Mot(s) clef: google
« Mais qu'est-ce que tu fais ? »
Cette histoire avec Erdogan, avec des bruits, des rumeurs, de fausses nouvelles, des interprétations de variables à très improbables, avec des radicaux et tous ces trolls qui grouillent et gargouillent sur les réseaux sociaux n'a pas fini de se tasser, va suivre son cours, sur des années. En y lisant des discussions sur des scrutins locaux à suivre, je suis tombé sur une image drôle. Google m'a encore donné un bon coup de pouce. Naaplyon len, naïf ? Napiyon ?
Av.Rıfat Kantarcı, Avukat-Arabulucu ? Arabulucu ? Qui me renverrait à aller lire arabulucu.uyap.gov.tr, un portail d'un ministère de la justice. On trouverait ainsi aisément toutes sortes de comptes à lire ou à suivre attentivement.
- mais qu'est-ce que tu fais ?
- j'ai essayé
« When you have got an elephant by the hind legs and he is trying to run away, it’s best to let him run. » • Abraham Lincoln quotes
D'autres y verraient peut-être plutôt un plagiat d'une fable de Jean de la Fontaine, la grenouille et le boeuf.
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
Nenni. M'y voici donc ? Point du tout. M'y voilà ?
Vous n'en approchez point. La chétive Pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages:
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.
Un statut, sur Twitter
Une vision pour 2053, d'un idéal démocratique, d'un droit et d'une justice
Edit du 31 au soir, tard, probablement un éclairage utile...
« Et bien pourquoi à cette époque là ; que s'est il passé à cette époque là ? Quel est le support de tout cela ? J'ai longtemps cherché et c'est tout simplement en me posant la question nietzschéenne : « Qui parle ? », qu'il semblait que l'on pouvait peut être être mis sur une piste. En effet, qui formule cette idée ? Où est-ce qu'on la retrouve ? » • De la leçon du 5 décembre 1973 au Collège de France, Le pouvoir psychiatrique, par Michel Foucault
Récemment, une première fois, puis en récidive, Recep Tayyip Erdoğan a mis en question la « santé mentale » de Emmanuel Macron, pour ses discours, je pense, à moins que ce ne soit pour tout ce Macron tolère en France ? J'ai le sentiment que des pouvoirs qu'il n'exerce pas ont été prêtés à Macron, il vient d'ailleurs de tweeter : « On m'a fait dire : « Je soutiens les caricatures humiliant le prophète ». Moi, je suis favorable à ce qu'on puisse écrire, penser, dessiner librement dans mon pays. C'est un droit, ce sont nos libertés. » J'aurais pu en faire autant et balayer d'un trait des tweets et des allégations de trolls, de l'AKP ansi que de ministères et de personnalités Turques, juste en les taxant de tarés, ou des textes et contenus de simplement débiles. Je pense être resté assez correct, même lorsque Serdar Çam a tweeté en lançant publiquement à Charlie : « vous êtes des bâtards.. des fils des chiennes.. » J'imaginais, mais je me trompais assez, cependant je renvoyais, entre autres, à la lecture des tweets de Ibrahim Kalin...
Les sorties, tweets et publications telles que celles de Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence Turque, sont assez faciles à lire. Des journaux, leurs ministères tel que celui de l'Intérieur ou de l'étranger, ça passe aussi. Pour un couplet de Uğur Işılak, de son dernier titre sur l'AKP, on m'a renseigné sur Twitter. Avec la Présidence des affaires religieuses ou Diyanet İşleri Başkanlığı, c'est plus compliqué, ils m'ont fait rire lorsque j'ai lu ce qui, pour eux, pourrait être qualifié de crime contre l'Humanité ; je ne vais pas commenter plus que cela leur « avis à l'attention de l'opinion publique » tweeté par eux même ainsi que par Dr. İsmail Hakkı Musa, en Français, ce 29 octobre. Caricaturer Erdogan ou l'injurier, un crime si grave, si terrible ? A lire les réactions de certains Turcs, c'est assez probable... Je me suis abstenu d'interpréter tout cela bien davantage, en tous cas, j'ai lu et n'en ai pas publié tant en retour.
Un article chez Courrier International et dans leur n°1565 du 29 octobre 2020 consacré à la nuit doit m'avoir fourni quelques clefs qui me manquaient pour mieux comprendre l'AKP, Erdogan et Serdar Çam ainsi que @diyanetbasin. « Analyse. Les dictatures du monde musulman ont entraîné l’islam dans leur faillite ». « La caution religieuse apportée aux dictatures du monde musulman a nourri une violence fascisante qui explose aujourd’hui en France et à travers le monde, estime ce site libanais. » L'article est réservé à leurs lecteurs ou abonnés, mais l'original peut être lu, au Liban : « جريمة فرنسا وإسـلامُ الـدولة الـفاشيّة » (Google, susceptible d'être très imparfait, me traduit ce titre là par : « Le crime de la France et l'islam de l'Etat fasciste »). Après lecture, j'en ai conclu que dans certains pays, le Président est une sorte d'Allah bis, le chef d'Etat, le chef qui représente tout le peuple, un père, une figure elle-même sacrée.
Je ne le souhaitais pas, mais j'ai malgré tout fini par multiplier mes billets de blog à ces sujets, le barouf, les fake new, les perles qui s'enfilent, les cerises sur le gâteau. Il me faut une petite vignette pour grouper mes billets. Un petit extrait de ce tract, plus bas, ce sera parfait. Ainsi, on ne m'accusera jamais, tout en écrivant au parquet d'Ankara ou d'Istanbul, d'avoir défiguré leur Président, d'avoir commis l'indicible. Et nous leurs donnons rendez-vous pour rediscuter, dans 33 ans ?
D'ici quelques temps, si ça n'a pas déjà été fait lors de scrutins de 2015, des cantonales, puis ceux de 2017, des législatives, où se présentaient des franco-turcs (Parti Egalité et Justice ou PEJ, une excroissance de l'AKP, le bon Parti, celui de Recep Tayyip Erdoğan), les #StopMacron qui se sont longuement évertués sur Twitter, et pour nous lâcher finalement un podcast, vont mettre leurs lunettes et constater que la France est assez spéciale, singulière, même historiquement maintenant différente... #SupportMacron L'une des cerises du soir étant l'avis de Trudeau sur le sacré et la liberté de parler ou de crayonner sans risquer une boutonnière. Hier, un organe de l'ONU, demain, l'opinion du Pape ?
Les #StopMacron n'y sont pas parvenus par les urnes, ils tentent leur chance avec des lamentations, des prêches, des cris, des tweets, nombreux, tout un shit show, des couteaux, des coups bas et dans le dos ici et là ? Sur un malentendu, il pourrait y avoir compromis ? Mais j'entame ainsi ce paragraphe et mon billet dans son intégralité en deviendrait excessif. J'ai bien remarqué quelques tweets, ce samedi, ne les ignorons pas, ils démontraient que nous n'en étions absolument pas ou plus à ces extrêmes. Nous devrions pouvoir distinguer facilement parmi ceux qui tweetaient, parmi ceux qui produisaient ou qui figuraient pour les nombreuses photos et vidéos partagées depuis 24 heures, y remarquant ceux plus susceptibles de lire ainsi que de s’adapter rapidement au réel, souvent dur, avec des morts et des blessés par centaines...
Un puissant séisme a frappé la Turquie et plusieurs îles grecques en mer Egée. Pleine solidarité avec les populations grecques et turques. Nous sommes à leurs côtés et prêts à nous mobiliser pour les aider.
— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) October 30, 2020
Merci pour votre message de solidarité.@JY_LeDrian https://t.co/tf96dxoVFq
— Mevlüt Çavuşoğlu (@MevlutCavusoglu) October 30, 2020
Ankara has not refused French offer of assistance.
Please check your sources. All what we said there is no need for international aid for the time being. https://t.co/vKZKqiMpMg— Dr. İsmail Hakkı Musa (@ihakkimusa) October 30, 2020
Je crois qu'il n'existe pas beaucoup de pays comme la France, bâtie par les luttes et dans le sang, notamment de 1789 à 1905 en passant par 1881. On s'était séparé du Monarche, du Prince, des barons, des parlements de province, des seigneurs, ainsi que de l'Eglise. On doit peut-être pouvoir trouver deux ou trois pays de ce genre dans le monde. Allons nous réussir à résister aux protestations de DAESH et de Pakistanais, aux diatribes de Malaisiens, aux incantation des Services Religieux Turcs, aux appels à l’insurrection et à renverser Macron par le Directeur de la Propagande de l'AKP ?
À lire dans toutes les classes: « Musulmans, si vous êtes libres de pratiquer votre religion en France, si vous avez les mêmes droits que les chrétiens, c’est grâce au blasphème, qui a empêché une religion d’imposer sa loi. » P. Jourde https://t.co/sB5HYaibP1
— Natacha Polony (@NPolony) October 22, 2020
« Si la France y arriverait », semblent se dire les #StopMacron dans leur son. Ca poserait un problème ? On dérange ? Je pense que nous avons essentiellement intérêt à calmer quelques récalcitrants, besoin d'en neutraliser d'autres qui souhaiteraient s'agiter vraiment de trop. Nous neutralisons bien toutes sortes de dérangés, qu'ils soient de droite ou de gauche et ce peu importe leur santé, leurs groupes sociaux ou origines supposés... enfin, nous essayons, nous tâtonnons, et je suis d'accord, parfois, on échoue, ça rate et ça fait un peu rouspéter ; puis on continue ; occasionnellement ou lorsque nécessaire, après de nouveaux débats. D'autres pays vont nous étudier attentivement et voir quelles ont été nos solutions déjà, et ce que nous pourrions imaginer encore dans les mois qui suivent et pour les prochaines décennies ?
Des policiers se trompent de porte et blessent la voisine des braqueurs
Le Parisien, le 14 août 2008 à 17h47, extraits
Ils pensaient interpeller des braqueurs, mais ils se sont trompés d'adresse. Des policiers, qui allaient interpeller jeudi des braqueurs présumés à leur domicile à Tourcoing (Nord), se sont trompés de porte, et ont légèrement blessé par balle à un pied une voisine et abattu son chien.
[...] Les policiers avaient reçu jeudi un renseignement qui leur a permis d'identifier l'adresse d'un des braqueurs. Ils se sont alors rendus à l'arrière de l'habitation indiquée, mais dans cette manoeuvre ils ont forcé par erreur la porte d'une voisine, a-t-on indiqué de source judiciaire.
«La présence d'un rotweiler, qui s'est manifesté de façon aggressive, a amené le policier qui était en première position à faire usage de son arme. Le chien a été tué, (...) les coups de feu occasionnant par ricochet une très légère blessure à la propriétaire des lieux», a expliqué la procureure adjointe de Lille, Dominique Moyal.
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé ! (Bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes
Extrait de source Assemblée Nationale
"Tuer des millions de Français" : le message de l'ex-premier ministre malaisien supprimé par Twitter
France Inter, par Léa Guedj publié le 29 octobre 2020 à 18h47
L'ancien premier ministre de Malaisie a affirmé sur le réseau social que "les musulmans ont le droit d'être en colère et de tuer des millions de Français pour les massacres du passé". Signalé des milliers de fois à la plateforme gouvernementale Pharos, le tweet a finalement été supprimé par Twitter.
Il présente 52 candidats aux législatives : le "Parti Égalité Justice" est-il une "officine" d'Erdogan ?
LCI, 08 juin 2017 18:38 - Matthieu Jublin, extraits
ÉLECTIONS - Le Parti Égalité Justice (PEJ), qui présente 52 candidats aux législatives, est accusé par certains médias et élus d'être une émanation de l'AKP, le parti d'Erdogan, au pouvoir en Turquie. Le programme du PEJ reprend en tout cas des thématiques semblables à l'AKP, et des membres éminents du PEJ ne cachent pas leur sympathie pour le président islamo-conservateur turc.
