Archives pour: Mars 2011
Un nouveau droit : désormais, on peut se plaindre d'un magistrat
NDLR : Est-ce que ce collègue me voudrait du bien ? Il m'a tendu le n° 490 de Que Choisir, mars 2011... Je ne sais pas si ça pourra me servir, vendredi. Par contre, j'en connais que cela pourrait inquiéter ou enquiquiner.
Que Choisir n° 490, mars 2011
Crash d'un Mirage dans la Creuse : des fragments humains retrouvés
NDLR : Lathoud, Jean-Amédée... ex proc' général de Douais, ex aussi du secteur Versailles. Il pourrait se souvenir de moi ; ces dernières années, j'ai plusieurs fois rayé le parquet du coin... Outreau, 10 ans déjà.
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Faits divers
Crash d'un Mirage dans la Creuse : des fragments humains retrouvés
Le Parisien | Publié le 02.03.2011, 09h55 | Mise à jour : 19h30, extrait
Quelques fragments humains ont été retrouvés, mercredi, dans la Creuse, aux abords du cratère où un Mirage 2000 s'est écrasé avec deux pilotes à bord, a indiqué le procureur de la République à Guéret, Olivier Quérard. Des analyses génétiques doivent être entreprises par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale pour comparer ces fragments avec les ADN des disparus, âgés de 30 ans.
L'avion de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône), disparu depuis mardi soir des radars au-dessus de la Creuse, a été retrouvé dans la matinée à l'est du département. «L'épave de ce Mirage 2000 a été localisée sur la commune de Saint-Oradoux-près-Crocq au lieu-dit Le Mouneix», a précisé la préfecture, indiquant avoir «déclenché le plan Sater (NDLR: Sauvetage aéro-terrestre) et coordonné, durant la nuit, les opérations de recherches».
«Les pilotes n'ont pas donné signe de vie depuis hier soir», a indiqué le préfet Claude Serra, précisant qu'«aucun écho de balise» n'a été capté. L'appareil est tombé près d'un étang et, «en heurtant le sol, a fait un énorme cratère qui s'est rempli d'eau», compliquant les recherches, a-t-il ajouté. Les opérations de pompage du cratère se poursuivaient mercredi en fin de journée pour accéder à l'appareil, dont «une partie a été pulvérisée» dans le crash, selon le procureur.
PETIT DEJ'
Outreau, Cassez, Niger : Me Berton sur tous les fronts
Publié le samedi 19 février 2011 à 06h00 - Nord Eclair, extraits
PROPOS RECUEILLIS PAR SÉBASTIEN LEROY ET FLORENCE TRAULLÉ, PHOTOS HUBERT VAN MAELE
> region@nordeclair.fr VERSION COMPLETE REACTUALISEE LE 20 FEVRIER 12H30
Il fut l'avocat d'Odile Marescaux, la femme de l'huissier de justice dans l'affaire d'Outreau. Il défend Florence Cassez détenue au Mexique. Il est le défenseur des parents de Vincent Delory, ce Linsellois pris en otage et tué au Niger. Me Frank Berton est devenu un ténor du barreau qui ne s'est pas fait que des copains, bien sûr. Il revient ici sur l'affaire d'Outreau, pile 10 ans après qu'elle ne débute, et sur ces derniers gros dossiers. Un combattant.
[...] Très vite, vous allez rencontrer le juge Burgaud ?
>> Oui, c'est la première fois que je vois. Je n'ai aucun a-priori. C'est un jeune juge. Odile fait ses premières déclarations devant lui. Contre Odile, il n'y a rien de précis. Je découvre à travers les questions qui lui sont posées toutes les accusations portées contre elle par Myriam Badaoui. C'est la première fois que je vois son nom. On est en plein surréalisme. Odile n'y comprend rien. Elle me dit que, peut-être, son mari est allée, en tant qu'huissier, à la Tour du Renard à Outreau. C'est sa seule hypothèse. C'est une femme sortie de sa maison bourgeoise, infirmière en milieu scolaire. Tout cela est incompréhensible.
Vous attaquez alors le fond du dossier ?
