb— France 3 (@France3tv) January 16, 2019
Ca, ça date. D'il y a longtemps. pic.twitter.com/bOCdqIEC7V
— Bruno Kant (@bkant) May 16, 2019