[...] S'opposer au "positionnement libertin de la société française pour pouvoir revenir à la cellule familiale traditionnelle", créer un "organe communautaire chargé de surveiller le processus législatif", s'opposer à "l’enseignement de la théorie du genre dans les écoles", abolir la loi sur le mariage homosexuel. Toutes ces propositions figurent effectivement en toutes lettres dans le manifeste fondateur du PEJ. Mais pas de trace de ce document sur le site du parti.
Lors d'une conférence de presse sur Facebook, le président du PEJ reconnaît une "refonte complète du manifeste et du programme" et ajoute que "à la fondation du PEJ, il y a peut-être certaines personnes qui avaient une influence un peu sectaire concernant la société", rapporte Le Figaro.
Un statut Twitter de @RTErdogan - Le tract, un format lisible
#Trudeau : « La #liberté d’#expression n’est pas sans limites » https://t.co/IxAjxUUCWn
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 30, 2020
Ils font une sorte de shopping, 🍒 après 🍒 ils remplissent un panier. "Ne pas caricaturer @RTErdogan!" @JustinTrudeau: "la laïcité à Française, c'est le mal absolu!" On conserverait le droit de caricaturer @realDonaldTrump?#StopMacron #macron #erdogan https://t.co/gvg142nQOv
— Bruno Kant (@bkant) October 30, 2020
Bon. Ben ça fait deux infos au moins pour @Charlie_Hebdo_ et l'un ou l'autre de ses prochains numéros. pic.twitter.com/9t335cME5T
— Bruno Kant (@bkant) October 29, 2020
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Couac à Panthéon-Sorbonne : le parquet de Paris ouvre une enquête
Enfin, et qui tombe à point. On va pouvoir s'occuper et rire autrement ce soir, d'autres sujets. Et encore avec la thèse et le doctorat de Maître Arash Derambarsh, élu de Courbevoie. Puis nous attendrons d'ultimes publications sur France Soir ou dans tout autre média improbable qui va démentir ou mieux nous expliquer ce qu'il faut croire et soutenir...
A propos de thèse puis de doctorat et enfin avocat boxeur redoutable, les travaux de Maître Besma Maghrebi ou @BMMAvocat m'ont pas mal intrigués ce mois-ci. J'aurais bien aimé la lire, approfondir, mais ça ne va pas être possible. Je n'ai pas accès aux bibliothèques universitaires en ligne, et ce n'est pas le reconfinement qui va me faciliter l'accès.
Edit, du 31 au soir, tard. La brève AFP était courte. J'étais occupé ailleurs. J'avais juste eu le temps de repérer un tweet et thread de @these_synthese, un twittos utile, puis de lire un article du Parisien. Arash Derambarsh « ne savait pas », un Jawad, pouvions nous comprendre récemment, « présomption d'innocence ! », ajoutaient ses avocats. « Pas de plagiat », nous redit-on encore par voie de presse, un « simple problème de méthodologie », on le savait.
« Alors qu'il préparait cette thèse, mon client a été lâché au dernier moment par son directeur, observe l'un de ses avocats, Me Francis Teitgen. Il a dû changer en catastrophe d'université et travailler dans l'urgence, alors oui, il existe des problèmes de méthode. » C'est nouveau, Arash Derambarsh aurait donc été contraint d'en finir, dans la précipitation, ou en présentant un document très inachevé pour sa soutenance ? Nous devrons patienter pour que tout soit clarifié.
« En clair, c'est une histoire de plagiat avec un plagieur mais pas de plagiés », résume Me Francis Teitgen, c'est nouveau aussi. Mais il ne faut peut-être pas gober tout ce qu'on lit dans les journaux, on pourrait bien y lire qu'on nous confirme qu'il existe un plagieur, voire une belle histoire, une fable. Avec @these_synthese nous discutions de copiers/collers ; puis de « plagiat académique » après avoir avoir lu une décision de section disciplinaire, puis encore des journaux.
Avec cet article du Parisien, nous apprenons également que Arash derambarsh a affectivement déposé plainte contre X, contre ou ciblant @these_synthese, un à plusieurs anonymes qui tweetent. Pour quantité de tweets, dont énormément nous informent. Une plainte au motif de « harcèlement d'une personne au moyen d'un service de communication en ligne », et non pour diffamation... Thèse et Synthèse « qui, au travers de plus de 1000 tweets, avait dénoncé le plagiat sur le réseau social, en début d'année. » On discutait de beaucoup de copiers/collers, ça aurait été mal interprété ?
Des centaines et même milliers de tweets ne devrait pas être réel un problème ? Il est simple de masquer des notifications et sujets dans ses mentions et dans sa TL. On peut bloquer ou masquer des comptes, mais ça peut être fastidieux. Les tweets m'avaient pour la plupart semblé être aggrégés ou marqués par les caractères « @these_synthese », il pouvait être possible de les faire figurer aux mots masqués pour ne plus jamais voir aucun de ces tweets ? Plus tard, les gens tweetaient et reweetaient parfois des journaux ainsi que du France Soir... ça ne comptait plus pour du harcèlement ?
Aujourd'hui, le compte de @these_synthese affiche environ 1300 tweets, dont 1000 auraient été envoyés en février ?
Thèse plagiée à @SorbonneParis1 : le parquet de Paris ouvre une enquête https://t.co/rFdZaib9MD
— Thèse et Synthèse (@These_Synthese) October 30, 2020
De mon côté, j'ai un soucis @These_Synthese, je pourrais facilement commander et lire certaines thèses, mais pas celle de @BMMAvocat https://t.co/Jsn7QbTXhe #avocat #doctorat #Arash pic.twitter.com/dYTX1GZbvM
— Bruno Kant (@bkant) October 17, 2020
Serdar Çam à Charlie : « vous êtes des bâtards.. des fils des chiennes.. »
Ce soir, sur Twitter, je ne faisais plus que rire un peu, croyant qu'une page était tournée et que nous avions déjà touché le fond avec, entre autres, Fatih Karakaya, un gros troll AKP/Erdogan, puis Dr. İsmail Hakkı Musa, l'ambassadeur de Turquie en France et sa communication récente. Mais dans le fond, comme on dit usuellement, il est toujours possible de gratter, de creuser encore... Toute la difficulté, typique de ce genre de situations, étant de ne pas aller rejoindre ces grands donneurs de leçons de morale et de droit dans leur caniveau culturel, mais je crois que c'est aisément accessible.
Edit... Plus tard, en lisant un article sur le site de l'officine, j'ai été surpris par des propos rapportés ou leur approximation. Une phrase de Fahrettin Altun, chef de la communication de leur présidence, pourrait inquiéter : « "Les représentants de l'aile fasciste de l'Occident et leurs représentants parmi nous attaquent de manière immorale notre président. [...] » La Turquie aurait-elle repéré quelques « bâtards » parmi eux ? Que pourrait-il suivre, là bas ?
Sur Twitter, je lis : « Ceux qui attaquent notre président sont malhonnêtes, la soi-disant opposition, les soi-disant politiciens qui ne font pas de bruit contre les attaques contre nos valeurs, vous êtes autant qu'eux. », « [...] Bizim değerlerimize saldırılara ses çıkarmayan sözde muhalefet sözde siyasetçi ler sizlerde onlar kadar varsınız »
Dans un tweet de Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence : « Sağduyu sahibi herkes bu iğrenç yayıncılığı kınamalı ve reddetmelidir. », Twitter me le traduit par « Tous ceux qui ont du bon sens devraient condamner et rejeter cette publication abominable. » « Kişi haklarına saldırı, mizah ve ifade özgürlüğü değildir. » « Bunlar sadece kendi müptezelliklerini ve ahlaksızlıklarını ortaya koyuyorlar. » « Ahlak ve edep yoksunu bu yayınların amacı, nefret ve husumet tohumları ekmektir. » Google me le traduit par : « Les atteintes aux droits de la personne ne sont pas de l'humour et de la liberté d'expression. » « Ceux-ci ne révèlent que leurs propres addictions et immoralités. » « Le but de ces publications dénuées de moralité et de décence est de semer les graines de la haine et de l'hostilité. » Serdar Çam, immoral, semeur de haine ?
Edit du 28 au soir. Il est inutile que je multiplie mes billets de blog à ces sujets, tout s'inscrit naturellement à la suite de précédentes lignes et paragraphes. Comme si les excès, tous les raisonnements et les décisions prises avaient pû être observables et prévisibles autant que peut l'être une pendule... Aucun rebondissement ne devrait être espéré.
Sur Twitter, il a été remarqué que la sortie assumée, très commentée et beaucoup partagée de Serdar Çam a été censurée. Lorsque j'essaye de consulter son tweet d'hier depuis une appli Twitter, je ne lis plus que « This Tweet from @serdar_cam has been withheld in France based on local law(s) ». Evidemment, plus d'un en a encore conclu que la liberté d'expression a des limites ou n'est qu'à géométrie très variable, ce qui les a fait bien rire ou les a juste indigné. « Charlie peut tout publier, nous et nos chantres et quelles que soient leurs qualités, on nous muselle ! »
Quelques images ainsi que des détournements de Charlie publiés récemment puis vus et partagés en grand nombre sur Twitter se sont vaporisés aussi ; ils sont devenus introuvables ; ont-ils été signalés ? Je n'ai plus retrouvé qu'une vignette ou deux de la Une très verte de Charlie N°1178 avec une pancarte « je suis Charlie » et la Vache qui rit incrustée. La marque de ce fromage se serait-elle plainte de ce détournement ? Ce détournement pouvait-il porter préjudice à la marque, mais également aux usines et aux employés qui en produisent dans des pays Musulmans ?
🤣🤣🤣🤣 pic.twitter.com/nYdt3mJzwL
— Aria Phenix (@PhenixAria) October 27, 2020
« Le choc des ignorances est le plus grand défi à relever », un son tagué discours de haine de juillet 2019, sur le site de l'ONU, avec le Sénégalais Adama Dieng, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la prévention du génocide, peut nous renseigner. « António Guterres a demandé à cet expert des droits de l’homme de présenter un plan d’action des Nations Unies pour contrer les discours de haine. ONU Info l'a rencontré. » Ca date, et de tels débats ou exposés sur les mots, les phrases, les discours et les vidéos susceptibles de tuer n'ont toujours pas percutés chez tout le monde ? Un plan d'action, on en reparle encore en France et depuis quelques jours, notamment après assassinat de Samuel Paty dans un climat hors et sur les réseaux sociaux que nous avons déjà assez bien cerné.
Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence Turque, pourrait très bien comprendre ce qui s'est produit pour le tweet de Serdar Çam. Tôt dans la journée, avec le Figaro et d'autres, nous pouvions apprendre que : « Charlie Hebdo «bâtards» : le tweet d'un responsable turc signalé à la justice ». « Le Délégué interministériel à la lutte contre le racisme (Dilcrah) a annoncé mercredi 28 octobre à l'AFP avoir saisi la justice [...] «Il y a quelque chose d'indécent dans le contexte actuel marqué et par le procès des attentats de Charlie Hebdo et par la tragédie de l'assassinat de Samuel Paty à mettre de l'huile sur le feu en menaçant la rédaction de Charlie», a expliqué Frédéric Potier à l'AFP. »
Nous ne sommes pas à Baghdad nous sommes à Paris !
La France est une démocratie Avec des textes de lois, une constitution, des tribunaux, des juges et des traités qui ont été signés.
Les dissolutions ne se font pas d’un « claquement de doigt ».