>> On va passer quelques semaines très difficiles. Ma collaboratrice, Aurélie Deswartes est alors une toute jeune avocate. C'est son premier dossier. Elle passe ses journées à Saint-Omer et Boulogne. Elle rédige des notes de synthèse. On s'imprègne du dossier. Avec Hubert Delarue, en février 2002, nous demandons la délocalisation du dossier. On s'est déjà bien rendu compte que le juge Burgaud part dans tous les sens, qu'il instruit à charge. Nous ne pouvons pas demandé à ce qu'il soit désaisi mais nous expliquons que le tribunal de Boulogne n'a pas les moyens de traiter cette affaire, que le climat devient délétère, que nous n'avons toujours pas la copie du dossier. Lathoud, le procureur général à Douai s'y oppose, nous répond qu'il n'y a pas de problème et qu'il fait toute confiance au juge Burgaud. On sait, et la suite le confirmera, que ce dossier a été signalé. C'est pour ça que je me suis opposé à ce que Marylise Lebranchu, alors ministre de la justice, fasse partie de la commission d'enquête qui s'ouvrira après le procès en appel à Paris.
Croire et détruire
L'ouvrage pourrait déplaire, demain, à la cour d'appel de Versailles. Lorsque la justice est saisie, on évoque plus fréquemment Surveiller et punir ou sa déclinaison « soigner et punir » (lire Les anormaux et Le pouvoir psychiatrique, également de Foucault, ainsi que Asiles, de Goffman, puis La police des familles, de Donzelot... Un monde de fous ?).
Croire et détruire, les intellectuels dans la machine de guerre SS, a été présenté ce 3 au soir, au mémorial de la Shoah. Car occasionnellement, je suis encore ces cours, à chaque fois de qualité.
Après cette présentation de Croire et détruire, Les dernières lettres de Stalingrad seraient à revoir, sur scène, ou à relire. Cinq mois de guerre serait aussi à relire. L'immense tromperie ou Bruit et fureur serait à revoir également. Je n'ai pas encore pris le temps de regarder Le ruban blanc, de Haneke ; ce film pourrait me distraire dans les prochains jours ?
Croire et détruire, page 384 ; chez Fayard, par Christian Ingrao, août 2010
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« Un constat d'échec », a repris le parquet
Correction du 7 mars au soir. Ce vendredi, en publiant ce billet, je me suis trompé de fichier ; on fini par s'y perdre... Ce sont ces conclusions-ci que j'ai commentées puis remises la Cour. Le document faisait 31 pages et non 30. Ce fichier a une page de plus et son contenu, mieux relu, est certainement plus mordant encore. La page de plus rappelle que les voies de recours sont réputées inopérantes, illusoires, lorsque le juge pour enfant est saisi.
En arrivant à Versailles, j'étais surpris car le nom de Olivier Echappe figurait encore sur le rôle, placardé à l'entrée de la salle d'audience. J'en ai fait part au greffier. Mais il m'a assuré que pour cette affaire, le « placement » de Justine, la Cour allait être « autrement composée », et ce fut effectivement le cas.
Comme d'habitude, à l'audience, on m'a souvent demandé d'écourter alors que je plaidais. J'ai même eu du mal, ensuite, pour remmettre des pièces à la Cour. En plaidant, j'avais fini par rappeler que, selon Nicolas Sarkozy, en France, la justice serait la même pour tous, la même pour ceux d'en haut et pour ceux d'en bas. Lorsque notre chantre national est victime, son avocat peut plaider durant trois heures... Je n'ai pas le sentiment d'avoir parlé autant, cet après-midi, à Versailles. Mais j'ai pu être assez bien entendu. Le parquet m'a d'ailleurs repris. En effet, tout comme moi, constant que Justine sera bientôt majeure et vu l'évolution de sa situation depuis juin 2008, l'avocat général a également demandé à la Cour d'établir un constat d'échec. Quoi demander ou requérir d'autre ?