C’est complètement illégal.— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 19, 2020
Ce 28 au soir, tout le monde ou presque se mare, probable que certains pleurent ou ragent ? Nous avons appris que l'association Baraka City a été dissolue. La décision peut être lue, elle a été publiée par Gérald, elle est détaillée, parait être bien motivée. Plus tard, et plutôt de que penser aux deux millions de pauvres et de vulnérables qu'il prétendait représenter, Idriss Sihamedi a demandé l'asile politique à Erdogan... cramant ainsi instantanément toutes les chances d'obtenir l'annulation de cette décision de dissolution dans un tribunal Français et même Européen. Il avait récemment pu discuter avec un à plusieurs avocats, en avait-t-il conclu que saisir un tribunal serait inopérant ?
L'AKP a confirmé bonne réception par la voix de leur officine. Reste à découvrir si Erdogan y répondra favorablement ou non. Il va suivre un silence interminable ou sous peu, de nouveaux grands bruits ? Idriss Sihamedi semble attendre que lui-même ainsi que plusieurs membres de son assocation puissent bénéficier d'une telle faveur, l'asile politique. Pour commencer, ils ne sont même pas en danger en France, et certainement pas du fait de nos autorités ou de décisions qu'elles pourraient encore prendre. A la limite, et du fait de son tweet adressé à Erdogan, Idriss Sihamedi finira assigné à résidence et déconnecté des réseaux sociaux ; soit juste le bonheur, tranquille chez soi, à pouvoir relire et approfondir le Coran autant et tant qu'il voudra. S'il y en a qui se sentent maintenant à ce point inconfortables en France, je suppose qu'ils vont plutôt devoir prendre un train, un bateau ou l'avion. Récemment, avec un tweet de Marwan Muhammad, nous apprenions que « des centaines de musulmans brillants dans leur domaine (médecine, enseignement, finance, ingé, IT...) [...] quittent la France ». Pour ceux qui ont le BAC et beaucoup plus, partir vraiment très loin devrait être simple ; les conditions d'accueil pour chacun des pays de la planète étant documentées.
Idriss Sihamedi, un personnage, manifestement très particulier. Vers 17h40, Fatih Karakaya ajoutait : « Quand les musulmans ne se sentent plus en sécurité », ils demandent l'asile politique à Erdogan... Je doute que beaucoup de Musulmans Français ou même franco-turcs se reconnaissent dans pareils portraits et caricatures.
Un tweet assumé par @serdar_cam, un compte certifié suivi notamment par @ihakkimusa et @ikalin1
Charlie Hebdo:@Charlie_Hebdo_
Vous êtes des bâtards..
Vous êtes des fils des chiennes..— Dr. Serdar Çam (@serdar_cam) October 27, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE | On est jamais mieux servi que par soi même. Le chef de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, a réagi à la caricature visant Erdogan, notre "voix de la conscience mondiale".#CharlieHebdo #macron #erdogan #propaganda #LOL https://t.co/b6r26kB1NW
— Bruno Kant (@bkant) October 27, 2020
Hiçbir inanç, kutsal ve değere karşı saygısı olmayan Fransız dergisinin Cumhurbaşkanımızla ilgili yayınını şiddetle kınıyoruz. Bunlar sadece kendi müptezelliklerini ve ahlaksızlıklarını ortaya koyuyorlar. Kişi haklarına saldırı, mizah ve ifade özgürlüğü değildir.
— Ibrahim Kalin (@ikalin1) October 27, 2020
Ahlak ve edep yoksunu bu yayınların amacı, nefret ve husumet tohumları ekmektir. İfade özgürlüğünü din ve inanç düşmanlığına dönüştürmek ancak hastalıklı bir zihniyetin ürünü olabilir.
Sağduyu sahibi herkes bu iğrenç yayıncılığı kınamalı ve reddetmelidir.— Ibrahim Kalin (@ikalin1) October 27, 2020
Bonjour @TwitterFrance et @AHerblin. Ce tweet nauséabond de ce haut dignitaire turc est-il conforme à vos conditions d’utilisation ?
La @DILCRAH saisira la justice de son côté. Nous ne céderons rien à ces tentatives d’intimidation.#toujoursCharlie https://t.co/e3IyQbJrpN— Frédéric Potier (@FPotier_Dilcrah) October 28, 2020
Bu yüzden sayın @RTErdogan'dan STK'mız adına Fransa'da güvende olmadığım için kendim ve ekibim adına siyasi sığınma talebinde bulunmak istiyorum.#barakacity #Erdogan
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 28, 2020
Suite aux mensonges du gouvernement d’@EmmanuelMacron et la fermeture de l’ONG humanitaire et de défense des droits humains, je demande officiellement l’asile politique de @Barakacity au président @RTErdogan ainsi que celle de mon équipe et de moi même,qui subit menaces de mort.
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 28, 2020
🍒 DERNIÈRE MINUTE | Le parti AKP a accusé bonne réception du message #asile #ONG #macron #erdogan #barakacity https://t.co/QDNeAP43hx
— Bruno Kant (@bkant) October 28, 2020
L'ambassadeur de Turquie en France a tweeté, nous dit-on
Edit, un petit mot du 27 courant, quelques lignes qui seront très bien ici, pour plus de visibilité.
Après tout cela, des rumeurs, des discours, des manifestations et des cris, Charlie Hebdo nous propose un quiz, « Caricatures : faut-il faire entrer la Turquie en Europe ? » « La Turquie de Recep Tayyip Erdogan a pris la tête de l’offensive et du boycott contre le pays des Lumières et de la Vache qui rit. Pour apaiser la situation et préserver nos intérêts économiques, seriez-vous prêt à accueillir enfin l’empire Ottoman dans la grande famille européenne ? »
Il faut songer à prévenir les résidents Turcs, les « franco-turcs » aussi et plus largement les Musulmans Français de se méfier des propos, répliques, liens et contenus de @GundemFransa alias Fatih Karakaya. Adhérer ou le suivre de trop près devrait vite se traduire par une fiche S bien alimentée, voire même par une très prochaine expulsion. Contrairement à ce qu'il affiche, et supposant qu’il n’y a pas d’usurpation d’identité, c’est un compte certifié, Fathi Karakaya n'est plus en France ou à Strasbourg, ce compte Twitter est un organe de propagande de l'AKP/Erdogan.
Le pouvoir Turque continue dans le n'importe quoi juridique ou juste de la communication qui fait mauvais fromage et rire. « La législation turque considère que "toute attaque contre le Président de la République est une attaque au peuple turc" ». Avec un tweet d’une officine du pouvoir, nous apprenons que « #Turquie: #Erdogan porte plainte contre le leader d'extrême-droite néerlandais #Geert_Wilders ». Ils ne pouvaient pas plus simplement lui infliger une interdiction Administrative d’entrer sur leurs territoires et puis le tweeter ou le dire sur leurs chaines de télévision ?
Ce 25 octobre au matin, Ibrahim Kalin tweetait : « Yürür insan bu dünyada bir gölge gibi. Gölgelere kanma güneş ilinde. » A propos d'ombre et de soleil, je crois que Dr. İsmail Hakkı Musa, leur ambassadeur pour l'AKP, insiste, affirme encore avoir tweeté ce 17 courant et pour la Turquie. Une prochaine fois, lorsqu'il souhaitera communiquer très officiellement, ou pour la Turquie, donc, il fera un graffiti dans un sous-sol qu'il présentera 8 jours plus tard à l'AFP.
C'est à découvrir sur le Figaro (ou encore via Twitter, dont via #macron #erdogan), qui a « publié avec AFP... »
Edit, quelques heures plus tard... Il y a des bruits qui courent, selon lesquels les journaux Français et même Macron sont de gros menteurs. C'est la magie de la communication avec les pneumatiques de AFP plutôt que par les canaux diplomatiques. Au final, juste une soupe, une rumeur, du grain à moudre, une #FakeNews et des trolls AKP qui s'agitent encore contre les journaux et Macron. Si la Turquie avait effectivement souhaité nous faire part de ses condoléances, pourquoi n'a-t-elle pas employé les canaux usuels et fiables ? L'ambassadeur a donc tweeté le 17, ce qui a dû être très vite enfui aux archives par la marée d'autres tweets qui déferlait. Le téléphone de l'ambassadeur était-il ensuite tombé en panne, n'a-t-il pas pu appeler quelqu'un avant ce 25 pour que son tweet du 17 soit enfin repêché et dévoilé par voie de presse ? Plus loin et donc après un grand silence, chez LCI, dans une brève du 26 oct. 07:32 - PG avec AFP, nous pouvons lire également : « Une critique très vite balayée par le gouvernement turc par le biais de son ministère des Affaires étrangères. “La Turquie, qui lutte depuis des années contre toutes les sortes de terreur et de violences, a été attristée par le meurtre de Samuel Paty" a déclaré le ministère, dans un communiqué diffusé dimanche. » Enfin, c'est fait ou arraché.
Edit du 26 au soir, qui tend à compléter enfin ce billet...
A 14h35 tombait un bref tweet et lien de ANADOLU AGENCY (FR) : « Les atteintes au #Prophète #Mohamed ne relèvent pas de la liberté d’expression (#CEDH) », manifestement, encore une fausse nouvelle. Une brève sur www.aa.com.tr/fr développe que depuis un arrêt de 2018, « les atteintes au Prophète des musulmans, Mohamed, ne peuvent être regardées comme une simple liberté d’expression. Elle avait validé la condamnation d’un Autrichien pour avoir tenu des propos dégradants... Dans sa décision datée de 2018, la CEDH a considéré que des propos portant atteinte au Prophète Mohamed ne peuvent être inscrits dans l’article 10 de la Convention des Droits de l’Homme... » La décision avait été commentée par Libé/CheckNews, en novembre 2018 : « La CEDH a-t-elle validé la condamnation d’une femme autrichienne pour blasphème contre Mahomet? », un article assez clair dont on pourrait ne retenir que la dernière phrase. « En même temps, la CEDH rappelle que les croyants doivent tolérer et accepter le rejet par autrui de leurs croyances religieuses, dès lors que... », phrase que j'ai délibérément ainsi extraite et tronquée. Pour plus d'informations et approfondir E.S. c. Autriche (requête no38450/12) du 25 octobre 2018, il existe Google. Si besoin, la brève de ANADOLU AGENCY rédigé par un journaliste #AKP propose un avocat Parisien susceptible de commenter mieux cette décision... Puis dans tous les cas, on ne s'échange même pas des coups de casques ni d'ailleurs des baffes en cas de désaccord. « Je ne pouvais pas faire autrement, confie ... A travers moi, c’est la fonction de maire qu’on insultait », mais on a dit non.
Vers 15h00, un tweet de RTBF, nous annonçait une communication de Angela Merkel. En résumé et suffisant : « Merkel condamne les propos "diffamatoires" d'Erdogan contre Macron ». Le roi de Thaïlande serait encore confiné chez elle.
Plus remarquable et toujours vers 15h00, l'AFP envoyait « Nous condamnons vigoureusement l'assassinat monstrueux de Samuel Paty et nous rejetons cette barbarie. Cet assassinat ne peut aucunement être justifié ». Vers 14h15, le compte certifié de Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence turque selon l'AFP, tweetait : « Bu noktada Fransa’da Samuel Paty’nin canice katledilmesini şiddetle kınıyoruz ve bu barbarlığı reddediyoruz. [...] ». Bu noktada, soit, à ce point ou à ce stade ? S'agissant d'une communication officielle et d'un tweet tout aussi court de l'AFP, je les insère à la suite.
Comment nous pouvons lire autant de mensonges de la part des dirigeants Français et dans la presse française... L’ambassadeur tweet ses condoléances à la famille du professeur et condamne l’horreur de l’acte !! Allez chercher l’information!! #macron #erdogan https://t.co/UCE1cjgruA
— caliskan hakan (@caliskanhakan1) October 26, 2020
Vous confondez @ihakkimusa Twitter, je suppose, où vous n'êtes même pas certifié et où il aurait fallu chercher, avec canaux de communications de la diplomatie internationale. Et restera que nous attendions des mots de @trpresidency #macron #erdogan https://t.co/OzLnyLJHlh
— Bruno Kant (@bkant) October 26, 2020
Comment pouvions nous savoir, ce qu'il fallait chercher et lire ici, sur Instagram ou sur TikTok? Tandis que @trpresidency allait se contenter d'injurier @EmmanuelMacron et de crier contre la France...#macron #erdogan pic.twitter.com/xtJLmn5AHu
— Bruno Kant (@bkant) October 26, 2020
Bu noktada Fransa’da Samuel Paty’nin canice katledilmesini şiddetle kınıyoruz ve bu barbarlığı reddediyoruz. Bu cinayetin hiçbir meşru tarafı yoktur.