Au moment de sortir des pièces et des conclusions de mon sac, mon entonnoir ou ce chapeau de fou a roulé par terre, faisant un grand bruit. Plus tard, n'y pretant aucune attention, j'ai mis un coup de pieds dedans, ce qui a encore fait raisonner cet entonnoir en métal. L'avocat général a fini par réagir et par m'interroger : « qu'est-ce ? On dirait un micro, dedans. » Je l'ai ramassé, puis le mettant sur ma tête, j'ai expliqué qu'il m'avait servi à faire le fou devant l'IHEJ ; puis j'ai ajouté que je n'avais été ni enfermé, ni interné. Mais rien que cet étouffoir de la raison sur ma tête semblait avoir suffit à scandaliser la Cour... Un policier a ensuite pu vérifier mon entonnoir ; il ne contenait aucun micro ou dispositif d'enregistrement.
Le pasteur Clementz et son époux, le généraliste, n'étaient pas présents. Justine et les gorets de l'ARSEA ou du social n'étaient pas présents non plus. L'absence de Justine n'était pas gênante, cela a été discuté.
Au premier plan, un arrêt du 6 janvier 2011 qui infirmait une décision du juge des tutelles
J'aurai pu parler des heures durant. J'avais d'ailleurs apporté de nombreux écrits et des livres à ces fins : Le droit antisémite de Vichy, Intervenir auprès des enfants et des adolescents pour la prose de Richard Josefsberg, le DSM-IV-TR pour un cas clinique, Croire et détruire, Gens de robe, Voleurs d'enfants, l'Essai sur les lois du doyen Carbonnier, etc...
J'ai peut-être pu plaider ou parler suffisamment. Puis, après une brève plaidoirie de Maître Roughol, le cafard de Justine, j'ai peiné, devant insister pour que la Cour accepte mes conclusions du jour et surtout leurs pièces jointes. Je pense que pas grand monde n'imagine à quel point il peut être dur, voire impossible de faire accepter des éléments à décharge, y compris lorsque ces éléments à décharge sont des décisions de justice dites définitives ou irrévocables.
Délibéré, ce 1er avril prochain.
Une sortie à Versailles, à l'occasion du 1er avril prochain
Je pense avoir bien compris, ce 4 courant. Le 1er avril prochain, la Cour rendra un ultime délibéré. Je note, à mon agenda, et j'y retournerais bien évidemment avec mon bel entonnoir, celui qui déplaisait déjà tant sur mâ tête, devant l'IHEJ, début septembre 2010. Je le portais également en public, en octobre 2010, à Blois, pour les rendez-vous de l'histoire. Ce 4 mars, en chambre du conseil, mon éteignoir de la raison paraissait scandaliser la Cour... j'assumais, à huis-clos, comme j'ai toujours assumé en public. J'assumerais encore, chaque fois que nécessaire.
« Une religieuse, mon ami, cela se prend dans une cellule, une nuit de mai, au pied d'un crucifix... », nous suggérait Anna de Noailles, dans Le visage émerveillé. A des magistrats et à des bourreaux, des tyrans, des pédocriminels, on répond par la plume ainsi que dans des prétoires ; quoi de plus naturel ?
Ou faudrait-il réagir un jour comme Mme Chantal Clos aurait réagi, faire une très grosse bêtise, voire même réagir comme cette autre mère, dans le secteur de Metz, qui a poignardé le juge pour enfant Jacques Noris, et risquer la réclusion à perpétuité ? Cependant, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous aurions plutôt appris à résoudre nos différends par le language, Dea Loher nous le rappelle assez bien dans Innocence ou Unschuld...
En préface d'un ouvrage paru en 71, chez Seuil, coll. Combats,
« Une nouvelle maladie mentale en URSS : l'opposition »
Par prudence, j'écris au procureur général près la cour de confirmation de Versailles pour l'informer que je reviendrais encore une fois avec mon éteignoir de la raison, et que j'espère ne pas être mal accueilli. Ce 4 mars, il n'y a pas eu de problèmes particuliers. Mon entonnoir a été vérifié par la sécurité, ainsi qu'une seconde fois, en cours d'audience. Il ne contenait aucun dispositif d'enregistrement, c'est un assez banal éteignoir de la raison...
En écrivant au parquet général, je rappellerais un paragraphe de l'arrêt CEDH Fressoz et Roire c. France, requête n° 29183/95 ; de source HUDOC, probablement fiable : « La liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une société démocratique. Sous réserve du paragraphe 2 de l’article 10, elle vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’est pas de « société démocratique » (arrêts Handyside c. Royaume-Uni du 7 décembre 1976, série A n° 24, p. 23, § 49, et Jersild c. Danemark du 23 septembre 1994, série A n° 298, p. 26, § 37). »
Je rappellerais également l'alinéa 2 de l'article 434-25 du Code pénal : « Les dispositions de l'alinéa précédent ne s'appliquent pas aux commentaires techniques ni aux actes, paroles, écrits ou images de toute nature tendant à la réformation, la cassation ou la révision d'une décision. »
Voir au 8 septembre 2010, le billet « Ca dérange », m'a lancé la police |
De l'arrêt Jersild c. Danemark du 23 septembre 1994 : « Selon le droit pertinent, il faudrait distinguer entre les personnes formulant les déclarations et les responsables d’une émission, ces derniers jouissant d’une liberté d’expression particulière. Alors titulaire d’un monopole, Danmarks Radio aurait eu le devoir de diffuser toutes les opinions présentant un intérêt général sous une forme qui reflétât la manière dont leurs auteurs s’expriment. Le public aussi aurait un intérêt à être informé d’attitudes sociales notoirement mauvaises, même celles qui sont désagréables. »
De l'arrêt Handyside c. Royaume-Uni : « 50. Dès lors, la Cour n'a point pour tâche de se substituer aux juridictions internes compétentes, mais d'apprécier sous l'angle de l'article 10 (art. 10) les décisions qu'elles ont rendues dans l'exercice de leur pouvoir d'appréciation. Son contrôle se révélerait cependant en général illusoire si elle se bornait à examiner ces décisions isolément; elle doit les envisager à la lumière de l'ensemble de l'affaire, y compris la publication dont il s'agit et les arguments et moyens de preuve invoqués par le requérant dans l'ordre juridique interne puis sur le plan international. Il incombe à la Cour de déterminer, sur la base des divers éléments en sa possession, si les motifs donnés par les autorités nationales pour justifier les mesures concrètes d'"ingérence" qu'elles adoptent sont pertinents et suffisants au regard de l'article 10 par. 2... »
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Loppsi 2 : « La France détruit la liberté de ses propres citoyens »
NDLR : J'avais bien perçu ces « appels à l'interdiction de l'hébergement de WikiLeaks » en France. Faudrait-il que je m'inquiète vraiment ? Ayant depuis quelques temps un tel mirroir sur mon domaine, ce dernier pourrait un jour être filtré ou censuré par ce pays... afin de satisfaire une demande de l'Administration.
Une telle demande arbitraire ou discrétionnaire de « filtrage » de mon domaine, cloppy.net, ne me surprendrait plus. En novembre 2009, sans l'intervention d'un juge, une de mes banderoles a bien fait l'objet d'une confiscation et d'une destruction réclamée par l'Administration française ou le parquet de Paris. En juillet 2010, j'ai été embarqué par la police, pour satisfaire la demande d'un représentant du Ministère de la Défense nationale. Pour le moment, je peux et je préfère encore en rire, railler nos politiciens et polémiciens, quelques intellectuels et des juges également.
J'ai aussi très bien perçu que dans ce pays, la France, il n'existe pas grand chose d'efficace pour permettre à un particulier de s'exprimer durablemenet et librement, sur le web. On peut évidement écrire et publier, mais il faut ensuite aussi savoir réagir et répondre efficacement lorsqu'on est attaqué pour des publications, ce qui peut s'avérer très couteux pour un simple particulier. On pouvait le lire dans un article du Monde de mai 2010 : « si une entreprise de presse a les moyens de faire face à des procès, c'est beaucoup plus onéreux pour un blogueur isolé. »
Le simple fait de n'avoir jamais le soutien du ministère public, cette entité politisée, inféodée à ceux qui nous gouvernent, de voir toutes ses propres plaintes à chaque fois classées, classées sans suite ou sans suites connues, peut également suffir à dissuader, à faire taire, à réduire au silence un « blogueur isolé ». « Bienvenue en république populaire de France », nous lance maintenant le Parti Pirate français... puis suivra Loppsi 3 ?