Kötülükle mücadele ederken canavarlaşmak, en büyük felakettir.— Ibrahim Kalin (@ikalin1) October 26, 2020
Accusée de silence, la Turquie condamne "l'assassinat monstrueux" de Samuel Paty en France #AFP pic.twitter.com/shbm6wRTRV
— Agence France-Presse (@afpfr) October 26, 2020
"Nous condamnons vigoureusement l'assassinat monstrueux de Samuel Paty et nous rejetons cette barbarie. Cet assassinat ne peut aucunement être justifié", a déclaré le porte-parole de la présidence turque Ibrahim Kalin sur Twitter #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) October 26, 2020
Merkel condamne les propos "diffamatoires" d'Erdogan contre Macron https://t.co/yerS0EKDqA
— RTBF info (@RTBFinfo) October 26, 2020
Après les déclarations de Recep Tayyip Erdogan, la monnaie turque chute et atteint son plus bas historique : https://t.co/bijJlMkeXT
— Frédéric Says (@FredericSays) October 26, 2020
Ankara appelle au boycott des produits français et s'attire les foudres des chancelleries européennes https://t.co/IdE1NdLoBS
— TF1--LCI (@tf1_lci) October 26, 2020
Fatih Karakaya, franco-turc, femme voilée et certifié ?
Ces jours-ci, je découvrais ce profil Tweeter certifié #Journaliste Freelance #Strasbourg #Ecologie
Je n'ai pas pu savoir vraiment s'il a toujours les deux pieds en France, depuis, il a pu faire ses valises. Mais Fatih Karakaya redouterait peut être malgré tout une descente du RAID, comme chez idriss Sihamedi... Il pourrait en tous cas être encore bien connu dans l'Est de la France pour y avoir milité vers 2015, à la tête de la fédération Bas-Rhin du parti Egalité et Justice (PEJ). Un milieu alors déjà estimé assez proche ou cousin de l'AKP.
Ces jours passés, je l'ai essentiellement vu tweeter de la propagande du bon parti, celui d'Erdogan, ainsi que tweeter de temps en temps des fakenews, pas mal de news tronquées puis réinterprétées, sinon des bricolages conspirationnistes... pour mieux servir certains desseins, pourrir Macron tout en faisant la promotion de la Turquie, cette sorte de terre promise, notamment pour les femmes, particulièrement celles souhaitant librement se voiler. Assez globalement, des tweets tous plus improbables les uns que les autres pour qui connait la France et qui est un minimum éduqué, capable de lire les journaux et de se renseigner lorsqu'une information est des plus étonnantes ou consternantes.
Dans un premier tweet et réponse qu'il me faisait tout en l'adressant à @NPolony, je comprenais que pour lui, le terrorisme pouvait être tout à fait légitime, assez juste, ou qu'en tous cas, il y aurait une analyse à réaliser avant de conclure ; « Est-ce qu'il y aurait un terrorisme condamnable quand il touche un des nôtres et un terrorisme acceptable lorsqu'il touche les Arabes ou les Musulmans ? » ; j'en ai déduit que nous allions discuter de guerres, de guerres civiles, de répressions et agissements de grandes brutalités, de Sartre ainsi que de Chomsky ; mais non, il n'a ensuite plus réagit. Ses tweets et RT sur #boycott sont assez justes ? En général, il semble abonder, je ne me souviens pas vraiment l'avoir lu rectifier quoi que ce soit, même lorsque je lui exposais des éléments qui pouvaient le contredire ou clairement nuancer ses envois. Mais il n'est même pas sûr qu'il sache lire, je tweete AKP, il comprend PEJ puis lâche « extrémistes » :
ah tu me parles de l'AKP je croyais tu parlais de PEJ?
Et donc un français qui vie en Turquie doit obligatoirement devenir pro TURQUIE et prendre position contre la France?— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 23, 2020
Je ne sais pas ce que vous essayez de prouver!
La Turquie est mon pays de naissance la France mon pays d'adoption!
On ne laissera pas les extrémistes comme vous casser cette amitié entre les deux peuples— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 23, 2020
Bien sûr, les propos de notre Gérald, Ministre de l'Intérieur qui se dit gêné par les rayons halal ont fait un carton... de tels petits mots de personnalités sont évidemment exploités, même si d'autres en France ont pu s'en indigner. Peu importe en réalité. Dans de grandes tirades ou des coupons de presse, il n'en sera de toute façon retenu et détourné que les quelques mots utiles à accabler la France. Ces interpréteurs d'informations n’hésite d'ailleurs même pas à présenter la seconde vague du covid comme ayant été imputée à la communauté musulmane ; je me demande dans quel journal ils auraient pu picorer pareille ânerie, dans un commentaire sur Facebook, sur Twitter, sur Youtube ou dans un Gorafi d'extrème-droite ? Mais ce n'est peut-être que Fatih Karakaya qui invente et tweete ainsi #covid ce juste pour faire rire.
Les contrôles et visites telles que celui infligé il y a peu à Idriss Sihamedi « pour faire passer un message » auraient-ils été si mal perçus ? Pour un rien, ça vous embarquerait même dans un quartier de Paris pour vous relâcher à quelques kilomètres de là puis en vous expliquant : « vous pouvez partir, nous n'avions rien à vous reprocher. » J'en ai un tout petit peu l'expérience, l'Administration adore vous promener, contrôler les papiers et rassurer tout le monde, sinon, simplement satisfaire quelqu'un... On joue avec le chat et la souris, parfois, on est surpris, avec les doigts pris dans une tapette.
Départementales : un parti créé pour défendre «les valeurs des musulmans»
LE SCAN POLITIQUE - Le Parti Égalité-Justice prône l'abolition de la loi sur l'interdiction du voile à l'école et veut imposer l'Aïd-el-Kébir comme jour férié national. Il présente des candidats dans dix cantons de l'Est de la France.
Par Tristan Quinault-Maupoil, publié le 9 mars 2015 à 15:52, le Figaro, extrait
«Notre cœur de cible, ce sont les gens issus de la diversité. Longtemps ils ont prêté leurs voix aux partis traditionnels. Il est temps de les récupérer», insiste Mehmet Yamakoglu, candidat à Besançon, interrogé par l'Est-Républicain.
Pour Mine Günbay, adjointe PS au maire de Strasbourg, le PEJ est «à minima islamo-conservateur» et défend un programme «absolument abject». Beaucoup de responsables du PEJ ont également des responsabilités à la Cojep, une association d'éducation populaire proche de l'AKP, le parti islamiste au pouvoir en Turquie.
Egalité et Justice, le parti islamo-turc qui se lance aux départementales
Par Alexandre Sulzer, publié le 06/03/2015 à 09:52 , mis à jour à 14:07, l'Express, extrait :
La présentation de ses candidats dans dix cantons à Strasbourg, Colmar, Belfort, Montbéliard, Pontarlier et Besançon aux départementales n'a pas créé la même polémique que pour l'Union des démocrates musulmans de France (UDMF). Le parti Egalité et Justice (PEJ) n'en est pas moins un parti communautaire, issu de la diaspora turque. Le président de sa fédération du Bas-Rhin, Fatih Karakaya, préfère le définir comme un "parti laïque qui défend les valeurs familiales et traditionnelles des musulmans et des minorités".
Les pieds on ne sais où, peut-être en Turquie, où comme un Ulcan alias Gregory Chelli, il ne risquera jamais grand chose. En le lisant, on constate rapidement qu'aujourd'hui sa tête franco est en fait franchement submergée par les idées et les desiderata d'Erdogan. A l'époque, et selon cet article de l'Express, il était de ceux qui souhaitaient faire reécrire nos textes de 1905 sur la laïcité, qui espéraient l'abrogation du Mariage pour Tous ainsi qu'un droit d’approbation de nos cours d’éducation morale et civique, soit une rectification de nos textes de 1881 également. Rien que cela...
Fatih Karakaya est donc encore sur le pont, toujours pour une reécriture de nos lois, encore celles sur la liberté d'expression, des droits que nous avons durement acquis, après des siècles de luttes et après je ne sais combien de morts, de mutilations et de condamnations à l'exil. Je pense que Fatih Karakaya exigera également un amendement pour faire taire nos avocats, dans nos prétoires, la parole est libre, plus libre encore que dans l'espace public. Certainement également quelques amendements sur nos lois et règlementations qui régissent les actions des renseignements et des forces de l'ordre Françaises, particulièrement celles utiles à identifier, cerner et neutraliser les plus radicalisés ? Puis il y aura certainement aussi à amender le projet de loi sur le séparatime, surtout s'il prévoyait la possibilité de déchoir les plus détraqués de leur nationalité Française ? Il y a de l'assignation à résidence qui plane pour ceux qui ne sont que Français, ou encore pour ceux que les pays d'origine ou d'attache alternative ne voudraient absolument pas revoir sur leurs propres territoires... Doit y avoir quantités d'autres raisons encore de tweeter ou de crier contre la France et pour Erdogan.
Sarkozy a dit « la France tu l'aimes ou tu la quittes ». Jetant de l'huile sur le feu, Erdogan et ses médias sont arrivés avec quasi le mème élément de langage, accusant la France d'être devenue parfaitement invivable pour tout musulman, leurs ouvrant la porte, ouvrant même la porte à tout musulman d'Europe souhaitant s'épanouir dans un véritable havre de paix... Puis ajoutant déjà plus d'huile sur le feux en affirmant que toute protestation en retour ne pourrait être qu'une marque de turcophobie. Ce après avoir taxé la France ou Macron de fasciste, puis en ayant interrogé depuis la « santé mentale » de Macron ? L'Elysée a fini par réagir en rappelant à Paris l'ambassadeur de France à Ankara :
Macron rappelle son ambassadeur en Turquie après une nouvelle attaque d'Erdogan
Par AFP , publié le 24/10/2020 à 20:27 , mis à jour à 22:35, l'Express, extrait
Paris - Le président français Emmanuel Macron a répliqué vertement samedi aux nouvelles attaques de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, et a rappelé à Paris l'ambassadeur de France, un acte diplomatique rare.
L'Elysée a dénoncé auprès de l'AFP les propos jugés "inacceptables" du président turc - qui avait mis en question "la santé mentale" d'Emmanuel Macron en raison de son attitude envers les musulmans -, mais aussi noté "l'absence de messages de condoléances et de soutien du Président turc après l'assassinat de Samuel Paty", une semaine après la décapitation de cet enseignant par un islamiste près de Paris.
Macron, l'idiot utile d'Erdogan et peu importera la suite ou même d'éventuelles représailles, un jour, peut-être d'autres têtes coupées ; la Turquie, ce beau pays, s'en cogne, la fin justifie les moyens ; « l'Europe toute entière va bientôt plier devant moi, le monde entier en aura été le témoin, allah akbar ! » Aucun mot de compassion d'Erdogan suite au récent acte terroriste #Conflans #CharlieHebdo #EMC juste des communications accusant la France d'opprimer ses musulmans, tous, ainsi que d'avoir tellement offensé l'intégralité de ceux de la planète. En riposte, ces derniers seront privés de Kiri et de Vache qui rit... il avait rapidement suivi un appel au boycott des produits Français. J'ai lu que des vols touristiques vers la France avaient également été suspendus, qui n'est pas un problème avec le covid ; pas un problème, bien au contraire, sauf peut-être pour ceux qui souhaitaient prochainement retrouver des membres de leurs familles #RestezChezVous
Pourquoi certains pays musulmans appellent au boycott des produits français ?
Ouest-France avec AFP. Publié le 24/10/2020 à 23h42, extrait
De hashtags en arabe publiés sur les réseaux sociaux aux prises de positions de certains médias et gouvernements du Proche-Orient, l’émoi suscité par les propos du président Emmanuel Macron au sujet des caricatures du Prophète Mahomet ne faiblit pas. Certains pays, comme le Qatar, ont même décidé de retirer les produits français de leurs magasins.
A la suite et page 2, quelques pépites glanées juste en lisant Fatih Karakaya et à peine plus loin, les sources qui l'inspirent. Pas mal d'articles sont en français ou peuvent être assez bien traduits par Google, certaines vidéos sont sous-titrées ou sont en anglais. A la suite également, la référence d'un bel ouvrage de morale à destination des écoles et des familles de 1872, relu et approuvé par des ecclésiastiques. En première partie, ce n'est pas « tu ne tuera point », mais « devoirs de l'homme envers dieu ». Supprimons donc ces verrous des textes de 1905 et de 1881, des étrangers en grand nombre attendent mantenant de la France qu'elle se soumette à nouveau aux religieux, les ecclésiastiques, les imams et les rabbins (car ils vont chacun vouloir relire et corriger avant que l'ouvrage ne soit imprimé et imposé à tous).
Ce billet ne se veut pas exhaustif, pour davantage de lectures, parcourir ou tout simplement s'abonner à @GundemFransa voire même à #SoutienCCIF #SoutienBarakacity @FeizaBM qui sont à deux clics de Fatih Karakaya. Depuis sa dernière garde à vue et les procédure #BarakaCity @IdrissSihamedi est devenu inintéressant, presque comme aphone.
Pour la première fois un journal turc met à la une Macron alors que les médias français le font tous les jours. pic.twitter.com/4wuEcI0bPe
— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 22, 2020
Je suis quand triste de la tournure que cela prends entre la Turquie et la France.
Je suis consterné par l'attitude de notre président Macron qui cible régulièrement la Turquie et les musulmans.
Il utilise la laïcité pour sa campagne de guerre populiste— Fatih Karakaya 🧕 (@GundemFransa) October 24, 2020
De source Google books où l'ouvrage peut être téléchargé au format PDF
[Vidéo] #Erdogan : l'#islamophobie et la #turcophobie portent le masque de la liberté et de la #laïcité en #Europe
lisez l'article: https://t.co/LbWDxuAz96 pic.twitter.com/YLDf3nqC4G— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 24, 2020
Twitter supprime 32 000 comptes diffusant de la propagande chinoise, russe et turque https://t.co/5ojPEK5NAV Les comptes bannis diffusaient de la propagande au profit des pouvoirs locaux sur le réseau social.
cc @GundemFransa #islam #Erdogan #islamophobie #FakeNews #propaganda— Bruno Kant (@bkant) October 24, 2020
Température à Istanbul, au voisinage de la place Taksim: chaud :-) pic.twitter.com/VNh6pjI0ve
— Bruno Kant (@bkant) May 15, 2014
#ÖzelRöportaj #AHaber
Fransız Gazeteci Selma Ajam: Fransa'nın Türkiye algısı yalandan ibaret pic.twitter.com/Lxx1bmg1iI— A Haber (@Ahaber) October 22, 2020
À lire dans toutes les classes: « Musulmans, si vous êtes libres de pratiquer votre religion en France, si vous avez les mêmes droits que les chrétiens, c’est grâce au blasphème, qui a empêché une religion d’imposer sa loi. » P. Jourde https://t.co/sB5HYaibP1
— Natacha Polony (@NPolony) October 22, 2020
Page noire : Un journal turc publie une édition vierge après l'arrestation de deux de ses journalistes https://t.co/rk8Bho5BVV
— Antoine Brisson (@abrisson69) May 21, 2017
Page noire : Un journal turc publie une édition vierge après l’arrestation de deux de ses journalistes
Rédaction Paris Match Belgique | Publié le 20 mai 2017 | Mis à jour le 20 mai 2017, extrait
Des mandats d’arrêt ont été émis vendredi en Turquie contre le propriétaire et d’autres responsables de Sozcu, accusés d’avoir des liens avec le mouvement du prédicateur musulman Fethullah Gülen, dont Ankara réclame aux États-Unis l’extradition pour son implication – qu’il nie – dans le coup d’Etat avorté de juillet.
Les deux journalistes interpellés sont Mediha Olgun, chargée du site internet du quotidien, et Gokmen Ulu, correspondant à Izmir, a précisé l’agence de presse privée Dogan. Selon cette source, les poursuites sont en rapport avec un article publié sur internet le jour-même de la tentative de putsch donnant des détails sur l’endroit où M. Erdogan passait ses vacances sur la mer Egée, « facilitant » ainsi une « attaque » contre le chef de l’Etat.
President @RTErdogan: “If the European countries want to preserve their positions in the global system which is being restructured, they must at once tackle the affliction of Islamophobia in their systems.” pic.twitter.com/99S4YkjYF7
— Turkish Presidency (@trpresidency) October 24, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE | #Erdogan conseille à #Macron de faire contrôler sa santé mentale, pour ses agissements contre les millions de ses concitoyens qui partagent une autre foi.
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 24, 2020
Je connais des centaines de musulmans brillants dans leur domaine (médecine, enseignement, finance, ingé, IT...) qui quittent la France avec le même message: « Je suis attaché à notre pays mais je vais pas passer ma vie à me justifier d’être musulman. Je vais où on me respecte. » pic.twitter.com/KmiElrM4Op
— Marwan Muhammad (@_MarwanMuhammad) October 23, 2020
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Enquête : les chefs Taku Sekine et Guy Martin sont-ils coupables ?
D'abord un rappel, ce 30 septembre, l'AFP ajoutait : « Experts caution that suicides are often the result of multiple factors and complex mental health problems. which can be treated with professional help and advice. » Les décès par suicide sont souvent le résultat de multiples facteurs de risques. Taku Sekine, une santé mentale fragile...
Puis une première réponse, qui va déplaire à Franck Pinay-Rabaroust. Depuis longtemps, en France, les pouvoirs sont séparés (la presse n'en est pas un), et c'est à la justice, dans des tribunaux, avec des règles ainsi que avec une défense, avec de réelles garanties, dont celui d'un procès équitable, que la culpabilité d'un individu peut être confirmée. La peine de mort a été abolie en 1981, la mort civile définitivement en 1854, le bannissement, l'ostracisme et l'exil, le bagne et les travaux forcés d'où pas grand monde ne revenait, je ne sais plus trop quand.
Autre rappel susceptible d’embarrasser : les individus pointés du doigt par Atabula ainsi que par d'autres gens et feuilles de choux ou à clics sont présumés innocents. Un concept qui date, de 1789, et qui reste encore en vigueur : « tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable ». On pourrait être vite tenté de trop s'assoir dessus. Pour plus de détails, lire un article sur contrepoints.org, « Le chef Taku Sekine a-t-il été tué par la cancel culture ? »... « Toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie [NDLR : dans des tribunaux]. Les atteintes à sa présomption d’innocence sont prévenues, réparées et réprimées dans les conditions prévues par la loi. » ; y suivent aussi des paragraphes sur les droits de la victime, sur comment les faire valoir, mais il ne dit pas que pour le dépôt d'une plainte, il faut s'adresser à la police, à la gendarmerie ou au procureur, non se rendre chez des spécialistes en salades et soupes voire en musique, était-il utile de le rappeler également ? Pour le moment, à ma connaissance, il n'existe aucune plainte contre ces deux premiers chefs d'une liste « et quelques autres » publiée ce 6 septembre, par Atabula - ne suez pas trop dans les cuisines.
L'opinion à ces sujets là de Franck Pinay-Rabaroust est connue, elle a été précisée sur Atabula. Il y explique d'abord « regretter cet acte irrémédiable de Taku Sekine », ajoutant plus loin : « Quant à l’argumentation qui consiste à dire que ce n’est pas à la presse de sortir des noms, mais à la justice de décider de la culpabilité des uns ou des autres, elle ne repose sur aucun fondement. Bien au contraire. C’est, d’une part, méconnaitre le fonctionnement historique de ces deux « pouvoirs » qui se nourrissent mutuellement depuis que l’un et l’autre existent. »
Je crois que ce n'est pas « la presse » qui a sorti du chapeau le nom du chef Japonais ; à la limite, elle l'a « dévoilé » au grand public comme on dit, mais très tard seulement. Selon Omnivore qui a décidé d'être transparent, le nom de ce chef là était déjà bien connu en juillet, et c'est vers mi juillet déjà que Taku Sekine allait apprendre qu'il ne participerait pas à un festival food de septembre. Ensuite, à partir du 12 août, Taku Sekine semble avoir été boycotté selon un article « agissons » publié publié chez Food and Sense, manifestement à l'initiative de Julie Mathieu et Muriel Tallandier, « à la tête de plusieurs magazines de cuisine ». Un appel « agissons » ou « boycottons » également poussé sur Instagram et Facebook. Un grand chef Parisien, réputé, connu, écarté, boycotté par des influenceurs, probablement plus encore vers la fin août, après la parution de #MeToo l'Auvergnat de Paris, un canard pour les pros des bistros et restos du Grand Paris. Ainsi que davantage exclu après les parutions dans nos tabloïds, TND, Voici, Public, Pure People ? Comment a été perçu l'article de SudInfo titré « Scandale dans le monde de la gastronomie: un jeune chef parisien très célèbre accusé d’agressions sexuelles, une ancienne star de Top Chef soupçonnée! » ? Des rumeurs, du bruit, des ragots, du commérage, puis son nom dans la presse en septembre. Pendant tout ce temps, de la mi-juillet à la fin septembre, le chef Japonais pouvait savoir, redouter et bien percevoir. Un peu avant de s'effondrer, le soufflé finissait même saupoudré d’allégations et d'un démenti immédiat d'un éventuel départ précipité pour le Japon.
En tous cas, selon sa femme et un communiqué officiel, « Taku Sekine a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique », « avec une récurrence s'apparentant à un véritable acharnement ». « Ces personnes malintentionnées [...] ont fait courir des ragots mensongers sur les réseaux sociaux et ont organisé une brutale campagne de destruction du réseau de Taku Sekine, appelant chaque acteur du milieu de la gastronomie pour répandre des calomnies et les mettant en garde de travailler avec lui. » « Privé de son droit d'exercer son talent », Taku Sekine « s'est enfermé en l'espace de deux mois dans une violence spirale de dépression. »
Arrêt sur Images semble avoir produit une analyse assez similaire : « Ce qui est certain, c'est que le jour où il se suicide, le 29 septembre, Taku Sekine est cerné par la rumeur aux mille bouches. Son nom est sur toutes les lèvres du petit monde de la "foodosphère". Toute une flotille de sites de buzz [NDLR #astrotufing #conspirationnisme] qui se recopient les uns les autres livrent le portrait transparent d'un chef. Le 6 septembre, son nom vient même d'être imprimé noir sur blanc par l'un d'entre eux, Atabula, qui affirme aussi que Taku Sekine aurait quitté la France. Toutes ces rumeurs sont crédibilisées... » la suite, chez chez eux, où ils poursuivaient, plus loin, à propos de méthodes, de collectes d'informations et de communications : « Cela peut prendre des semaines, des mois, pendant lesquels cette personne peut suivre les progrès de l'enquête, sans pouvoir y réagir. Que cette personne soit coupable ou non »...