Web
Loppsi2: «La France détruit la liberté de ses propres citoyens»
Créé le 11.03.11 à 11h08 -- Mis à jour le 12.03.11 à 20h38, 20 Minutes
REVUE DE WEB - Le très polémique article 4 de la Loppsi a été validé par le Conseil constitutionnel...
Si 13 dispositions de la loi Loppsi 2 ont été retoquées par le conseil constitutionnel, jeudi soir, l’article 4, l’un des plus polémiques, est, lui, passé sans encombres. De quoi provoquer la colère des internautes, déjà très mobilisés pendant l’examen de la loi.
Une brèche ouverte
«Assez logiquement, le Conseil n'a pas voulu s'intéresser à l'inefficacité technique du filtrage, puisque ça n'est son rôle d'apprécier la pertinence des choix du législateur», souligne Numerama. Le site s’inquiète toutefois des possibles conséquences d’une telle décision. «La crainte, désormais, est de voir la brèche exploitée par le législateur pour étendre le filtrage sans juge à d'autres domaines que la lutte contre la pédopornographie.»
De son côté, la Quadrature du Net parle d’«une grande déception». «Il est évident que la censure d'Internet ne résoudra rien à la pédopornographie, comme en témoignent les expériences menées à l'étranger. Après les mesures de suspension de l'accès à Internet de la loi HADOPI, les appels à l'interdiction de l'hébergement de WikiLeaks et les discours contraires à la neutralité du Net, la France glisse un peu plus dans le camp des pays hostiles à l'Internet libre en instaurant la censure administrative du Net», déplore Jérémie Zimmermann, son porte-parole.
«Bienvenue en république populaire de France»
Au parquet général de Versailles
Comme je l'avais prévu, je vais à nouveau écrire au parquet général de Versailles, le ministère public du coin. Ce 4 mars dernier, je n'ai pas rencontré de difficultés particulières à la cour d'appel, même si j'y arrivais avec mon éteignoir de la raison. Mais pour ce 1er avril qui suit, je préfère avertir que je reviendrais encore une fois avec ce même entonnoir.
Je pense que je vais simplement copier/coller et poster la bafouille qui suit, avec deux pièces jointes.
Ajout du 19... Avant d'imprimer, je dois compléter une phrase au moins, il manque le mot « crevures », « n’ont peut-être que convaincu les crevures, les ouailles ou les oies qui »...
Ajout du 29 mars... C'est (e)posté : LR_20110329_1E00123645737_PD.zip
Lettre ouverte
Messieurs,
Ce 4 mars 2011, après cassation et annulation d’un arrêt rendu en mai 2009, par la cour d’appel de Versailles, j’étais reconvoqué par la chambre des mineurs de cette même cour, encore dans le cadre d’une affaire « d’assistance éducative ». Cette affaire « sensible » et « signalée » concerne beaucoup ma fille ainée, aujourd'hui bientôt majeure.
Je vous rappelle qu'en effet, ma fille ainée a été « placée » et « sauvée » ou « aidée » par des travailleurs ou des gorets du social de l’Oeuvre de Secours aux Enfants France, puis de l’ARSEA Alsace. Au cours de ces dernières années, j’ai très souvent contesté et critiqué le « placement » de mon ainée ainsi que le « travail » accompli par ces mêmes « professionnels », jusqu'en cassation. Cela a encore été discuté ce 4 mars, à Versailles.
Ce 4 mars, j’arrivais à la cour d’appel de Versailles avec un entonnoir. En cours d’audience, cet objet a fini par intriguer l’Avocat général. Il l’a fait examiner par un policier, en présence de la Cour. C’est un très banal éteignoir de la raison, la justice a pu le constater.
Devant la Cour, je mettais aussi ce chapeau du plus fou sur ma tête pour expliquer rapidement que, début septembre 2010, j’avais déjà porté ce même éteignoir devant l’IHEJ et l’ENM de Paris, alors qu’il s’y déroulait une formation sur le thème de la justice et de la « psychiatrie », précisément. J’assume, à huis-clos, en chambre du conseil, ainsi qu’en public, à Versailles et même dans Paris.