Par contre, contrairement à Daniel Schneidermann, je suis certain qu'on peut facilement réagir, en live, sur les réseaux sociaux. Surtout lorsque le bruit est infondé, quand la cible des bruits n'a rien à se reprocher. Ou encore qu'il doit être au moins possible d'agir pour tenter de modérer le bruit. Il existerait bien des experts dans le domaine de l'e-reputation. Sur Facebook, nous pouvons aussi constater comment des avocats pénalistes peuvent aider, à propager et à crédibiliser ce genre de « news » #facepalm 7k+ personnes y sont ce soir abonnées. Ca pourrait sembler profiter aux sources comme contribuer à la rumeur et tout autant profiter également aux comptes ou sites et feuilles qui les propagent. Il s'agirait peut être d'un bon sujet encore pour Nicolas Vanderbiest, notre brillant débusqueur de Russes #DisinfoEU je serais curieux de lire voire de rire encore d'une de ses analyses. Le titre du HuffPost affiché par des pénalistes, joli :
J'ai le sentiment que Facebook nous incite à nous méfier davantage des jeunes avocats inexpérimentés. pic.twitter.com/k0LzX9Xj5C
— Bruno Kant (@bkant) October 1, 2020
Aujourd'hui, le téléphone et du feuilletonnage sur le net, les réseaux sociaux, Instagram, Facebook, dans la presse à clics ou nos tabloïds, avec les vrais journaux qui copient/propagent, des réseaux d’influenceurs et des feuilles de choux spécialisées. Nous n'attendons plus les enquêtes annoncées de Libération ni d'ailleurs celle de Mediapart. Ce 30 septembre, le Républicain Lorrain publiait : « Enquête », « Le chef étoilé Guy Martin accusé de tentative de viol »...
On ne se méfie jamais assez d'Internet et de l'imprudence des journalistes. Récemment encore, AFP puis Reuters avaient encore une fois été enfumés par une « source policière ». Un ultime petit soucis de précipitation ou de contradictoire ? La fake news avait été propagée dans toute la presse nationale puis internationale. « A daredevil was spotted attempting to climb the Montparnasse Tower—Paris' tallest skyscraper—with no apparent safety equipment, before he was arrested upon reaching the top, according to local reports. ». Nous pouvions lire que un « touriste Polonais » avait été interpellé alors qu'il « tentait » d'escalader la tour Montparnasse. BNT ou Marcin Banot a depuis publié la vidéo de son exploit sur Youtube... Depuis, l'article du Figaro semble avoir été mis à jour, le titre au moins, mais son chapeau reste encore troublant : « Un homme a été interpellé à Paris vendredi soir 18 septembre après avoir tenté d'escalader la Tour Montparnasse à mains nues, a appris l'AFP de source policière. L'homme a été interpellé vers 20h00 au sommet de la Tour, a expliqué cette source. » « L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, est un Polonais, qui s'est présenté comme étant un touriste, selon une source policière. » De quoi relancer le mythe du plombier Polonais, la performance et le physique de BNT doit en avoir fait craquer plus d'un.e.
Aujourd'hui, le téléphone, Internet et nos journaux, ces derniers ayant la prétention d'être tellement plus fiables. Hier, les libelles, c'est où je situe Atabula, Franck Pinay-Rabaroust, mais également beaucoup d'autres qui ont publiés à ces sujets, sur ces chefs, avec « du très lourd », il existe une liste, dont, donc, Taku Satine et Guy Martin. Ce qui nous renvoie à il y a deux à quatre siècles, quelque part sous l'Ancien régime, avec des feuilles, des commérages et des ragots d'anonymes qui propageaient impunément les calomnies et les médisances. Plus haut, je ne rappelais aucune notion du droit contemporain de la presse, je crois que cela resterait incompris, irrecevable, balayé d'un trait de plume sinon d'un grand coup de couteau, ou plus probablement par quelques twittos passant par là. « Preuve et conviction du juge en matière d'agressions sexuelles » est à lire sur Cairn, 25 pages instructives et denses, par François Desprez, Maître de Conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre, Centre de Droit Pénal et de Criminologie (CDPC).
Sinon, à propos d'hier ou d'avant-hier, puis encore en replay, j'ai adoré entendre Franck Pinay-Rabaroust s'expliquer, dire et expliquer pour le public de Quotidien : « qu'on ne me mette pas la responsabilité du suicide de cet homme sur mes épaules" #Quotidien "non, non... / vous lui avez pas demandé sa version? / non, il n'y pas eu de contradictoire et ça, je sais qu'effectivement, c'est un point faible, j'ai essayé, mais j'ai pas réussi... » C'est ici, je crois, que les journalistes de Mediapart se sont interrompus, Taku Sekine étant récemment décédé, leur propre enquête ne pouvant de ce fait jamais être contradictoire. Mediapart en restait là, ajoutant cependant une petite phrase gratinée : « Surtout, un site spécialisé avait diffusé le nom de Sekine en évoquant des accusations de viol (dont Mediapart – si elles existent – n’avait pas été informé), mais sans l’interroger, et le petit monde de la gastronomie avait commencé à se tenir à distance du chef, alors que rien de solide n’avait été publié… » On ne peut que repenser ici à Sandra Muller, qui fût à l'initiative de #BalanceTonPorc puis condamnée plus tard, pour un simple tweet excessif.
Ce qui est plus perceptible, @atabula_info c'est que avec le travail de toutes ces petites équipes, nous avons rebasculé sous l'Ancien Régime, à l'époque des libelles, et où Taku Sekine n'a aujourd'hui plus sa place. https://t.co/GTPeKS6PEW pic.twitter.com/97llaEU5bW
— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2020
J'avais pas encore regardé par là, sur Facebook, on voit mieux. @atabula_info C'est joli. Une plume et un gros couteau? #gastronomie pic.twitter.com/eroRaVmF9O
— Bruno Kant (@bkant) September 30, 2020
📣 Tribune • Protection de l’enfance: halte aux dysfonctionnements de l’institution judiciaire (En accès libre) https://t.co/2FcnmiWA3V
— Mediapart (@Mediapart) October 3, 2020
@catherinegaste Faut plutôt faire la promo du Corbeau, récemment restauré et plus représentatif. Le Corbeau : histoire d'un chef-d'œuvre mal aimé du cinéma français https://t.co/lHAgg4Nv9K
"Avec les bruits qui courent, on a beau savoir..." pic.twitter.com/vzQNMGGOXJ— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2020
Frontenaud : après les rumeurs, un nouveau bruit court !
Il y avait manifestement urgence à statuer, ça n'aura même pas duré de 4 à 8 jours. Après les exposés de l'ASE 71 et de Jean-Claude Rossi, le tribunal a en tous cas conclu qu'il y avait urgence... à suspendre l'exécution de l'arrêt du département, pour espérer sauver le LVA des Bruyères. « La justice désavoue le département », lisait-on ensuite en une du journal de la Saône-et-Loire. Et la maltraitance, alors, dont ce département nous parlait depuis la fin octobre ?
Les journalistes du JSL et de France 3 continuent à faire leur travail, un bon, je trouve, équilibré et parfois assez taquin maintenant envers l'ASE. « Les investigations sont en cours », on en reparle bientôt, « nous attendons à présent impatiemment un avis du parquet ! » J'en rigolerais plus si ce n'avait pas été dramatique pour les gamins déjà en difficultés et aujourd'hui aussi raflés de là bas, puis si la situation du lieu de vie de M. Rossi n'était pas depuis précaire ou économiquement très compliquée, comme c'est également expliqué dans les dernières feuilles du JSL.
L'ASE et ses divers porte voix du 71 pour les journaux ne m'avaient pas convaincu ; je ne connais maintenant que beaucoup trop bien ce genre de créatures qui allèguent, qui martellent et qu'il faut croire. Leurs conseils auraient d'ailleurs même beaucoup peiné devant le juge de Dijon, à tel point que leur argumentation n'y a pas convaincu non plus. Cuisinés dans le tribunal, « ils finissaient par bredouiller », m'a raconté Bernard Bigenwald hilare et d'autant plus assuré face à l'ASE. « Si j'étais l'autorité qui délivre les autorisations... », nous rapportait le JSL, « Je n'échafaude pas des théories et des mobiles », réagissait le juge. Dans le huis-clos du juge des enfants, juste dire et expliquer, simplement affirmer peut suffire ; au tribunal administratif et devant le public, la mayonnaise de l'ASE 71 est tombée.
Il y avait « urgence impérieuse » de boucler ce LVA, « dans l'intérêt des enfants ». Mais « 7. La matérialité des griefs de maltraitances, objets d'un classement sans suite.... ou dénoncés par voie anonyme et par une ex-épouse de M. Rossi, ne sont pas établis par les pièces produites par le département. » Même la plus récente fugue n'a pas alarmé le tribunal au vu des autres éléments brandis par l'ASE et ses conseils. Je suis déçu. Depuis la fin octobre, je faisais comme Apathie face à Mediapart, je réclamais des preuves, des faits, du concret, un minimum de précisions crédibles... il n'en existait pas, ce n'était effectivement que de l'esbroufe, des rumeurs et de la dramatisation à outrance, du vide et de la fumée épandue par l'ASE de Saône-et-Loire !
On nous prie cependant maintenant d'attendre encore la suite. Soit le jugement au fond au tribunal administratif, d'ici 7 mois voire dans deux ans et demie seulement, c'est lointain. Ainsi que les conclusions du procureur de Chalons, qui investigue avec la gendarmerie, et qui pourrait ne les rendre puis ne communiquer timidement que d'ici 4 à 5 ans.
L'ordonnance est sur Google Drive
Frontenaud : « on a retrouvé un rapport de 2015 qui accable ! »
Donc, ce 19 novembre 2019, Jean-Claude Rossi sera au tribunal administratif, il y contestera l’arrêt et les attendus qui ont suspendu « très temporairement » son activité professionnelle. Il a déjà dû licencier et indemniser deux de ses employés, le professeur et la comptable du LVA, mais il espère tout de même pouvoir sauver les chevaux au moins, peut-être même toute la ferme équestre, pour sa propre fille qui y perçoit et y construit son avenir.
Pour reprendre son activité auprès et avec des enfants en difficultés, ce sera nettement plus compliqué, la Saône-et-Loire ayant envoyé des informations diffamatoires à tous les services de l’ASE et de la PJJ du pays… « Ma réputation en France est morte », déclarait-il récemment pour le Journal de Saône-et-Loire, un article en double page qui n’aura pas porté plus loin que très localement. Monsieur Rossi et son entourage vont devoir se remuer encore un peu, par exemple, pour sensibiliser l'AFP et pour que le LVA puisse être réhabilité partout via cet autre canal de communication national... sans quoi ce LVA même rouvert restera pendant longtemps encore très vide. Car calomniez, calomniez, dit-on, même avec d'éventuelles prochaines décisions favorables à M. Rossi, il en restera toujours quelque chose.
L'AFP ou similaire aurait beaucoup de sens, et pas simplement pour M. Rossi. Ca va se faire semaine prochaine ? Car n'importe quel LVA, famille d'accueil ou famille du territoire pourrait être touchée et noyée exactement de la même façon : un « signalement », un bidonnage, puis plus d'enfants, et toujours la possibilité de saisir un tribunal...
Plus d'enfants tant que quelques départements ne referaient plus confiance à M. Rossi, mais alors pourquoi pas tout simplement le retour des ados dépotés ? Un retour était peut-être envisageable dans les huit jours si la mesure Administrative n'avait été qu'une sorte de départ pour un court séjour en colo, le temps pour quelques discussions et réflexions ? Impensable maintenant, car ils finiraient par parler à leur tour de la rafle, d'effets et de suites, de ce qu'ils ont vécu depuis... Compliqué également, car depuis leur déracinage, un travail de rempotage a été entrepris.