Début décembre 2009, je contestais encore le contenu du dossier « d’assistance éducative » de ma fille ainée. Je critiquais à nouveau un très ancien avis ou expertise « psychiatrique » ; cet avis produit début 2006 figure toujours à ce dossier « d’assistance éducative », parmi les éléments qui ont « motivé » le « placement » de ma fille ainée. Début 2010 et malgré toutes mes critiques, la cour d’appel de Versailles me refusait encore une contre expertise « psychiatrique ». J’ai fini accepter cette situation ; plus récemment, je ne réclamais d’ailleurs même plus la moindre nouvelle « expertise » ou contre « expertise ».
Cet avis « psychiatrique » de 2006 me concernant fait état d’un « antécédent familial ». En effet, cet avis souligne d’abord que ma sœur ainée est trisomique. Puis après un court développement et sans plus de précisions, cet avis « psychiatrique » fini par conclure que, « dans certaines situations, sous certaines conditions », ma « personnalité » pouvait faire encourir un « danger » au « psychisme » de ma fille ainée… Je n’avais plus essuyé railleries et débilités similaires depuis l’école primaire, voire même depuis la maternelle, il y a bien plus de 30 ans. Mais j’ai donc fini par accepter cette situation et par assumer, en chambre du conseil ainsi qu’en public.
Je vous rappelle également, une fois de plus, que ma mère a longtemps été « une femme déterminée et très dévouée à la cause des personnes handicapées ». L’AFAEI de Sarreguemines (57) pourrait très certainement vous le confirmer. J’ai moi-même été sensibilisé assez tôt à cette même cause, le handicap, notamment mental, ainsi qu'à certains troubles ou déficiences avérées, telles qu'intellectuelles. Je vous joins une fois encore un faire part de décès paru le 3 mai 2006, dans un quotidien régional, le Républicain Lorrain.
A la présente, je vous joins également des extraits d’un article publié il y a peu, dans mon blog : « Une sortie à Versailles, à l'occasion du 1er avril prochain ». La justice a donc déjà pu examiner mon beau chapeau du plus fou. Je reste à votre disposition si vous souhaitiez un jour également débattre, publiquement et avec « humanité », qu’il s’agisse de « psychiatrie », de palabres ou de « motivations », de « sauvetage » d’enfants, de décisions de justice rendues ces dernières années par Nanterre et par la cour d’appel de Versailles, ou même qu’il s’agisse de liberté d’expression.
Vous finirez peut-être tout de même un jour par mieux lire, puis par souhaiter débattre ? Vous pourriez alors bientôt vous apercevoir que certaines insanités ayant motivé le « placement » de ma fille ainée n’ont peut-être que convaincu les ouailles ou les oies qui les ont rendues, qui ont rapporté ou qui ont requis, dans le secret de la chambre du conseil. Mais s’agissant beaucoup « d’assistance éducative », une affaire « d'ordre privé », vous ne pouvez peut-être pas vous extraire aisément de la chambre du conseil, pour vous lever et requérir en public, comme a souvent été requis à huis-clos.
En octobre 2010, cassant et annulant un arrêt rendu en mai 2009, par Versailles, la cour de cassation renvoyait donc à nouveau à Versailles. Suite à cela, puis après cette audience du 4 mars 2011, devant un collège « autrement composé », ce 1er avril prochain, la chambre des mineurs rendra un ultime arrêt dans le cadre de cette affaire « sensible » et « signalée », le « placement » de ma fille ainée. Je reviendrais alors bien évidemment à la cour d’appel de Versailles avec mon bel éteignoir de la raison. J'ai hâte de prendre connaissance de cet ultime délibéré que rendra très prochainement la Cour.
Je vous prie de croire, Messieurs, en d’assez cordiales salutations.
P.S. : Ce 4 courant, j’ai pu constater que Monsieur Olivier Echappe préside toujours à Versailles. Vous pourriez donc occasionnellement le croiser dans les couloirs. N’hésitez pas à lui présenter aussi ces mêmes salutations.
Enfance et respect de la procédure
NDLR : Il faudrait que je commande
JDJ n° 303, mars 2011, page 50, « assistance éducative »
Cass. - Civ 1 - 1er décembre 2010 - N° de pourvoi : 09-11687
Unité de l'UMP : Sarkozy met en garde
NDLR : Surprennants, ces mots que l'AFP prête à Nicolas Sarkozy. « Il y a toujours des coups de pied de l'âne... » Ais-je bien lu ? Depuis quelques temps, pour plaire à des magistrats de ce pays, j'endosse volontiers le rôle du plus débile, sortant parfois avec un entonnoir... restant encore à la recherche d'un âne ou d'un quelconque médiateur. Y a-t-il vraiment un âne ou une bourrique à l'UMP ? Aurais-je un jour l'opportunité de discuter avec Estrosi, avec Baroin ou même avec Copé ? Ils ont chacun parfois marqué des distances avec le Parti, l'UMP, ou l'un de ses membres.
Lors de cette réunion qui se tient toutes les semaines autour de lui, Nicolas Sarkozy a ainsi regretté certaines critiques émises hier soir, notamment celles de son ancien ministre Christian Estrosi évoquant un "échec" de l'UMP lié selon lui à "une question de ligne et de stratégie". "C'est normal", a réagi le président, "il y a toujours des coups de pied de l'âne..." |
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Lettre de Copé « à un ami musulman »
NDLR : Un « Code de la laïcité » ? Copé est-il sérieux, se croit-il crédible ? Par le passé, avec quelques proches et afin de protester, nous avons fait flamber un Code du handicap fraichement édité par Dalloz, la HALDE et la FNATH, un ouvrage qui me paraissait inexploitable. Pour le soixantenaire de la DUDH, ce Code du handicap avait flambé avec un manuel d'application de la CIDE, par l'Unicef, ainsi qu'avec un autre bel ouvrage de Dalloz, Droit de la famille, autant de paperasse ou grimoires qui m'ont parus inutiles, inexploitables, des magistrats français étaient alors bien saisis... Il resterait à faire flamber aussi, un jour, les publications de la MIVILUDES, par exemple, le Guide de l'agent public face aux dérives sectaires, car, jusqu'à peu, de tels ouvrages m'ont également été inutiles dans les prétoires de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles. « Rappeller à tous les règles indispensables dans nos rues »... une fois encore, n'importe quoi dans les débats publics.
Lettre de Copé "à un ami musulman"
AFP, 29/03/2011 | Mise à jour : 20:32
Jean-François Copé (UMP) a écrit une "lettre à un ami musulman" imaginaire, à la demande de L'Express qui la publie aujourd'hui sur son site internet, pour défendre le débat très controversé sur la laïcité, souhaité à l'Elysée et maintenu à la date prévue, le 5 avril.
"La laïcité de 1905 poursuivait un objectif premier: séparer à tout prix les Eglises et l'Etat". Celle de 2011 "n'a pour essence ni la division ni le combat", mais doit "au contraire rassembler. Pour mieux vivre ensemble", écrit le secrétaire général de l'UMP, organisateur du débat qu'il doit co-animer avec le ministre François Baroin.
A l'approche de ce débat, est-il expliqué en préambule du texte de la lettre, L'Express a demandé à M. Copé "d'expliciter son état d'esprit sous la forme d'une 'lettre à un ami musulman'".
Le patron de l'UMP y donne quelques pistes de propositions: "des lieux de culte à taille humaine, en nombre suffisant et financés dans le respect de la loi de 1905, des ministres du culte formés en France (...) un Code de la laïcité (...) rappelant à tous les règles indispensables dans nos rues, nos écoles, nos entreprises". "Notre objectif est d'alléger le fardeau qui pèse sur les épaules des musulmans de France", dit-il, en soulignant le "mélange d'incompréhensions, de peurs, de caricatures qui domine au sujet de l'islam.
Ce débat doit être "l'occasion magnifique de se mettre à l'écoute, pour mieux se connaître, se respecter et construire l'avenir", ajoute M. Copé, alors que cette initiative continue de diviser la majorité.
Voir au 10 décembre 2008