Puis dans cinq jours, les 30 ans de la CIDE... « J’ai des droits, entends-moi ! » a tweeté @Defenseurdroits et dans le lot de premières propositions et témoignages par des enfants retenus par lui, « Nous aimerions qu’il y ait plus de contre-enquêtes pour l’ASE afin que la décision prise par la justice ne soit pas basée que sur un seul droit de regard. »
« Avec les bruits qui courent, on a beau savoir... »
Le corbeau, Henri-Georges Clouzot, 1943
Pour sa part et à plusieurs reprises maintenant, ajoutant de la diffamation publique à ses courriels privés qui lui échappent, le conseil départemental de Saône-et-Loire a insisté auprès des journalistes sur « l’urgence impérieuse » de « protéger » ou de rafler les enfants du LVA les Bruyères à Frontenaud, comme cela a été fait. Avec plein de gendarmes et de travailleurs sociaux, en 30 minutes pour tout ramasser et plier, sans avoir prévenu personne et surtout sans avoir préparé quoi que ce soit avec les ados concernés et leurs référents.
A moins de les soumettre à la question en les plongeant dans une eau glacée, sinon en les lacérant de traits de plumes trempées dans du vitriol comme dans ce billet de blog, ou encore, comme le fait Bernard Bigenwald, dans son blog chez Mediapart, au risque d'y être une fois de plus « dépublié » pour les y avoir trop pris à rebrousse poils, nos autorités ne changeront plus de posture, elles ne se désavoueront jamais, en tous cas pas hors des prétoires, où suite à malentendus autour d'approximations, de coquilles, d'erreurs matérielles, voire même après étouffages divers et autres pirouettes et couacs et impasses de procédures, elles pourraient espérer s’en sortir très aisément victorieuses et confortées dans toute leur hauteur et splendeur.
Je ne vois que quelques trois situations ou conditions dans lesquelles des enfants seraient « déplacés » si brutalement, et en tous les cas, c’est affligeant pour le conseil départemental, l'ASE, les gendarmes et le parquet :
• Ce conseil départemental et le personnel installé là-bas, perchés très à l’écart des réalités contemporaines et de terrain, n’en ont que faire du qu’en dira-t-on. Ce sont eux les professionnels, les sachants et savants dont toutes allégations, répliques et arguments même des plus courts et creux feront autorité, les décideurs qui peuvent se contenter de marteler pour la presse, la télé, le public que « tout a été pesé et soupesé » sans avoir jamais à s’en expliquer mieux. « Il n'y a que l'intérêt des jeunes qui nous anime. »
Et n’imaginant pas un seul instant qu’ils allaient être surpris sur le fait puis ensuite être vertement critiqués, sans états d’âmes ni la moindre humanité (toutes réflexions faites, ce ne n’étaient là rien de plus que des enfants de la masse d’abimés que d’autres départements que la Saône-et-Loire administrent…), suite à agglomérats de rumeurs parvenues à leurs oreilles et amoncellement de montages sur leurs bureaux, vérités et certitudes qu’ils n’ont jamais cherché à faire invalider ni d’ailleurs à faire étayer mieux - « pour les vérifications qui s’imposent, nous ferons entière confiance à notre justice, à la gendarmerie nationale et au procureur de Chalons » - ces fonctionnaires territoriaux ont fait dépoter/rempoter les enfants ; voilà.
« Il n’y a que l’intérêt des jeunes qui nous anime », « une décision qui est liée aussi à la nature des faits qui nous ont été rapportés », leurs suffit-il d’ajouter encore pour finir de convaincre quiconque et le public malgré les quelques doigts levés souhaitant formuler remarques et questions. « A ce sujet, ce très brillant sauvetage de cinq mineurs organisé et parachevé par nos soins, la discussion est close. Là, on est dans un cas qui est assez exceptionnel, voyez avec le parquet qui va s’affairer bientôt puis qui communiquera à l’occasion. » Une aphonie temporaire, une laryngite aiguë...
• Ce conseil départemental disposait déjà d’un « rapport accablant » datant de 2015 et décrivant des « maltraitances physiques », mais auquel le parquet saisit à l’époque n’avait jamais vraiment donné suite, sauf en laissant trainer puis se perdre dans un quelconque tiroir. Rapidement par ce passé, malgré ce rapport, la Saône-et-Loire modifiait elle-même l’agrément des Bruyères en augmentant la capacité d’accueil de 5 à 7 jeunes…
« A l’époque, je leurs avais demandé avec beaucoup d’ironie qui serait les deux nouveaux que j’aurais donc le droit de maltraiter », s’en amusait et s’en amuse toujours Jean-Claude Rossi...
Frontenaud : quatre mômes arrachés et déplacés, pourquoi?
Un billet un peu long après de multiples éditions et ajouts de précisions. A dérouler en cliquant sur Lire la suite
Bref statut au 31 octobre, pour ceux qui découvrent :
- en juin dernier, l'Administration a reçu une lettre anonyme... qui dénonçait une structure d'accueil d'adolescents en difficultés, le LVA (Lieu de Vie et d'Accueil) Les Bruyères, à Frontenaud (71), un centre équestre avec une piscine
- ce 22 octobre, les autorités, gendarmes et travailleurs sociaux sont intervenus dans cet établissement habilité
- quatre enfants mineurs en ont été brutalement retirés, en raison de « suspicions de maltraitances »
- deux jeunes majeurs sont consternés, dépités, ceux-là ont refusé de quitter l'établissement (voir la vidéo, plus bas)
- l'un des quatre mineurs retirés a depuis dû être hospitalisé, « a pété les plombs »
- un autre mineur va mal... deux des quatre ont pour le moment « disparus »
- on attend impatiemment des nouvelles, des précisions et des explications de la part de l'Administration
Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l’erreur qui l’atteint ?
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine...
En 1787, à la Bastille, Sade écrit le poème La Vérité
Au 31 octobre... et tandis que nos fonctionnaires et les élus de Saône et Loire allaient profiter tranquillement de leurs chaussons, de leurs repos ou de voyages pour ce week-end de trois jours, une autre gamine « traumatisée » sortait du bois pour prendre la défense de ce LVA. Voir la seconde vidéo, plus bas, envoyée sur Facebook. #Frontenaud « le seul problème, c'est que la structure est fermée », « les ados, ils font quoi, ils sont où ? » #ASE #educspé
Arrive le mois de novembre 2019, et les 30 ans de la CIDE...
Noyée dans l'alcool : le TGI de Nanterre dans un bouquin
En ce moment, on discute encore de violences conjugales, et maintenant, de L'alcool, "grand absent" du Grenelle des violences conjugales... Au bout de quelques instants, j'ai repéré le bouquin de Virginie Hamonnais, paru en septembre aux éditions Max Milo. « J’ai entendu dire que pour les malades alcooliques comme moi, il n’y avait que quatre issues possibles : la prison, l’hôpital psychiatrique, la mort ou l’abstinence. Je n’ai pas connu la prison, mais le commissariat de police et la cellule de dégrisement oui ; l’hôpital psychiatrique, j’y ai été une semaine, c’était choquant ; la mort, je l’ai frôlée à plusieurs reprises. Je reviens de loin, de très très loin, mais aujourd’hui j’en suis sortie et je suis totalement abstinente. » Je découvre, que son fils alors âgé de 10 ans a été placé, de septembre 2015 à mai 2017 ; même pas deux ans ? Amazon ajoute : « Elle est célibataire et a un enfant. Elle vit à Malakoff et est en recherche d'emploi. »
Pour une simple petite dépression, fin 2003, provoquée par l'ingérence de travailleurs sociaux, du harcèlement et des pressions, sur de longs mois, mais une dépression dont je m'étais très vite rétabli sans même un passage par une case service de psychiatrie, ma fille ainée avait été placée ou raflée, de ses 10 ans jusqu'à sa majorité. Très longuement placée, dans l'intérêt de la gamine, évidemment... Je n'étais ni sans emploi ni célibataire, sans aucun trouble ni le moindre problème de santé. Le TGI De Nanterre pourrait avoir bien changé depuis 2003 à 2008 ; le placement n'y serait aujourd'hui plus que provisoire... ou des enfant intéressent bien moins que d'autres, ce serait une hypothèse à envisager également.
Edit... Après quelques tweets, j'ai appris que Virginie Hamonnais a bien pu surmonter son problème d'alcoolisme, mais que il lui reste à présent à renouer avec son fils de 14 ans, qui la rejette depuis son passage à l'ASE. Il n'y est pas resté placé, sa garde a été transférée à ses grands parents... Il s'avérerait donc plutôt que Nanterre n'a pas changé du tout.
Silence
Silence, c'est ce qu'avaient exigé Xavier Serrier et le parquet de Nanterre. Alors silence #FuckYou pourquoi pas.
Une expérience de « l'assistance éducative », assez pour faire réapparaitre un enfant, assez aussi pour traiter plus tard un avocat de faurisson. Une expérience du droit et de ce milieu, assez même pour effrayer un juge et le forcer à juger... Ca n'a jamais intéressé personne ; j'espère un jour connaitre et comprendre les raisons de cette indifférence.
Et le temps passe. Je me plaignais déjà de l'ASE des Hauts de Seine, dès tout début 2003 ; puis assez vite également du juge des enfants de Nanterre et de son cabinet ; ensuite, de l'OSE, beaucoup de leur MECS de Taverny, puis de quantités de choses encore. Non sans motifs valables. D'ici quelques temps, 15 à 20 années se seront écoulées. L'ASE ou cette DDASS s'occupant mal d'environ 500 000 mineurs d'une classe d'âge, ces « professionnels » auront « travaillé » ou simplement négligé jusqu'à un bon million d'enfants et leurs familles.
« Voisins, services sociaux, justice, tout le monde savait... rue de la Tuyolle à Taverny »
« Excessif ! », pourrait-on me lancer, j'vois pas trop d'autre choses. Mais je ne dois pas être plus excessif qu'un Jean-Marie Vauchez, éducateur spécialisé qui n'a jamais vu de violence dans un foyer de la DDASS. Et je ne pense pas être excessif du tout lorsque j'affirme que seul le juge Thierry Baranger était vraiment très différent d'autres petits juges de Nanterre et très différent aussi des hauts magistrats de Versailles. Ni même excessif lorsque j'affirme que, hormis à de trop rares exceptions et sur très courtes périodes, tout ce qui a été infligé à mes enfants, à ma famille ainsi qu'à moi même a laissé tout le monde indifférent, surtout les gens de milieux qui prétendront qu'ils ne travaillent ou n'ont jamais travaillé ainsi ni cautionné ces façons de faire ; ce n'est ni l'OSE France ni l'ARSEA Alsace qui pourraient ici me contredire. « Masculiniste ! » vont relancer les #radfem qui ont été bernées par la Police de Paris et par AFP...
Mais « silence (et va te faire foutre profondément) »... un haut magistrat d'une Première Présidence vous lâchera plus dignement « allez vous faire mieux conseiller », aujourd'hui, ça me convient ; ça repose, le silence, ou peu de sollicitations, si peu de mentions, par peu de moralistes incultes ou de bas étages, peu de critiques ou de ricaneurs et pas d'injures sur les réseaux sociaux ; ça m'arrange, ce calme, cette quiétude. Par le passé, un peu plus de bruit suffisamment pertinent aurait certainement pu changer le cours des choses pour ma famille et mes enfants. Maintenant, ce n'est plus que la merde dans laquelle d'autres que nous sont enfuis ou en passe de l'être, ce qui n'est pas mon problème, d'autant moins mon problème que j'avais assez bien prévenu toutes ces années passées.
Si, j'avais prévenu, très souvent. Même autour du cas Agnès Marin ou de Matthieu, ce mineur parfaitement réinsérable, une affaire qui avait ébranlée tout le gratin. Là encore, je crois qu'on s'en cognait, ou presque. La PJJ et l'ASE ou ces expertises à raz des pâquerettes nous en seront éternellement reconnaissants ; ils font un boulot formidable
Pour ma fille ainée et ma famille, j'avais prévenu aussi, très régulièrement. Je prévenais les juges, je prévenais les autorités ; je crois que j'ai prévenu partout et tout le temps, de fin 2002 à 2009. Mais on me renvoyait à chaque fois vers les magistrats de Nanterre et vers la cour de confirmation de Versailles... « Sans la justice, c'est la sauvagerie du plus fort ». Pendant tout ce temps, il fallait que je ferme ma gueule, que j'aille me faire soigner ou me faire foutre, ils ne supportaient pas mes critiques et remarques, et que j'accepte et même que je « collabore » avec les #educspé et à leur entreprise de destruction... J'ai tourné une page, j'ai fermé la porte après 2009. Après des années puis des mois et des mois d'efforts encore, et après que des #éducspé et des magistrats aient une fois encore tout anéanti. Passé 2009 et des vacances d'été en famille, j'ai juste laissé la DDASS finir son « travail », pour ne plus avoir de difficultés après la majorité de mon ainée. Ils l'ont « orientée », déscolarisée. Voilà. Quand des imbéciles s’obstinent, on s'incline.
Octobre 2010, je ne faisais plus que me moquer des magistrats et du parquet, des journalistes aussi: https://t.co/AiAIYK0tPy Suivait après un arrêt de @Courdecassation qui a juste été ignoré: https://t.co/y6f634crVo
— Bruno Kant (@bkant) October 11, 2019
« Il faut toute fois noter que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus "agitatrices" que d'autres [...]. » • Richard Josefsberg, lire Internat et séparations, une « référence »
Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721 • « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. »
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de "l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.
Une catastrophe
Dans ce billet, je pourrais parler un peu de ce qui vient de se produire à Rouen, un incendie à l'usine Lubrizol, ainsi que de dispersions en ville et dans la nature, de la communication de l'Etat et même de celle des journalistes à ces sujets... Je ne ferais que réécrire l'un de mes billets d'octobre 2008, Ca me fait souvent penser à Tchernobyl...
Ca a changé. Reste juste le cache et l'URL, un peu étranges. Un comique à la rédac... https://t.co/bdaTP8fGmb PS: n'en dites surtout rien à Greta pic.twitter.com/UNs8JG6Rz2
— Bruno Kant (@bkant) September 27, 2019
Tandis que la vrai catastrophe du moment, je la perçois tout autre part. J'ai fouillé un peu dans tous les sens, et depuis juillet encore. Je n'ai pas repéré grand monde sur la toile qui critiquerait la DDASS et qui aurait suffisamment la tête sur les épaules. Qui existe-il, qui ne serait pas trop proches de courants intellectuellement faibles, déviants ou sectaires ?
Sceptique... avais-je ajouté, ici, récemment, après Appel à candidats ou à contributions, par des professionnels ayant un peu de bouteille ou un regard neuf et pertinent. Un appel auquel je ne croyais pas une seule seconde, chacun de ceux là pouvant préférer rester isolé dans son coin, pour leur sérénité ou simplement par défiance envers les autres, des légions... Beaucoup de légions de conspirationnistes et de fragiles en lutte contre « les réseaux » ou « les satanistes », des troupes qui partagent et s'abreuvent auprès de sources dites « alternatives ».
J'étais déjà très sceptique et même atterré lorsque je découvrais le casting des « associations représentant des parents contestant les décisions de placement de leurs enfants » de la mission d'information de Perrine Goulet, rapporteur. Sur ce vaste sujet de l’assistance éducative ou sur l’aide sociale à l’enfance, ACALPA ? Des gilets jaunes ou Rendez-nous nos enfants ? Et Violette justice ? N'y manquaient que des plus extrêmes, ceux qui accusent les extraterrestres, d'entretenir les malheurs de ce monde pour y puiser leur énergie (à ce sujet, revoir Disney/Pixar Monsters, Inc, une excellente caricature ou un bon docu-fiction, selon le camp). Puis ensuite, je fus également vite conforté lorsque j'ai pu lire la retranscription de ce huis-clos, à l'Assemblé nationale. Il n'existe pas grand monde parmi ceux qui crient aux abus massifs de l'ASE qui puissent nous démontrer l'ombre d'une première dérive ou anomalie.
« J’ouvre une brève parenthèse pour répondre à votre remarque sur le faible nombre de personnes présentes. ... » « Enfin, les instances judiciaires françaises, européennes et internationales sont suffisamment nombreuses pour que vous puissiez éventuellement déposer plainte si vous pensez que le système n’est pas adapté. » « D’autre part, si la CEDH n’a pas donné suite à vos mémoires, c’est peut-être faute d’éléments le permettant. Il est étonnant de vous entendre expliquer qu’autour de vous tout le monde a tort a priori, CEDH comprise. » « L’un des nœuds du problème est que, de manière presque systématique... » « Mesdames, monsieur, nous vous remercions. »
Mme Goulet pourrait même avoir répondu à ACALPA : « S’agissant de la rupture du lien, que vous présentez comme systématique, je me suis rendue dans plusieurs instances où j’ai pu constater que, même en cas de difficultés parentales, les parents ont accès à leurs enfants. » Il n'y a de problèmes nul part, il n'y en a jamais eu en aucun endroit ni d'ailleurs à la moindre époque, nous a-t-on redit. Il faut y croire, croire, et ne pas douter.
Je viens de relire Au colloque du Fil d'Ariane, des notes d'octobre 2008. A l'époque, on nous y martelait également que tout allait parfaitement bien. Les « pas contents » y étaient aussi invités à retourner ou à visiter les tribunaux...
"Table ronde, à huis-clos..." https://t.co/xGDIkkN45M pic.twitter.com/mjt03FGn2J
— Bruno Kant (@bkant) May 24, 2019
#Rouen : les précédents incidents de l'usine #Lubrizol pic.twitter.com/0eimW01E5r
— Ina.fr (@Inafr_officiel) September 26, 2019
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Une page à tourner, celle de Twitter, de ses IA et de ses bugs
En fouillant encore un peu le sujet, notamment en comparant entre ce qui s'en disait dans la presse aux US et en France, dans de la presse US plus modérée et jusqu'à dans des tweets de plus à droite ou alt-right US aussi, je me suis aperçu que l'angle sous lequel j'ai lu et observé ces phénomènes n'a pas intéressé, pas chez nous.
Chez nous, en France, on n'en lit rien, ou mon Google et mon Qwant sont également tombés en panne. Les journaux nous rapportent juste que Trump criait à la censure et que Alex Jones a été mis à la porte. Et qu'en France encore, on cherche plutôt les Russes et qui manipule ou manipulait. Reste donc à partager simplement l'opinion de Metro UK et de Lucie Ronfaut de chez @FigaroTech, soyons sages, respectons les terms'n'rules, on ne peut pas tout dire.
« A handful of tech giants — Facebook, Google and Twitter — have become guardians of global speech. [...] » tweetait récemment @nytimesbusiness. « Twitter: We're challenging 10 million accounts weekly » titrait CNN, où j'ai trouvé un lien vers des notes de Jack Dorsey pour les parlementaires US, 11 pages qui renseignent :
https://t.co/Le0BDWzadR @gchampeau @epelboin @lpenou Read Dorsey's pre-written remarks / Testimony of Jack Dorsey, September 5, 2018 (11 pages) pic.twitter.com/40sybm4Jqb
— Bruno Kant (@bkant) 10 septembre 2018
14h42 #23 : vers une nouvelle police de la pensée ?
Next INpact & Arrêt sur images, ajoutée le 25 févr. 2015, "on zappe la case justice"
Hasard des calendriers
Il y a donc eu un gros bruit au mois de juillet, autour de l'affaire Benalla ; ça va reprendre mercredi 12, avec de nouvelles auditions encore. Avaient suivi le fichage, l'affichage et puis et le bordel @DisinfoEU, pas fini non plus. Sujets autour desquels je percevais encore et redécouvrais bien ce qu'est maintenant non seulement le shadow ban à la sauce Twitter, mais aussi les shadow de tweets en particuliers. Puis ensuite, hier, les comptes de Alex Jones et de Infowar ont fait #pschitt peu après avoir été un peu voilés ou muselés également...
« We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). », affirmait Twitter. Puis Twitter me confirmait quelque chose par DM... tandis que je continuais à les lires ainsi qu'à bien écouter ce que nous disait @Jack. « We still factor behavioral signals into how we rank Tweets because we believe this is critical to serving healthy public conversation. As always, we’ll continue to refine our approach... », un thread de @TwitterSafety.
Si elle est un jour reconnue par tous, on nous soutiendra que cette nouvelle forme de censure #Shadowban sur Twitter est un faux problème, qu'il n'y a qu'à y rester très sage, à y respecter les terms'n'rules - CGU et règles qui auraient récemment fondues comme neige au soleil suite à une action en justice de UFC Que Choisir..... A ces sujets, Metro USA est très clair : « There are certain sites and tools online that claim to tell you if you've been shadowbanned, but there's no evidence that they're accurate. Instead, you can perform a simple test in your own head: Ask, am I being a jerk who's violating this platform's terms of service? If the answer's no, you should have nothing to worry about. »
Lucie Ronfaut de chez @FigaroTech va probablement abonder en ce même sens : « [...] on parle très vite de "censure en ligne" pour une foule de choses qui n'ont rien à voir entre elles (non respect des règles publicitaires, spam, infraction du droit d'auteur...) [...] A-t-on un droit inaliénable de dire ce que l'on veut sur Facebook ou YouTube? » Je garde une copie de ses tweets qui me semblent être représentatifs de quelque chose, peut-être de tweets d'une journaliste #HighTech qui devrait approfondir des sujets, notamment ce qui se passait et comment fonctionne aujourd'hui Twitter.
Nous avons à nouveau régressé, on l'ignore, ou on n'en a strictement rien perçu et on s'en est accommodé, sinon, on est très content lorsque le phénomène #shadowban voire #pschitt affecte un compte ou des tweets qu'on souhaitait voir disparaitre ou ne jamais avoir vu en ligne. Tout est aujourd'hui devenu « signaux », les blocages, les unfollow, les follow, les mentions, etc, suite à quoi les algorithmes et la modération Twitter attribuent des notes, jugent et peuvent sévir sans apporter la moindre explication... Toutes paroles, images, tweets ou discours « qui heurtent, choquent ou inquiètent » sont maintenant très susceptibles d'être « signalés » dès les premières réactions de fâchés ou de vexés.
S'ajoutent donc maintenant encore le flicage et les affichages par @DisinfoEU ou Disinfo lab, aussi non susceptibles de réclamations. « Le fait de figurer dans un fichier signifie que vous avez été très actifs pendant l’affaire Benalla. » Ainsi que les réflexions et les tweets lapidaires de @mounir, dont à propos de l'Histoire et de « dictatures communistes ». « Enfin, les mots ont un sens » ? « L'accusation totalitaire nie à priori la possibilité de l'innocence puisque toute protestation d'innocence est considéré comme un signe supplémentaire et irréfutable de culpabilité. [...] le tribunal politique totalitaire jurera que le prévenu est d'autant plus coupable qu'il n'avoue pas. » Moi, coupable, selon @mounir, d'utiliser parfois des mots et des références tellement trop dures, je m'en contrefous.
ainsi que Cinq pour cent de vérité, La dénonciation dans l'URSS de Staline
Par hasard, dans un « programme en cours de finalisation » vu sur feminisme2018.fr et sur Google drive, j'ai remarqué qu'une personnalité pourrait contribuer à la première université d'été du féminisme, organisée par @Egal_FH et @MarleneSchiappa : « CARTE BLANCHE à Yael MELLUL, Féministe, ex-avocate ». C'est dans ce contexte que certains de mes tweets sur de la censure déjà (mais via Google) sont cachés, censurés, quasi depuis leur envoi ou publication, même si ces tweets ne sont pas du tout litigieux, mais peut-être gênants. Exprimer ou publier et partager ce qu'on a envie tout en respectant simplement la loi #loi1881 #LCEN c'est devenu compliqué sur Twitter.